SOLUTION EQUITABLE

à Pichou

apparently if you are asking "what happented to the palestinian" before 1948, (décimated ?) the subjet is new to you. There are a thousands references and books to read on the subjet.

Je suis désolée de ne pouvoir vous faire une analyse, je n'en suis pas capable, vraiment. En anglais, il y a le livre "From Time Immemorial" de Joan Peters, (les origines des conflits pour la Palestine).

Je laisse aux historiens la parole.

Elisabeth

shalom achshav , la paix maintenant. est une organisation politique de gauche dont les membres arabes et juifs oublient une chose essentielle et lison l a rappellee : si les arabes deposent les armes il n y aura plus de violence mais si israel depose les armes il n y ayra plus d israel.

ds les manifestations que shalom achshav organise on voit toujours de jeunes juifs aux cotes d arabes manifester contre une decision ou un acte du gouvernement d israel, mais JE n ai JAMAIS VU des arabes israeliens de ce mouvement manifester contre la violence palestinienne attentats, etc... si c etait le cas je serais la premiere a les soutenir malheureusement rali, liberman cet israelien russe qui n est pas -un parti russe mais un parti israelien dirige par un juif d origine russe- sera sans doute notre prochain premier min istre si j en crois les conversations de citoyens ca et la.
c est le resultat de la terreur arabe.

Pichou,
Tu as souleve une bonne question qui a tres peu ete traitee dans ce forum.

Je vais essayer d'y mettre mes deux sous, brievement. Pour cela il faut remonter assez loin dans le passe :

A la veille de la grande guerre de 67-70 AD, qui aboutit en la destruction du Temple, la terre d'Israel (Galilee, Samarie, Judee et Idumee) comptait environ 1,5 millons d'habitants (70 a 80% juifs, y compris les juifs chretiens - le reste, des paiens, grecs syriens et l'occupant romain). La guerre decima une grande partie de la population juive qui commencait deja a diminuer au compte-goute ; les uns partaient ailleurs pour raisons economiques (les impots a payer aux Romains s'elevant a un tiers du revenu), d'autres se convertissaient au nouveau christianisme naissant. Mais il en restait quand meme une majorite, sous la direction spirituelle des sages de la nation (les Tanaim)

En 135, une autre guerre d'independance eclata, (qui a failli reussir!) qui se termina par une debacle catastrophique. Beaucoup de juifs perdirent la vie, d'autres furent vendus comme esclaves. Les Romains, en plus de l'ecrasement total inflige a la nation, chasserent tous les juifs de la Judee et donnerent un autre nom a Jerusalem (Aelia Capitolina). Ils rendirent la vie extremement difficile aux juifs des autres regions. C'est approximativement a ce moment qu'ils donnerent le nom de Palestine a toute la region (probablement derive du nom Philistins). Le reste des juifs pour la plupart decourages commencerent a quitter le pays, notamment en direction de la Babylonie, ou il y avait deja une grande communaute juive.

Vers 140 ou 150 il devait rester en Palestine une population juive de 100,000 a 120,000, sous la direction spitituelle d'un patriarchat qui fut aboli par Rome, alors chretienne, en 425. C'est cette communaute qui nous a donne le Talmud palestinien (nomme Talmud de Jerusalem), l'autre Talmud, le Talmud de Babylone, plus usite, fut redige en Babylonie.

A ce moment la, la Palestine comptait moins d'un million d'habitants. Elle n'atteindra ce chiffre que vers le debut du 20e siecle.

Brievement, entre 633 et 642 les Arabes envahissent tout le Moyen-Orient, comme un feu de foret, et conquierent la Palestine, la Syrie, la Mesopotamie, la Perse et l'Egypte.

Le modus operandi des Musulmans etait, entre autres, le suivant : La conversion ou la mort a tous les paiens, la conversion ou la dhimmitude (la vie dure, l'humiliation et un impot special) aux Juifs et aux Chretiens.

La Palestine donc, recemment conquise par les Musulmans devait compter peut-etre moins de 500,000 habitants, dont des chretiens et des juifs qui ont refuse de se convertir ou d'emigrer, des anciens paiens survivant les massacres et devenus musulmans, et des arabes de souche (tres peu : Ils etaient les elites, les seigneurs, pendant 2 ou 3 generations). Les Juifs devaient compter a ce moment-la une cinquantaine de mille, les Chretiens beaucoup plus. La presence juive n'est jamais decendue au dessous de 30,000. Les juifs etaient concentres notamment a Jerusalem, Tiberiade, Tsfat, et Meron. Petit a petit des Chretiens et quelques Juifs se convertissaient sous la pression et l'attrition.

Et donc pour repondre a ta question, c'est ceux-la et leurs descendants les Palestiniens d'avant 1948.

Arrive ici, ce serait dommage de s'arreter sans donner un apercu de l'histoire du debut du conflit, que beaucoup de Dafinois du genre Salama semblent ignorer.
Je le ferai brievement aussitot que je pourai.

a lison2
ma question etait , pourquoi accuse t-on les israelites d'occupants
alors que ceux ci habitaient deja le pays
Akiva a mis certaines dates historiques qui remonte au temps du 2 eme temple , bien avant cela les isrealites habitaient le pays
merci pichou

"voici la phrase en question" de Pichou


""i agree w/ you ,i have a ? when the so called Palestiniens occu the land what happend to the peoples that leaved befor the palestiniens ? decimeted ""

Elisabeth à Pichou

ce n'est pas la meme question Pichou. j'ai bien compris "palestiniens" et pas "Israelites". (bien que les trois religions comprenaient les palestiniens.)

la deuxième question est plus cohérente, en effet.

Merci Akiva. vous avez choisi un pseudo tres à propos.

Elisabeth

Pour continuer un peu sur mon post precedent :

Les Juifs, eparpilles partout dans le monde, assujettis aux deboires seculaires (laissons ce sujet tranquille) que l'on sait, n'ont jamais abandonne leur reve de retourner a leur terre ancestrale, reve qui les hantaient presque, lu et repete au quotidien dans les livres de prieres.

Vers la fin du 19e siecle et debut du 20e, suite aux nombreux pogroms de Russie et l'antisemitisme croissant en Europe (Dreyfus) les Juifs commencaient a emigrer en Palestine. Ils achetaient des terres (parfois a prix exorbitants) de chez les proprietaires terriens arabes et etablissaient des colonies agriculturelles (kibboutz, moshavs), en meme temps que des hautes personnalites du monde juif (Herzl, puis Weizmann et d'autres) oeuvraient fievreusement et inlassablement aupres des grandes puissances jusqu'a l'aboutissement a la Declaration de Balfour en 1917 qui preconisait l'etablissement d'un foyer national pour le peuple juif. Cette idee n'est pas tombee soudainement du ciel. Elle etait deja ruminee par beaucoup d'intellectuels deja depuis l'epoque des Lumieres (y compris J.J. Rousseau, mais EXCEPTE Voltaire). Beaucoup de personnalites disaient "enough is enough" il est temps de restaurer a ces pauvres Juifs leur droit naturel a la dignite et de leur rendre leur terre.

Au debut les Arabes n'etaient pas contre.
A cette epoque les Juifs, qui etaient deja assez nombreux en Palestine, construisaient des cites, des routes, des fermes, des usines, des hopitaux, des ecoles. Le travail de defrichement des terres, negligees pendant des siecles, etait colossal et penible. Je rappelle ici que toute cette activite se faisait sur des terres achetees. LA MAJEURE PARTIE DE LA PRESENTE TERRE D'ISRAEL A ETE ACHETEE, par le Fonds de la Keren Kayemet. Chose que beaucoup ne savent pas. A mesure que les immigrants juifs augmentaient leur nombre, beaucoup d'Arabes des pays avoisinants venaient s'installer, attires par le boom economique et les emplois crees par les Juifs en Palestine.
Voici encore une chose que d'aucuns ne savent pas : en 1939 le President Roosevelt s'ecria : ""Arab immigration into Palestine since 1921 has vastly exceeded the total Jewish immigration during this whole period"" Cette citation existe encore aujourd'hui a la Library of Congress.

En 1922 la Grande Bretagne recoit le Mandat pour l'administration de la Palestine, en attendant que la terre soit partagee entre Juifs et Arabes (remarquez que je dis "Arabes" et pas "Palestiniens" - Il n'y avait pas de Palestiniens ! Mais j'y reviendrai) Voila que les choses se gatent. La Palestine du Mandat comprenait le present Israel, la Cisjordanie, Gaza et toute la presente Jordanie qu'on appelait a l'epoque Transjordanie. Premier coup de poignard dans le dos : quelques mois apres l'obtention du Mandat, le Ministre britannique des Affaires Etrangeres de l'epoque, un nomme Winston Churchill, pas moins, d'un coup de plume capricieux et intempestif offre tout bonnement toute la Transjordanie a son ami le Cheikh Hashemite..?..(me rappelle plus son nom... le grand-pere du roi Hussein), un riche patriarch arabe qui apparemment n'avait aucune connextion avec cette terre. Et voila ! ce qui restait de la Palestine etait tout ce qui devra etre partage. Les juifs n'ont pas aime ca bien sur et protesterent et firent des demonstrations auxquelles se heurterent aussi les arabes. Depuis lors... beaucoup d'emeutes et de tueries entre arabes et juifs...
Mais deja le gouvernemt britannique faisaient sentir son hostilite au juifs et avait beaucoup d'egards pour les arabes, allant jusqu'au stoppage complet de l'immigration juive, meme pendant tout le regne d'Hitler, viz. la periode menant a guerre et pendant le Holocauste (que les Britanniques SAVAIENT qu'il se deroulait) .Quelques juifs reussissaient quand meme a entrer en Palestine clandestinement.

Faisons un bond dans le temps. Vers 1946 les juifs commencent a faire du terrorisme pour faire plier les Britanniques et les obliger a foutre le camp. Ceux-ci obtemperent vite et abandonnent les lieux en 1948. L'ONU vote pour le partage de la Palestine selon un trace des frontieres que tout le monde sait. Les juifs acceptent et aussitot declarent unilateralement l'independance de l'Etat d'Israel selon le trace de l'ONU.(Mai '48). Les Arabes refusent et aussitot (l'Egypte, la Syrie, la Jordanie, l'Irak et le Liban et quelques contingents saoudiens) envahissent le jeune Etat vieux d'un jour. Ils refusent, tenons-nous bien, non pas le trace des frontieres, ce qu'aujourd'ui on fait avaler aux "idiots utiles" de l'Occident, mais LE PARTAGE tout court! "This is Dar el Islam"! "Pas question d'avoir un etat juif au beau milieu de la terre d'Islam comme une epine a nos cotes"! Ils envahissent donc, ayant au prealable averti et suggere a la population arabe de quitter les lieux temporairement, pour "nous donner le champ libre et jeter ces juifs a la mer, apres quoi vous reviendrez". Environ 400,000 (?) quittent et 250,000 a 300,000 restent.

Les Arabes perdent la guerre. Ils perdent aussi un peu de territoire qu'ils auraient eu s'ils avaient accepte le partage. Il signent l'armistice en 1949 avec des lignes de frontieres qui demeureront les memes jusqu'en 1967. Aucun pays arabe ne reconnait Israel.

Si les Arabes avaient gagne la guerre (wili wili), outre le fait qu'il n'y aurait pas eu d'Israel, il n'y aurait pas eu de Palestine ni de Palestiniens ! Il ne s'est jamais agi de Palestiniens. Il n'y a jamais eu de Palestiniens comme peuple. Ils ne se sont jamais donne a eux-memes le nom de Palestiniens. Tous les Arabes vivaient sous l'Empire Ottoman constitue en provinces gerees par des gouverneurs. Si les Arabes avaient gagne la guerre, Ils se seraient partage tous les territoires et les auraient annexes a leur pays, tout simplement. Ayant perdu la guerre, Ils leur a fallu changer de politique : comme d'habitude chez les Arabes musulmans, depuis le temps de Mohammed, la defaite n'est que temporaire, ils reviendront a la charge inchallah, quand ils seront plus forts, ils ont toute l'eternite devant eux. Ils ont donc ete obliges de garder ces territoires de Cisjordanie et Gaza sous leur controle, en les maintenant dans un delabrement et une pauvrete abjectes et en cultivant cette notion de la misere des refugies pour la galerie (ONU et Communaute internationale). Plus tard, ces refugies constitueront la plus letale epee de Democles qui plane sur notre tete.

Si les Arabes avaient voulu donner un pays aux soi-disant Palestiniens, pourquoi ne l'ont-ils pas fait entre 1949 et 1967 ? La Cisjordanie et Gaza etaient alors beaucoup moins peuplees. Elles auraient pu accommoder tous les refugies. Pourquoi la Communaute internationale n'a-t-elle pas eu l'idee d'exiger des Arabes de constituer un pays separe pour les habitants de ces territoires ? Parce que tout simplement elle ne savait pas que ces gens, ces arabes, qui se disaient eux memes Syriens, ou Jordaniens ou meme Egyptiens, deviendraient un jour "un peuple".

Entre 1949 et 1967 Israel essayait autant que possible de vivre en paix, et de developper son territoire, son economie et son avenir tout en essuyant des attaques (roquettes et missiles) des trois cotes. De temps en temps Israel etait oblige de riposter, parfois durement, histoire de les dissuader. Au debut des annees 60 je faisais mon service militaire en Israel, et je me rappelle qu'on faisait des incursions (profondes) en territoire ennemi pendant la nuit pour detruire leurs batteries et leurs lance-missiles et autre installations. Dans le temps c'etait toujours bien reussi. On les appelait "Pe'oulot Tagmoul". Il y en avait souvent, car leur attaques n'en finissaient pas. Et ca recommencait aussitot apres quelques semaines.

Et nous n'occupions aucun territoire autre que le notre, tu entends, Salama. Il n'y avait pas de check point..pas de Palestiniens.. pas de tes stupides "human rights"... aucun pretexte.
Deux ans avant la guerre de 67, Arafat et son group fondait l'OLP - Organisation pour la Liberation de la Palestine -
De quelle Palestine s'agissait-il ? Bien sur de tout le territoire.

Avec Nasser au pouvoir et son allignement avec l'URSS et son approvisionnement massif en armement, les Arabes commencerent a se sentir de plus en plus forts. Les medias arabes se donnaient a coeur joie avec des "enfin le temps est venu de jeter ces sionistes a la mer"..d'innombrables chansons (y compris des chansons speciales de UmKeltoum et de Abd el Wahab) et poemes degradants circulaient dans le monde arabe, un peu comme les caricatures et l'antisemitisme d'aujourd'hui. On les entendait nous-meme a la radio. Il y avait beaucoup de joie et de festivites chez eux. La Syrie vociferait sa belligerence. Les menaces des dirigeants arabes se faisaient de plus en plus inquietantes et la rhetorique stridente de Nasser (ce en quoi il excellait) etait vraiment alarmante. Vers la fin 1966 nous savions que la guerre etait inevitable.. Chez nous la tension et le pessimisme etaient insupportables. Nasser avait ferme le detroit de Charm el Cheikh a la navigation israelienne pour nous etrangler economiquement et menait une guerre psychologique qui nous mettait les nerfs en boule. Nous etions attristes et pessimistes d'autant plus que c'etait lui qui menait le jeu. La balle etait toujours dans son camp... C'est lui qui deciderait ou et quand il commencerait la guerre...Israel ne pouvait pas prendre l'initiative et attaquer.. le monde entier nous accuserait d'aggresseur.. La situation demeura ainsi tendue jusqu'en may '67, quand nos services de renseignements finalement rendirent compte que Nasser avait tout prepare et etait pret pour la guerre avec un enorme corps d'armee stationne dans le Sinai a proximite de notre frontiere. Et c'est a ce moment que toute la reserve israelienne fut mobilisee.

Tu entends Salama ! Il n'y avait pas d'occupation ! Ils n'y avait pas de Palestiniens, nous ne connaissions pas de Palestiniens, et nous ne savions meme pas qu'ils existaient. Alors pourquoi cette guerre ? Parce que comme en 1923, comme en 1948, et comme aujourd'hui, ils voulaient tout simplement nous detruire.

La guerre commenca le 4 Juin. Ce matin-la a 6 heures, mon unite (qui faisait partie de la brigade blindee de Ariel Sharon) etait sur le Mont Gilboa face a l'ennemi jordanien. On apercevait Jenin au loin. Les echanges de tirs de toutes sortes etaient feroces et se poursuivirent ininterrompus pendant un bout de temps quand soudain on entendit chez nous des cris de joie de partout qui s'elevaient au dessus des sifflements des obus, et nos soldats qui dansaient au beau milieu de tout, malgre la pluie d'obus. C'est que certains d'entre nous avions des radios transistors attaches a nos oreilles, et a 8 heures du matin nous entendimes la nouvelle. "La guerre est gagnee!.. la guerre est gagnee!''
Oui. Dans les premieres minutes de cette guerre, Israel assena le premier coup. Grace au genie de nos chefs militaires, Moshe Dayan et Itshak Rabin, ce coup etait MORTEL : l'aviation israelienne, dans une attaque surprise a l'aube, envoya une centaine d'avions, volant tres bas pour eviter detection des radars ennemis, et detruisit TOUTE l'aviation egyptienne a meme le sol, elle cribla toutes les aires de decollage et d'atterrissage d'immenses crateres pour empecher un ravitaillement en avions que les Soviets se seraient empresses de livrer. Israel ayant la "supremacie des cieux", c'etait une question de jours pour tout nettoyer. C'est pour ca que ca a dure si peu de temps.

And the rest is history !

En retrospective, je dirais que le plus grand malheur qui nous soit arrive c'est d'avoir herite ces nids de guepes que sont la Cisjordanie et Gaza. A l'origine ces territoires on ete saisis en vue de les echanger contre la paix. Ils devaient servir d'atouts de negociation, pour la paix, comme ce fut le cas pour le Sinai. [Sadat qui a vu la lumiere et qui etait sincere et courageux, recut son Sinai. Mais il paya de sa vie pour sa "trahison"]. Nos Gouvernements de l'epoque qui etaient toujours de la Gauche, et qui, comme les Occidentaux et les Americains, croyaient que les Arabes etaient interesses a faire la paix, souscrivirent a l'idee de "Land for Peace". Quelle erreur! les Arabes n'etaient pas, n'ont jamais ete, et ne sont pas interesses a la paix avec Israel. Ils veulent a terme la disparition d'Israel. Tous les propos qu'ils tiennent sont de la pure hypocrisie, un voile de fumee, un exercice en "taquiyya", en attendant la victoire finale. Ils sont extremement malins, ils conduisent leur politiques avec une vision strategique a tres long terme. A cette allure ils nous auront a la longue, par l'attrition et l'usure..
rassurez vous donc Salama... Win79... rbati... ghali... et d'autres

a suivre..

P.S ca fait drole d'ecrire le francais sans accents. C'est dur a la lecture. Sorry, j'ai pas le logiciel pour les accents

Akiva,

vous êtes mieux qu'un historien ! temoin et protagoniste !
merci.

Elisabeth

JE VOUS ADMIRE AKIVA,

Vous m'avez éclairé les idées -

Merci - et comme a dit LISON2, vous êtes mieux qu'un historien -
BRAVO -

akiva kol hakavod

PICHOU a écrit:
-------------------------------------------------------
> akiva kol hakavod




MERCI DE TRADUIRE EN FRANCAIS POUR NOS AMIS QUI NE COMRENNENT PAS

L HEBREU.................LE-HITRAOT ( au revoir)

TRADUCTION - mot a mot. KOL HAKAVOD - TOUT A VOTRE HONNEUR ou tout juste Bravo.

interessante analyse de George Bensoussan
Une petite musique de mort, par Georges Bensoussan
LE MONDE | 31.08.06 |

Aux jeunes d'aujourd'hui, le conflit du Proche-Orient paraît éternel. Il leur semble qu'avant 1967 (bientôt quarante ans...), la paix régnait dans la région jusqu'à ce que la guerre de six jours (juin 1967) vienne y mettre un terme en détruisant au passage l'Etat palestinien qu'ils imaginent établi en Cisjordanie et à Gaza.

Ce brouet d'ignorance nourrit une doxa qui a fait de ce conflit le coeur du monde, à l'instar des prophéties apocalyptiques qui, jadis, situaient à Jérusalem la rédemption de l'humanité.
A ceux-là, il sera difficile d'entendre la petite musique de mort qui monte à pas feutrés depuis des années et semble redoubler de
vigueur cet été. Elle nous dit que "l'Etat créé en 1948" est à l'origine de "tous les problèmes de la région". Voire au-delà.

D'autres parlent d'une "anomalie historique" appelée à disparaître. En France, par exemple, dans les sphères dirigeantes de l'Etat :
Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l'Elysée, se demandait en 2001 si, au regard du temps long de l'Histoire, Israël était plus qu'une péripétie ; ou au Quai d'Orsay : un ambassadeur de France qualifiait récemment Israël de "petit Etat de merde".

Etape par étape, la petite musique de mort délégitime l'Etat en trop sur la terre. Elle nous dit qu'il fut fondé en 1948 (ex nihilo ?),
"conséquence" de la Shoah, compensation offerte aux Juifs par l'Europe sur le dos des Arabes.

En oubliant que les structures de l'Etat d'Israël étaient en place avant 1940, depuis le système de santé (1920) et la centrale syndicale

Histadrout (1920) jusqu'au réseau de transports publics (1935) ; depuis le premier lycée hébraïque (1906) jusqu'à l'université du même nom (1925) ; depuis la force de défense (Haganah, 1920) jusqu'à la radio nationale (1934) ; et que la "colonie" de Tel-Aviv (1909) a déjà presque un siècle d'existence.

Elle fait oublier, la petite musique, qu'à l'origine de cette violence sans fin est le refus sans fin de l'Etat juif.

Elle masque que la réponse militaire "disproportionnée" fait écho à la négation disproportionnée du droit de vivre.

Le Hezbollah, et derrière lui la "rue arabe", parle d'"entité usurpatrice" et " d' Etat transitoire ", ignore Israël sur les atlas locaux et désigne les villes de l'Etat juif comme des "colonies".
Tout se négocie sauf le droit d'exister. Si les armes des milices se taisent, la violence cessera. Si celles d'Israël renoncent à la
" disproportion " , c'en sera fini de l'Etat d'Israël.

A cette disproportion des enjeux, beaucoup, en Occident, restent sourds. Comme jadis les "compagnons de route" avaient été sourds
face à la catastrophe soviétique. Comme auparavant les Munichois avaient été sourds quand, pour "sauver la paix", il s'agissait de sacrifier les petits. Les voici donc qui reprennent à mi-voix la petite musique de mort, celle qui permet de faire oublier que le refus de l'existence d'Israël, de quelque façon qu'on l'habille, à la mode nassérienne, baasiste ou hezbollesque, constitue la genèse de la violence. D'ailleurs, il suffit que l'armée israélienne faiblisse et que les centres urbains de l'Etat juif soient touchés, pour que l'apparente acceptation du fait israélien vole en éclats. Alors, la rue reprend le dessus, et avec elle la populace qui hurle au sang.

En Orient, nul n'ignore les appels au massacre qui sont proférés.

En Occident, on préfère pudiquement les ignorer, y voyant seulement du "lyrisme oriental", des "outrances verbales", en dépit des mises en garde répétées. Le désir de meurtre envers Israël est le seul "aphrodisiaque" toléré (dixit feu le roi du Maroc Hassan II) d'un monde arabe qui, avec l'Afrique noire, demeure la zone la plus régressive de la planète (en 2004, il ne se traduisait pas plus de livres dans ce vaste ensemble que dans un petit pays comme la Grèce).

"Détruire Israël", disent-ils. Et il s'agirait d'une figure de rhétorique ? Depuis des siècles, les figures de rhétorique dégoulinent du sang des autres. C'est un appel au génocide, explicite ici, subliminal là, que susurre la petite musique de mort. Et des millions d' "idiots utiles" la reprennent en Occident, inconscients des enjeux, aveuglés par l'illusion d'une force militaire qui n'aura qu'un temps.

Il y a plus de quarante ans déjà que Hannah Arendt écrivait à une amie (11 juin 1963) : "Je sais, ou je crois savoir que si une catastrophe devait atteindre cet Etat juif, pour quelque raison que ce soit (et même s'il s'agissait de sa propre folie), ce serait sans doute la catastrophe finale pour le peuple juif tout entier, quelles que puissent être alors les opinions de chacun d'entre nous."

Georges Bensoussan, professeur d'histoire et responsable éditorial du Mémorial de la Shoah (Paris), est l'auteur d' " Europe, une passion
génocidaire " (éd. Mille et une nuits, 464 p.).
Article paru dans l'édition du 01.09.06

mariouma a écrit:
si c etait le cas je serais la premiere a
> les soutenir malheureusement rali, liberman cet
> israelien russe qui n est pas -un parti russe mais
> un parti israelien dirige par un juif d origine
> russe- sera sans doute notre prochain premier min
> istre si j en crois les conversations de citoyens
> ca et la.
> c est le resultat de la terreur arabe.

Ca serait la victoire du terrorisme et de l'extrémisime que mettre cet homme au pouvoir.
Pour moi, ça serait la fin de l'idéal sioniste, puisque justement la communication d'Israel à l'internationale repose énormément sur le fait qu'il y a un millions d'arabes israelien qui ont EXACTEMENT les memes droits que les juifs israeliens. Or, mettre cet homme au pouvoir serait un début d'inégalité par la réligion/éthnie.

Par ailleurs, il est plus facile quand on vit a Tel Aviv de se permettre de soutenir les palestiniens (dans la mesure ou c'est une démocratie) que pour une gazaoui de soutenir Israel publiquement (puisqu'il risque tout simplement d'être tuer par le hamas!). Ce qui ne veut pas dire qu'il y ait pas de palestinien totalement pro israelien - d'ailleurs sans ces palestiniens, jamais Israel n'aurait pu mener des opérations sécuritaire extrement importante (élimination par missile au millimètre prêt pour ne pas tuer d'autres personne que la cible, etc...)

SOLUTION EQUITABLE?

Pièces jointes:

Pour mariouma.

Exactement, le problème est religieux et j'ai bien peur que celà dure encore très longtemps. Ce que tu as dit je l'ai dit dans un autre sujet voilà longtemps. A quoi ça a servi d'évacuer la bande de Gaza et le sud-Liban. Si tu te rappelle, j'ai dit que ça a servi à tirer sur Israel à bout portant. Si Israel n'a pas évacué le Sud-Liban, au moins le Hizbollah n'aurait pas pu atteindre je crois le territoire israélien.

La bande de ce "bghal" (mulet) de Hania ou je ne sais comment il s'appelle, et les autres de cet autre "hmar" de Nasrallah continueront à harceler Israel meme après la création d'un état palestinien...

Ces gens sont fous. Et une forte proportion de musulmans pensent la meme chose... Il faut bien le dire.