Depart du Maroc : Sur quels crit?res avez-vous choisi votre lieu de destination ?

Auteur: Milo (IP enregistrée)
Date: 7 décembre 2005, 15:40


J'aimerai lancer un débat qui me turlupine :
voilà, ON DIT, les juifs du Maroc se sont éparpillés de la façon suivante :
- les analphabètes, ou sans beaucoup d'instruction, sont partis en Israël
- ceux qui ont reçu une "certaine" instruction en France
- les érudits au Canada

Alors, vous tous du Forum, répondez à cette question.
Sur quels critères avez-vous choisi votre lieu de destination ?

Mon exemple :
au Maroc j'étais sténo-dactylo (maintenant on dirait secrétaire). Je suis allée avec toue ma famille m'établir en 1962 en Israël. J'ai fait 5 mois d'oulpan au Kibbutz Gan Schmuel de Hadera.
A ma sortie du Kibbutz, impossible de trouver du travail.
Je n'avais que deux alternatives : femme de ménage dans les hôtels ou
ouvrière d'usine.
J'ai essayé les deux. Je n'ai pas tenu le coup.
Au bout de deux ans, je suis venue en France où j'ai vraiment trouvé ce que je cherchais.
Alors, à vous de raconter
Salut

Le sujet est intéressant mais le sens ne me plais pas,vue la tournure que tu lui donne. Je croyais qu'il n'y avait pas et qu'il n'y a pas de difference entre marocains multi-ethniques et c'est ce qu'on est.
Et puisque tu t'adresse seulement au juifs Marocains, et bien chere amie je préfère m'abstenir.
Juifs, Arabes ou Berbéres ( JAB ) on est tous dans la même galère et on a tous quittaient notre pays pour une raison ou une autre.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/12/2005 01:20 par Dafouineuse.

je n'ai pas demandé a venir en france
c'est dommage qu'on est pas allé direct au pays
mes parents avaient de la famille ici

Milo a ecrit

"J'aimerai lancer un débat qui me turlupine :
voilà, ON DIT, les juifs du Maroc se sont éparpillés de la façon suivante :
- les analphabètes, ou sans beaucoup d'instruction, sont partis en Israël
- ceux qui ont reçu une "certaine" instruction en France
- les érudits au Canada "


Ma reponse: Avec mon pere travailler 2 autres Pharmaciens.

Un est partit pour le Canada

l'autre est partit pour la France

Mon pere a du sucomber au chantage de ma mere, qui voulais etre pres de sa mere en Israel. Mon pere Z"L a meme reuissi a se faire une excellente carriere professionelle dans un centre medical de la Kupat Holim parallel a Dizengof , Tel Aviv.

Il me semble que ton analogie n'es pas tout a fait correcte.


Une petite blague pour un shavua tov!

Papa en blouse derriere le comptoir avec ses lunettes de lecture.
Une queue d'une dizaine de personnes pour prendre l'ordonance. Mon pere les sert l'un apres l'autre. Arrive le tour de deux belle dammes, sac et ensemble du style "Channel". Mon pere leve les yeus de par ses lunettes, jette un coup d'oeil sur l'ordonance et il lui semble qu'il y a une erreure de dosage en Milligrames entre l'ordonance et le fabriquant de ce medicament. Il ouvre son lexicon pharmaceutical pour verifier l'erreure. Il entendis l'une des damme dire, "Ash Aandou had L'aaouer"
(Que-ce qu'il a cet aveugle?) Mon pere a enlever ses lunettes et avec un grand sourire, il leur disais en Maroccan, que cet aveugle etait entrain de lui sauver la vie puisque il y avait une erreure de dosage.

Les dammes toute ont rougis, elle prenais mon pere pour un Ashkenaz!

Le morale de cette histoire: Il ne faut pas se faire une idee pre-concu
Les resortissants du Maroc viennent en toute couleur et forme dans tout les secteurs professionel en France, au Canada et en Israel.

Elbaz - Nouvelle Zelande

Tout d'abord - sans vouloir polémiquer - je m'adresse à mriziga
Lorsque tu dis "Juifs, Arabes ou Berbéres ( JAB ) on est tous dans la même galère ..."
Lorsque j'entends les déclarations du président de l'Iranerie
Lorsque je ne perçois aucune protestation, d'aucun pays musulman

je m'interroge sur le fait que nous soyons sur la même galère ...De quel coté de la galère te situes-tu ?

Les juifs sont partis par centaine de milliers du Maroc soit par peur, soit par rumeur ..

Mes parents sont restés à Casa jusqu'en 1986 .. mais la maladie de mon père, les a obligés à partir .. pour venir me rejoindre en France.

Je suis venu en France en 1962 pour faire des études de médecine .. et je suis resté jusqu'en 2004 .. En 2004, à la retraite et devant la montée de l'antisémitisme, j'ai fait mon Alyah ... et je suis ravi de ma nouvelel vie

ISRAEL c'est le pays du miel et des dattes ...

Chavoua tov

bravo ItrophedEilat le jour venu dans 4 ans je ferais comme toi
mais donnes nous toujours de bons arguments pour venir au pays
que tous messages disent::::
ISRAEL c'est le pays du miel et des dattes.......

Je suis contente de vos réactions diverses.
Je ne prends aucun parti mais je voudrais vous raconter une anecdote.
Il y a quelques années de cela, j'ai assisté à Strasbourg à une conférence donnée par un professeur arabe qui venait de Paris(de sociologie ? philosophie ?je ne me souviens pas) sur l'amitié arabo-juive qui existait au Maroc. Cela se passait dans un centre socio-culturel (non juif)
Nous étions très peu de juifs lors de cette conférence.
Au début le professeur était amical et après, suite à certaines questions, il a dérivé.
Il a dit, entre autres:
- et vous, les juifs marocains, à votre arrivée en Israël, on vous a parqué tous à Beer Sheva (sous entendu que nous n'étions pas assez dignes pour nous mélanger aux ashkénazes.)
Evidemment, je me suis fâchée et lui ai répondu.
Finalement, les autres personnes présentes ne m'ont apporté aucun soutien
Bon dimanche

chers dafinois/dafinoises
dans les annees 60 il n'y avait pas beaucoup de travail en Israel
les jobs offert allaient plutot aux personnes venant de pays de l'est.
les fonctionnaires avaient un petit salaire par apport aux personnes travaillant dans les metiers tel que cuisiniers ,cordonniers,etc
voila un exemple ,ma soeur avait un diplome de jardiniere d'enfant avec un bac ,apre avoir fait l'oulpan eu un job de ganenette 150lires /mois alors que dans l'hotellerie les salaires etaient de 800a 2500 lires /mois minimum certaines personnes avaient des difficultees de trouver du travail. par hasard il se trouve que je connais Milo ,une fille tres honnete , franche , rigolotte est surtout sympa bisous a tous Pichou

Nous ne sommes pas les seuls à partir .... voila un article éloquent

(http://www.jeuneafrique.com/gabarits/articledossier_online.asp?dos_id=114)


Pourquoi partent-ils tous ?
PAR JACQUES BERTOIN - 27 février 2005

Trois millions de Marocains sont aujourd'hui expatriés : 86 % d'entre eux dans les pays de l'Union européenne, 9 % dans le monde arabe et 5 % en Amérique. Ce sont donc plus de trois millions de personnes qui ont été déposées sur « l'autre rive » après s'être laissé emporter par les « flux migratoires », expression contemporaine désignant un immémorial exil. Un Marocain sur dix, au moins, vit aujourd'hui à l'étranger. Et chaque année, ce sont encore plus de 100 000 candidats au départ qui se mêlent aux touristes dans les ports et les aérogares du Maroc, pour ne pas dire sous les camions et sur ses plages. Aucun grand pays, dans l'Histoire, n'a subi une hémorragie d'une telle importance, sur une aussi longue période.

Changer de lieu, faute de pouvoir changer le monde. Parfois au péril de sa vie. Pour ne pas revenir. Sauf en vacances, quand les circonstances s'y prêtent. Ou en rêve. Parce qu'on n'a pas oublié, quand on est « là-bas », qu'on sera toujours « d'ici », parce qu'on a conservé sa nationalité d'origine, qu'on n'a pas rompu les liens avec la famille, que résonnent encore les rumeurs de la médina et qu'on a, sur la langue, le goût du tajine ou du thé à la menthe...

Concernant les premières vagues de l'émigration, on peut encore comprendre : l'Occident, qui avait besoin de chair à canon pour ses guerres et d'ouvriers pour ses usines, a jeté ses filets sur des populations démunies, raflées dans les villages du Sud avec la complicité de rabatteurs locaux. Plus tard, la misère des agriculteurs victimes de la sécheresse, le chômage des jeunes que l'exode rural a jetés dans les rues des villes, la répression policière qui sévissait durant les « années de plomb », le sous-équipement des hôpitaux, le manque de maîtres dans les écoles publiques et plus généralement le différentiel de richesse existant entre le Maroc et l'Europe prospère des « Trente Glorieuses » se sont chargés d'alimenter une émigration qui n'a pas faibli malgré la fermeture progressive des portes de la « forteresse Schengen ».

Mais aujourd'hui ? Incontestablement, plusieurs de ces causes subsistent. Toutefois, elles ne sauraient suffire à elles seules à justifier la persistance d'une telle pression migratoire. Comment expliquer en effet, dans un pays jouissant désormais, au contraire de tant d'autres, d'une paix civile durable, où la population bénéficie d'une liberté d'expression enviable, où le débat démocratique s'est largement ouvert et où tous les indicateurs économiques ne sont pas dans le rouge, que le désir d'émigrer y confine encore si souvent à l'obsession ? Parmi les jeunes de moins de 30 ans interrogés en 2001 par l'AFVIC (Association des familles et victimes de l'immigration clandestine), la quasi-totalité de ceux ne disposant pas d'un revenu stable (94 %), la plupart des lycéens (82 %) et une majorité d'étudiants (54 %) ont déclaré qu'ils avaient « l'idée d'aller vivre en Europe ».

Une autre manière de nommer ce « syndrome du départ » qui frappe désormais, au Maroc, l'ensemble de la population. Non seulement les plus défavorisés, mais aussi les coeurs à prendre, la classe moyenne des diplômés (il est bien connu que les ingénieurs informaticiens de l'École Mohammedia se sont exilés par promotions entières), voire les négociants nantis qui vendent leurs biens avant de s'expatrier, les intellectuels et les artistes qui s'en vont donner ailleurs la pleine mesure de leur talent ou les professeurs qui occupent au Canada les chaires des universités francophones.

Qu'ont-ils, ceux-là, qui les pousse à fuir à tout prix la terre où ils sont nés ?

Moins telle ou telle raison objective que des sentiments, à commencer par cette conviction qu'une unique clé, le visa, est susceptible de déverrouiller leur vie dans une société marocaine à jamais bloquée. La culture de l'émigration se nourrit de toutes les peurs - l'inévitable triomphe des islamistes, sinon le chaos annoncé d'une explosion sociale -, de tous les fantasmes - avivés sans répit par les télé-réalités étrangères -, de toutes les rancoeurs - vis-à-vis d'une hiérarchie injuste, ou seulement d'un rival chanceux - et de toutes les humiliations subies au pays du « Makhzen ».

En fin de compte, c'est la singularité marocaine elle-même qui alimente les départs, conçus non plus comme le passage d'un territoire à un autre, mais comme la fuite hors d'un espace clos vers un ailleurs supposé sans limites. Un horizon bordé par la mémoire, les retours estivaux et une bonne conscience qui se mesure en devises...

J'avais été frappée, il y a quelques années, par le discours tenu par le cinéaste Alexandre Arcady lors de la sortie d'un de ses films;
Il disait à propos de sa mère, (je cite de mémoire):
- Ma mère a vécu dans ce quartier d'Algérie où tout le monde se connaissait et se parlait et maintenant elle vit à Sarcelles où elle
ne peut que regarder de la fenêtre de son balcon.
C'est très triste mais réaliste aussi.
Serions-nous partis si...............

Salut Milo

J'avais 10 ans seulement quand nous avions quitter le Maroc.
J'y suis retourner avec mes parents, 31 ans plus tard en 1997.
C'etait le dernier desire de mon papa Z"L, de retourner pour une derniere visite aux lieux de son enfance. J'avais louer une voiture et cette fois ci, c'etais moi qui les conduisait tout autour du Maroc.
La verite est que nous etions traiter comme des princes. Les jeunes comme les adultes nous embrasser dans la rue, des qu'ils s'en appercevait que nous etions les juifs du pays. 3 semaines de merveille dans les plus grand hotels.

Malheuresement le dernier Vendredi soir, juste avant notre depart prevus pour le dimanche prochain, on revener de la synagogue avec le cousin a Papa, qui reside toujours a Casa. Un jeune groupe de locaux, s'approche vers nous et nous jette les Kipot de sur la tete- par terre!

Sur l'avion au retour vers londres, mes parents etais 100% d'accord que: Meme si le Roi en personne, me donner une invitation de retourner vivre au Maroc, vu l'humiliation - je refuserais!

pour comprendre il faut savoir ce qui s est passe dans les annees 1948 51 et ensuite ds les annes 54 -56 concernant la aliah des juifs du maroc ..la politique d israel a cette epoque consistait a faire venir les juifs du maroc en masse et de les diriger dans des villages frontaliers ds l espoir qu ils s y acclimatent ..
en 1948 le resultat fut catastrophique et il n y eut ni acclimatatation ni rien .au contraire.. le pays se retrouvait avec une population souvent analphabete ( il faut bien le dire).. et aussi souvent agee et malade...
en 1954- 56 voulant eviter les erreurs de 48 l immigration a ete preparee ,calculee, programmee et completement deshumanisee!!
le resultat fut aussi catastrophique et les villes comme sderoth ou ofakim en portent encore les sequelles. le rejet des marocains et africains du nord commencait avec les stereotypes le racisme qui s effacent lentement ... les marocains d aujourd hui sont des isreliens fiers et patiotes qui n ont pas rennonce a leurs traditions juives marocaines.
amir peretz a la tete du parti travailliste et le preuve que les choses ont bien change.

ceci dit dire que les analphabetes sont partis pour israel et les autres pour la france... vite dit. j ai connu beaucoup de juifs marocains qui savaient a peine ecrire leur nom en france aussi...
milo si tu etais restee en israel tu aurais toi aussi reussi mais sans doute plus difficilement.. peut etre n avais tu aucun sentiment sioniste pour t aider a surmonter la difficulte...
moi j avais des parents merveilleux qui pensaient que l on serait mieux en france et nous sommes arrives en banlieue parisienne perdus deboussoles etrangers etcc..
moi j ai decide en 1967 de faire mon aliah' j ai appris l hebreu pendant un an au kibbutz maabaroth et puis j ai fait mon chemin///
le destin a voulu que je retourne en france pour 23 ans ,
depuis 10 ans je suis rentree chez moi ici ou quoique on dise et malgre les guerres et les bombes ...........c est le plus beau pays du monde...

Qu'on se mette d'accord sur un point :
Ce n'est pas moi qui DIS que les marocains analphabètes sont tous partis en Israël, mais un document de presse.
C'est la raison pour laquelle j'ai lancé ce débat pour savoir ce que vous en pensez. C'est tout.
J'ai lu que les têtes "pensantes" sont parties pour les Etats-Unis ou le Canada.
Ceci dit, c'est vrai que nous les Marocains avions, dans l'ensemble, le moins d'instruction.
Ce qui n'est plus le cas, heureusement, avec la nouvelle génération.
A Strasbourg, par exemple, il y a beaucoup de médecins juifs marocains.
Heureusement pour nous (j'ai 64 ans) que nos parents avaient compris, très tôt, que notre avenir passerait par l'instruction.
Ceci dit, je pense que le PLUS BEAU PAYS DU MONDE (auquel je ne crois absolument pas) est celui où on se sent bien.
Au Maroc, nous avons toujours vécu avec les Français, je me suis toujours sentie bien avec eux, alors .........
Ne soyons pas sectaires et AIMONS NOUS, AIMONS LES DIFFERENCES;
bONNE soirée à tous

BONJOURS A VOUS TOUS?


Moi ce que je pense vraiment du départ déffinitif des juifs marocains ,autant que marocain musulman, c'est que ce départ etait tres
préjudciable pour le pays qui est le notre, a nous tous.Et moi je conSIdere qu'on est Marocains d'abord. aprés la religion, chacun voit midi a sa porte.

milo
le document de presse cite que les analphabetes sont partis en israel
et les tetes pensantes aux etats-unis et au canada.ce n'est pas vrai dans ce temps là l,immigration pour ces pays etait impossible.
ceux qui sont arrives au canada etaient pratiquement tous dans la sap
alors il ne fallait pas d,instruction là.vous alliez partout dans les manufactures c juste cà.c vrai on a du gout on aime s'abiller .
ici il y a beaucoup de medecins juifs marocains ,avocats (dont mon fils),actuariat et j'en passe .avec la nouvelle generation.
on a trimé dur pour leur donner cette instruction .
c'est tres important.c'est le seul heritage.
il y en a une qui dit que nous n'avons pas d'instruction .au contraire
on a eu de la chance de frequenter les ecoles de la mission culturelle francaise .je comprends que ce n'est pas le cas de certaines gens,mais il ne faut pas denigrer les bonnes valeurs du maroc .j'ai appris mon metier dans une ecole d'esthetique internationale (institut rambour )3 jours apres mon arrivée ici je dénichais un emploi et apres 33ans je suis dans la meme place
DIEU MERCI.
sans rancune



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/12/2005 13:20 par Dafouineuse.

mariouma
je suis d'accord avec toi c le plus beau pays au monde

Je ne parlais pas de notre génération (en ce qui concerne les analphabètes) mais de celle de nos parents.
Quel est le pourcentage de juifs marocains nés au début de 1900 qui ont été scolarisés ?
Pas beaucoup.

milo nos parents etaient erudits dans une autre culture ils n etaient analphabetes qu en francais et pas toujours...ils savaient lire l hebreu et le judeo arabe et nous ont inculque des valeurs culturelles importantes mais ils ne savaient pas que leur ancetres etaient gaulois!

chers amis,les juifs sont arrives au Maroc,de Palestine,il y a 2500 ans,après la destruction,du premier "BET A MIGDASH".
Au Maroc,a ce temps la il n'y avait que des Berbères,c'est a dire,qu'avec les Berbères,nous étions,les premiers habitants du Maroc

Au moment de l'inquisition,il y a 500 ans,ce sont les juifs d'Espagne et du Portugal,qui sont arrives comme "Megourashim",(juifs expulsés)et les premiers juifs berbères,ont pris le nom de "Mecomi'imes"( juifs appartenant au lieu),mais ni le maroc,ni aucun pays au monde n'a donne un petit bout de terrain aux juifs,et leur a dit ,ici c'est chez vous,construisez,et rester,ça vous appartient le juif a toujours eu peur,qu'on le chasse,qu'on le convertisse de force,que naisse un nouveau Hittler,qu'on l'enferme dans un mellah,ou un ghetto...................
et depuis que Moise a fait sortir les juifs d'Egypte,on dit chaque année,en lisant la Agada le soir de Pessah:
"CETTE ANNÉE ICI ET L'AN PROCHAIN EN ISRAEL"
C'est a dire,que depuis que la race juive existe,elle veut retourner en Israel
C'est pas parce que les juifs N'aiment pas le Maroc,ou le Canada,ou la France,ou le Brésil,la preuve,le Maroc,est le pays le plus visiter par les Marocains du monde entier,et mon rêve le plus beau serait de venir voir mon pays Natal,ma ville Natale et mes amies musulmanes.
On était très bien a Casa,mon père travaillait bien,les Musulmans étaient et sont restes nos amis,nos freres,mais depuis que Nasser,est arrive au Maroc,papa a pris peur,(comme tous les juifs)car le Maroc,se sont nos freres,le même sang coule dans nos veines(je ne parle pas en vain,d'apres une étude que je fais personnlement,les berbères sont devenus juifs,les juifs musulmans,surtout a fez.....je ne vais pas entrer dans les détails,)
Nasser a interdit la couleur bleu et blanc,et les kipottes,vous vous imaginer battre une personne,et la jeter en prison,parce qu'elle porte une couleur et couvre sa tête,(pour ne pas aller devant Dieu avec la tête découverte),c'est une des choses qui a précipité les juifs a quitter le Maroc.
Pour le choix de la destination,c'est pas nous qui l'avons choisi
papa est allé s'inscrire au bureau de la alya,il a rempli tous les papiers et il a choisi le Canada,
il y avait 2 destinations,pour le Canada et pour Israel,après un mois on reçoit,une lettre nous disant,votre demande pour le Canada n'a pas été acceptée,car vous n'avez pas de parents premier degrés(comme un frère,une soeur.........les cousins,ne comptent pas)papa est allé les voir,il a déchiré la lettre devant les employés de la alya,et leur a dit,donnez moi Israel,et un mois après on quittait le Maroc,c'était en 1966,j'avais 16 ans,on est reste 2 mois a Marseille a Mont -olivet,(il n'y avait plus de camps d'Arenas)
papa a même trouve du travail a Marseille ou j'ai de la famille,mais maman a préférée venir en Israel,et voila un petit bout de mon histoire

Soly Anidjar

Milo a écrit:
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> J'avais été frappée, il y a quelques années, par
> le discours tenu par le cinéaste Alexandre Arcady
> lors de la sortie d'un de ses films;
> Il disait à propos de sa mère, (je cite de
> mémoire):
> - Ma mère a vécu dans ce quartier d'Algérie où
> tout le monde se connaissait et se parlait et
> maintenant elle vit à Sarcelles où elle
> ne peut que regarder de la fenêtre de son balcon.
> C'est très triste mais réaliste aussi.
> Serions-nous partis si...............
>


Bonsoir,
Il ne faut pas faire un amalgame entre les juifs d'Algérie et les Juifs du Maroc.
Les juifs d'Algérie sont partis d'algérie parce qu'ils étaient français et que l'indépendance était là
les juifs du Maroc sont partis parce qu'il y avait trop de rumeurs. Mais nous avons, nous les juifs marocains, à mon sens, plus de nostalgie que les algériens ou les tunisiens. Il me semble que nous avons mieux vécu au Maroc, que les Algériens en Algérie et les Tunisiens en Tunisie. C'est seulement mon avis. Il ne vaut que ce qu'il vaut. Merci à tous