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Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...

Envoyé par cohenelie 
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
12 janvier 2009, 22:27
monsieur Lamak.
Je ne peux pas vous laisser critiquer Albert Camus sans réagir.
Lui qui a tant aimé l'Algérie et surtout sa ville d'Oran.
Mon mari a été appelé pour la guerre d'Algérie malgré lui.
Il me dit souvent que c'est un beau pays.
dommage qu'il ne soit pas plus ouvert pour le tourisme.
Je me rends compte que les choses n'ont tellement évoluées,
depuis l'indépendance.

Je ne sais pas si vous avez lu l'été.
C'est un petit livre qui est vendu seulement 2 euros.
Ce livre démontre combien Albert Camus aimait ce pays,
et surtout sa chère ville d'Oran.
C'est toujours un déchirement, quand il faut partir.
Il en va de même pour ceux qui ont du qitter le Maroc.
A la seule différence, c'est qu'ils peuvent y retourner
sans crainte.
Cordialement!
Anna Rivière
PS: La mère de Monsieur Albert Camus,
était femme de ménage.
elle a fait de son fils: un prix Nobel!
on peux comprendre l'Amour qi'il lui porté.
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
13 janvier 2009, 06:06
Bonjour Anna,

merci pour tes commentaitres . Ils sont extremement interessants et nous donnent quelques informations bien personnelles sur la vie privee de ce grand homme qui , et nous nous devons de ne pas l'oublier, etait tres humble et modeste..comme d'ailleurs les vrais genies l'ont toujours ete.

A bientot et toutes mes amities,

elie


Pièces jointes:
N\'etre plus ecoute..Albert Camus.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
14 janvier 2009, 07:54
Citations d' Albert Camus

" Hitler, alors qu'il eût pu arrêter la guerre avant le désastre total, a voulu le suicide général, la destruction matérielle et politique de la nation allemande."


[ L'Homme révolté (1951) ]


Pièces jointes:
Albert Camus, l\'Homme Revolte.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
18 juillet 2010, 11:08
Camus, un juste par Jean Corcos

Il y a exactement 50 ans, le 4 janvier 1960, Albert Camus trouvait une mort tragique dans un accident de voiture, alors qu'il avait tout juste 46 ans. Nourri par son oeuvre, ayant lu une biographie incroyablement riche à son sujet - celle de Herbert R. Lottman, voir références ici - j'avais proposé au mensuel « Information juive » de publier un article en hommage, qui parut en janvier 1990, et qui reprenait de nombreuses citations du livre de Lottman. Dans cette publication, que vous pourrez lire ci-dessous, je soulignais une facette peu connue de la personnalité de cet immense écrivain : son affection pour le peuple juif et pour Israël, qu'il manifesta alors que c'était dangereux (pendant la Guerre), ou déjà, mal vu dans l'intelligentsia de gauche ...
Vingt ans plus tard, et alors que l'image d'Israël et des Juifs s'est dangereusement dégradée dans notre pays, il me parait encore plus utile de rappeler ces faits : bonne lecture !

Pourquoi évoquer ici la disparition accidentelle d'Albert Camus..? Il ne s'agit ni de nostalgie pour les rivages de Tipasa, ni d'un cousinage de circonstance : Camus, peu s'en souviennent, s'est comporté en frère pour les nôtres, et le rappeler s'apparente à un devoir élémentaire.

Sa fraternité s'est exprimée en des temps réellement tragiques, où le courage ne consistait pas à parader dans colloques (discipline dans laquelle nos intellectuels communautaires font preuve de compétence), mais à braver l'idéologie au pouvoir, pétainiste et antisémite, si bien acceptée en Algérie où le décret Crémieux ne fut rétabli que plusieurs mois après le débarquement allié. Elle a été, ensuite, celle d'un homme de vingt-neuf ans risquant sa peau dans la Résistance, jusqu'à la Libération de Paris et le premier numéro de « Combat » en août 44.

Cette fraternité était celle d'un authentique géant des lettres françaises et de la pensée contemporaine. Comprenons-en bien le poids, en ces temps cyniques où les chevau-légers de la nouvelle croisade qui nous agresse ont la consistance d'un Roger Garaudy.

Camus, né pauvre et mort exilé, ne posséda jamais que la passion d'un homme révolté. Il considéra, tour à tour comme ses frères, les musulmans colonisés puis les juifs traités en parias par le régime d'un vieillard lamentable. Venant d'un athée convaincu, cette affection portée au peuple du Livre a quelque chose de bouleversant, surtout quand on rapproche ses oeuvres maîtresses de l'époque qui les vit paraître : en 1942, l'absurde régnait ; il conduisit un héros de papier - le Meursault de « L'Etranger » - à la guillotine, tandis que des centaines de convois amenaient leur cargaison de chair et de sang aux crématoires.

Retrouvons Camus à Oran au début des années quarante. En ce temps là, un numerus clausus excluait les enfants juifs de l'enseignement public ; ils devaient aller dans des cours privés, souvent dirigés pas des professeurs juifs eux aussi, donc jugés indignes d'enseigner la belle culture de la douce France. André Bénichou demanda à Camus de travailler dans son école. Camus accepta, « expliquant Molière à ses élèves en leur faisant jouer une de ses pièces ».
Une ancienne relation se joignit aux Camus et à leurs amis « en remarquant que la plupart étaient juifs ». Juifs, comme son amie Liliane Choucroun qui lui présenta un jour la future Francine Camus. Juifs, comme le docteur Cohen qui le soigna en 1942 pour une rechute de sa tuberculose. « Les délégués du gouvernement de Vichy, toujours empressés d'appliquer la législation nazie, apposèrent les scellés à la porte du cabinet du docteur Cohen. Le docteur recevait Camus chez son beau-frère, le docteur Pariente. « Bloqué en métropole par le débarquement américain de 1942, il retrouve dans la région du Chambon sur Lignon « un de ses vieux amis d'Algérie, André Chouraqui. Comme il étudiait la Bible, Chouraqui indiqua à Camus les passages qui traitaient de la Peste, et Camus en prit méticuleusement note » (1).

Voici pour les années noires. Il eut ensuite la renaissance de l'état d'Israël, et les reportages chaleureux de « Combat ». Plus tard, dans les années cinquante, il fut pour Albert Memmi un aîné bienveillant, préfaçant la première oeuvre d'un jeune inconnu (2). Deux ans avant de disparaître, c'est un Prix Nobel, désavoué par ses collègues docteurs ès bonne conscience pour avoir « défendu sa mère avant la justice », à l'heure des poseurs de bombes dans Alger la blanche. Evoquant les amitiés qui lui ont fait « garder cette grande force de joie et de vie sans laquelle un artiste n'est rien », il parle de « ses amis d'Israël, de l'exemplaire Israël qu'on veut détruire sous l'alibi de l'anticolonialisme, mais dont nous devons défendre le droit de vivre, nous qui avons été les témoins du massacre de millions de juifs et qui trouvons juste et bon que les survivants créent la patrie que nous n'avons pas su leur donner ou leur garder ».

L'amitié de Camus, trente ans après, réchauffe le coeur alors qu'il fait à nouveau froid en France. Elle est toujours présente, un peu pour nous protéger de la Peste « dont le bacille ne meurt ni ne disparaît jamais ».

Jean Corcos
Information Juive, janvier 1990


(1) : j'ai eu le grand bonheur d'évoquer cet épisode avec André Chouraqui lors d'une interview par téléphone l'été 2001, émission que vous pouvez entendre sur ma page [jean.corcos.free.fr], à la date de sa rediffusion (29 juillet 2007), quelques semaines après la disparition de cet invité.
(2) : j'ai eu également le bonheur de recevoir plusieurs fois Albert Memmi dans ma série « Rencontre »
Pièces jointes:
Albert Camus .Timbre déssiné et gravé par Claude Durrens.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
18 juillet 2010, 11:16
Pour saluer la mémoire d’Albert Camus
Par le Pr Albert Bensoussan

Albert Camus fut ma première lecture sérieuse, lorsque j’entrai en classe de Philo et que son Homme révolté s’accordait si bien à la rébellion naturelle de tout adolescent qui se fait les griffes. Il était déjà auréolé à nos yeux d’une grande gloire, et d’abord une gloire locale, car il avait publié chez nous, aux éditions Charlot, à Alger, son premier texte : Noces, en 1939. Et puis il avait encouragé un jeune professeur juif d’Oran, André Belamich, qui fut son condisciple à la « Khâgne africaine » (comme on disait) du lycée Bugeaud à Alger, à traduire et publier dans la collection qu’il dirigeait chez cet éditeur, le Romancero gitano, de Lorca, dont Belamich allait devenir chez Gallimard, grâce à Camus, le traducteur exclusif et maître d’œuvre de la Pléiade. Il y a là un fil qui nous conduit à la communauté juive, celle d’Oran, qui fut sa famille d’accueil lorsque ce jeune philosophe ne fut pas autorisé à enseigner dans l’école publique pour cause de tuberculose, et dut à son ami, le professeur André Bénichou, qui venait de créer une école « juive » pour tous les lycéens exclus de l’enseignement public par les lois raciales de Vichy, de se retrouver professeur à Oran, où Camus résida au début des années quarante. Oui, Oran fut la halte nécessaire et heureuse, bien qu’il en ait fait le cadre de son roman allégorique La peste, où la ville est quelque peu et romanesquement malmenée.
Mais c’est à Oran qu’il trouva refuge, se fit plein d’amis, et trouva même une seconde épouse (après son divorce d’avec Simone) en la personne de la jeune Francine Faure, en décembre 1940. Dans les milieux juifs qu’il fréquente – dont les frères Raoul et Loulou Bensoussan qui s’illustreront bientôt dans la Résistance et serviront, probablement, de modèle au personnage de Meursault dans L’Étranger –, c’est son amie Liliane Choucroun qui lui présente un jour celle qui va bientôt devenir son épouse. Cette Francine a une grand-mère juive : Clara Touboul, mais cela est fort peu souligné par les exégètes camusiens. Bon, alors Camus est de la famille, n’est-ce pas ? Et à Oran, quand la tuberculose l’épuise, c’est le docteur Cohen qui, en 1942, l’assiste et le soigne, sauf que le cabinet de ce médecin étant mis sous scellé par l’ignominie vichyssoise, c’est au domicile de son beau-frère, le docteur Parienté, que Camus est soigné. Alors, entre son épouse, son ami Bénichou qui l’accueille généreusement au sein de sa famille dont il partage repas et fêtes, et ce médecin salvateur, on peut dire qu’Albert Camus l’Algérois est bien parmi nous.
Qui s’étonnerait, par ailleurs, de voir cet humaniste qui sut prendre la défense des Kabyles en leur misère, s’engager bientôt dans la Résistance – où il va faire la rencontre, lumineuse, d’André Chouraqui, au Chambon-sur-Lignon –, et soutenir les Juifs dans l’oppression et la persécution du gouvernement du Maréchal qui avait fait « don de son corps à la France » ? Tout comme il exprimera ses sympathies pour le les Juifs toujours montrés du doigt.
On se souviendra à cet égard d’un fameux article qu’il publia en 1947 dans Combat (le journal qu’il dirigea) et où il déclarait, dans un raisonnement qui n’a rien perdu de son actualité aujourd’hui, bien au contraire : « On est toujours sûr de tomber, au hasard des journées, sur un Français, souvent intelligent par ailleurs, et qui vous dit que les Juifs exagèrent vraiment. Naturellement, ce Français a un ami juif qui, lui, du moins… Quant aux millions de Juifs qui ont été torturés et brûlés, l’interlocuteur n’approuve pas ces façons, loin de là. Simplement, il trouve que les Juifs exagèrent et qu’ils ont tort de se soutenir les uns les autres, même si cette solidarité leur a été enseignée par le camp de concentration. » Et puis Camus saura soutenir le combat de la jeune nation israélienne dans les colonnes de Combat, et défendre « l’exemplaire Israël qu’on veut détruire sous l’alibi de l’anticolonialisme, mais dont nous devons défendre le droit de vivre, nous qui avons été les témoins du massacre de millions de Juifs et qui trouvons juste et bon que les survivants créent la patrie que nous n’avons pas su leur donner ou leur garder ».

Et enfin, en homme de lettres et aîné attentif, il saura aussi soutenir un jeune espoir des lettres judéo-maghrébines, Albert Memmi, dont il préface l’œuvre majeure, La statue de sel. Alors oui, nous pouvons dire, en ce cinquantième anniversaire de sa mort, qu’Albert Camus fut notre ami, qu’il fut des nôtres, dans ses positions politiques et morales comme dans ses écrits et son engagement. Albert Camus, notre grand frère.


Albert Bensoussan

Pièces jointes:
combat.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
03 août 2010, 09:52
Albert Camus (1913-1960) tente de fonder une nouvelle morale humaniste.

Philosophe de l’absurde, il a voulu donner à l’homme de bonnes raisons de vivre dans une époque
désespérée, souffrant de l’absence de Dieu et de l’oppression totalitaire.
À l’instar de Sartre, il n’a jamais cessé de lutter pour la dignité, l’indépendance et la liberté humaines.
Il tente de fonder une nouvelle morale humaniste, hors de tout système, au centre de laquelle se trouverait l’homme concret.
"Dans l’expérience absurde, la souffrance est individuelle.
À partir d’un mouvement de révolte, elle a conscience d’être collective, elle est l’aventure de tous"

(Écrivain engagé,l’Homme révolté).

Pièces jointes:
Albert Camus , l\'homme révolté.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
07 septembre 2010, 08:54
Philosophie
Une question, l'absurde


« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde »[21]. Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui supporte et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.

L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse à cette demande de sens. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu'en termes humains »[21]. Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? »[21]. L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines. Il veut des réponses humaines.


L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est, « ceci du moins est une certitude »[21].

L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.

Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison ».
Pièces jointes:
le mythe de sysiphe.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
06 octobre 2010, 09:47
Albert Camus:

"Le Premier Homme"



Résumé du livre
Ce roman non achevé avait pour ambition de retracer l'enfance de l'humanité. N'ayant pas été retravaillé, les détails autobiographiques sont nombreux
evene.fr ( toute la culture )
Pièces jointes:
BIBLIOTHEQUE GALLIMARD, LE PREMIER HOMME D\'ALBERT CAMUS.gif
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
06 octobre 2010, 09:52
Extrait de Le Mondre.fr

[argoul.blog.lemonde.fr]

Camus est de tempérament convivial, sociable, affectif. Il a « l’amour des corps depuis sa plus tendre enfance, de leur beauté qui le fait rire de bonheur sur les plages, de leur tiédeur qui l’attirait sans trêve, sans idée précise, animalement, non pour les posséder, ce qu’il ne savait pas faire, mais simplement entrer dans leur rayonnement, s’appuyer de l’épaule contre l’épaule du camarade, avec un grand sentiment d’abandon et de confiance, et de faillir presque lorsque la main d’une femme dans l’encombrement des tramways, touchait un peu longuement la sienne… » p.259.
Peut-on mieux dire l’attrait de la chaleur humaine ? Celle des semblables, les camarades, comme celle des femmes avec lesquelles on joue d’autres jeux ? L’attrait des corps gracieux, de la lumière qui en irradie, des peaux qui se frôlent ou se touchent, tout cela rayonne et Albert y est sensible. Est-ce une propriété de la Méditerranée à laquelle aucun parisien élevé entre les façades puritaines des logis haussmaniens et les murs gris d’anciennes casernes reconverties en lycées n’est sensible ? Il faut aimer la vie en son énergie même pour aimer autant les êtres. Camus est grec et nietzschéen, bien loin du catholicisme laïc et hiérarchiquement figé de Hegel, bien loin des ratiocinations alcoolisées et enfumées de Sartre. Camus a « cette ardeur affamée, cette folie de vivre », « la vie bondissante, renouvelée ».
C’est pour cela qu’on l’aime. Contre la mode, contre la prétention.


Albert Camus, Le premier homme (1961),...traduit en anglais ; The First Man
Pièces jointes:
FirstMan, Albert Camus.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
06 octobre 2010, 10:15
"LE PREMIER HOMME" ,
dernier livre d'ALBERT CAMUS


Ce livre sera ma prochaine acquisition concernant ma collection des écrits du grand Camus que je ne cesse de découvrir ..sous tous ses aspects..Génie,géant de la littérature contemporaine de l'après-guerre , écrivain qui a su influencer son temps, ses hommes et ses femmes..
Avec toute mon admiration pour l'oeuvre d'Albert Camus
Elie


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[www.amazon.fr]

Alger. Une charrette cahotée dans la nuit transporte une femme sur le point d'accoucher. Plus tard, naît le petit Jacques, celui-là même que l'on retrouve dès le second chapitre, à 40 ans. Devant la tombe de son père, visitée pour la première fois, il prend soudain conscience de l'existence de cet inconnu. Dans le bateau qui l'emporte vers sa mère à Alger, commence la brutale remontée dans cette enfance dont il n'a jamais guéri. Les souvenirs de l'école, de la rue et de la famille jaillissent, faits de soleil et d'ombre. Mais à l'ombre et à la misère, il découvre qu'il a répondu, toujours, par une "ardeur affamée", une "folie de vivre" indéfectibles malgré ce père qui lui a manqué.

Le Premier homme est le roman auquel travaillait Camus au moment de mourir. Les nombreuses notes en bas de page, hésitations ou rajouts de l'écrivain retrouvés dans son manuscrit sont un émouvant témoignage de l'oeuvre en cours. Une oeuvre ambitieuse, aux accents autobiographiques évidents, dans laquelle Camus a cherché à dire ses "raisons de vivre, de vieillir et de mourir sans révolte".
Laure Anciel
Pièces jointes:
Albert camus , le Premier Homme.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
09 novembre 2010, 08:08
«L'Été» d'Albert Camus
Par Grégoire Leménager

En 1954, dans «l'Eté», Albert Camus coiffe la casquette du guide touristique pour faire visiter son Algérie, et signe son livre le plus lumineux.
L'essentiel, c'est la Méditerranée, avec « son tragique solaire qui n'est pas celui des brumes ». La lumière, « si éclatante qu'elle en devient noire et blanche ». La mer, dont il se tient « au plus près » dans un poème en prose au lyrisme mystérieux. C'est enfin l'Algérie, sa « vraie patrie », pour laquelle il coiffe la casquette du guide touristique dans des pages inondées de lumière qui sont peut-être les plus belles, les plus fines de toute son oeuvre.
La visite commence par Oran, ce « lieu sans poésie » dont les rues « sont vouées à la poussière, aux cailloux et à la chaleur » : « Tout le mauvais goût de l'Europe et de l'Orient s'y est donné rendez-vous », mais avec « une application » et « une allure baroque qui fait tout pardonner ». On sent que Camus a un compte à régler avec cette ville et l'ennui qui, à chaque instant, menace de vous y dévorer. Il sera moins caustique avec Alger, où il recommande au voyageur « d'aller boire l'anisette sous les voûtes du port ». Mais il reste le désert, à deux pas : « Déjà, aux portes mêmes d'Oran, la nature hausse le ton » ; et sur les plages « tous les matins d'été ont l'air d'être les premiers du monde. Tous les crépuscules semblent être les derniers.»

Extrait de:
[bibliobs.nouvelobs.com]
Il y a surtout, en fin de volume, le magnifique « Retour à Tipasa » où, seize ans après « Noces », la beauté finit par irradier, indispensable complément de la justice :
Pièces jointes:
Albert Camus , Noces suivi de l\'Été.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
11 novembre 2010, 11:40
Albert Camus a dit :

"On est toujours sûr de tomber, au hasard des journées, sur un Français, souvent intelligent par ailleurs, et qui vous dit que les Juifs exagèrent vraiment.
Naturellement, ce Français a un ami juif qui, lui, du moins…
Quant aux millions de Juifs qui ont été torturés et brûlés, l’interlocuteur n’approuve pas ces façons, loin de là. Simplement, il trouve que les Juifs exagèrent et qu’ils ont tort de se soutenir les uns les autres, même si cette solidarité leur a été enseignée par le camp de concentration."

(Albert Camus, 1947)

Pièces jointes:
camus, albert.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
08 février 2011, 07:35
" L'Etranger " Cinematek,08 Février 2011

Film de :

Réalisateur : Luchino Visconti, 1967

Acteurs : Marcello Mastroianni, Anna Karina, Bruno Cremer, Georges Geret, Bernard Blier, Pierre Bertin, Alfred Adam, Georges Wilson, Marc Laurent, Jean-Pierre Zola.



[denis47.canalblog.com]

Pièces jointes:
L\'étranger film de Visconti,1967.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
14 mars 2011, 11:16
Les citations d'Albert Camus

«Il n’y a pas longtemps, c’étaient les mauvaises actions qui demandaient à être justifiées, aujourd’hui ce sont les bonnes.»
[ Albert Camus ]


Photo:[bonheurdelire.over-blog.com]
Pièces jointes:
Albert Camus, citations..jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
28 mars 2011, 05:13
Bonjour,

Albert Camus est un auteur dont les oeuvres sont étudiées au lycée et qui restent indémodables.

Merci à vous de nous rappeler cet excellent auteur à notre bon souvenir.

Pessah Sameah
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
15 avril 2011, 11:07
Albert Camus (1913-1960)


"Je pense à Camus : j'ai à peine connu Camus. Je lui ai parlé une fois, deux fois. Pourtant, sa mort laisse en moi un vide énorme. Nous avions tellement besoin de ce juste. Il était, tout naturellement, dans la vérité. Il ne se laissait pas prendre par le courant; il n'était pas une girouette; il pouvait être un point de repère."

Eugène Ionesco, Notes et Contre-Notes, Gallimard, 1962

Pièces jointes:
Albert Camus, l\'Étranger.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
06 mai 2011, 11:22
Bonjour

Albert Camus commémoré dans la langue de William Shakespeare

Encyclopedia Britannica

[www.britannica.com]

Remembering Albert Camus (Died 50 Years Ago Today)
Gregory McNamee - January 4, 2010

We live in a time of untruths, half-truths, and spiritual nervousness. The French of three generations past faced a similar decline, but they had a work of literature to mark their fall from grace: The Stranger, a sharp-edged study of nihilism and apathy by the novelist and essayist Albert Camus.21107-004-8bbc18d8.jpg

The novel tells the story of a young French Algerian who lives, works, and loves without passion or sensation. As the book opens, Meursault has received a telegram informing him of his mother’s death—on what day he does not know or care—and requesting that he attend to the details of her burial. At the nursing home where his mother lived and died, he fails to show even the least sign of mourning, and he adopts an obstinate silence, breaking it only long enough to profess his atheism to the local priest. To the consternation of her only friend, Meursault leaves as quickly as his mother is buried, eager to get home.
Pièces jointes:
the stranger, l\'Etranger d\' Albert Camus.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
24 août 2011, 09:59
Le testament d'Albert Camus






Albert Camus est un écrivain, essayiste, dramaturge et philosophe français du 20ème siècle. Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie française et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne dans un tragique accident de voiture, La voiture une Facel Vega était conduite par Michel Gallimard, le neveu du célèbre éditeur.
Pièces jointes:
Albert Camus 1913-1960.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
11 novembre 2011, 08:49
" Citations d'Albert Camus " :


" Ma patrie, c'est la langue française "


[livres.fluctuat.net]
Pièces jointes:
albert-camus et ses citations.jpg
Re: Albert Camus, prix Nobel de Litterature..l'Etranger. la Peste...
31 janvier 2012, 10:43
" Albert Camus à ses amis d'Israel "

[www.terredisrael.com]



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