DECEE DE Z"L" GILBERT AMZALAG

Z"L" CHELOMO AMZALAG NOUS A QUITTE LE DIMANCHE 14 IYAR BAROUKH DAYAN HAEMET ( LE JOUR DE LA HELOULA DE RIBBI MEIR BAAL HANESS )
UNE PERSSONNE TRES PIEUX , UN HOMME TRES HANAV , D'UN COEUR IMMENSSE ET PLEIN DES BONNES QUALITEES .
HIER MERCREDI SOIR C'ETAIT LE CHIV- A .
A MME AMZALAG ET SES ENFANTS NOUS LEUR PRESENTONT NOS SINCERES CONDELEANCES LES PLUS ATTRITEES ,DU COURAGE ET DE LA PASSION POUR SURMONTER DES MOMENTS SI DOULOUREUX .
QUE L'AME DE Z"L" CHELOMO /GILBERT AMZALAG REPOSE EN PAIX ET EN GAN EDEN AMEN !!!!!! ET QUE HACHEM LE RECOIT DANS SON MONDE CELESTE.
JE REMERCIE A TOUS LES MEMBRES DE SA FAMILLE AMZALAG /DAHAN / BENCHETON / BENAMOU QUI L'ONT HONORER AVEC TOUTE LE KAVOT QU'IL MERITAIT.
JE SUIS DE TOUT COEUR AVEC LA FAMILLE AMZALAZ .

CE JEUDI C'EST LA PRIERE DU MOIS ( CHELOCHIM ) DE Z"L" GIBERT AMZALAG A LEUR DOMOCILE 10 RUE MAGENTA A PARTIR DE 20 HEURE .
ET VENDREDI MATIN ON LUI FERA UNE PRIERE DEVANT SON SEPULTRE AU CIMETIERE DE MONTMATRE A PARTIR DE 10 HEURE .
POUR CEUX QUI VEULENT FAIRE UNE MITZVA BEROUKHIM HABAHIM

Nous étions (rue Louis Gentil), papa, maman et moi, moi enfant, les voisins de pallier et les voisins aussi de commerce du papa et de la maman de Gilbert (mon aîné de quelques années). Nous nous sommes perdus de vue, nous dans le sud de la France, votre famille fixée sur Paris à la suite des brillantes études de Gilbert.
Les années passant, les souvenirs de notre amitié n'a pas pris une ride.
Papa et moi avons parlé samedi du Maroc, et bien sûr Isaac, d'Esther et de Gilbert, papa m'a demandé de retrouver son téléphone sur Paris, pour l'appeler, je viens de faire ça.

Je viens de rechercher sur internet le N° de téléphone de Gilbert, et je l'ai composé, ce N° n'existe plus, j'ai pensé qu'il devait être à la retraite, puis j'ai interrogé Google : Gilbert Amzalag.

Je viens d'apprendre.

Chère famille Amzalag, je suis d'une immense tristesse.

Je ne sais comment vous exprimer ma peine et celle qu'aura mon père.

Gilbert était un être posé calme et sage, un exemple pour moi qui n'était qu'un enfant, mais ce que je retiendrai c'est son regard et son sourire pleins de douceur.

Je vais prier pour qu'il trouve la paix dans un au-delà qu'il mérite radieux, près de ses parents qu'il aimait immensément.
Tu nous manques, Gilbert, et tu nous manquera tout le temps qu'il nous reste à vivre.

Que Dieu t'accueille avec amour.

BONJOUR . JE NE SAIS PAS QUEL NOM VOUS DONNER .RUE LOUIS GENTIL SOIT RUE CAPITAIN PETIT JEAN . ( JE RIGOLE )
JE SUIS LA PERSONNE QUI C'EST OCCUPE DE LES DERNIERS JOURS DE Z"L" GILBERT AMZALAG .JE SUIS DE RABAT ET J'AI CONNU AUSSI LES PARENTS DE GILBERT QEU DIEU AI SON AME ET QU'IL REPOSE EN PAIX ET AU PARADIS .SI VOUS ETE PAS ARRIVE A AVOIR LEUR COORDONNEES APPELLE MOI AUX TELEPHONES CI JOINTS ET VOUS DONNERAIS DES DETAILS
MON FIXE 0142084304 ET LE PORTABLE 0676229353 . JE M'APPELLE BENGIO SAMUEL VOUS POUVEZ M'APPELLER TOUTE LA JOURNEE ET LES SOIRS JUSQU'A MINUIT . A BIENTOT

Monsieur Bengio, bonsoir, je ne vais pas oser vous importuner sur un N° personnel, mais je vous remercie infiniment de m'avoir répondu. Vous pourrez transmettre à la famille de Gilbert les très sincères reconnaissances de notre famille dont le nom n'a pas d'importance, seul l'esprit est important dans ces circonstances. De plus je ne veux pas m'imposer.
Mais aussi bien l'épouse de Gilbert que ses enfants ne doivent pas avoir de nombreux souvenir de nous.
Nous ne les avons vus qu'une fois à Paris, Gilbert nous avait invités chez lui et nous avait présenté son epouse dont je me souviens de la grande timidité et deux enfants, un garçon et une fille, petits, pas timides du tout, mais déjà, malgrè leur très jeune âge, très bien éduqués.
Il était très heureux de nous présenter sa famille.
Plus tard, j'ai revu les parents de Gilbert, j'étais à Paris pour un DEA. Ils m'invitaient certains dimanches pour égayer ma solitude.
Ces souvenirs-là sont ancrés au Maroc, il ne reste maintenant que de petites photos prises par Gilbert ou par son papa sur lesquelles je suis enfant, sage, à côté de Madame Amzalag avec maman. Des photos en noir et blanc que je vous ferai passer peut-être un jour. Je revois ces photos et je les chercherai.
Gilbert était, depuis l'absence de ses parents, le seul lien qu'il nous restait.
Maman l'appelait de temps en temps, moi aussi, mais depuis le décès de maman en 2006, nous avons soffert du cataclisme qu'une telle chose opère en nous.
Nous avions appelé Gilbert lors de mon cancer, sûrement en raison de l'effroi que nous ressentions, il nous a beaucoup soutenu, conseillé et réconforté.
Vous, vous avez dû rencontrer Gilbert à Paris, c'était déjà un étudiant, puis un adulte. Moi j'ai des souvenirs d'enfant qui voyait Gilbert en "Grand frère protecteur" que je n'avais pas. Il m'impressionnait par son calme, la douceur de sa voix et le lien visible qui unissait les membres de cette famille.
Nous avons des souvenirs d'un Gilbert tendre, attentionné, prévenant, mais encore juvénil, vous, vous l'avez fréquenté plus longtemps, vous êtes un heureux homme.
Vous dites l'avoir assisté en fin de vie, nous ne vous connaissons pas, mais nous vous en remercions de tout coeur.

Merci encore pour votre réponse, et, si vous le pouvez transmettre nos condoléances à sa famille. Mais personne ne doit encore se souvenir de la rue Louis Gentil, derrière l'hôtel Balima à Rabat, une petite communauté de personnes qui se respectaient : les Pizot, les Ruthmann, les Carayon, les Charlex... qui s'en souvient, une petite poignée de vieilles mémoires nostalgiques : des sourires et bons moments passés ensemble à manger une frita dans l'arrière boutique d'Isaac où j'allais parfois, juste pour sentir les odeurs des merveilleux petits fours qu'il confectionnait (juste pour l'odeur, je n'ai jamais été d'une grande gourmandise). Alors il me prenait au bras et je me penchais sur le plan de travail où refroidissait les plaques sorties du four pour m'imprégner de l'odeur.

Voyez comme tout celà est lointain.

Bonsoir, Monsieur Bengio et encore merci.
Je n'ai pas encore dit à papa pour Gilbert, je ne sais pas comment faire.

Pardon Mr Bengio pour la coquille contenue dans la première phrase de ma précédente réponse, ce n'est pas reconnaissance, mais condoléance qu'il aurait fallu que j'écrive. Etourderie due au thème évoqué, et au choc que la disparition de Gilbert à produit en moi.

Quoique ... reconnaissance n'est pas inapproprié, au regard des souvenirs qu'il nous a laissé.

Je me rends aussi compte de mon impolitesse, je fais de vous le messager de mes propos, et je vous prie de bien vouloir excuser ce manque de tact. Mais vous êtes l'ami de la famille Amzalag et je me vois mal appelant son fils et lui imposant une conversation avec le représentant d'une famille qu'il ne connait même pas, pour évoquer le plus intime de la douleur.

Nous ne nous connaissons pas, et n'aurons, sans doute pas la moindre chance de nous rencontrer, mais vous avez répondu à mon message, tissant un lien entre nos deux peines réciproques et l'amitié qui semble vous lier fortement à la famille Amzalag. Vous voilà donc le récipiendaire de cette bouffée nostalgique et triste à la fois. J'ai partagé avec vous, en vous les livrantdans le désordre, mes états d'âme, mes souvenirs et mon désaroi. Désolé, vous devez me prendre pour quelqu'un de culoté, de léger et d'impoli.
Je ne crois pas être ainsi, mais la gestion des émotions n'est pas mon fort.

Je réitère toutes mes excuses et souhaite que cette soirée soit douce pour vous et ceux qu vous sont chers.

BONJOUR , VOUS NE ME IMPERTUNEZ PAS DU TOUT .AU CONTRAIRE SI JE PEUX FAIRE L'INTERMEDIAIRE ENTRE VOTRE FAMILLE ET CELLE DES AMZALAG JE SUIS LA ..
IL Y A JUSTE TOUTE UNE PETITE RECTIFICATION ,AUJOURD'HUI LA FAMILLE AMZALAG SE COMPOSE DE LA MERE LE FILS AINE PATRICK CELIBATAIRE ,SA FILLE INESSE MARIEE QUI HABITE ISRAEL ET LE BENJAMIN GAEL QUI EST DOCTEUR ET VIT EN SUISSE ACCOMPAGNE .ILS ONT TOUJOURS LE MEME APPARTEMENT A COTE DE REPUBLIQUE ET DU CABINET DENTAIRE A GILBERT ..
MOI MEME JE NE LES AI PAS CONTACTER DEPUIS LE MAROC . J'AI CONNU LE PERE ET LA MAMAN A GILBERT QUE DANS LA PATTISSERIE A LA RUE LOUIS GENTIL DERRIERE LE BALIMA ET LE CLAVESSIN .LEUR DOMICILE JE SAVAIS PAS OU ILS HABITAIENT .ET PUIS GILBERT QUE DIEU AI SON AME A QUITTE RABAT TRES JEUNE POUR FAIRE SES ETUDES A PARIS .TOUTES LES PERSSONNES PRESENTS AU FUNERAILLES PARLAIENT TRES BIEN DE GILBERT .SA DISCRETION SA BONTEE ET TOUTES SES QUALITES .PENDANT LES PREMIERES JOURS DE DEUIL DE LA FAMILLE J'ETAIS LA POUR LES PRIERES LES OBSEQUES ET PELERINAGES .
JE VOUS DONNE MES NUMEROS DE TELEPHONE ET JE SERAIS RAVIS DE DISCUTER DE VIVE VOIX LE FIXE 0142084304 LE PORTABLE 0676229353 APPELEZ A N'IMPORTE QUEL MOMENT ON AURA SUREMENT DES SOUVENIR A METTRE A LA SURFACE DE RABAT
JE VOUS DIS A BIENTOT . ET N'HESITEZ PAS DE M'APPELLER

Messieurs Bengio et Louis gentil

je tombe par hasard sur ce forum et sur votre discussion qui m'emeut jusqu'au larme....
je vous remercie du fond du coeur au nom de papa qui aurait ete boulverse de vous lire, de maman et de mes freres Michael et Gael.
Merci tout particulier Mr Bengio, pour tout ce que vous avez fait pour nous et pour l'ame de papa.
Grace a D. je vis aujourd'hui en Israel, et ce serait un honneur pour moi, de vous recevoir ou de vous rencontrer tous deux si vous envisager un jour un voyage...
mon telephone en Israel est le 972-9-8892507 et mon mail agnesyael@gmail.com
encore merci et j'espere a bientot

Yael Agnes AMZALAG

CHAVOUA TOV AGNES .
QUEL PLAISIR DE TE LIRE . COMMENT CA VA ? ET LA PETITE FAMILLE ??
AGNES TU CONNAIT CES PERSONNES QUI ONT CONNU Z"L" TON PERE ??ILS ETAIENT DES VOISINS DE TES GRANDS PARENTS . ILS HABITAIENT PAS LOIN DE LA PATISSERIE A LA RUE LOUIS GENTILS .JE CONNAIS PAS LE NUMERO DE TEPHONE DE TA MERE .PARCEQUE DU DEBUT JE VOULAIT LUI TRANSMETTRE LES CONDELEANCES DE CES PERSONNES QUI ONT CONNU Z"L" TON PERE ET TER GRANDS PARENTS .
JE TIENS A TE REMERCIER AGNES DE TON INVITATION , C'EST TRES GENTIL A VOUS DU GESTE SI GENEREUX .JE VOUS REMERCIE D'AVANCE ET A BIENTOT

SAMY.
Tu travailles à la Hévra Kadicha? car tu nous annonces beaucoup de décès !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/07/2012 06:52 par MAMAN.

Chère Madame,

Car vous devez être une adulte d’une petite trentaine d’années bientôt, non ?
Je n’arrive pas à me souvenir de l’année où je vous ai découverte !
Et pourtant je revois une petite fille gaie, au visage rond, aux grands yeux pétillants et gourmands, aux cheveux bruns bouclés. Votre gestuelle harmonieuse me faisait beaucoup penser à votre grand-mère. Votre frère aîné était plus réservé, il ne vous quittait pas du regard et surveillait vos déplacements, bien droit, il se tenait un peu en retrait. Bien calé sur ses pieds, il observait en frère aîné, qu’il était, du reste ! Un savant mélange entre la douce retenue de votre père et l’assurance tranquille de votre grand-père.

Etes-vous l’un et l’autre restés tels que vous étiez enfants ?

Vous remarquerez que je ne peux me référer à la famille de votre maman que nous la voyions pour la première et dernière fois et l’avons tout de suite trouvée très assortie à votre papa, discrète, souriante, parfaite d’amabilité et vigie de la famille. Mais nous ne les avons plus revus. Nous n’échangions avec Gilbert que des appels téléphoniques.

Maman ou moi appelions Gilbert (pardon de l’appeler ainsi, mais Monsieur Amzalag, c’était votre grand-père et votre papa était Gilbert et le restera), à son cabinet ou plus rarement à la maison, parce que nous savions qu’il travaillait beaucoup et rentrait tard, l’appeler à son domicile eut amputé d’autant son temps avec sa famille.

L’image qu’il me reste de votre papa est imprégnée par son sourire, et sa bienveillance, son calme et sa douceur transparaissaient aussi bien dans ses attitudes, le ton de sa voix que dans le contenu de ses propos. Il avait beaucoup de votre grand-mère qui était attachée à lui d’une manière indescriptible.
Quand on parlait de Gilbert à votre grand-mère, son regard s’échappait dans une lointaine galaxie où tout n’était qu’amour. Il ne lui restait que LUI, il était le but de toute sa vie.

Ne cherchez pas plus loin les sources de tout l’amour qu’il a pu ensuite offrir à tous ceux qui l’ont côtoyé et dont il doit vous rester une foultitude de souvenirs.

Voltaire écrivit « Ne pleurez pas de l’avoir perdu, réjouissez-vous plutôt de l’avoir connu ». Ce n’est pas un point de vue facile à partager pendant les premiers temps d’un deuil, mais c’est une manière de résilience qui vous mettra sur le chemin de la paix après le temps de la révolte, de la douleur et de la solitude, une manière de le retrouver et de vous retrouver auprès de lui à travers vos souvenirs. Laissez-vous envahir par les plus délicieux de ces souvenirs, au début ils vous feront fondre en larmes, puis ils dessineront sur vos lèvres un sourire discret et nostalgique, et réconforteront votre esprit et votre cœur.


Votre invitation en Israël aussi est une signature Amzalag, si j’ose dire : pleine d’accueil, d’ouverture et de partage. Vous n’avez, décidément pas que les gènes des Amzalag, vous en avez aussi toute la culture humaine.
Restez telle que vous êtes : un petit bijou de la création.
Et pas d’angoisse, ces mots spontanément écrits et pensés, c’est certain, sont pleins de générosité, mais jamais je n’oserai vous importuner de la sorte.

Je vous embrasse, jeune fille, bien affectueusement.

Rue Louis Gentil.

OUI MAMAN . POURQUOI TU AS PEUR DE LA MORT ???JE SUIS DANS LA HEVRAT KADICHA DE L'AGE DE 18 ANS AU MAROC ET A PARIS JE CONTINUE . ON DIT QU'IL FAUT PAS AVOIR PEUR DES MORTS MAIS DES VIVANTS .EN PLUS C'EST LA MITZVA LA PLUS IMPORTANTE .POURQUOI /A UN VIVANT TU LUI REND SERVICE (UNE MITZVA )IL TE LA RENDRA . PARCONTRE A UNE PERSONNE DECEDEE TU LUI FAIT UNE MITZVA IL TE LA RENDRA PAS IL L'AMMENNE AVEC LUI .EN GAN EDEN
CHAVOUA TOV MAMAN ET UNE BONNE SEMAINE

Bien répondu SAMY et j'en prends note de tes belles paroles.
Bonne fin de semaine et Chabat chalom.
Pardon si je t'ai offensé.Méhila.

BONJOUR MAMAN
MEHILA DE QUOI ??? ON DIT QUE DANS LA VIE A CHAQUE MOMENT ON APREND .ET CE QU'IL Y A DE BON A APRENDRE IL FAUT LE GARDE ,(LE SAVOIR N'OCCUPE PAS DE PLACE )
DANS MA VIE ET PARTOUT OU JE SUIS PASSEE ON ME TROUVE POUR LE BIEN ET POUR LE MAL .ON AMENNE DANS L'AUTRE MONDE QUE DES BONS MOMENTS ET LES BONNES ACTIONS (LES MITZVOTS )
ESPERONT VOIR QUE DES BONNES NOUVELLES ET LA JOIE JE TE DIS A BIENTOT