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Dans les années 1950 et avant, les modèles d’émancipation de femmes marocaines n’étaient pas si nombreux. TOURIA CHAOUI avait atteint une certaine notoriété dans les cercles marocains où on cherchait à avoir sa présence. Elle s’était investie dans des associations d’aides aux jeunes filles marocaines comme dans le militantisme nationaliste soutenant le retour du sultan Sipar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Suchet, Impossibilité : évoquez-vous l’âge contesté par Cigalou et vous sur DAFINA ou bien le récit du livre de Salah Eddine CHAOUI ? Il est évident que le petit frère a beaucoup plus de souvenirs de Tit Mellil avec tous ces nouveaux agrandissements qui transforment totalement le site de l’aéroport qu’avant où il s’agissant de hangars. .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Pour moi, TOURIA CHAOUI a tout de l’enfant précoce, de l’animal savant que son père met autant que possible au défi d’obstacles nouveaux à passer. Évidemment, il y a eu une limite un peu précoce aux études pour orienter TOURIA vers des actions plus prosaïques. Et puis ensuite le tourbillon de la personnalité jetée dans les milieux marocains les plus privilégiés où elle tpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Une question que je me pose depuis longtemps est la date d’obtention du permis de conduire automobile par TOURIA CHAOUI. D’après le récit du livre de Salah Eddine CHAOUI, le petit frère, TOURIA CHAOUI, après l’attentat de la villa ‘’LA FRIGOULETTE’’ à Casablanca en novembre 1954, la famille CHAOUI change de voiture, échangeant la Morris Minor pour une Ford Taunus, pour papar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Dans ‘‘LA VIGIE MAROCAINE’’ du 7 décembre 1951, page 9, nous apprenons que de grands travaux d’agrandissement ont été entrepris début 1951 pour l’aéroport de Tit Mellil dont le nom officiel est ‘‘CASA TOURISME’’, travaux qui seraient achevés au printemps 1952. Entre les baraques des aéroclubs qui étaient les seuls bâtiments jusqu’alors sont construits une passerepar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Citationsuchet Dans la Vigie C’est super d’avoir trouvé cette annonce dans la Vigie marocaine. Quelle date précise ? .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Citationsuchet je me demande , s'il n' y aurait pas eu , un temps une société pour la production de films , plus ou moins dans le giron de Laghzaoui et ses amis : Maroc film ??? En tout cas, il y a eu le rachat du cinéma LE BOUJLOUD à Fès, dans la ville ancienne, qui appartenait à Robert Lenté propriétaire du grand cinéma de Fès, L’EMPIRE. Ce que j’ai trouvé, c’est unepar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
CitationPapilunet CitationJean-Francois.RABATI Si vous me trouvez dix militaires, ayant changé à peu près autant, qui seraient capables de nous dire et de nous prouver avec documents à l’appui, soixante ans plus tard, leurs différents logements de date à date, je vous paie un super restaurant. .1956 Pari tenu. mais pour les documents.....Sorry ! (1951- 1956 Paris, Port-Lyautey, Angpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Je ne vois pas ce que nous apporterait l’information de savoir exactement de date à date où habitait la famille de TOURIA CHAOUI de 1951 à 1956. Nous savons qu’elle a habité de 1951 à 1956 : - avenue Poeymirau à Casablanca - rue de Tours à Casablanca - boulevard Bonaparte à Casablanca - Madrid - rue de Védrines à Casablanca - rue de Bergerac à Casablanca - rue Colberpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
J’ignore si quelqu’un apportera une réponse différente mais je ne pense pas que l’agence maghrébienne d’information et de publicité ait déménagé dans les années 1950 de l’adresse d’origine 50 avenue Poeymirau à Casa. De la lecture du livre, c’était plutôt des locaux commerciaux où Laghzaoui a permis à Abdelwahed CHAOUI de s’installer, lui en premier seul et ensuitepar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
A la dernière question : Abdelwahed CHAOUI était-il propriétaire du 50 avenue Poeymirau à Casablanca ? Il est évident qu’on ne peut répondre que non. Abdelwahed CHAOUI travaillait pour LAGHZAOUI, était certainement l’employé de sa société pour la publicité mais n’avait pas l’étoffe financière pour être propriétaire. Ce qui paraît clair, c’est que A. CHAOUI étaipar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Intéressante la découverte de cette annonce. Quel journal, quelle date précise ? En tout cas, le frère Salah Eddine CHAOUI situe leur déménagement de Fès à Casablanca où travaille le père dans les locaux du 50 avenue Poeymirau en 1948, sans doute à la fin de l’année scolaire. La famille CHAOUI habite cette adresse jusqu’en 1953 où ils déménagent pour la rue de Tours toujpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Le père de TOURIA CHAOUI était journaliste en langue française pour le journal ‘’LE COURRIER DU MAROC’’. Il était également publiciste ou communiquant pour l’AGENCE MAGHRÉBINE DE PUBLICITÉ. Celle-ci semble pouvoir être associée à Mohammed LAGHZAOUI, homme riche, œuvrant dans les transports. Je suppose que ABDELWAHED CHAOUI était seulement pigiste au ‘‘COURRIER Dpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
CitationJean-Francois.RABATI J’ajoute que cette fiche de l’AEROCLUB DE FRANCE du brevet de pilote de TOURIA CHAOUI présente une photo d’identité où elle est visiblement très jeune. Je comprends mieux pourquoi cette photo nous a été montrée coupée ici sur DAFINA et en tout cas pas en entier. . Pour Suchet Le livre SALAH EDDINE CHAOUI montre la page de son brevet de pilotepar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
J’ajoute que cette fiche de l’AEROCLUB DE FRANCE du brevet de pilote de TOURIA CHAOUI présente une photo d’identité où elle est visiblement très jeune. Je comprends mieux pourquoi cette photo nous a été montrée coupée ici sur DAFINA et en tout cas pas en entier. .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
La fiche de BREVET DE PILOTE délivré par l’AEROCLUB DE FRANCE à TOURIA CHAOUI comporte dans la partie OBSERVATIONS l’inscription suivante : Tuée au Maroc par terroriste - 1er mars 1956 .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Si Joséphine BAKER a obtenu un brevet de pilote d’avion de tourisme en 1935, ce n’est pas du tout parmi les premières femmes à l’obtenir. L’AÉROCLUB DE FRANCE a instauré officiellement en 1910 le brevet de pilote. Et la première femme à avoir obtenu ce brevet de pilote est Élise DÉROCHE, dite Baronne DE LAROCHE. Son brevet de pilote obtenu en 1910 porte le numéro 36.par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Dans la famille de ALBELWAHED CHAOUI il y a quelque chose d’extraordinaire : - TOURIA CHAOUI est née le 14 décembre 1936 (ou selon son brevet de pilote 1934) - SALAH EDDINE CHAOUI, son petit frère, est né le 14 décembre 1944 Tous les deux un 14 décembre ! .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Cela n’a aucun sens de considérer que notre mémoire est cloisonnée au point qu’on puisse en extraire uniquement les éléments d’une période qui irait de la naissance à 11 ans et demi dans le cas de Salah Eddine CHAOUI qui a écrit un livre hommage à sa sÅ“ur TOURIA CHAOUI soixante ans plus tard et disposer de suffisamment de matière pour un livre mémoire. Comment, par exemple, Ãpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Juste pour rappeler qu’à cette époque (années 1950-1956 et au-delà ) les sociétés travaillaient entre elles très largement avec le TÉLEX, moyen de communication reconnu dans les affaires. Le TÉLEX c’était la ligne officielle des sociétés. Donc, il faut rechercher en priorité les sociétés au travers de l’annuaire TÉLEX. Les petites sociétés n’avaient que le télpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Quel que soit le côté où nous sommes situés il faut accepter la contestation de faits (l’attentat contre la maison des CHAOUI) parce que personne n’apporte la preuve, mais le frère CHAOUI l’a écrit dans un livre publié en France. La diffusion de ce récit par publication est plus valable qu’une contestation de ce récit sur DAFINA sans un élément de documentation précis.par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Citationsuchet Cigalou a des indications précises et vérifiables Salah CHAOUI est invérifiable . je me garderai bien d'une affirmation sur cet attentat . En premier, je n’ai pas trouvé la rue A. MALLET à Casablanca où aurait été située une villa ‘’La Frigoulette’’. Et elle ne croiserait pas le boulevard Bonaparte où Salah Eddine CHAOUI explique que cette villpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Il est vrai qu’écrire sur la vie de Abdelwahed CHAOUI après la perte de sa fille TOURIA ne doit pas être évident. Il avait tant investi dans sa fille Je suppose une fin de vie triste, sans ressort. D’ici quelques années, quand les droits d’auteurs libérés nous permettrons un accès libre aux journaux des années 1952-1956 nous pourrons plus facilement comprendre ce qu’a pu êtrpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Deux photos impressionnantes. Je plains les paysans marocains. .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
De ce qui est relaté dans le livre du petit frère qui rend hommage à sa sœur TOURIA CHAOUI, on ne peut pas contester grand chose sur la vision que pouvait avoir la famille CHAOUI de la relation entre Français et Marocains du temps du Protectorat. Je considère cette vision comme largement fidèle à la réalité. Il y a l’explication de l’attraction du monde extérieur, du monde europpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Sur la scolarité de TOURIA CHAOUI, le livre que lui a consacré son petit frère manque de points de repère et de précisions. Il y a bien une institutrice, certainement marocaine, dont le nom est cité et qui enseignait dans l’école bilingue où étudiait TOURIA CHAOUI, jeune. Cette institutrice s’appelait Malika Bensouda. Elle aurait eu une grande place dans le parcours de TOURIA.par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Je vois que le sujet de l’éducation sous le Protectorat semble assez bien documenté. Je vais essayer de m’instruire un peu. Quant à TOURIA CHAOUI, le livre du petit frère n’est pas assez précis sur la question du parcours scolaire de sa soeur. ..par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Les Marocains et Marocaines ont eu, en petit nombre, accès aux écoles françaises publiques et privées et aussi aux structures marocaines d’enseignement à l’époque du Protectorat. C’était en petit nombre et, évidemment, c’était largement les classes privilégiées ou éclairées. Il doit exister une base ou un livre qui fait le point sur ces questions d’enseignement franÃpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Le père de TOURIA CHAOUI, Abdelwahed, qu’on appelait souvent ‘‘Le Français’’, était un personnage s’inspirant de la culture française mais aussi du panarabisme, en particulier des influences politiques égyptiennes et turques. Mettre un portrait d’Ataturk qui s’inspirait de la Révolution française et qui inscrira la laïcité dans la constitution de son pays en dit long surpar Jean-Francois.RABATI - LE MAROC
Quand on n’a pas les moyens de dépenser 15 euros ! En tout cas, ceux qui veulent en savoir plus sur TOURIA CHAOUI, je les invite à se procurer le livre ‘’Ma sœur TOURIA, première aviatrice du monde arabe’’ aux Éditions L’HARMATTAN. Prix 15 euros. .par Jean-Francois.RABATI - LE MAROC