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AMIR PERETS

Envoyé par clementine 
AMIR PERETS
10 novembre 2005, 03:35
source AFP

Israël: Amir Peretz bat Shimon Peres pour la direction du parti travailliste

Le chef de la centrale syndicale israélienne Histadrout, Amir Peretz, une "colombe", a provoqué une énorme surprise en se faisant élire à la direction travailliste face à Shimon Peres, ce qui renforce l'hypothèse d'élections anticipées.

"Nous allons agir pour nous séparer (du gouvernement) afin que le parti travailliste devienne une alternative", a proclamé Amir Peretz qui sera le candidat travailliste au poste de Premier ministre lors des prochaines législatives prévues en novembre 2006.

"J'ai parlé au téléphone au Premier ministre (Ariel Sharon) et je lui ai demandé d'organiser une rencontre au début de la semaine prochaine afin de nous mettre d'accord sur une date pour les élections anticipées, sinon il faudra trouver les moyens de mobiliser une majorité au parlement pour y parvenir", a affirmé M. Peretz.

Depuis des mois, ce dirigeant syndicaliste né au Maroc n'a cessé de dénoncer la politique "anti-sociale" menée par le gouvernement. C'est le premier sépharade, les juifs orientaux qui constituent la majorité des classes défavorisées, à se hisser à la tête du parti travailliste.

Selon Amir Peretz, le parti travailliste n'a plus à maintenir l'alliance avec le Likoud depuis que le retrait israélien de la bande de Gaza a été mené à bien en septembre.


Agé de 53 ans, ce syndicaliste qui est aussi député travailliste a remporté 42,35% des voix lors des élections primaires organisées face M. Peres, 82 ans, figure historique du parti et donné grand favori, qui n'a obtenu que 39,96% des suffrages parmi les 100.000 membres du parti appelés à voter.

Selon les commentateurs, l'élection d'Amir Peretz renforce l'hypothèse d'élections anticipées qui pourraient avoir lieu au premier semestre de l'an prochain.

Sans les travaillistes, M. Sharon, ne dispose plus d'une majorité parlementaire pour faire voter le budget 2006. Avant même la victoire de M. Peretz, les proches de M. Sharon avaient évoqué la possibilité d'élections anticipées à la suite de la défaite du Premier ministre lundi au Parlement, où une dizaine de députés de l'aile dure du Likoud ont empêché la nomination de deux de ses proches à des postes ministériels.

Vis-à-vis des Palestiniens, Amir Peretz est considéré comme une "colombe". Dés jeudi matin, il s'est rendu à Jérusalem sur la tombe d'Yitzhak Rabin, le Premier ministre assassiné en 1995 par un extrémiste de droite. "Nous ferons tout ce qui est possible pour parvenir un accord de paix définitif", a assuré M. Peretz.

Dans le passé, il a été militant de la "Paix Maintenant", le principal mouvement d'opposition à la colonisation israélienne des territoires palestiniens.

Sa victoire consacre un bouleversement sans précédent au sein du parti travailliste alors que M. Peres qui assurait depuis près de deux ans la direction "provisoire" de cette formation était donné grand favori par les sondages.

M. Peres, prix Nobel de la paix 1994 pour les accords d'Oslo avec les Palestiniens conclus en 1993, entendait poursuivre l'alliance avec M. Sharon.

Amir Peretz, de petite taille, arborre une moustache poivre et sel devenue son image de marque. Il a organisé à plusieurs reprise des grèves générales pour dénoncer la politique économique ultra-libérale du gouvernement Sharon.

Il a grandit à Sdérot, une ville pauvre du sud d'Israël, cible de la plupart des roquettes tirées par les Palestiniens à partir de la bande de Gaza.

Après son service militaire dans les parachutistes et une grave blessure qui le condamnera pour un temps au fauteuil roulant, il se lance en politique sous les couleurs travaillistes. Il remporte la mairie de Sdérot, qu'il occupe de 1983 à 1988, date de son entrée au Parlement.

En 1999, il est réélu à la Knesset à la tête de Am Ehad (Un seul peuple), sa propre formation, résolument orientée sur le combat social. En mai 2004, Shimon Peres, conscient du rôle moteur qu'il pourrait avoir, le convainc de revenir au parti travailliste.




Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/11/2006 18:40 par clementine.
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 05:10
Precisons que Amir Peretz est ne au Maroc, a BOUJAD.


Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 06:05
les gens de BOUJAD sont des craques ils vont loin
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 06:52
portrait craché d'un acteur marocain ! ...
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 06:55

Espéront de tout coeur qu'il contriburas a la PAIX
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 08:57
La couleur rouge (info # 011011/5) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Coup de tonnerre dans le ciel politique d’Israël. Vers trois heures ce matin, on apprenait l’élection d’Amir Peretz au poste de chef de file du parti travailliste à l’issue de la consultation nationale des membres de cette formation. Peretz l’a emporté avec 42% des suffrages exprimés, contre 40% au favori des sondages Shimon Pérès et 17% au ministre des Infrastructures nationales, Benjamin Ben Eliezer. C’est d’ailleurs le score élevé obtenu par (Fouad) Ben Eliezer, ponctionnant des électeurs dans la base traditionnelle du parti qu’il partageait avec Pérès, qui a permis le succès d’Amir Peretz.



Autant le dire tout de suite, cette élection change tout dans l’horizon politicien de l’Etat hébreu, et ce, pour de nombreuses raisons. Pour les comprendre, on suivra l’hyperbole qu’a dessinée dans l’air le nouveau leader travailliste lors de sa première interview télévisée suivant sa victoire ; elle s’articule sur trois axes : l’économie doit servir l’homme  l’homme doit rechercher la paix  la paix favorise l’économie. Le cercle parfait, en quelque sorte ?



Peut-être, mais qui marque un très net coup de barre vers le retour au socialisme classique, avec lequel le parti avait pris ses distances ces dernières années. Certes, Shimon Pérès, le Raymond Poulidor de la politique israélienne, avait qualifié l’orientation économique dictée par le pénultième ministre des Finances du Likoud Benjamin Netannyahou de capitalisme de cochons mais sa remarque était restée sans suite. Le Maarakh, le parti travailliste, avait pris ses habitudes dans la coalition Sharon  dans laquelle il occupe huit ministères sur vingt  et se faisait à l’idée de demeurer la seconde formation du pays, sans trop se fatiguer.



Cela faisait effectivement fort longtemps que l’on avait pas vu les socialistes dans la rue, et il n’est pas excessif de parler à leur égard de "gauche caviar", tant le terme seyait à définir à leur (in)action. C’est par là qu’a toujours péché Shimon Pérès, sa distance à la rue, son incapacité à se mobiliser pour mobiliser les électeurs.



Amir Peretz, c’est tout son contraire. Il est la rue ! Peretz est jusqu’à maintenant le secrétaire national de la très puissante fédération syndicale Histadrouth, une centrale qu’on situerait en France, osons un transfert à des fins explicatives, entre la CGT et la CFDT, et qui ne souffre d’aucune concurrence sérieuse dans le monde du travail.



Mais cela n’est pas le seul contraste entre les deux hommes que tout sépare. L’âge : Pérès a quatre-vingt-deux ans, Peretz cinquante-quatre. Les origines : Pérès est né en Pologne et Peretz au Maroc, d’où il a émigré avec ses parents à l’âge de quatre ans. Le milieu : Pérès, Prix Nobel, président d’instituts, habite et fréquente le Nord bourgeois de Tel-Aviv et est un familier estimé de l’environnement des affaires. Peretz quant à lui vient de la petite cité de développement de Sdérot, rendue célèbre par les missiles Qassam que lui envoient ses voisins immédiats de Gaza. Le chef syndicaliste n’a jamais quitté Sdérot, dont il fut maire et où il demeure en famille avec ses quatre enfants.



Il est facile d’imaginer que l’irruption de cette wilde khayé (terme yddish à caractère humoristico-raciste jadis utilisé par les Juifs originaires d’Europe pour qualifier leurs coreligionnaires africains et signifiant littéralement animal sauvage) dans le sérail feutré du parti ex-socialiste d’Israël ne fait pas que des heureux. Ce d’autant plus que Peretz a déjà trouvé le temps d’annoncer qu’il allait s’entretenir avec le premier ministre Sharon afin de convenir du démembrement de la coalition ainsi que d’une date pour des élections générales anticipées. Les ministres rose pâle ont été pris de court.



Et au niveau national aussi, l’élection de ce socialo du Néguev, voisin géographique du ranch des Sycomores, dynamise tous les enjeux. Alors que le parti travailliste se préparait, résigné, à une défaite honorable sous la conduite de Shimon Pérès lors des prochaines élections prévues dans la première moitié 2006, l’avènement de Peretz fait en sorte que le Maarakh, presque à son corps défendant, possède désormais des chances réelles de revenir aux affaires.




Deux raisons simples à cela : l’une tient à la politique de réformes économiques hyper libérale du Likoud ; si elle a sans aucun doute assaini l’économie d’Israël et renforcé la classe moyenne, elle a, tout aussi sûrement, précipité un bon tiers des habitants de ce pays sous, ou à proximité, du seuil de pauvreté. Des centaines de milliers d’Israéliens vivent aujourd’hui dans la misère et ils ont l’impression, à juste raison, que leurs problèmes n’intéressent pas les élites politiques du gouvernement et de la Knesset. Pour cette plèbe, et pour les très nombreux Israéliens que cette incurie exaspère, l’accession d’un syndicaliste aux accents populeux, qui place la question sociale au centre de son programme de gouvernement, à la présidence du Conseil constitue une option tentante. Deuxièmement, Amir Peretz serait le premier premier ministre sépharade d’Israël, et pour beaucoup de Likoudniks fanatiques d’Afrique du Nord, cette vision surpasse dans l’ordre des priorités leur fidélité traditionnelle au parti de Menahem Bégin.



On ajoutera à ces considérations le fait que le nouveau candidat socialiste ne fait pas partie de l’oligarchie des politiciens issus de l’armée, comme Sharon, Netannyahou, Rabin, Weizmann, Dayan etc. ni du creuset des anciennes familles dirigeantes de l’époque d’avant l’indépendance, dite du "Foyer national", du Yshouv. Et, pour dire les choses crûment, une grande partie des Israéliens peu éduqués, exclus des milieux d’affaires et peu friqués en ont ras-le-bol d’être continuellement dirigés par des personnes appartenant au même cercle et dont ils sont exclus. Pour risquer un second parallèle avec la France, ce sentiment ressemble à celui qui fait florès dans l’Hexagone à l’égard de la caste des promus des grandes écoles. Quelque part, le peuple ressent que ses oligarques rament d’abord pour leur paroisse, qu’ils se soucient de leurs intérêts et qu’ils manichéisent à dessein le débat politique afin de s’assurer que, alternance ou pas alternance, c’est toujours la même manière de penser et les mêmes "profiteurs" qui restent en place.



Ce ras-le-bol est fort répandu en terre sainte, au point, avec les autres facteurs que j’ai brièvement évoqués, de menacer la suprématie d’Ariel Sharon aux prochaines élections générales. Tenez, je m’aventure même à faire une prévision (ce qui en étonnera plus d’un parmi mes amis et mes confrères) : lors d’un duel électoral mettant aux prises Sharon en tant que leader du Likoud et Peretz en tant que chef de file de la Avoda [1], à moins que n’éclate entre-temps un conflit armé majeur dans lequel Israël serait partie prenante, c’est Amir Peretz qui l’emporterait.



Croyez bien que j’ai pris en compte, pour aboutir à cette prévision, tous les critères scientifiques à disposition d’un analyste stratégique. Non, je n’ai pas changé de job, je ne suis pas devenu Monsieur Soleil !



Est-ce à dire que les dés sont jetés ?



- Non ! Il y a encore une variante à intégrer et vous aller voir qu’elle n’est pas négligeable. Ariel Sharon fait actuellement face à une fronde ouverte à l’intérieur de son parti. En dépit de leur défaite au sein du comité central du Likoud, lors de leur tentative de renverser l’homme des Sycomores, les "rebelles", les mordim, sous la conduite de Bibi Netannyahou et d’Uzi Landau ont refusé la semaine dernière de se plier à la discipline de vote du parti, rejetant la nomination de deux des trois nouveaux ministres proposés par Sharon. Du coup, la majorité de la Knesset a refusé la proposition du premier ministre, qui a essuyé un revers non seulement cuisant, mais également annonciateur d’orages au sein du Likoud.



Au Likoud où l’on assiste à un schisme de facto comme tous les observateurs l’admettent ; on prêtait de plus en plus sûrement, ces tous derniers jours, à Ariel Sharon l’intention de créer un nouveau parti de centre-droit et de laisser le Likoud aux rebelles, qui seraient immédiatement et de ce fait marqués très à droite sur l’échiquier politique israélien, loin des préoccupations de la majorité écrasante de nos compatriotes.



Mais l’élection d’Amir Peretz à l’investiture travailliste menace à son tour l’intégrité du Maarakh. Premier test : les ministres roses accepteront-ils de remettre leurs portefeuilles comme l’exigera l’homme de Sdérot ? Oui pour certains, comme Ophir Pines-Paz, le ministre de l’Intérieur, très attaché à l’image du parti et au choix démocratique de ses membres. Beaucoup moins sûr en ce qui concerne la vieille garde et les péressiens, qui seront tentés, c’est certain, de s’associer à Ariel Sharon dans la fondation de ce qui deviendrait alors un parti commun, dans lequel se rejoindraient les exilés du Likoud et ceux de la Avoda.



On obtiendrait ainsi un paysage politique reconstitué, qui refléterait plus adéquatement la réalité des courants, des forces et des alliances dans ce pays. Les extrêmes perdraient des points, de même, dans une moindre mesure, que les formations religieuses et le parti laïc Shinouï, représentant les classes bourgeoises. On se retrouverait avec Peretz à gauche et un parti qui deviendrait probablement social-démocrate, le parti Sharon-Pérès au centre de l’échiquier, sorte de parti républicain, et le New Likoud de Netannyahou et Landau sur l’aile droite.



L’issue d’élections entre ces trois courants, pour l’instant virtuels, dépendra du taux de migration vers le parti centriste en provenance du Likoud et des travaillistes. La victoire pour le siège de premier ministre devrait alors se disputer entre Sharon et Peretz et elle serait fort serrée.



Je vois d’ici les arguments des uns et des autres… Les travaillistes migrateurs reprocheront à Amir Peretz son absence d’expérience ministérielle et militaire. Peretz jouera sur l’âge de ses contempteurs, leur moindre sens démocratique et la nécessité de changement. Bref, la surprise issue des primaires d’hier nous a injecté une bonne dose d’adrénaline, de quoi animer le débat politique durant les longues veillées de cet hiver, qui, et c’est ma dernière confidence du jour, commençait à lasser.







Notes :



[1] Le parti travailliste ou mifleget ha-avoda, parti du travail, ou simplement Avoda, Travail, et encore Maarakh, abréviation formée par ses courants constituants.



Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 13:15
je viens de lire l'info sur Aljazeera...j'espere qu'il prenne la place de sharon.
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 13:36
Toutes mes félicitations à Amir PERETS pour son éléction
les amis,c'est un marocain a nous qui est monte,
Amir,tous les marocains te felicites
MABROUK ALIK

[www.ynet.co.il]

SOLY
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 21:04
Dans les nombreuses emissions, retrospectives, analyses etc...consacrees dans les medias israeliens a Amir (Armand) Peretz, je retiens ceci.

"Ma mere, dit-il dans une inteview, ne pouvait pas m'allaiter quand j'etais un nourisson. Aussi, c'est une voisine musulmane de Boujad qui m'a donne son lait...".

Le futur Premier ministre de la Paix sera le reconciliateur de ceux qui se considerent comme les descendants d'Ismael et de Isaac.
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 22:11
Fils de Bouja3d au 7 coupoles !!!
Que les 7 salehines illuminent son chemin et le guide vers la paix.
Les signes de la paix prennent le dessus d'un jour a l'autre.
Re: AMIR PERETS
10 novembre 2005, 22:53
SOUIRI
je m'excuse de troubler ta fete mais tu t'emportes un peu trop vide de le couronner de futur premier ministre alors qu'il n'est meme pas encore accepte par son propre parti.personnellement je ne crois pas que sa politique poura jamais l'enmener au bureau de premier ministre.

bebert
Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 05:06
chers amis,personnellement je suis enfin satisfaite qu'un marocain soit en haut de l'échelle,je n'appartiens a aucun parti politique,puisque personne ne m'a jamais aide,lorsque j'avais bien besoin .
Il y a 39 ans que j'habite en israel,lorsque je suis arrivée a 16 ans ,nous sommes tous allés a l'oulpane,pour apprendre l'hébreu,
je suis arrivée en plein "mitoun",qui veut dire pas de travail du tout,et s'il y avait une ou 2 petites place libre,c'était pour un européen,et jamais pour un sefaradi.
Et c'est a cette époque,qu'un chanteur,a compose la chanson


LICHKAT AVODA
ALAKHTI LICHKAT AVODA
AMARLI ME EFO ATA
AMARTILO MI ROUMANIA
TIKANES BEVAKACHA
ALAKHTI LICHKAT AVODA
AMARLI ME EFO ATA
AMARTILO MI MAROCO
AKHOUTSA BEVAKACHA


EN FRANÇAIS:
JE SUIS ALLÉ AU BUREAU DE PLACEMENT
IL M'A DIT D'OÙ VIENS -TU
JE LUI AI DIT DE ROUMANI
ENTRER S.V.P
JE SUIS ALLÉ AU BUREAU DE PLACEMENT
IL M'A DIT D'OÙ VIENS-TU
JE LUI AI DIT DU MAROC
DEHORS S.T.P


EN JUDEO-ARABE L:
MCHIT L'ICHKAT AVODA
GALNI M'NAIN ENTA
GOULTLO MI ROMANIA
TKHOL A MONSIEUR OU G'LSS MEAANA

MCHIT L'ICHKAT AVODA
GALNI M'NAIN ENTA
GOULTLO MI'N L'MAROC
GALNI S'IIR'MEN ENA

VOUS VOYEZ POURQUOI,JE SUIS ENFIN SATISFAITE.
BISOUS SOLY




Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:08
pour Bebert.

Je sais...Je sais...Tu souhaites l'arrivee au pouvoir d'un autre parti politique en Israel. Mais l'Histoire nous departagera.
Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:48
Auteur: S. (IP enregistrée)
Date: 10 novembre 2005, 23:20


Toutes mes félicitations à Amir PERETS pour son éléction à la tete du parti travailliste .
Amir a gravé tous les échelons de la société Israelienne et se retouve après ses élections en avant de la scéne politique israelienne.
Amir est né à Boujad , ville que je connais très bien, puisque ma famille maternelle a habité boujad , Tadla et Béni-mellal avant de s'intaller à Casablanca dans les années 1927 .
Bravo Amir.

Simon S.
Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:48
Auteur: S. (IP enregistrée)
Date: 10 novembre 2005, 23:21



A LA UNEFRANCEMONDESCIENCESINSOLITE Europe
Amérique
Proche-Orient
Afrique
Asie

Shimon Peres perd l'élection à la tête du Parti travailliste

[ jeudi 10 novembre 2005, 07h31 - Reuters ]

© Reuters

SHIMON PERES PERD LA TÊTE DU PARTI TRAVAILLISTE EN ISRAËL
TEL AVIV (Reuters) - Donné pourtant largement favori, Shimon Peres a perdu la présidence du Parti travailliste israélien mercredi au profit du syndicaliste Amir Peretz, qui a promis de mettre fin à l'alliance avec le Premier ministre Ariel Sharon.

Amir Peretz a recueilli 42,35% des voix contre 39,96% à Shimon Peres et 16,82% au ministre des Infrastructures nationales Binyamin Ben-Eliezer, selon les résultats officiels de l'élection qui mobilisait quelque 100.000 travaillistes.

Le secrétaire général du parti, Eitan Cabel, a précisé qu'une commission du parti avait rejeté des accusations de fraude de Peres portant sur plusieurs bureaux de vote où son rival était en tête.

Lors d'une conférence de presse durant la nuit, Peres, vice-Premier ministre et artisan des accords de paix d'Oslo en 1993, avait dénoncé des irrégularités dans certaines localités.

"Il n'est pas logique que dans un certain nombre de villages, où je sais que j'ai la majorité, je sois tombé à sept voix. Je m'attendais à passer une meilleure soirée", a-t-il dit.

Peres, qui a été lauréat du prix Nobel de la paix mais n'a jamais remporté un scrutin national, a été deux fois Premier ministre - dans le cadre d'un partage du pouvoir avec le Likoud dans les années 1980 et en tant que successeur de Yitzhak Rabin après son assassinat en 1995. Il a été tenu en échec lors de cinq élections législatives.

Peres a intégré le Parti travailliste au gouvernement Sharon l'an dernier, afin de l'aider à réaliser la première évacuation de colonies israéliennes de territoires revendiqués par les Palestiniens pour leur futur Etat.

ENTRETIENS AVEC SHARON

Amir Peretz a annoncé qu'il mettrait fin à cette alliance en cas de victoire. Il accuse Shimon Peres de rendre leur parti complice d'un ensemble de réformes économiques favorables aux investisseurs mais préjudiciables aux couches défavorisées.

"Amir s'entretiendra avec le Premier ministre afin de se mettre d'accord sur la date d'une élection", a déclaré Yuli Tamir, élu travailliste et allié de Peretz.

Amir Peretz, qui est âgé de 53 ans, contre 82 ans à Peres, est né au Maroc. Certains espèrent qu'il aidera le parti travailliste à se débarrasser de son image de parti élitiste favorisant les juifs venus d'Europe.

Vainqueur de la primaire, il devrait être le candidat au poste de Premier ministre à l'occasion des prochaines élections. Le mandat de Sharon expire officiellement en novembre 2006, mais certains estiment que Sharon pourrait être acculé à des élections anticipées par des dissidents de son parti, le Likoud, résolus à sanctionner le retrait de la bande de Gaza.

La viabilité du gouvernement inspire des doutes grandissants après le revers infligé lundi à Sharon par des élus frondeurs du Likoud - son rival Benjamin Netanyahu en tête - à l'occasion d'un vote sur des nominations ministérielles.

Sharon, 77 ans, envisage même de rompre avec son mouvement pour créer un parti centriste afin d'exploiter au mieux le retrait de Gaza, selon des médias israéliens.
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Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:49
Re: Félicitations pour Amir PERETS
Auteur: S. (IP enregistrée)
Date: 11 novembre 2005, 08:23


A propos Boujad et Israel

Voici les Enfants de BOUJAD et Israel .

Amor Shaoul Z''L- Ex-ambassadeur en Belgique.
Maire de Migdal-Haemek
Deputé

Lancry Yéhouda - Ex-ambassadeur en France
Ex-ambassadeur aux Nations-Unies


Perets amir-

Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:50
Auteur: S. (IP enregistrée)
Date: 11 novembre 2005, 09:20


Connaissant bien Amir Perets et son entourage , je pense qu'il finira par etre premier ministre .

S.
Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:50
Auteur: LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL
Date: 11 novembre 2005, 15:29


chers amis,personnellement je suis enfin satisfaite qu'un marocain soit en haut de l'échelle,je n'appartiens a aucun parti politique,puisque personne ne m'a jamais aide,lorsque j'avais bien besoin .
Il y a 39 ans que j'habite en israel,lorsque je suis arrivée a 16 ans ,nous sommes tous allés a l'oulpane,pour apprendre l'hébreu,
je suis arrivée en plein "mitoun",qui veut dire pas de travail du tout,et s'il y avait une ou 2 petites place libre,c'était pour un européen,et jamais pour un sefaradi.
Et c'est a cette époque,qu'un chanteur,a compose la chanson



LICHKAT AVODA
ALAKHTI LICHKAT AVODA
AMARLI ME EFO ATA
AMARTILO MI ROUMANIA
TIKANES BEVAKACHA
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EN JUDEO-ARABE L:
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VOUS VOYEZ POURQUOI,JE SUIS ENFIN SATISFAITE.
BISOUS SOLY





Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/11/2005 03:01 par Dafouineuse.
Re: AMIR PERETS
11 novembre 2005, 13:51
Auteur: Souiri (IP enregistrée)
Date: 11 novembre 2005, 22:56


Pour Soly.
Beaucoup d'eau a coule dans la riviere Ha Yarkon depuis que je n'ai pas repondu directement a tes messages. Surtout par respect pour ton epreuve.

Mais la, je ne peux me retenir. Alors, allons z'y comme jadis!

Encore cette propagande depassee sur une epoque revolue!! Encore cette rancoeur, cette amertume, cette aigreur, cette rancune, cette rage pour des injustices qui ont eu lieu il y a 30 ou 40 ans! C'est fini, tout ca. Aujourd'hui ca n'interesse personne si tu es marocain, ou roumain, ou russe, ou arabe-israelien. Aujourd'hui, c'est la valeur personnelle de chacun qui compte!

Alors pourquoi remuer le passe? Pourquoi rappeler cette chanson qui etait d'actualite il y a 40 ans et qui appartient aujourd'hui a un folklore prehistorique???
Re: felicitations a AMIR PERETS
11 novembre 2005, 15:51
SOUIRI
je viens de voir ton message, dans ce cas particulier ce n'est meme pas mon souhait qui joue la, tu connais bien le "background " et le passe d'amir, avec betssalel et l'initiative de geneve et le reste, tu sais que la masse en israel n'est pas prete a un premier ministre qui est a la gauche de BAYLIN et aussi son passe avec le syndicat de travail dans un nouveau monde de commerce global ( il peut dire qu'il est pour maintenant, ze rak mass sfataym).
je crois que c'est vraiment un homme de bonne volonte et tres ambitieux mais il n'est pas mature pour premier ministre pas dans cette realite qui existe aujourd'hui en israel, tu vois BAYLIN gagner les elections dans 4 mois?? alors imagines un peu perets qui est a sa gauche.
meme dans son propre parti , si les elections se repetent demain, il ne gagnera pas, tu sais bien qu'ils ne veulent pas de lui, c'est seulement a cause du sondage qui qui a prevu 58% a shimon peres que fouhad ne s'est pas retirer et c'est ce qui a bloque shimon peres.
SOUIRI,je ne suis pas mechant crois moi, je suis realiste !!! de quoi tout ce brouhaha ?? de 27.000 votes contre 26.000 de shimon peres?? et meme avec ca , ce n'est pas un secret que ce sont les votes cachers ou pas qu'il a enmener de la histadrout et ces votes ne sont pas assez pour des elections generales, tu le sais et tu le penses, moi je l'exprime.
donc ,si tu me demandes mon avis, son parti ( ou disons son nouveau parti) HA AVODA (labor) va rester avec la meme representation entre 18 et 20 membres (19 actuellement) il va prendre quelques votes ( 3 a 4 ) du likoud surtout ceux du sud a cause de leurs situations financieres mais il va perdre 3 a 4 votes pour sa position gauche donc ca va s'equilibrer .
j'espere que je ne t'ai pas gacher la soiree..............

bebert
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