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dates des hiloulotes,de nos sadikimes

dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 12:09
vous avez demander la date des hiloulotes de nos sadikim, je ne sais pas s'il y a dans le web un site avec toutes les dates, car je ne l'ai pas trouve, mais je vais vous mettre quelques dates et photos de la hiloula.
sachez que les dates hebraiques ne correspondent presque jamais avec les dates du calendrier,

rabbi yacov ben Mass'oud (né à Rissani en 1807 soit 5567-décédé à Damenhour en Egypte en 1880),
dit rabbi yacov abou'hatséra ou aabir yacov,
décédé le 20 Tévét en montant en terre d'Israël comme un devoir essentiel sur le plan personnel et sur le plan de la géoula ou délivrance du peuple, il fut enterré à Dammenhour en Egypte. Il était alors accompagné de son fils R. Avraham qui, lui, sera plus tard enterré à Tibériade.

voici une photo de la hiloula,le khaf du mois de tevet, cette annee c'est tombe le 1 janvier.
Pièces jointes:
rabbi yacov1.jpg
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 12:12
tous les ans la famille abouhatsira loue un avion et partent en pelerinage pendant 2 jours en egypte,pour ce recueillir sur la tombe de rabbi yacov.photo de la heloula.
Pièces jointes:
rabbi yacov.jpg
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 12:17
le seul portrait de rabbi yacov abouhatsira, qui existe.
Pièces jointes:
yaaqabougd.jpg
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 12:32
sidna baba sali, rabbi israel abouhatsira.

est decede un gimel be shvat
la hiloula etait jeudi,il y a 2 jours a netivot.

soly anidjar
Pièces jointes:
babasali7.jpg
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 12:40
soly pres de la tombe de baba sali a netivot.
Pièces jointes:
solyababasale.jpg
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 12:44
le nom baba sali, lui a ete donne par les habitants de sa ville de tefilalet, qui veut dire papa prie.
son vrai nom rabbi israel abouhatsira

soly anidjar
Pièces jointes:
baba sali.jpg
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 13:51
Le 7 Tichri
Naissance de Zévoulone, fils de Yaâqov. Et de Dina, jumelle de Zévoulone.

Le 8 Tichri
En l'an 2197, naissance et décès de Zévoulone, fils de Yaâqov et Léa.

Le 9 Tichri
Hiloula de Ribbi Elâzar fils de Ribbi Chimeône bar Yo'haï à Méron, il est enterre avec son papa.

Le 10 Tichri - Yom Kippour 25 septembre 2004
Naissance d'Avraham avinou et d'Ichmael.

Le 10 Tichri
Hiloula de Ribbi Âqiva, affreusement exécuté par les Romains à Césarée,enterre a tiberiad.

Le 13 Tichri
Destruction de Sodome et Gomorre.

Le 15 Tichri
Hiloula de Avraham avinou et de Yaâqov avinou.
c'est egalement la Fête de Souccote.

Le 18 Tichri
Hiloula du Rav Na'hmane ben Sim'ha de Braslav (1772-1811).
Arrière petit-fils du Baal Chém Tov, c'est la grande mode en israel, tout les jeunes voyagent en ukraine pour peleriner sur la tombe.

Le 29 Tichri
Hilloula de Ribbi Chimeône hatsaddiq,
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 14:03
1 héchvane
Hiloula de Ribbi David ou Moché au maroc.

6 hechvane
Hiloula de R. Yits'haq Banon, caballiste du Maroc. 5736.

10 héchvane
Hiloula de Gad, fils de Yâqov et Léa.
Hiloula de R. Makhlouf Nissim Didi, de Tunis.

11 hechvane
Hiloula de Binyamine, Benjamin, fils de Yâqov et Ra'hel
Hiloula de R. Avraham Koriat, de Mogador.

12 hechevane
Hiloula de R. Yâqov 'Hayim, fil du Ben Iche 'Haï.

15 héchvane
Hiloula de Matityahou le 'Hachmonaï.

18 héchvane
Hiloula de Ribbi Raphaël Baroukh Tolédano, Maroc.

21 héchvane
Hiloula de Ribbi David ben Zimra, le maître du Ari. Le Radbaz.
Hiloula de R. Avraham Azoulay, grand-père du 'Hida.

24 héchvane
Hiloula de Binyamin (Benjamin), fils de Yaâqov et Ra'hal. Enterré près de Kfar Saba.
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 14:12
1 Kislév
Décès de Ribbi Ephraïm Alankawa,tlemsen .

2 tevet
Hiloula de Rabbi David ben Baroukh (Maroc).

7 tevet
Hiloula de Ribbi Amram Abourbéâ, de Tétouan.

14 tevet
Hiloula de Ribbi Pin'has HaCohen Azoug, de Marrakech

20 tevet
hiloula de rabbi yacov abouhatsira.

21 tevet
Naissance et hiloula de Chméone fils de Yaâqov et Léa.

24 tevet
Hiloula de Ribbi Vidal Serfati, de Féz.

25 tevet
Naissance et hiloula de Chimeône, fils de Yaâqov avinou.

26 tevet
Hiloula de Rebbi Mordékhaï Bengio, de Tanger.
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 14:23
5 Adar,
Hiloula de Rebbi Âmram ben Diwane (Asjen, au Maroc)
Hiloula de Ribbi Yéchaya Azoulay

7 adar
Hiloula de Rabbi Yaacov Tolédano, fondateur des institutions Merkaz Hatorah en région parisienne.

11 adar
Hiloula de Rebbi Avraham Abouhatsira, fils de Rebbi Yaakov, enterre a Tibériad en 1913. sa tombe se trouve dans le vieu cimetiere face a la mer et aux hotel.

21 adar
Hiloula de Ribbi Raphaël David Berdugo, de Meknes.
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
15 janvier 2005, 14:28
5 yaar
Hilloula du Rif, Ribbi Yits'haq elfasy,de fez,mort en 1103.

14 yaar
Hiloula de Ribbi Méïr Baâl ha Nes. a tiberiad.

18 yaar
hiloula de Ribbi Chimeône bar Yo'haï, le maître du Zohar. a meron.
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
20 janvier 2005, 12:34
Hiloula de Rabbi Meir Baal Hanes

Voici une photo de Rabbi Meir Baal Hanes . En fait c'est une broderie de fils d'or sur du velours qui a été faite par mon arrière grande père Shalom Bensimhon, celle-ci représente R.Meir jeune, il y a une autre le représentant dans la force de l'âge, il y en a une autre représentant Rabbi Shiméon Bar Yohaï, et une autre : un extrait de la thora.

La première citée, est visible actuellement à Mazagan.

D'autre part voici une invitation à la célébration de la hiloulah, remarquez bien la date.
Cette hiloula était organisée tous les ans par ma famille.

Mes grands parents avaient toujours souhaité être enterrés près du saint. Ils sont allés en Israël vers la fin de leur vie, et cinq années après, ils sont décédés tous les deux en l'espace de 5 mois et leur voeu a été exaucé.

Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
20 janvier 2005, 12:51
Broderie du portrait de Rabbi Meïr Baal Hanes réalisée par mon arrière grand père.

Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
21 janvier 2005, 13:37
Bonjour,
Quelqu'un pourrait-il me dire si Rabbi Youssef Hagalili etait le Saddik
de Tetouan,ou d'ailleurs?
Merci d'avance.
Mon E-mail: emileserero@hotmail.com
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
22 janvier 2005, 09:20
HILOULA CE SOIR DE RABBI RAPHAEL PINTO

DESCENDANT DE LA FAMILLE PINTO.

22-1-2005
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
22 janvier 2005, 09:24
Rabbi Haim Pinto Hagadol

SA HILOULA EST CELEBREE, A MOGADOR LE 26 Elloul

Rabbi Haïm Pinto Naquit à Agadir en l’an 1749. Très Jeune, son Père, Rabbi Chelomo Pinto Zatsal lui enseignait lui-même la Torah. Malheureusement, Rabbi Chelomo Pinto décéda en 1761, laissant derrière lui un orphelin à peine âgé de 12 ans.

La même année, en 1761, un tremblement de terre détruisit entièrement Agadir. Le port maritime qui était la principale source de revenus des Juifs de la Ville fut fermé. A sa place fut construit le port de Mogador (Essaouira). Les Juifs rescapés du tremblement de terre furent nombreux à aller s’y établir. Parmi les réfugiés se trouvait également le jeune Haïm. Sa maman l’avait envoyé étudier la Torah dans une Yechiva à Mogador, mais l’enfant préféra se rendre directement à la Synagogue pour se reposer du long chemin parcouru.

L’un des Rabbanim les plus importants de Mogador se trouvait être Rabbi Méïr Pinto, un proche parent du défunt Rabbi Chelomo Pinto.

Cette nuit là, Rabbi Chelomo Pinto apparut en rêve à Rabbi Méïr. Il lui dit: "Comment peux-tu laisser mon fils, épuisé et affamé, dormir ainsi tout seul à la Synagogue. Sache que cet enfant sera une Grande Lumière en Israël. Va le chercher, accueille le dans ta demeure et conduis le à la Yéchiva de Ravvi Yaacov Bibas". En pleine nuit, Rabbi Méïr Pinto, accompagné de son Chamach se rendit à la Synagogue.

Pendant ce temps, Rabbi Chelomo Pinto apparaissait également en rêve à son propre fils: "Voici que Rabbi Méïr va bientôt venir à toi. Il va te prendre chez lui comme un fils et tu iras étudier la Torah chez Rabbi Yaacov Bibas. Je te promets que tu deviendra une Lumière d’Israël. Maintenat réveille toi et tu vas voir combien je reste proche de toi".

L’enfant ouvrit les yeux et vit aussitôt un Rav accompagné de son Chamach. Il lui dit: "Tu es Rabbi Méïr Pinto. Mon père vient de t’apparaître en rêve. Il t’a demandé de m’acceuillir en ta demeure et de me recommander à Rabbi Yaacov Bibas pour que j’étudie la Torah chez lui".

Rabbi Méïr réalisa alors que le jeune enfant qui se tenait devat lui deviendrai certainement un Saint dont la Lumière éclairerai bientôt l’Orient et l’Occident.

L’enfant fut conduit chez son nouveau Maître, le Dayan Rabbi Yaacov Bibas. Là, il étudia assidûment en compagnie de celui qui allait devenir son compagnon pour toute la vie, Rabbi David Ben Hazan.

La réputation de Rabbi Haïm Pinto ne tarda pas à franchir les murs du Mellah de Mogador. Bientôt, tout le Maroc résonnait du récit des miracles et prodiges accomplis par Rabbi Haïm Pinto depuis son plus jeune âge.

En 1769 mourut le Maître Rabbi Yaacov Bibas. Tout naturellement, c’est vers Rabbi Haïm Pinto que la communauté se tourna pour qu’il accepte la lourde charge du Dayan de la ville. Il finit par accepter d’assumer cette responsabilité en compagnie de son ami Rabbi David Ben Hazan. Il n’avait alors que vingt ans !

Les plus grands Hakhamim de la génération le considérait avec crainte et respect. Avant de l’approcher, même les plus grands Sages allaient tremper au Mikvé. Quand à ses disciples, ils ne s’étonnaient plus l’entendre répondre à leurs interrogations avant même qu’ils ne les aient exprimées.

Juifs et Musulmans le vénéraient. Sa renommée arriva très loin en Europe et dans tout le Moyen Orient. Son extraordinaire Sainteté était comme une bannière qui pratégeait les Juifs du Maroc des mauvais décrets. Ceux qui venaient jurer devant lui étaient effrayés par la lumière qui illuminait son visage. Il se gardaient bien de mentir devant lui !

Eliahou Hanavi se révélait régulièrement à Rabbi Haïm Pinto et étudiait avec lui. Pour cette raison, Rabbi Haïm Pinto se faisait un devoir d’assister à toutes les Circoncisions qui avaient lieu à Mogador et même les personnages les plus importants de la ville ne commencaient pas une Brith avant que Rabbi Haïm Pinto ne fût arrivé.

Rabbi Haïm Pinto exerçait son mandat de Dayan de manière très ferme. Il ne craignait personne, et ne familiarisait avec personne. Quand cela était nécessaire, il savait être sévère et sanctionner même ses propres élèves.

Lorsqu’un homme venait le consulter, il savait aussitôt tout de lui. Dès les premiers mots, il savait si son interlocuteur disait vrai ou non. Jamais il ne laissait quelqu’un persister dans l’erreur.

Rabbi Haïm Pinto eut quatre fils:

Rabbi Yéhouda (connu sous le nom de Rabbi Hadane), Rabbi Yossef, Rabbi Yochiahou et Rabbi Yaacov. Tous furent de grands Tzadikim dévoués à la Torah et au Peuple d’Israël.

Rabbi Haïm Pinto exerça la charge de chef du Tribunal Rabbinique de Mogador et des environs pendant plus de 70 ans ! C’est là un cas pratiquement unique dans l’histoire d’Israël.

Rabbi Haïm Pinto Zatsal quitta ce monde-ci le 26 Elloul 5605 (28 Septembre 1845) à l’âge de 96 ans. Le jour de son décès il promit à ses disciples que ceux qui évoqueraient son nom le jour de sa Hilloula verraient leurs prières exaucées.

Que son Mérite nous protège. Amen

[ La Lumiere du juste : une publication sur des miracles de Rabbi Haim Pinto Zatsal, paru il y a une quarantaine d'années. ]

SOLY ANIDJAR
Pièces jointes:
RABBI HAIM DE MOGADOR.gif
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
22 janvier 2005, 09:28
Sa Hilloula à lieu le 15 Hechvan

Rabbi Haïm Pinto de Casablanca que l’on dénomme aussi Rabbi Haïm Pinto Hakatane (le petit) pour le distinguer de son Grand-Père, Rabbi Haïm Pinto Hagadol (le Grand), naquit à Essaouira en l’an 5625 (1855) et a quitté ce monde le 15 Hechvan 5698 (20.10.1937).

Il est le fils de Rabbi Yéhouda Pinto et le petit-fils de Rabbi Haïm Pinto (Hagadol) qui est enterré à Mogador. La maison qu’il habitait à Casablanca, située au 36 de la rue du Commandant Provost, est devenue un lieu de pèlerinage pour les Juifs qui y viennent y allumer des cierges.

Selon son habitude sacrée...il prélevait de l’argent aux gens pour le distribuer aux pauvres. Après avoir fini de répartir l’argent, il lavait le foulard qui servait à la collecte. Une fois, on lui demanda pourquoi il faisait cela et il répondit qu’il n’y avait rien de plus crasseux au monde que l’argent. - Je lave donc mon foulard pour le purifier de cette saleté !

Certes, il vivait de l’argent que nous donnions, mais il disait toujours : - l’argent c’est sale ! Il avait encore une autre habitude sacrée. Il rentrait chaque jour dans la demeure d’un pauvre et demandait: Qu’avez vous préparé aujourd’hui à manger? Je veux goûter à ce que vous avez cuisiné! On sait bien ce que mange un pauvre : des légumes, un bout de pain et c’est tout, ou bien du pain avec du thé et une salade de légumes. Le saint Pinto - qu’il repose en paix - s’asseyait avec eux, mangeait de leur pain, leur apportait de la joie et les quittait en les bénissant. Il n’aimait pas toujours manger à la table des riches. Il disait que la Chékhinah et la bénédiction règnent davantage sur la table des pauvres que sur celle des riches. Il disait que la crainte de D... s’acquiert justement dans l’indigence et la gêne et non dans la prospérité.

Il été réputé pour sa modestie et son don de prophétie comme en témoigne les histoires suivantes:

"Un jour que j’étais à la maison, ma cousine m’envoya chercher. Elle me dit: -Aziza, il faut absolument que tu viennes chez nous! Je dis: -Bon! J’y suis allée et j’ai trouvé là-bas Rabbi Haïm Pinto. Quand je l’ai vu, il m’a souhaité la bienvenue à cinq reprises.

Je lui ai répondu: -Soyez béni! Il m’a dit: -Tu vas accoucher! Tu enfanteras dans deux jours! Tu mettras au monde une fille et vous deviendrez riches! En effet, j’ai eu une fille, deux jours plus tard. Je lui ai demandé: Pourquoi m’avez-vous envoyé chercher? Il m’a répondu: On a loué ta voix et je voulais entendre un mouwal (prélude improvisé qui précède un chant rythmé, sur le même mode musical). Je lui ai chanté et il m’a dit: Par le mérite de mon père et de mon grand-père, tu auras une fille! Tu as déjà un fils qui est à la maison. Tu auras une fille et tu t’en remettras bien. Vous ferez une belle cérémonie pour lui donner un nom et tu enfanteras sans douleur! Et vraiment, deux jours après avoir chanté pour le saint et fait ce qu’il m’avait demandé, je suis retournée chez moi avec des douleurs. Le lendemain, j’avais une fille et vraiment nous avons vécu mieux que jamais.

Après cela - Ah ! Oui, j’avais oublié ! - il m’avait dit : - Après avoir eu une fille, tu mettras au monde un fils, mais de grâce, ne lui donne pas le nom de ton père ! Car mon père était déjà mort. Je lui ai quand même donné le nom de mon père. Un an plus tard, mon fils mourut. Il m’avait pourtant bien dit : - le fils que tu auras, sera perdu!".

"L’histoire que je vais vous raconter se situe avant le décès de R. Haïm Pinto, à Casablan-ca, il y a trente sept ans (l’interview eut lieu en 1974). La majorité de la communauté marocaine connaît ce saint : la plupart de ceux qui l’ont connu vivent encore et parlent de son mérite. On raconte qu’avant son départ de Mogador pour Casablanca, les gens de la ville avaient coutume de se rendre chez lui, le samedi soir, pour le repas de melavé malkah on y trouvait des rabbins, des vieillards, des femmes et des enfants. Après la prière du samedi soir, il sortait son violon et chantait les poèmes de son grand-père le saint ou de R. Israël Najara. Il lui arrivait plusieurs fois de s’oublier et de jouer jusqu’à l’aube sans qu’il ne s’en aperçut. Il dit après à ses auditeurs : Je suis fatigué; vous devez l’être aussi. Allez dormir car vous devez vous lever pour la prière du matin ! Ils lui répondirent : - Le jour est levé, c’est l’heure de la prière ! On fit l’office du matin, on prit le petit déjeuner et on s’en alla. Les rabbins de la ville cherchaient des explications à cette énigme : parfois, certains vers du poème que R. Haïm Pinto chantait le faisaient trembler et l’émotion passait dans toute l’assistance. Le saint ne donnait aucune explication. Quand on insistait pour qu’il parlât, il se mettait en colère et disait : - Si vous me posez la question encore une fois, je continuerai à refuser et je ne consentirai plus à ce que vous vous réunissiez chez moi le samedi soir ! Les rabbins demandèrent son pardon et s’en allèrent. On ne le questionna plus sur ces phénomènes. On avait compris la grandeur du saint".

" Une fois, il reçut une lettre d’un homme riche de Rabat lui demandant de lui trouver un jeune homme honnête et versé dans les études pour épouser sa fille. C’est de R. Haïm Pinto le Jeune dont je vous parle. Il se demandait qui pourrait convenir comme jeune homme honnête et versé, dans sa ville. Les jours passaient et il n’avait encore décidé du candidat. Une fois, il eut des insomnies et il sortit avec son serviteur, au milieu de la nuit, au mellah. Il vit les gens sortir d’une synagogue. Il y entra et trouva un jeune homme assis, en train d’étudier le traité Yébamot (l’un des traités talmudiques) avec beaucoup d’assiduité. Le saint dit à son serviteur : sortons de la synagogue pour ne pas le déranger, s’il nous voyait, il cesserait son étude et nous serions responsables de cette interruption de l’étude de la Torah! Ils longèrent le mellah et rencontrèrent un Juif qui les invita à prendre le café chez lui. Le saint - qu’il repose en paix - accepta et ils entrèrent chez lui. Quelque temps après, ils ressortirent et allèrent à la synagogue pour voir ce qu’il advenait du jeune homme.

Dès qu’ils entrèrent, ils le virent couché par terre, dormant du sommeil du juste. Le saint dit à son serviteur : - Ce jeune homme accomplit la parole du Tana (docteur de la Michna) : "Tu dormiras par terre !" Ne le dérangeons pas. Demain matin tu me l’amèneras ! Le lendemain, il interrogea le jeune homme : N’as tu pas où dormir ? Il répondit : Je suis orphelin et mes amis de la Yéchiva m’apportent de quoi manger. Je viens d’une autre ville ! Il lui demanda son âge. Il répondit : Vingt-six ans ! Le saint lui dit : Tu es âgé et tu dois te marier ! Le jeune homme répondit : Je ne peux pas subvenir à mes besoins ! Comment pourrais-je me marier? Le saint lui donna de l’argent pour s’acheter des habits neufs et il l’envoya à Rabat. Le riche le maria à sa fille, ils mirent au monde des garçons et des filles, et le jeune homme poursuivit ses études. Il habite aujourd’hui à Amsterdam. Je lui ai rendu visite à Amsterdam et c’est lui même qui m’a raconté l’histoire.



Sa Hilloula à lieu le 15 Hechvan. Que son Mérite nous protège. Amen

SOLY ANIDJAR
Pièces jointes:
RabbiHaimPinto3.gif
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
22 janvier 2005, 09:34
la hiloula de rabbi moshe aaron pinto est celebre,le 5 Eloul, ce grand rabbin etait mon voisin et je suis la grande amie,de sa fille rachel pinto, et j'ai vu grandir ses enfants, depuis le jour ou ils sont arrives de casablanca, vers la fin de 1969.ce grand saddik est enterre au cimetiere d'ashdod.

Rabbi Moché Aaron Pinto
"Et l’homme Moché était le plus humble des hommes de la terre "
Le mercredi 5 Eloul 5746 s’est éteint, à Ashdod, à l’âge de 73 ans après une longue et pénible maladie qui a duré 3 ans, le Tsadik " Lumière et Pilier du Monde " Rabbi Moché Aharon Pinto. Il était le fils du Saint et Vénéré Rabbi Haïm Pinto Hakatane et descendant du grand Tsadik Rabbi Yochiahou Pinto auteur du commentaire " Le Rif sur Ein Yaacov " et de Rabbi Yaacov Pinto l’auteur du livre sue le Zohar " Mikdach Melekh ".

De tous les temps et en toutes générations, le peuple juif a vu apparaître des hommes de renom, des géants de l’esprit qui ont profondément marqué leur époque. Il s’étaient fixé pour seul objectif de s’attacher totalement au Créateur de l’univers et de magnifier sa Sainte Torah. Chacun d’entre eux a choisi sa propre voie pour y parvenir.

Nombreux sont ceux, et au premier chef des Tzadikim, qui m’ont demandé d’écrire à propos de notre Saint Maître, Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal, de son exceptionnelle personnalité et de ses grands bienfaits. Aussi, afin que se perpétue sa mémoire au sein des générations à venir, que nous-mêmes puissions tirer un enseignement de sa conduite, notamment de son humilité. Particulièrement révélatrice, en effet, était son humilité, ainsi que son désir -inspiré de l’exemple d’Aaron Hacohen- de favoriser l’amour entre les êtres, en général, entre un mari et sa femme en particulier. Il n’est pas donc forfuit que son père Zatsal l’ai dénommé Moché Aaron.

C’est ainsi que le Tsadik, Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal, a littéralement donné forme à ses deux prénoms, en adoptant les vertus de notre Maître Moïse et du Grand-Prêtre Aaron. Il existe d’ailleurs un parallélisme intéressant entre Moché Rabbénou et Rabbi Moché Aaron Pinto. Moché a erré dans le désert quarante années durant, à la tête du peuple juif. Il a souffert leurs doléances, les a aidés à sortir des mondes de la Toumaâ (Impureté) et a toujours été leur défenseur et interprète auprès de l’Eternel. Rabbi Moché Aaron Pinto, obéissant à l’ordre de son père, s’est enfermé chez lui pendant quarante ans, -autant que le séjour des Bné Israël dans le désert-, lui aussi pour défendre le peuple juif. C’est par ses 248 membres que notre Maître était rattaché à son Créateur.

Aux yeux de notre Maître, Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal, l’important n’était pas d’être entouré de disciples entièrement voués à son service et à sa gloire, mais plutôt l’attachement à l’Eternel par l’accomplissement des Mitzvot: " Sois humble envers l’Eternel, ton D..." et " Sois toujours pur". C’est pourquoi il fuyait honneurs et hautes fonctions.

L’un des aspects le plus extraordinaires que l’on évoque chez les grands Tzadikim est le rayonnement de leur visage.

On dit qu’il émanait d’eux une lumière pareille à celle du firmament. Lorsqu’ils se trouvaient seuls, c’est cette clarté divine qui illuminait leur chambre. Tout le monde n’a pas eu le privilège de les regarder étudier, car cela pouvait être très dangereux. A l’occasion d’un voyage à Los Angeles, mon père, de mémoire bénie, avait été hébergé par M. David Azoulay et sa famille. Ces derniers avaient veillé à la Tvila (immersion rituelle) de tous les couverts et autres ustensiles et préparé des repas spéciaux pour leur illustre hôte. Un jour, la maîtresse de maison envoya son fils dans la chambre réservée à mon père pour l’inviter à passer à table. Mais en ouvrant la porte, le jeune garçon poussa un cri de frayeur qui fit trembler toute la maisonnée. A tous ceux qui lui demandaient ce qu’il avait vu, il répondit :

- La chambre de Rabbi Moché était pleine de lumière. Son visage aussi était illuminé et rayonnant!

Un second témoignage nous vient de M. Makhlouf Bitton, du Mochav Louzite, en Israël qui, lui aussi, avait eu le privilège d’héberger le Tsadik. L’on était alors en plein hiver, il faisait très sombre et le froid était particulièrement rigoureux. A un moment de la journée, M. Bitton était venu dans la chambre de Rabbi Moché pour s’enquérir de ses besoins. En ouvrant la porte, M. Bitton vit que le visage du Tsadik était lumineux comme un astre des cieux. On eût dit un flambeau d’où sortaient des éclairs. Craignant de perdre la raison s’il restait là à regarder, le maître de maison se hâta de revenir sur ses pas. Mais par la suite, des nuits durant, toute la famille de M. Bitton put voir, à distance, que la chambre de Rabbi Moché était illuminée, tandis que son visage brillait comme une lumière céleste. Plus d’une fois, les membres de la famille Bitton furent impressionnés jusqu’à la frayeur par cette extraordinaire vision.

A l’occasion de l’anniversaire de la disparition de Rabbi Moché Aaron Pinto, des centaines de personnes sont venues se recueillir sur sa tombe, au cimetière d’Ashdod. Conformément à la tradition familiale, les fidèles en ont fait le tour sept fois, en tenant à la main le livre consacré au Tsadik et intitulé "Et l’homme Moché...". Précisons que cette tradition s’appuie sur une autorisation halakhique spéciale. Alors que les participants effectuaient le quatrième tour de la tombe, le Président de l’association David Hamélekh, Rabbi Meir Amar, suscita une stupéfaction générale en faisant remarquer qu’un filet d’eau s’écoulait de la pierre tombale du Tsadik. Chacun se demandait comment un tel phénomène avait-il pu se produire. Mais surmontant le premier choc, toutes les personnes présentes se massèrent de ce filet d’eau véritablement miraculeux, de cette source d’eau vive qui faisait de la tombe de Rabbi Moché un Mizbéa’h Tahor (autel pur). Autre sujet d’émerveillement : à peine la procession autour du tombeau venait-elle de s’achever que l’eau cessa de s’écouler et que le tombeau retrouva son aspect habituel. Les témoins de cet événement extraordinaire en conservent aujourd’hui encore, l’impression profonde et le souvenir vivace : cette source miraculeuse, leurs yeux l’avaient vue et leurs mains l’avaient touchée.

Que son mérite nous protège. Amen

soly anidjar
Pièces jointes:
RabbiMoche1.gif
Re: dates des hiloulotes,de nos sadikimes
26 juin 2008, 14:11
Bonsoir,

Je recherche des renseignements sur les Banon (cf. message dans "Généalogie / Famille Banon).

Est-ce que vous pouvez m'en dire plus sur ce R. Yitzhak Banon?alom!

Merci et Shalom!
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