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bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre

Envoyé par jesuislàmoi 
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
28 février 2010, 10:07
La Plage d'Essaouira



Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
28 février 2010, 10:11
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
28 février 2010, 11:59
hahhhhhh MA SOLYTA

JE VOIS QUE TU A BIEN PROFITE DE TON SEJOUR .
LES PHOTOS SONT MAGNIFIQUES ....BRAVO
BISOUS
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:02
Mimi ma cherie, merci, j'espere que ce voyage nous le ferons tous ensemble, se sera la plus grande reunion de marocains de la planete.
bisous Solita


Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:02
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:05
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:23
Les ânes au maroc travaillent pour transporter toutes sortes de choses. Le Maroc compte, d'après les statistiques du ministère de l'Agriculture de l'an 2000, plus d'un million d'ânes.
Soit un âne pour 30 Marocains.
L'association humanitaire Les Camions de l'Espoir qui agit au Maroc depuis de nombreuses annees souhaite developper l'agriculture avec l'âne qui est l'auxiliaire indispensable du quotidien de ces populations : Corvee d'eau, transport, monture pour les enfants et les adultes. Les associations comme l'Association des amis des ânes ou PROMATA peuvent etre d'une aide precieuse pour leur connaissance du travail de la terre.
Les chevaux sont des animaux de luxe, ils sont moins rustiques que les ânes et les mules et ils servent principalement pour la Fantasia, la production de mules, l'attelage pour les touristes et l'elevage de loisir. Les ânes et les mules sont utilises dans l'Atlas au Maroc, le travail ne lui fait pas peur, il est courageux et très volontaire.


Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:27
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:36


La ville d'Essaouira


Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:40
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:42
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
01 mars 2010, 13:42
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 03:56
Les îles Purpuraires, qui font face à la ville d'Essaouira, constituent depuis les temps anciens une étape sur la route des navigateurs phéniciens, carthaginois et grecs.

Au Ier siècle avant J.C., le Roi de Mauritanie Juba II y favorise l'installation de ses marins et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre.
Cette couleur, dont se parent alors les empereurs romains, est fabriquée à partir des murex, mollusques très abondants dans les fonds marins. Cette industrie assurera la renommée de ces îles jusqu'à la fin de l'empire romain.
Au Moyen âge, les avantages de la baie d'Amogdoul n'échappent pas aux marins qui y trouvent un abri.

Au début du XVI ème siècle, sous le règne du roi Manuel le Grand, les Portugais y construisent une place forte, le Castello Real, qui ne résistera que peu de temps aux assauts répétés des tribus. Quelques vestiges de cette forteresse subsistent encore dans le port actuel. Ils transforment Amogdoul en Mogadouro, qui deviendra ensuite Mogador.

En 1764, le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah décide d'installer dans la baie de Mogador un port royal, pour concurrencer Agadir, qui échappe à son autorité.

Il confie à l'architecte français Théodore Cornut le soin d'établir le plan de ce port et d'un quartier fortifié, la kasbah d'Essaouira.

Cornut appartient à la tradition de Vauban, le maître de l'architecture militaire française. Il dessine une ville aux avenues rectilignes et l'entoure de fortifications.

La ville nouvelle sort de terre, la bourgade devient Essaouira, " la bien dessinée ".
La médina d'Essaouira, construite un peu plus tard, présentera les même caractères d'urbanisme moderne et "géométrique".


Le Sultan mande alors des Juifs de tout le pays pour leur confier le négoce de la ville, fait venir des artisans de Fès, Salé et Marrakech et installe le gouverneur, les administrateurs, les consuls et les courtiers dans la kasbah.

La fortune ne tarde pas. Le Sultan a tôt fait de transformer sa jeune cité en une capitale rayonnante.

D'immenses caravanes de chameaux lui apportent les richesses de l'Afrique Noire : plumes d'autruche, ivoire, sel, poudre d'or, épices, sucres, tissus... qui seront ensuite acheminées vers l'Europe. Cela lui vaut le surnom exotique de " Port de Tombouctou ".

Vers 1860, la ville, en pleine prospérité, commence à s'étendre hors des murs.

Le XX ème siècle lui est moins favorable : les ports de Casablanca et d'Agadir la concurrencent fortement. Mais cela lui épargne les constructions sans grâce des grands ports modernes. Essaouira, intacte, n'a pas vu sa beauté dégradée.
Aujourd'hui, Essaouira est une ville de 70 000 habitants, chef lieu d'une province peuplée par environ 500 000 habitants, agriculteurs pour la plupart.

La pêche et l'artisanat restent les principales sources de revenus, mais grâce au tourisme et à l'activité qui en découle, Essaouira est résolument tournée vers l'avenir.
Essaouira, ville blanche sur sa presqu'île rocheuse, surgissant des eaux comme un rêve de pierre sur lequel le temps n'aurait pas prise...

Ville cosmopolite, Essaouira, depuis sa fondation, ne ressemble à aucune autre cité du Royaume. Un étonnant mélange d'architectures, derrière de hautes murailles battues par les vagues lors des grandes marées, un océan qui comble surfeurs et plongeurs, des criques sauvages, un soleil généreux tempéré par une légère brise, un artisanat réputé dans tout le Maroc, une savoureuse cuisine régionale et un accueil d'une sincérité touchante :

Le Port

Le Port d'Essaouira vit le jour au XVIIIème siècle, lorsque le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah décida de construire sur l'avancée rocheuse du Cap Mogador un abri servant de base navale, le Port de Mogador, qui fut aussi surnommé "Port de Tombouctou", lorsqu'il servait à relier l'Afrique Noire à l'Europe et à l'Amérique.

On y accède par la Porte de la Marine, construite entièrement en pierre taillée en l'an 1184 de l'Hégire, c'est à dire 1769.


Essaouira est aujourd'hui un joli petit port de pêche, le troisième port sardinier du Maroc, qui connaît une vie intense, surtout au moment de l'arrivée des bateaux, en fin de matinée.

Sur les quais encombrés de bateaux, les pêcheurs réparent les filets bleus ou brun rouge, couleurs dominantes du port.
D'autres préparent leurs appâts, accrochant des sardines aux hameçons
Chaque matin, sardines et crustacés sont vendus à la criée.

On déguste la sardine grillée en plein air, dans les petits restaurants du port.


Même si l'activité du chantier naval diminue, on y construit et on y répare encore des bateaux de pêche, selon les techniques et avec le matériel des anciens charpentiers de marine.

A droite de la Porte de la Marine, on aperçoit une porte plus petite, datant de l'époque du Roi du Portugal Manuel II, qui fit construire ici son Castello Real. Elle donne accès à ce qui reste aujourd'hui de ce château royal : les douves et une tour en forme de rotonde.

Au sein de cet ensemble architectural, la sqala du Port, bastion crénelé construit pour protéger le port et la ville, est formée de deux ailes fortifiées qui se coupent à angle droit derrière la porte de la Marine.
Elles sont dominées à leurs extrémités Est et Ouest par deux tours carrées, flanquées chacune de quatre tourelles.
Sous l'aile Nord Sud, une série de locaux servant auparavant à abriter les soldats, les munitions et les réserves d'eau, abrite aujourd'hui les magasins du port.

La kasbah

En quittant la skala du port, entrez sur la place Moulay Hassan, vaste esplanade accueillante assurant la liaison entre la ville ancienne et la ville nouvelle.

A votre gauche, découvrez la kasbah, quartier fortifié qu'on appelle aussi " le quartier du Roi ". Construit pour loger tous ceux qui géraient et exploitaient le port, il était entouré de remparts, aux fondations ancrées dans le rocher, dont certains sont encore intacts.

Longez les remparts en empruntant la rue qui mène à la skala de la kasbah. Ce monument militaire de style Vauban, conçu en 1765 pour repousser les attaques maritimes, est constitué d'une plate-forme à deux niveaux.
Il se compose d'une série de pièces, qui étaient destinées autrefois au stockage des munitions et des armes.
Au pied de la skala se trouve une rue bordée d'ateliers de marqueteurs, dont les travaux sont de renommée internationale.

Sur la skala de la kasbah, s'alignent les célèbres canons d'Essaouira.
Cet endroit surgi du passé fut choisi par Orson Welles pour tourner les décors extérieurs de son Othello.

Au cœur de la kasbah, le Musée des Arts et Traditions Populaires ou Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah, est le miroir et la mémoire collective de la province d'Essaouira.
Au rez-de-chaussée, entrez dans le monde des harmonie et des sons en découvrant les instruments de musique rituelle ou profane.
Commencez par la musique liturgique des confréries : Aissaoua, Hamadcha et Gnaoua, dont les groupes locaux ont acquis une renommée internationale. Découvrez ensuite les instruments que les musiciens des Haha berbérophones, au Sud d'Essaouira, utilisent pour accompagner l'amerg et l'ahouach ainsi que ceux dont les Chiadma arabophones, au nord d'Essaouira, se servent pour la musique de l'aita.
Admirez enfin les instruments des orchestres citadins de la musique andalouse et du malhoun.
Au premier étage, plusieurs collections de la production artisanale sont exposées : meubles et objets de thuya, bijoux en argent révélant le raffinement de la parure féminine et le savoir-faire des bijoutiers traditionnels, tapis, poteries.

La médina que j'ai visité de long en large

De construction plus récente, la médina d'Essaouira est bâtie autour de deux grands axes : l'un, de direction Nord-Sud, joint Bab Doukkala au port, l'autre, allant d'Est en Ouest, relie Bab Marrakech à l'Océan.
Tout au long de la grande rue marchande bordée d'arcades, viennent se loger de nombreux commerces : marchands de tissus, grossistes en denrées alimentaires, bouchers, marchands de légumes ...et petits marchés intérieurs.

La Joutia, le D.L.P d'Essaouira,
Est un souk aux enchères, un marché aux puces où l'on peut, chaque jour à 17 heures, assister à la vente aux enchères qui constitue un véritable spectacle.Le souk des bijoutiers, comprenant de nombreuses petites boutiques,offrant un grand choix de bijoux en or ou en argent.
Essaouira côté plage

Rêveries ensoleillées sur la longue plage de sable doré d'Essaouira et baignade dans les eaux calmes abritées par les îles, surf sur les rouleaux écumants de l'Atlantique, course de planche à voile, plongée à la découverte d'une extraordinaire faune marine... la côte autour d'Essaouira prodigue toute l'année les joies multiples de l'océan.

Il y fait toujours beau : plus de 3200 heures de soleil et moins de 300 mm de pluie par an.

A l'abri des Iles Purpuraires, la plage d'Essaouira vous offre une immense étendue de sable fin.
Balayée par les alizés, la côte d'Essaouira est connue par les véliplanchistes du monde entier, meme fin Octobre il y avait du monde sur la plage.
Le sanctuaire de Sidi Magdoul

Le Sanctuaire de Sidi Magdoul, saint d'Essaouira,il parait que le nom Mogador viendrais de Magdoul, est situé à environ trois kilomètres d'Essaouira. Il est entouré de nombreuses dépendances destinées à loger les pèlerins qui y viennent de toutes les régions. On dit que les prières qui y sont faites sont toujours exaucées.

Le @#$%& Sidi Kaouki
Le @#$%& Sidi Kaouki, au Sud d'Essaouira, attire des pélerins toute l'année. Ce très beau site, situé le long d'une superbe plage, est l'une des étapes du moussem des Regraga.

Le @#$%& de Moulay Bou Zerktoun
Ce haut lieu de pèlerinage est situé au nord d'Essaouira. Le @#$%& et le minaret de la mosquée attenante dominent, du haut de la falaise, une superbe plage de sable fin. C'est l'une des plus belles étapes de la fête des Regraga.

Diabat
Diabat, à 4 kilomètres au sud d'Essaouira, renferme les ruines ensablées d'un vieux palais datant de la fin du 18ème siècle. Après avoir été la résidence des Sultans, il fut celle des ambassadeurs en mission.

La promenade aux îles
Battue par les vents et les vagues, la grande île d'Essaouira offre, le temps d'une promenade, une vue magnifique sur la ville.
Cette île déserte abrite une espèce rarissime de faucons, les faucons dits d'Éléonor, qu'il faut protéger contre les braconniers. Il est donc nécessaire d'obtenir une autorisation spéciale pour y aborder, après une courte traversée d'une quart d'heure.

Cette charmante ville historique, a connue de grandes événemments, et des périodes magnifiques, et des moments innoubliables, entre différentes communités, juives, musulmanes, berberes, chretiennes,on a tous un parent ou un ancetre souiri ne a Mogador, moi j'ai la grand-mere a papa mama Msi3da Barcessat, qui est nee a Mogador et son fils aine frere a mon grand-pere paternel est enterre a Mogador.

Le quartier juif nommé El Mellah d'Essaouira était un des plus importants de cette ville. Vers les années 50 cette ville comptait de 17000 juifs avec 10000 musulmans.La plupart des Juifs commencèrent à quitter le Mellah d'Essaouira après l'indépendance du Maroc en 1956.
A l'exception de Tanger et de Larache, toutes les villes importantes du Maroc ont leur mellah, c'est-à-dire le quartier qui fut durant des siècles réservé aux juifs. Ces ghettos sont aujourd'hui en voie de disparition. Ils constituent néanmoins des témoignages architecturaux significatifs d'une époque révolue.
D'où vient le nom mellah, dans la mesure où melh signifie "sel" en arabe ? Il existe plusieurs explications. La première veut qu'en 1438, les juifs de Fès, accusés d'avoir profané une mosquée, furent contraints de s'installer dans un nouveau quartier proche d'une mine de sel.
Le mellah de l'ancienne Mogador fut pillé à la fin du 19e siècle.Dans ce quartier juif, où écoles rabbiniques et maisons laissées à l'abandon, continuent sans cesse de s'effriter. Le mellah d’Essaouira est – hélas ! – dans un plus piteux état, il va dechirer le coeur de ceux qui ont vecu ici.

Les juifs ne représentent plus aujourd'hui au Maroc qu'une population de 3000 âmes, plus ou moins alors qu'ils étaient 400000 ou plus au milieu du 20e siècle.
N'oublions pas que la communauté juive marocaine est l'une des plus importantes du monde arabe, et de nombreux témoignages historiques attestent de la présence des juifs au Maroc bien avant l'occupation romaine (plus de 2500 ans) Les juifs autochtones étaient appelés les “Toshavim” tandis que les juifs expulsés d'Andalousie au Moyen Age étaient connus sous le nom de “Mégorachim”. Ces derniers importèrent leur culture raffinée au Maroc.

Parmi les monuments les plus prestigieux d'essaouira, le mosolee de Rebbi Haim Pinto, la synagogue de Rabbi Haim Pinto (rabbi Haim Pinto est un des plus grand saint de la dynastie Pinto dans le monde) Deux synagogues anciennes seront bientôt rénovées : “Slat Rabbi Haïm Pinto et Slat Attias”, la Porte de la Marine, construite en 1769, ou encore la Skala du port, une batterie dont les canons ont été fabriqués en Espagne. La ville, est jonchée de canons, histoire tumultueuse oblige : la Skala de la Kasbah, une plate-forme longue de 200 mètres, un véritable Musée en plein air, porte cette marque indélébile du temps. Passé et présent, l'anachronisme s'il existe, n'est pas choquant, au contraire, ville de la parfaite cohabitation, le présent semble entourer de mille sollicitudes ce passé discrètement imposant. De magnifiques jardins, à l'offrande perpétuelle, prodiguent fraîcheur et jeunesse, sauvant ainsi de l'usure, ces sites admirables.

Soly Anidjar


Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 05:42


Le mellah d’Essaouira est – hélas ! – dans un plus piteux état, il va dechirer le coeur de ceux qui ont vecu ici.


Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 05:45
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 05:48
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 05:56
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 05:59
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 06:04
Re: bienvenue Solyta dans le pays qui t'a vu naitre
02 mars 2010, 06:27
Venez suivez-moi, nous allons entrer dans un des plus vieux cimetiere juif du Maroc.
Nous sommes frappés par l'aspect très particulier des tombes du vieux cimetière juif d'Essaouira.
La population composée à la fois de juifs Megorashims (juifs expulsés d'Espagne ) et de juifs Toshabims (les habitants permanents) ont adopté unanimement la même forme de sépulture : la dalle anthropomorphe.
Ce vieux cimetière a servi pendant cent ans, il est situé au nord des remparts, le nouveau cimetière ne comporte que très peu de tombes anthropomorphes, il est situé de l'autre côté de la route à l'est du vieux cimetière.




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