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23/06/03

Baccalauréat mouvementé au lycée Colbert
Dès la première épreuve du baccalauréat, la chasse aux porteurs de kippa était de mise au lycée Colbert de Paris
Jeudi 12 juin au matin : première épreuve écrite du bac, version 2003. Au lycée Colbert, comme dans tous les autres établissements de France, les candidats sont plutôt tendus, d’autant plus que certains redoutent une action des professeurs grévistes, laquelle [finalement] n’aura pas lieu. Ayant partagé la crainte de tous les lycéens, les élèves venus de plusieurs écoles juives (Beit Hanna, Sinaï…) sont soulagés de voir que les épreuves vont se dérouler normalement.
Fausse joie : dès l’entrée, la proviseur de l’établissement leur demande, sur un ton agressif, de retirer leur kippa. L’un des garçons présents répond que si tous ceux qui portent une croix autour du cou l’enlèvent, il ôtera à son tour son couvre-chef. Les choses semblent alors se calmer et tout le monde pense que l’on va en rester là. Erreur. Tout d’abord, Madame la proviseur vient, au cours même de l’épreuve, redemander à un ou deux élèves; de se délester de la kippa litigieuse.
«On ne vous aime pas»
Mais, le pire reste à venir. Après l’épreuve, quelques étudiants juifs restent dans la cour pour échanger leurs impressions, comme le font aussi d’ailleurs plusieurs camarades non-Juifs. C’est alors que la proviseur apparaît à sa fenêtre et se met à crier que l’épreuve étant terminée, il faut sortir. «Au début, raconte Yonathan, on a cru qu’elle s'adressait à tout le monde. Mais, elle a précisé que c’était à nous qu’elle parlait et elle a ajouté : "On ne vous veut pas ici. Vous dégagez de mon établissement"».
Du coup, les intéressés ne bougent pas. S’ensuit alors une scène hallucinante. La proviseur arrive dans la cour et hurle : «Vous n’avez pas compris ce que j’ai dit. Vous êtes indésirables. On ne vous aime pas. On ne vous veut pas ici». Avant de menacer : «Je ferai en sorte que, lundi, vous ne passiez pas les épreuves dans mon établissement».
De tels propos ont, comme il se doit, suscité des réactions chez les directeurs et les parents des écoles concernées, ainsi que des interventions auprès des instances compétentes de l’Éducation Nationale. Celles-ci auraient évoqué la possibilité de sanction. Quoi qu’il en soit, un fait est certain : le lundi suivant, la dame est restée sagement dans son bureau. Et tout s’est déroulé dans le calme. 


KNAFO Joseph - Jean - Claude


23/06/03

  • Sujet: FILM DOCUMENTAIRE

SHALOM ET SALAM nous sommes actuellement en preparations d'un film documentaire sur les juifs du maroc qui comportera 3portrait de juifs vivant actuelement au maroc. nous sommes a la recherche de cest 3personnes qui pourait etre suceptible de nous interessait nous recherchons un chef dentreprise ou un etudiant,une femme,un prof.............. 

EL HALOUAT et CHICHPORTICHE

POUR tout info contactez arno chichportiche au 0660947161 ou par mail arnaud@divisioncreative.Com 


23/06/03

  • Sujet: Ribbi Moshé Yossef ben Raphaël Zénou

Ribbi Moshé Yosséf ben Rafaël ben Éliahou ben Avraham Zénou, zatsal (le souvenir du juste est une bénédiction) est décédé ce 16 Tammouz (ce 10 juillet 1998, juste avant le chabbat) a été mon premier maître et père dans l’étude. Le 16 Tamouz est aussi le jour hébraïque de ma naissance ! Pour les lecteurs de Modia qui reçoivent au second degré son enseignement, je vais présenter brièvement, cette transmission qui vient jusqu'à eux. Qu'ils s'associent à sa famille et à ses proches pour demander avec nous l'élévation rapide de sa néchama (îlouï nichmato) dans la lumière de la Torah qu'il voit désormais clairement. En 1977, devant la perfection de sa lecture publique de la Torah, portée par une intériorité et une humilité constantes, j’avais sollicité de lui de m’enseigner les téâmim de la Torah et du Tanakh, part essentielle pour saisir tous les niveaux du sens, jusqu’à la mélodie des secrets les plus grands que sont les saints téâméï hattéâmim ; il était clair qu’il les tenait d’une tradition sûre et exigeante. Il m’a dit plus tard avoir demandé, pour m'enseigner, l’autorisation de son épouse Lisette, Âziza bate Sultana, zatsal, après lui avoir exposé ma demande. Délicatesse des couples juifs qui vivent dans la qéddoucha. Je me suis alors assis à ses côtés, comme il avait appris lui-même, et j’ai écouté et répété inlassablement, repris impitoyablement après chaque faute, et cela jusqu’au dernier mois. Ainsi, bien qu'ayant appris auprès de lui, mon hébreu s'est laminé progressivement sous l'effet de la prononciation courante dans le melting-pot israélien et, dès le troisième mot, il me reprenait pour la prononciation incorrecte d'un ayine ou d'un 'héte. Conscient de la grandeur et du privilège de cette transmission, je recueillais ainsi, enregistrais et notais chaque fois non seulement les connaissances, mais aussi la technique de l'étude et de la mémorisation selon la tradition, et les règles résumées dans des moyens mnémotechniques araméens ou dans des gestes de scansion de la lecture individuelle du texte. Ainsi, il communiquait la chaîne du chant de sa tradition séfarade originaire du Tafilalet (paracha, chant des offices du Chabbate et des fêtes, pioutim, modulation de la lecture d’étude de la michna, du talmud et du Zohar). Nombreux ont dû apprendre de lui, ou par son exemple. Il m’a transmis aussi les téâmim séfarades de Jérusalem qu'il avait reçus de la bouche de Ribbi Avraham Haccohén, émissaire de la Terre sainte venu demander la tsédaqa et bloqué en Algérie en 1914 pendant la première guerre mondiale, quand... lui-même était enfant. Il était né, en effet, dans les premières années de notre siècle finissant. Dans l'affection, il n’a eu de cesse que de me transmettre les enseignements gardés vivants dans sa mémoire et qui émergeaient par mes questions continues... jusqu’aux enseignements que son grand-père lui rapportait, reçus par lui des vieux sages qu'il avait lui-même connus. Cela nous faisait franchir les siècles. Emotions. En effet, son grand-père, Ribbi Éliahou, était le fils de Ribbi Avraham Zénou, grand cabaliste et ami du tsaddiq et gaone Rabbénou Yaâqov Abou’hatséra, le grand-père de Ribbi Yisrael, dit Baba Salé. Ainsi, par lui, par pure bonté gratuite du Ciel, j’ai ainsi entendu par tradition orale directe la vie quotidienne de ces Sages, leurs paroles et actes dont le peuple était témoin. Il y a quelques mois encore, en 1998, quand je l'écoutais, j'étais avec lui alors qu'il était alors jeune enfant, et je voyais avec lui la scène où il était présent : Ribbi Yits’haq Abou’hatséra de beau visage, fils de Ribbi Yaâqov Abou’hatséra et oncle de Ribbi Yisrael, assis par terre sur son tapis, étudiant et très exigeant envers le niveau de la tsédaqa apportée par les visiteurs pour les pauvres (ce Ribbi Yits’haq qu'il a vu est décédé en 1912 !...). Une autre caractéristique, chez ces sages d'Afrique du Nord qui avaient gardé toute la tradition reçue (ce qui n'était pas le cas partout, dans les zones ou les familles touchées par l'assimilation progressive), c'était ce mélange de vie dans les bénédictions, l'humilité et la chaleur du coeur. J’ai, souvent et très longuement, entendu les bénédictions au nom des Sages (Ribbi Chimêone bar Yo'haï, Ribbi Méïr baâl hannés, Ribbi Yaâqov Abou'hatséra, ou le récit de celles que les Sages disaient eux-mêmes, dans l’émotion d’entendre parfois me les rapporter jointes à l’invitation d’écouter : "mon fils...". C’est par cette voie qu'il m'a donné le bonheur de découvrir l’œuvre de Rabbénou Yaâqov Abou’hatséra, dont les douze livres couvrent le champ de la Torah aux différents niveaux, du talmud, de la halakha, de la morale et de la poésie avec le souci d’équilibre et de complétude que j'essaie de transmettre. Sa lecture et ses sources nous sont devenues quotidiennes. Je ne savais comment remercier ; c’est pour cela que j’avais dédicacé la première édition du Lév Gompers à Monsieur Moïse Zénou. Ces bénédictions qui étaient un flux continu parlaient toujours immédiatement des soucis que je portais sans même que j'ai eu à les lui exposer. L'humilité m'apparaissait en ceci : j'avais appris en étudiant respectueux et, seulement depuis un an, sentant son âge avancer et la demande affective qui l'accompagne, j'osais lui apporter des perles qui lui plairaient et le soutiendraient, et je les avais trouvées souvent dans des livres difficiles de la tradition ; il continuait alors ma phrase et les citations en disant : "vous savez cela aussi maintenant !" alors que rien ne m'avait donné à penser qu'il les connaissait. Tout était intégré, pas dans les livres extérieurs mais dans la connaissance et la mémoire, puissante et vive après 90 ans. Beauté et jeunesse des Sages. Il intégrait tout cela dans les récits et perles d’une tradition chaleureuse et familiale venue du Sud marocain puis du Sud algérien, émaillant de pittoresques proverbes en judéo-arabe ou en arabe. Il ajoutait : "il faudrait vraiment que je vous apprenne l'arabe pour que vous compreniez tout ce que j'ai à vous dire là". Ses enfants, qu'ils soient bénis, assistaient avec affection au bonheur de leur père passionné à cette transmission. Que sa tradition reste vivante pour toujours. Ce sera la meilleure récompense.

azeroual70@hotmail.com 


23/06/03

  • Sujet: un grand bonjour a tous les marocains

bonjour les marocains et merci pour ce site si magnifique qui nous permet de parler entre marocains et de partager nos idees a tous les marocains du monde que le bon D.ieu soit avec nous soly anidjar israel

soly_anidjar@yahoo.fr 


23/06/03

Assises - Achor Hamzi condamné à cinq ans de prison

L'épouse provoque sa mort

Verdict inattendu en cour d'assises. Le mari «excusé» du meurtre de son épouse qui voulait le quitter. L'accusation requérait l'assassinat.

MARC METDEPENNINGEN

Les jurés des assises de Bruxelles ont estimé qu'El Batoul Gormat, 47 ans, cette mère de 6 enfants, frappée à mort par le couteau de son époux le 29 mai 2001 en plein marché Chazal, était pour partie responsable de sa fin tragique sur le pavé schaerbeekois. Au terme de quatre heures de délibération, les juges populaires ont en effet accordé à l'accusé, Achor Hamzi, 64 ans, l'excuse de la «provocation», considérant que son épouse lui avait «infligé des violences graves», en l'occurrence morales, qui l'auraient conduit inéluctablement au crime.

Un mois avant les faits, El Batoul Gormat avait été emmenée, sur décision du CPAS, dans un home pour femmes battues à Halle. A sa sortie, elle entreprit des démarches auprès de la justice de paix pour se voir accorder la garde de ses enfants et bénéficier de l'occupation de la maison familiale. Une semaine après cette comparution, Achor Hamzi frappait son épouse de trois coups de couteau. Et avoue son crime aux policiers, leur expliquant que «son heure était venue» et proclamant : «Le Bon Dieu l'avait décidé ainsi».

Au cours des débats, les experts psychiatres s'étaient longuement attachés à expliquer les composantes culturelles de la violence de l'accusé, une «violence constitutionnelle», pratiquée dans des «sociétés archaïques» et l'affirmant dans son statut de patriarche. L'avocat général Bernard Dauchot[...] avait combattu avec vigueur cette réduction «culturelle» [...].


23/06/03

Le départment de la défense US conclut à la nécessité de renverser le régime syrien (info # 012106/3) [scoop]

Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency



C’est encore relativement discret mais la Ména a appris que le département de la défense de l’Administration américaine a émis un avis majeur concluant à la nécessité d’entreprendre une opération militaire contre le régime de Béchar El Assad en Syrie.



Cette décision intervient après que l’ambassade US à Damas a envoyé à Washington un rapport très détaillé, soulignant que le régime alaouite n’avait réalisé aucune des conditions de l’ultimatum que la diplomatie d’Outre-atlantique lui avait présenté.



Ces conditions supplémentent l’exigence de remettre à la CIA tous les dignitaires du régime de Saddam Hussein qui avaient trouvé refuge en Syrie pendant la guerre d’Irak. La livraison de ces personnes se poursuit normalement mais ce serait se fourvoyer que d’imaginer qu’elle pourrait rendre moins impératives les autres actions exigées par la Maison Blanche.



Le rapport de l’ambassade stipule que les agissements et l’entraînement des organisations terroristes situées à Damas et dans les territoires sous contrôle de la dictature alaouite n’ont en rien cessé. Le pouvoir damascène s’est contenté de les rendre moins voyants mais ils se poursuivent de plus belle. L’Orient-le-Jour de ce matin souligne même la fâcheuse tendance qu’a Damas "de confondre, depuis de nombreuses semaines, le territoire libanais avec un no man’s land où l’on peut entasser, pour amadouer un secrétaire d’État US de plus en plus menaçant, les membres du Hamas ou du Jihad islamique"



D’autre part, la Syrie continue de servir de base logistique pour les maquisards arabes et musulmans qui s’attaquent aux forces de la coalition en Irak et qui ont fait, depuis la fin officielle du conflit, quelques 40 morts dans ses rangs.



Au Liban, les forces syriennes n’ont pas engagé leur mouvement de désoccupation qui figure également parmi les termes du diktat étasunien. Conscient de la détermination montante du département de la défense à en découdre militairement, le régime alaouite a promis un redéploiement supplémentaire de son armée dans les jours à venir ainsi qu’une évacuation totale courant 2004.



Interrogées par nos soins, les sources américaines que nous avons approchées ont déclaré irrecevable cet agenda de retrait et ont réitéré la nécessité pour qu’il se produise "sans plus de délais".



Même mécontentement au niveau du déploiement exigé de l’armée régulière du Liban dans la zone frontalière d’Israël, de la cessation de toutes les activités bellicistes du Hezbollah et de son évacuation de la région de la frontière internationale. Aucune de ces actions n’a été entreprise par Damas.



Au plan politique, et malgré les exigences de l’Administration, le régime assadien persiste à mettre les bâtons dans les roues du gouvernement de Mahmoud Abbas et partant, au processus de paix engagé par les Américains en vue de mettre un terme au conflit israélo-palestinien. Les rapports affirment que Damas a encore accru son aide au mouvement religieux terroriste du Hamas et ne manque pas une occasion de soutenir l’action des opposants à la solution des deux Etats pour deux peuples.



Dans les conditions qui prévalent, les analystes de Donald Rumsfeld ont acquis la certitude que Béchar El-Assad ne prenait pas les exigences de l’ultimatum au sérieux et qu’il tentait d’en contourner les stipulations, dans le but de poursuivre son opposition à toute solution négociée avec Israël ainsi que de maintenir son occupation militaire du Liban.



De plus, les Américains n’ont observé aucune évolution des modalités de la dictature syrienne en direction du rétablissement des libertés individuelles et politiques dont nos voisins sont privés depuis 1961.



L’avis du département d’Etat établit que le régime en place à Damas représente un écueil opiniâtre à la pacification du Moyen Orient ainsi qu’à sa démocratisation et que, tant que cette dictature restera en place, les objectifs énoncés par le Président Bush ne pourront se réaliser complètement.



Au département d’Etat, on admet l’ensemble des conclusions des analystes de la défense et, d’accord avec le Dr. Condoleezza Rice, on s’octroie un moratoire jusqu’à la mi-août, période butoir présentée à Assad pour la réalisation des exigences de l’Administration.



On envisage également que Colin Powell effectue une visite éclair, non prévue, à Damas, lors de son périple actuel au Proche Orient, pour y réitérer les clauses et le cadre temps des sommations américaines.



A la mi-août, l’Administration réexaminera la situation à la lumière du comportement de la dictature syrienne, et si les choses n’ont pas très favorablement évolué jusqu’alors, il est vraisemblable que l’avis du ministère de la défense soit endossé. Dans ce cas, il se pourrait qu’une campagne militaire soit déclenchée à l’automne ou au tout début de 2004 au plus tard.



A Beyrouth et en Syrie, les médias sont invités à s’épandre sur les pseudo efforts du gouvernement damasquin en vue de circonscrire le terrorisme et de se retirer du Liban. Mais personne n’est dupe. 


23/06/03

Monsieur,
Etudiant marocain en France, je viens de visiter pour la première fois votre site.
il est extraordinaire, pleins de truc hyper intéressants sur nos compatriote juifs...
ej suis très fier de vous et avec vous...continuez dans ce sens pour faire connaitre uen partie des marocains aux marocains...et finalement bon courage et bonne continuation

mouhssine rachdi 


23/06/03

Corrida pour une bourkha

Qui a déjà assisté à une corrida comprendra ce qui se passe en France et dans le monde.

Le taureau entre dans l’arène, sous les applaudissements et un soleil brûlant. Il court et se rend très vite compte qu’il ne peut plus sortir. Il est pris au piège, la foule est heureuse.

Chevaux et cavaliers entrent en piste pour un tour de présentation.

Le spectacle commence. Le taureau fonce, se heurte aux murs de protections, encorne un cheval bien protégé, change sans cesse de direction dans l’espoir d’atteindre une cible.

Le toréador salue le public. C’est le maître de cérémonie, celui qui donnera le rythme des assauts.

Après quelques faenas dûment orchestrées, entrent les picadors. Ces derniers toucheront la bête avec des pointes non pas destinées à la tuer, mais à l’affaiblir. Le taureau saigne, cherche une issue, croit encore en lui.

La chaleur est étouffante, le soleil tape, et le public attend, impatient, l’exécution.

Le matador empoigne une longue épée, prolongement de son bras.

Encore quelques faenas.

Applaudissement, cris de joie, taureau épuisé.

Maintenant !

La pointe achève son parcours, l’homme est heureux. Le public réclame les oreilles et la queue.



Les musulmans de France et du monde entier ont préparé leur corrida. Ils applaudissent les picadors, toréadors et matadors.

Les quelques faenas qu’ils tentent de nous infliger ont réveillé le public qui en redemande.

Les premiers piques sont plantés : foulard islamique, chansons antisémites, culte musulman dirigé par des fanatiques, 11 septembre, prisons américaines remplies de convertis, viande halal dans les écoles laïcs, cinémas pour hommes à Barbès…

La mise à mort se prépare.

Les pauvres taureaux espèrent, commencent à regretter leur liberté, tapent un peu du pied.

La foule aime ça et reprend un peu de Mecca Cola pour se désaltérer.

Certaines arènes sont déjà en avance. La mise à mort a commencé.



Sur les bords de la méditerranée, près de Tel Aviv, la corrida n’aura pas lieu.

Les matadors sont pourtant prêts pour le combat, mais ils sont tombés sur un taureau qui réfléchi, se défend. Bien que la chaleur fasse tourner la tête du public, on assiste à une corrida non conventionnelle. Celle du taureau dansant avec son matador !

Une horde d’un milliard de spectateurs n’en peut plus. Elle exige la mise à mort.



Pendant ce temps, en France, un petit taureau dirigeant l’Intérieur que l’on croyait malin comme un singe vient de refermer la porte de l’enclos derrière lui. Il vient d’entrer dans la danse macabre de sa prochaine fin. Dans la foule, quelque chose d’inhabituel. Un taureau !!

Lui sera épargné car sa progéniture vient de s’accoupler avec un picador. Il a compris qu’en revêtant le costume local, il échappait à la mise à mort publique.

Cette bête est en fait le Président des taureaux !



Assis au troisième rang d’un cinéma morne et moribond, je regarde un film sur mon pays et je pleure. Je suis devenu moi aussi un toréador car je veux vivre, encore un peu.

Mon pays a changé de nom.

Il s’appelle Corrislam !

J’ai réussi à fermer les yeux et à revoir les contrées verdoyantes, les collines ensoleillées et les plages. J’ai espéré la victoire du taureau et je suis resté. D’autres, plus lucides, sont partis vers Israël. Moi j’ai eu peur que le combat ne soit plus dur qu’ici. J’ai eu peur de prendre le bus 14, j’ai eu peur de manger une pizza dans un restaurant, je n’ai pas eu confiance en mon Chef taureau.

Tant pis pour moi…

A Chariaabad, où les Champs Elysées d’antan ont fait place à un souk, ma femme vient de mettre au monde un petit picador.

Dans ma tête, et seulement ici, je me répète sans cesse : Si je t’oublie, oh Jérusalem …


NECHEK


 

        

 

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Repas traditionel du chabbat, ce mets a base de ble, pois chiches et viande etait cuit toute la nuit dans un four ferme a basse temperature. Le mot vient de l'Arabe dafina/adafina qui veut dire "couvert, etouffe".

 

 


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