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EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....

Envoyé par Ould-Kabla 
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 avril 2008, 07:42
SANDRA70,
D’où as-tu fais le copié-collé de ton poste là-dessus ?
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 avril 2008, 08:10
Aamir

je pense que ton bonheur est là :

[www.bivouac-id.com]

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Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 avril 2008, 08:35
SIDI MOUMEN,
Merci pour le lien.

euh...certes un bonheur mais c’est destiné précisément aux islamistes !!! Moi juste musulman^^^

SHABBAT SHALOM
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
07 avril 2008, 14:17
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Le terrorisme du Hamas et du Hezbollah
par Abdallah Al-Hadlaq, éditorialiste, Al-Watan
Article paru dans Al-Watan (Koweït), le 11 mars 2008.

Traduction française : Comité Québec-Israël

Le meurtre barbare de huit étudiants de yeshiva [1] au séminaire Merkaz Ha-Rav, alors qu’ils participaient à un rituel religieux, est une manifestation horrible des principes extrémistes et inhumains au cœur du terrorisme du Hamas et du Hezbollah vaincu [2] .
Ce genre de terrorisme barbare et inhumain, que les « Hommes libres de Galilée » – affiliés au Hezbollah vaincu et aux Brigades Izz Ad-Din Al-Qassam du Hamas vaincu [3]– se sont empressés de revendiquer, est l’occasion pour le monde libre d’approfondir sa compréhension des racines du terrorisme et de la menace qu’il représente.
Le monde libre doit adopter une position claire, explicite et implacable contre le terrorisme, car il cible des étudiants, des femmes et des enfants innocents en tout lieu et par tous les moyens.
Merkaz Ha-Rav, est non seulement une yeshiva et un collège qui diplôme les rabbins des Forces de défense israéliennes, mais est aussi considéré comme une icône du mouvement religieux et une institution qui symbolise l’histoire de la fondation de l’État d’Israël, ainsi que la matérialisation du rêve d’un foyer national pour le peuple juif.
En 1924, le grand rabbin Abraham Kook établit ce centre comme institut d’étude de la Torah dédié à la formation de dirigeants spirituels. Le groupe politico-religieux Gush Emunim y fut établi sous les auspices du fils du rabbin Kook, lequel fut parmi les premiers à appeler, après la Guerre des six jours, à la construction de colonies de peuplement dans les terres promises, soit la Judée et la Samarie [4] . Le séminaire compte parmi ses diplômés le premier commandant de l’Irgun, David Raziel, et le fondateur du fameux journal israélien Maariv, Israël Karlibach. Plus tard, le centre se transforma en pôle d’attraction israélien pour les étudiants en théologie alors qu’il devenait la plus importante institution religieuse pour la vie spirituelle des Juifs religieux.
Israël a mis son armée et ses services de sécurité en état d’alerte élevée après l’attentat terroriste contre d’innocents étudiants, attentat commis par le mouvement terroriste du Hamas et le Hezbollah vaincu. Israël a promis une réponse rapide et musclée au terrorisme du Hamas et du Hezbollah. Ce massacre démontre la nature terroriste et criminelle de ses auteurs et de leurs supporters. Toutefois, Israël a réitéré que les négociations de paix avec l’Autorité Palestinienne se poursuivraient malgré l’attentat.
Cet attentat terroriste a été commis par l’Alliance du Mal- le Hamas et le Hezbollah, sous les auspices et avec la bénédiction de l’alliance Baas [5]-Perse à Damas et à Téhéran. L’attentat a été commis à la veille de la visite de Condoleezza Rice, pendant laquelle elle a réussi à obtenir du président palestinien Abbas et du premier ministre israélien Olmert l’engagement de reprendre les négociations de paix. L’attentat a suscité des réactions internationales et le Conseil de sécurité a convoqué une session extraordinaire pour condamner le terrorisme du Hamas et du Hezbollah. Le Conseil l’a même qualifié d’ « attentat barbare ».
Il semblerait qu’Israël s’apprête à lancer une offensive majeure et dévastatrice sur les positions du Hezbollah, cette organisation terroriste vaincue, dans la vallée de la Bekaa au Liban, afin de les anéantir complètement. Israël détruira entièrement les camps d’entraînement des terroristes administrés par le « Corps Quds » des Gardiens révolutionnaires iraniens [6].
Ceci se produira à présent qu’il est désormais clair et ne fait plus l’ombre d’un doute que l’alliance entre la Syrie et l’entité persane est directement responsable de plusieurs des crises du Moyen-Orient, telles que la crise présidentielle libanaise, les négociations chancelantes entre Israël et les Arabes et l’instabilité continue en Irak.
Il est probable que l’offensive israélienne contre les positions du Hezbollah coïncidera avec une attaque semblable dans la bande de Gaza afin de complètement écraser le Hamas et l’empêcher de tirer des roquettes et des projectiles sur les villes israéliennes, tuant femmes, enfants, personnes âgées et autres civils.
On ne peut établir de lien entre le meurtre d’étudiants dans un séminaire religieux israélien et la mort involontaire de civils à Gaza, car l’agression armée exécutée par un terroriste contre ces étudiants est évidemment un acte terroriste, alors que les évènements de Gaza résultent de la réplique de l’armée israélienne aux attaques de l’organisation terroriste nommée Hamas
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
07 avril 2008, 14:26
Questions et réponses - La guerre du Hamas contre Israël
par Comité Québec-Israël
04/03/2008


Ce document présente des faits de base sur la situation à Gaza. Chaque section est suivie de liens à des documents et à des articles proposant des compléments d’information et des articles de fond sur les questions abordées dans le présent document.En outre, un répertoire de citations provenant de tierces parties a été annexé au document.
Pour une excellente vue d’ensemble, voir le récent article de Dore Gold.
Les affrontements entre Israël et le Hamas à Gaza constituent-ils une énième ronde du sempiternel « cycle de violence » au Moyen-Orient ?
Il n’y a pas de « cycle de violence » symétrique et Israël n’est pas en guerre avec le peuple palestinien à Gaza. Les affrontements de la dernière semaine sont le résultat d’une campagne de terreur lancée par le régime du Hamas à Gaza soutenu par l’Iran, qui est ouvertement dévoué à la destruction d’Israël. Le Hamas terrorise les villes du sud d’Israël avec une pluie constante de roquettes et de missiles (plus de 50 tirs par jour parfois) qui sèment mort, destruction, souffrances et traumatismes. Pour de plus amples détails, voir l’analyse des roquettes de Gaza produite par BICOM.
Israël instrumentalise-t-il la campagne de terreur du Hamas comme prétexte pour « punir » le peuple palestinien ?
Les opérations militaires israéliens du week-end dernier visaient spécifiquement les dépôts d’armes, les cellules terroristes et les sites de lancement de missiles du Hamas dans le but de protéger les logements, les supermarchés et les cours d’école israéliens de la campagne de bombardement croissante du Hamas responsable de plus de 500 tirs de missiles au cours des deux derniers mois.
La réponse déterminée d’Israël procède d’inquiétudes grandissantes à l’endroit de la décision du Hamas d’intensifier le conflit par l’usage de missiles à longue portée Grad fournis par l’Iran qui pénètrent profondément en Israël, multipliant de 25 000 à 250 000 le nombre d’Israéliens vivant à portée des missiles du Hamas. Ceci exacerbe le conflit et le danger posé à Israël par un facteur de dix – une escalade effrayante qu’Israël, à l’instar de toute démocratie responsable, ne peut se permettre d’ignorer. Pour une analyse de l’usage stratégique des roquettes par le Hamas, cliquez ici.
La réaction d’Israël est-elle proportionnelle à la menace et Israël bombarde-t-il sans distinction les civils palestiniens ?
L’appel absurde à une « réponse israélienne proportionnelle » signifie qu’Israël devrait lancer à l’aveuglette un missile sur les centres de population civile palestiniens en réponse à chaque roquette tirée sur des municipalités israéliennes telles Sdérot et Ashkelon. A l’instar de tout autre pays animé par une conscience morale, Israël ne pourrait jamais envisager un tel comportement.
A la différence du Hamas, dont les missiles sont lancés intentionnellement sur des centres de population civile israéliens dans le but explicite de tuer et de mutiler des civils, la réponse israélienne vise exclusivement les installations militaires et les sites de lancement de missiles du Hamas et prend toutes les précautions pour éviter dans la mesure du possible de faire des victimes civiles. Malheureusement, le Hamas positionne ses lance-roquettes et des dépôts d’armes au centre de municipalités palestiniennes, plaçant délibérément les familles palestiniennes sur la ligne de feu et les transformant cyniquement en boucliers humains.
Les deux parties ont-elles la même obligation de réduire l’intensité du conflit et de mettre un terme aux affrontements ?
Israël n’est pas à l’origine de ce conflit. Ces affrontements ont une cause (les attaques au missile du Hamas) et un effet clairs (les opérations de défense israélienne contre les lance-roquettes et les dirigeants terroristes). Pendant sept ans, la communauté internationale a ignoré les attaques à la roquette contre Israël (plus de 3000 attaques lancées depuis Gaza depuis 2001). Il est temps que la communauté internationale rejette les fausses équivalences morales et distingue les pyromanes des pompiers.
Les opérations militaires israéliennes provoquent-elles une crise humanitaire répandue dans le territoire palestinien de Gaza ?
En dépit des attaques incessantes sur ses villes, Israël permet, facilite et contribue aux efforts internationaux d’aide humanitaire aux Palestiniens pris dans les affrontements à Gaza. Il n’y a ni famine, ni crise humanitaire grave à Gaza. En fait, Israël fournit à Gaza la plus grande partie de ses denrées alimentaires, de ses médicaments et de son approvisionnement en carburant – y compris 70% de son électricité.
Pourquoi Israël ne négocie-t-il pas un cessez-le-feu avec le Hamas ?
Le Hamas est idéologiquement et activement dévoué à la destruction d’Israël. Il refuse de reconnaître Israël ou de traiter avec lui. Le Hamas s’oppose explicitement à tout processus de paix avec Israël et déclare ouvertement que jamais il ne respecterait quelque accord que ce soit avec Israël. Cette position est appuyée par le régime de Téhéran qui continue de menacer de détruire Israël avec des armes de destruction massive. Ainsi, Hamas est non seulement l’ennemi d’Israël, mais aussi des Palestiniens modérés et de tous ceux qui aspirent à la paix. En outre, tout « cessez-le-feu » temporaire ou informel avec le Hamas serait instrumentalisé par le groupe islamique radical afin de se réarmer et se restructurer en préparation à une nouvelle ronde d’attaques contre Israël.
Peu importe le parti à blâmer, les affrontements n’ont-ils pas détruit tout progrès de paix entre Israël et le peuple palestinien ?
Israël a continué de dialoguer avec l’Autorité Palestinienne (AP) dirigée par le Fatah malgré un barrage constant de roquettes tirées par le Hamas sur Israël. Du point de vue israélien, les pourparlers de paix sont fondés sur le principe que des progrès peuvent être obtenus avec les éléments pragmatiques palestiniens en même temps qu’Israël doit combattre et continuera de combattre le terrorisme qui cible ses citoyens. Le président de l’AP, Mahmoud Abbas, doit également faire preuve de détermination et ne pas permettre au Hamas de saboter le processus de négociations avec Israël.
Quelques faits
• Le sud d’Israël a été frappé par plus de 3 000 tirs palestiniens de missiles et d’obus au mortier depuis 2001. Au cours des deux premiers mois de l’année en cours, 500 tirs ont été enregistrés.
• Avec l’introduction de missiles plus puissants et meurtriers (fournis par l’Iran et passés en contrebande par la frontière de Gaza avec l’Égypte), le nombre d’Israéliens vivant à portée des missiles du Hamas a grimpé à 250 000.
• Les « alertes rouges » qui signalent l’imminence d’une attaque au missile retentissent entre 5 et 50 fois par jour, rendant la vie normale à l’école, au travail et même à la maison pratiquement impossible. Pour voir un vidéo sur Sdérot, cliquez ici.
• Le nombre d’Israéliens souffrant de trouble de stress post-traumatique dans les municipalités sous le feu est dix fois plus élevé que la moyenne nationale. Pour de plus amples informations sur les troubles de stress post-traumatique à Sdérot, cliquez ici.
Citations
BAN KI -MOON, secrétaire général des Nations unies – 1er mars 2008
Je condamne les attaques palestiniennes à la roquettes et appelle à un arrêt immédiat de ces actes de terrorisme qui ne servent aucun objectif, mettent en danger des civils israéliens et n’apportent que misère au peuple palestinien. Je demande un arrêt de ces attaques.
AHMED AL-JARALLAH, Éditeur en chef, The Arab Times (Koweït) - 22 février 2008
Aujourd’hui, nous assistons à un scénario similaire à celui qui se produit dans des pays arabes où des Arabes vendent leurs nations pour servir les intérêts d’étrangers. Y a-t-il quelque chose de pire que le Hamas qui vend Gaza à l’Iran ? Un acte qui conduira à la mort d’innocents citoyens à Gaza. Le Hamas a vendu son pays à des intérêts étrangers en fredonnant des chants patriotiques.
TARIQ ALHOMAYED, Rédacteur en chef, Asharq Al-Awsat, Londres - 3 mars 2008
Les opérations d’attaques à la roquettes ont-elles aidé les Palestiniens d’une quelconque manière, ou les Palestiniens ont-ils été abandonnés à eux-mêmes pour confronter mort et destruction tandis que le leadership du Hamas se terre dans d’autres lieux plus sûrs sous prétexte que la guerre avec Israël à Gaza doit être « rationnellement gérée », selon des sources proches du Hamas ?
GORDON JOHNDROE, Porte-parole du président Georges W. Bush au Conseil de la Sécurité Nationale - 3 mars 2008
Les Palestiniens ont un choix à faire. C’est un choix entre le terrorisme et une solution politique qui conduirait à la création d’un État palestinien vivant côte-à-côte avec Israël, en paix et en sécurité. Il est évident que nous ne désirons pas que d’innocents civils perdent leur vie, mais je pense que cela a débuté avec des roquettes tirées de Gaza en direction d’Israël qui ont récemment tué et blessé des citoyens israéliens dans quelques unes de leurs grandes villes. La première chose qui doit se concrétiser est que le Hamas doit cesser de lancer des roquettes sur des citoyens israéliens. Cela doit cesser.
Éditorial – National Post - 3 mars 2008
Il est vrai que les Palestiniens ont souffert et subi des dommages à la suite de ces opérations de contre-terrorisme. Mais un tel calcul arithmétique ne change pas la moralité. Israël n’est pas responsable du fait que les Palestiniens aient redémarré une guerre qui ne peut être gagnée. De plus, tant que les Palestiniens poursuivront cette pratique inhumaine et terroriste de lancer des roquettes depuis des zones civiles, on ne pourra blâmer Israël en vertu du droit international pour le fait que des civils meurent aux côtés des djihadistes qui se déploient parmi eux.
La situation des Palestiniens est une épouvantable tragédie. Mais en ce qui concerne Gaza post-occupation, il s’agit d’une tragédie entièrement auto-infligée. Lorsque le Hamas ou quiconque prendra le contrôle de Gaza dans les années à venir et décidera de cesser d’utiliser le peuple palestinien comme une bombe de suicide collectif, ils trouveront alors en Israël un réel partenaire pour la paix. En attendant, les effusions de sang palestinien n’entacheront pas les mains des Israéliens.
Éditeur Exécutif, London Daily Telegraph - 3 mars 2008
Contrairement aux militants du Hamas qui se réjouissent de la mort de tout Israélien, indépendamment du fait qu’il s’agisse d’un civil ou d’un militaire, les pertes de vie innocentes palestiniennes provoquent de la détresse chez les citoyens ordinaires israéliens, comme cela s’est produit lors des attaques à la roquette israéliennes, cette fin de semaine, sur des bastions présumés du Hamas.
L’efficacité croissante et l’amélioration technique des roquettes à la disposition du Hamas ont contraint les Israéliens d’intervenir militairement.
L’année dernière, le Hamas utilisait des roquettes Qassam rudimentaires pour attaquer des localités israéliennes telles que Sdérot. Mais récemment, les militants ont réussi à élargir la portée des roquettes : elles peuvent maintenant atteindre le port israélien d’Ashkelon ce qui augmente sa portée de six miles. Les stratèges militaires israéliens craignent que le Hamas aient sous peu la capacité de cibler un autre port, celui d’Ashdod situé à 20 miles de la frontière avec Gaza et en plein cœur d’Israël.
MAHMOUD A-ZAHAR, Ancien ministre des Affaires Étrangères du Hamas – 21 août 2007
Quand on lui demanda pourquoi le Hamas avait choisi d’arrêter les attentats suicides deux ans auparavant, il répondit :
« Qu’est-ce qui serait d’après-vous plus efficace, - des opérations de martyrs ou des roquettes contre Sdérot ? Des roquettes contre Sdérot occasionneront une migration massive, bouleverseront grandement le quotidien de la population et de l’administration publique, sans parler de l’impact majeur sur le gouvernement israélien. Nous utilisons ces méthodes pour convaincre les Israéliens du coût trop élevé de leur occupation. Nos roquettes portent fruit. Nous ne subissons aucune perte et l’impact du côté israélien est si élevé. »
Franco Frattini, Vice-président de la Commission Barrosso et commissaire pour la Justice, la Liberté et la Sécurité Franco Frattini auprès de la Commission Européenne, 22 janvier, 2008
« Le Hamas n’a jamais abandonné son plan de détruire Israël et rejette encore le prinicipe de la solution des deux États. C’est pourquoi le Hamas ne peut être un interlocuteur viable, ni pour la communauté internationale, ni pour le pauvre peuple palestinien qui devrait réaliser le plus tôt possible que le Hamas ne leur a apporté que désastre ».
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
02 mai 2008, 07:56
ARTICLE TRES INTERRESSANT A LIRE

Par Zack Lieberberg, traduit par Marcoroz (Bonne lecture !!!)

Chers amis chrétiens,

Je suis juif et j’ai toujours vécu parmi vous. Certains d’entre vous sont mes plus proches amis.

Certains d’entre vous sont de proches parents. Certains d’entre vous sont des antisémites pervers. Toutes les langues que je sais parler, c’est vous qui les avez créées. La plupart des livres que j’ai aimés, c’est vous qui les avez écrits. Tous mes tableaux préférés, sans exception, c’est vous qui les avez peints. C’est vous qui avez construit les maisons dans lesquelles j’ai vécu et les voitures que j’ai conduites. De toutes les filles que j’ai aimées, la plupart étaient chrétiennes ; et sachant qu’aucune d’entre elles n’est beaucoup plus jeune que moi, j’espère qu’elles apprécieront de m’entendre dire, avec la plus grande sincérité dont je suis capable, que je me souviens de chacune d’elles avec plus de tendresse et de gratitude que ce que Julio Iglesias ne pourrait jamais espérer chanter.

Il y a des années, quand j’étais encore un jeune homme, persuadé que le monde était bien fait et que tous les humains étaient nés égaux et partageaient les mêmes beaux rêves, j’avais essayé de vivre dans un pays musulman. C’est là que j’ai appris. Maintenant, je sais que les hommes ne sont égaux que devant la loi et seulement dans les rares endroits dans lesquels ces lois sont dans les livres et sont appliquées. Je sais maintenant que les rêves de certains sont pires que nos pires cauchemars. Enfin, mes amis, j’ai appris à apprécier à quel point vous êtes plus aimables que la plus grande partie du reste du genre humain. Si bien que le jour où les chrétiens m’ont rendu la vie impossible dans le pays chrétien qui m’avait vu naître, je suis allé vivre dans un autre pays chrétien. C’était il y a 23 ans, et je pense toujours que mon choix d’un pays dans lequel je puisse être chez moi a été la deuxième meilleure décision que j’aie jamais prise, la première étant d’épouser celle qui est aujourd’hui ma seconde femme.

Je pourrais continuer ainsi encore longtemps, et toujours, mais je pourrais aussi résumer ce que je ressens pour vous en trois mots : je vous aime.

Mais ce n’est pas d’amour qu’il s’agit ici. J’ai un sujet plus important à aborder. Si je vous écris aujourd’hui, c’est pour que vous sachiez que vous avez des comptes à me rendre, et de sacrés comptes. Vous avez des comptes à me rendre pour ces deux mille ans de tortures et de persécutions que j’ai subies et que j’endure encore entre vos mains. Et avant que vous me répondiez qu’aucun d’entre vous n’a jamais participé lui-même à aucun pogrom, laissez-moi vous rappeler qu’aucun des miens n’a jamais été personnellement impliqué dans une crucifixion (à l’exception des quelque 250 000 Juifs crucifiés par les Romains à l’époque où le christianisme était encore une secte juive), et que vous n’avez jamais considéré cela comme une excuse valable. Par conséquent, ne me demandez pas non plus d’accepter maintenant votre propre non-participation comme une circonstance atténuante.

Il y a pire. Rien – je dis bien rien, absolument rien – de ce dont vous avez pu nous accuser n’était vrai. Depuis deux mille ans, toutes les accusations que vous avez formulées contre nous ont toujours été fausses. Je répète : toutes les accusations que les chrétiens ont pu prononcer contre les juifs ont toujours été fausses.

Non, certes, nous ne sommes pas des anges ; nous avons commis nous-mêmes un certain nombre de péchés graves, à commencer par ce maudit veau d’or, mais c’était longtemps avant votre avènement. Certains d’entre nous ont aussi commis des délits ou des crimes au cours de deux derniers millénaires.

Cependant, en tant que nation, en tant que peuple, nous sommes innocents d’absolument tout ce dont vous nous avez accusés. Je sais qu’un certain nombre de chrétiens et même certains Juifs trouveront cette révélation choquante et difficile à croire. Si jamais vous en êtes, citez donc un seul exemple dans lequel nous avons empoisonné des puits, propagé la peste, provoqué un tsunami, utilisé du sang humain pour fabriquer nos pains azymes, écrit les Protocoles de Sages de Sion, grossi les statistiques de la Shoah, volé des organes vitaux à des enfants arabes, commis un acte d’agression ou quoi que ce soit d’autre qui puisse constituer une explication parfaitement raisonnable de tous vos crimes contre mon peuple. Ou alors, essayez de prouver la validité du mensonge antisémite le plus dévastateur depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le “peuple palestinien”. Si vous arrivez à prouver la culpabilité collective des Juifs dans un seul de ces exemples, je jure solennellement de me convertir au christianisme. Mais tant que je reste juif, je maintiens ceci : c’est nous qui sommes vos victimes innocentes.

Ça ne vous plaît pas? Tant pis. C’est pourtant la vérité.

J’aimerais vous raconter ce qui m’est arrivé à Moscou il y a 25 ans. J’étais dans le métro avec ma femme, enceinte de huit mois à l’époque. Le wagon n’était pas bondé. Tous les sièges étaient occupés, mais à part nous, il n’y avait qu’une passagère debout. Elle se tenait à deux ou trois mètres de nous. C’était une femme jolie, élégante, âgée d’une trentaine d’années. Un des passagers assis juste en face de nous s’est levé, et ma femme a voulu en profiter pour s’asseoir. Tout à coup, cette femme a bondi et a poussé ma femme avec le même geste qu’un joueur de hockey. Je n’exagère pas : si je ne l’avais pas attrapée, elle serait tombée. La femme en a profité pour s’asseoir confortablement, un sourire de satisfaction sur le visage. Un homme qui s’en serait pris de cette façon à une femme enceinte en présence du mari ne s’en serait pas sorti indemne, mais que faire lorsqu’il s’agit d’une femme ? J’ai d’abord pensé qu’elle n’avait pas remarqué l’état de ma femme.

Je lui ai demandé : “Vous ne voyez pas qu’elle est enceinte?”

D’une voix claire, agréable, distinguée et naturellement assez forte pour être entendue dans tout le wagon, la femme m’a répondu : “C’est vraiment dommage qu’on n’ait pas laissé Hitler vous exterminer tous, Juifs suceurs de sang ! Ça ne serait pas plus beau, de vivre sur une planète qui ne soit pas empoisonnée par votre puanteur ?”

À cette question de pure forme, personne n’a répondu. Les gens se sont tous comportés comme s’ils étaient sourds et aveugles. Nous sommes descendus à la station suivante et nous avons attendu la prochaine rame.

Je n’avais aucun lien avec cette femme. Je ne l’avais jamais vue, et grâce à Dieu, je ne l’ai pas revue non plus. Elle était peut-être tatare : les Tatars sont musulmans et détestent les Juifs avec au moins autant de passion que les Arabes. Ou bien, peut-être était-elle tout simplement folle, au sens le plus littéral. Mais ce que je ne peux pas oublier, c’est la façon soudaine dont tous les passagers du wagon ont fermé les yeux et ont fait comme s’ils étaient sourds. Ils étaient pourtant plusieurs dizaines. Bien sûr, je ne me serais pas attendu à ce qu’ils viennent tous au secours de ma femme. Cependant, j’aurais quand même vécu cette expérience autrement si au moins l’un d’entre eux avait fait ce qu’une personne un tant soit peu convenable devrait faire de façon automatique, sans même y réfléchir, dans une telle situation : proposer son siège à cette femme enceinte agressée sous ses yeux. Je crois sincèrement qu’ils se seraient conduits autrement si ma femme et moi avions été des chrétiens comme ils l’étaient tous. Sauf que si nous avions été chrétiens, rien de tout cela ne serait arrivé. Vous serez peut-être tenté d’expliquer ce comportement par des différences entre les dogmes obscurs du christianisme orthodoxe russe et les nobles enseignements de votre propre église. Laissez tomber. Cet incident dans le métro de Moscou était la démonstration d’un mode de conduite typiquement chrétien envers les Juifs. Non pas que vous nous haïssiez : ce n’est pas le cas pour la plupart d’entre vous. Seulement, après nous avoir diabolisés pendant 2 000 ans, comment pourriez-vous ne pas croire à vos propres mensonges, au moins en partie ? Vous nous assurez que certains de vos meilleurs amis sont des Juifs, et cela se peut très bien. Et cependant, n’avons-nous pas tué Jésus ?

Regardons les choses en face, vous ne nous avez pas pardonné les crimes que vous avez commis contre nous, et je pense que vous ne nous les pardonnerez jamais, même si, le plus souvent, vous ne nous haïssez pas assez pour risquer de vous attirer des ennuis. En général, vous n’en avez pas besoin parce qu’il se trouve toujours, et c’est bien pratique, des gens qui nous haïssent suffisamment pour proposer leurs services. Il y a soixante ans, ce furent les Allemands. Aujourd’hui, ce sont les Arabes. Grâce à eux, vos mains de chrétiens restent toujours propres, comme si elles n’avaient jamais été tâchées d’aucune goutte de sang juif. Quand vous aurez fait justice aux auteurs de la prochaine Shoah, d’autres se porteront volontaires pour s’occuper des rescapés. Si tant est qu’il y ait des rescapés, bien entendu.
C’est la raison pour laquelle les Juifs ne seront jamais en sécurité parmi vous.

La restauration (que vous appelez création) d’Israël vous a permis d’exprimer votre antisémitisme dans des termes tout à fait politiquement corrects. Si vous n’êtes pas d’accord avec le gouvernement israélien, vous avez bien le droit de le critiquer, n’est-ce pas ? Surtout si certains de vos meilleurs amis sont juifs. Qu’est-ce que cela peut avoir d’antisémite ? Le président Bush a récemment appelé Israël “une jeune nation”. A-t-il pensé un instant que si Israël était une nouvelle nation en 1948, cela signifiait que c’était une nation créée sur la terre d’un autre peuple et que son véritable propriétaire était fondé à s’y opposer ? A-t-il dit une inexactitude ? Non, c’était une prise de position.

Dès qu’Israël a été rétabli sur une partie de son antique territoire, les Arabes lui ont déclaré la guerre. Qu’ont fait les nations chrétiennes, depuis le début, pour défendre Israël contre cette agression arabe permanente ? Quelques-unes lui ont vendu des armes de temps à autre. Les États-Unis ont souvent bloqué les résolutions anti-israéliennes du Conseil de Sécurité. Cependant, chaque fois que les Arabes ont ouvertement attaqué Israël, les États-Unis s’en sont finalement mêlés pour obliger celui-ci à rendre tout ce qu’il avait conquis lors de ses guerres défensives, ce qui a permis à l’agression arabe contre Israël de continuer. Et toutes ces nations, y compris les États-Unis, de façon de plus en plus honteuse, soutiennent les Arabes contre Israël et contre leurs propres intérêts à long terme.

La création en 1967 de l’”antique peuple palestinien” a été inspirée par le Politburo. Est-ce qu’une seule des nations chrétiennes s’est opposée à ce mensonge antisémite ? Pas plus qu’elles ne s’étaient opposées à tous les autres mensonges antisémites. Aujourd’hui, dans le monde, davantage de capitales ont une ambassade de “Palestine” qu’une ambassade d’Israël. Pourquoi cela ?

Le pétrole est une excuse bien mince pour soutenir les Arabes contre Israël. Les Arabes sont plus dépendants de leurs ventes de pétrole que ne le sont les pays consommateurs. Les Arabes sont obligés d’acheter au monde extérieur tout ce dont ils ont besoin pour survivre, et comme la crotte de chameau n’a pas une cote particulièrement élevée sur le marché international des matières premières, le pétrole est leur seule source de revenu. N’avez-vous jamais entendu dire qu’un embargo sur les ventes irakiennes de pétrole avait entraîné la mort d’un demi-million de bébés irakiens ? Vos prises de position n’ont rien à voir avec le pétrole. Elles ont à voir avec l’antisémitisme.

Votre antisémitisme vous a rendus aveugles aux distinctions entre le bien et le mal. De ce fait, vous avez laissé le mal pénétrer vos foyers. Pendant que vous continuez à marmonner dans un jargon politiquement correct à propos d’une “autre religion d’Abraham” et d’une “religion de paix”, l’Europe, naguère chrétienne, est envahie par les musulmans. Les États-Unis ne tarderont pas à connaître le même sort. Non, mes chers amis, nous ne sommes pas en sécurité parmi vous.

J’aime vraiment le pays dans lequel je vis maintenant. Je ne crois pas que les Juifs aient déjà été aussi bien intégrés quelque part dans une société qu’ils le sont aux États-Unis. Peut-être seulement en Allemagne avant la Nuit de Cristal. La Nuit de Cristal, vous pensez qu’elle ne pourrait pas se produire ici ? N’en soyez pas si sûr. Quand les musulmans auront atteint une masse critique aux États-Unis, votre propre sécurité ne sera même plus garantie. Autant j’aime considérer que je suis chez moi ici, autant je vois de plus en plus clairement que mon avenir et l’avenir de mes enfants en Israël.

Aujourd’hui, les Arabes parlent ouvertement de la destruction totale d’Israël. Leur “plan de paix”, celui proposé par les Saoudiens il y a deux ans et récemment repris à Beyrouth, accorde aux Juifs israéliens une possibilité d’échapper à leur extermination. Et pourtant, vous continuez de réclamer une “solution de deux États”. Il faut être sourd pour ignorer la menace arabe proférée contre Israël. Il faut être aveugle pour ne pas voir que la “solution des deux États” sera une solution finale, au sens hitlérien du terme. Comment se fait-il que j’éprouve tout à coup le même sentiment que dans ce wagon de métro il y a 25 ans ?

La superficie d’Israël dans ses frontières internationalement reconnues est de 20 699 km2. Ajoutons les hauteurs du Golan (environ 1 295 km2), la Judée et la Samarie (5 607 km2 au total) et Gaza (362 km2), toutes ces zones faisant historiquement partie d’Israël, que vous soyez disposés ou non à accepter cette vérité. Nous obtenons une superficie totale de 27 964 km2.

Avant la Seconde guerre mondiale, il y avait 18 millions de Juifs dans le monde. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que 13 millions. Cela fait deux mille ans que nous vivons parmi vous. Nous avons toujours fait notre part du travail, et si vous jetez un coup d’œil à la proportion de Juifs parmi les lauréats du prix Nobel, vous êtes bien obligés d’admettre que nous avons plus que largement contribué à la société.
Il n’y a pas si longtemps, vous promettiez à vos esclaves affranchis 40 acres et une mule.

Moi, tout ce que je demande, c’est la moitié d’une acre – non pas de votre pays, mais du mien, et la mule, vous pouvez la garder. Il me semble que nous méritons au moins cela. Si vous nous accordez une demi-acre par personne, nous posséderons alors 6,5 millions d’acres, soit 26 304 km2 de la terre d’Israël. Il restera alors 1 660 km2 non attribués, mais nous aurons besoin de cette surface de terrain pour pouvoir conserver la tradition israélienne qui consiste à planter un arbre en l’honneur de chaque « Juste parmi les nations ».

Ou peut-être pensez-vous que nous ne méritons même pas cela ?

Amicalement,
Zack Lieberberg
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 06:05
Publié par Daniel Pipes le 1/5/2008 (557 lus)
À l’heure où la candidature de Barack Obama fait l’objet d’une attention accrue, ses assertions concernant son éducation religieuse méritent un examen plus approfondi en raison de leur aspect révélateur sur l’intégrité du candidat.

Obama affirmait ainsi en décembre «j’ai toujours été un Chrétien» et il a résolument nié avoir jamais été un Musulman. «Le seul lien que j’aie eu avec l’Islam est le fait que mon grand-père paternel venait de ce pays [Kenya]. Mais je n’ai jamais pratiqué l’Islam.» En février, il déclara: «Je n’ai jamais été un Musulman. (…) à part mon nom et le fait d’avoir vécu dans une population musulmane pendant quatre ans étant enfant [Indonésie, 1967-1971], je n’ai que très peu de lien avec la religion islamique.»

«Toujours» et «jamais» ne laissent que peu de place aux tergiversations. Mais de nombreux éléments biographiques, recueillis essentiellement par la presse américaine, suggèrent que le candidat, en grandissant, s’est bel et bien considéré lui-même et a été considéré par son entourage comme un Musulman.

Père biologique kenyan d’Obama. Dans l’Islam, la religion est transmise à l’enfant par le père. Barack Hussein Obama père (1936–1982) était un Musulman qui a nommé son fils Barack Hussein Obama, jr. Seuls des enfants musulmans sont appelés «Hussein».

Famille indonésienne d’Obama. Son beau-père, Lolo Soetoro, était aussi un Musulman. En fait, comme la demi-sœur d’Obama, Maya Soetoro-Ng, l’a expliqué à Jodi Kantor du New York Times, «toute ma famille était musulmane et la plupart des gens que je connaissais étaient musulmans». Une publication indonésienne, le Banjarmasin Post, cite un ancien camarade de classe, Rony Amir, se rappelant que «tous les parents du père de Barry étaient de fervents Musulmans».

École catholique. Nedra Pickler, d’Associated Press, relate que «des documents montrent qu’il était inscrit en tant que Musulman» pendant ses trois premières années de scolarité dans une école catholique. Kim Barker, du Chicago Tribune, confirme qu’Obama était «désigné comme musulman sur le formulaire d’admission à l’école catholique». Un blogueur qui se présente comme «Un Américain expatrié en Asie du Sud-est» a découvert que «Barack Hussein Obama était inscrit sous le nom de ‹Barry Soetoro›, matricule 203; il a été admis à l’école primaire franciscaine Asisi le 1er janvier 1968, dans la classe 1B. (…) Selon son dossier, la religion de Barry était l’Islam.»

École publique. Paul Watson, du Los Angeles Times, a appris d’Indonésiens proches d’Obama à l’époque où il vivait à Jakarta qu’il «était inscrit comme Musulman par sa famille dans les deux écoles qu’il a fréquentées». Haroon Siddiqui, du Toronto Star, s’est rendu dans l’école publique de Jakarta public où Obama a fait ses classes et relate que «trois de ses enseignants dirent qu’il était inscrit comme musulman». Siddiqui prévient certes que «vu l’état lacunaire des archives de l’école, dévorées par la vermine, il faut se fier aux souvenirs incertains des gens», mais il ne cite qu’un enseignant retraité, Tine Hahiyari, qui soit revenu sur ca certitude antérieure selon laquelle Obama était inscrit comme musulman.

Classe coranique. Dans son autobiographie, Dreams of My Father (Rêves de mon père), Obama raconte qu’il a eu des problèmes pour avoir fait des grimaces pendant des cours coraniques, révélant ainsi qu’il était bien un Musulman, car les élèves indonésiens de l’époque suivaient des cours d’éducation religieuse correspondant à leur foi. En fait, Obama garde même des souvenirs clairs de ces cours: Nicholas D. Kristof, du New York Times, relate qu’Obama «s’est souvenu des premiers versets de l’appel islamique à la prière et les a récités [à Kristof] avec un excellent accent».

Présence à la mosquée. La demi-sœur d’Obama se rappelle que la famille allait à la mosquée «pour les grands événements de la communauté». Watson a appris par des amis d’enfance qu’«Obama venait parfois à la mosquée locale pour les prières du vendredi». Barker a découvert qu’«Obama accompagnait de temps en temps son beau-père aux prières du vendredi». Un ami indonésien, Zulfin Adi, déclare qu’Obama «était un Musulman. Il allait à la mosquée. Je me souviens de lui avec un sarong [un vêtement porté par les Musulmans].»

Piété. Obama dit lui-même que lorsqu’il vivait en Indonésie, un pays musulman, il «ne pratiquait pas [l’Islam]», admettant ainsi implicitement qu’il avait alors une identité de Musulman. Et des Indonésiens ont de lui des souvenirs différents. L’un deux, Rony Amir, décrit Obama comme «très religieux, dans l’Islam, à l’époque».

Le fait qu’Obama soit né musulman et qu’il ait quitté cette foi pour devenir un Chrétien n’a rien qui puisse influer, dans un sens ou dans l’autre, sur son aptitude à devenir président des États-Unis.

Mais s’il est né et a été élevé en tant que Musulman et qu’il cache ce fait, cela constitue une grave duplicité, une dissimulation fondamentale, qui en dit très long sur son caractère et ainsi sur la pertinence de sa candidature.
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 06:51
Erk! Daniel Pipes est l'un des pire néo conservateur que les Etats Unis aient connu.
Islamophobe absolu, il incarne la pensée d'extrême droite américaine : pas d'État palestinien / pas de retrait de Gaza (que même Sharon voulait!).

Son article sur OBAMA est à VOMIR.

Heureusement qu'il passe plus et qu'il a perdu de l'influence dans les médias américain (sauf peut etre Fox news... et encore..) !
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 06:58
Rali,

tu as tout à fait le droit de te situer à gauche et croire tout ce qu'on te dit. c'est bien; les autres peuvent penser comme ils veulent aussi.

Lison
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 07:10
Les vérités blessent et comme toujours on fait dire à ceux qui les proclament ce qu'ils n'ont pas dit pour les diaboliser.Les analyses de Pipes sont parfaitement construites sur des faits incontestables.
Ce n'est pas à gauche que Rali se situe,c'est contre tout ce qui resiste à l'islamisme conquérant.De Gaza à Detroit et Chicago.
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 07:15
C'est a VOMIR! point!
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 07:16
Quand a toi Garvin, toi qui t'insurge contre n'importe quel discours anti sémite de part le monde, comment peux tu laisser passer un article aussi ABOMINABLE/bas que celui de Pipes sur Obama?
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 08:05
Il a parfaitement raison et le soutien de Farrakan (si tu connais et peut-être admires) n'est pas pas une preuve anodine.Et je te fais remarquer que je ne m'insurge pas contre les anti-juifs/israeliens,tout le monde est libre de detester ou d'aimer,je dénonce les calomnies et les propagandes mensongères.Par exemple je viens de lire dans la presse occidentale (suisse en particulier )que la prétendue pénurie de fuel à Gaza est la faute d'Israel avec les commentaires habituels sur le "génocide,les malades,les enfants .....Pas un mot sur l'attaque délibérée des camions citernes et l'accaparement des réserves par les "combattants" prioritaires .
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
05 mai 2008, 15:49
Dans une démocratie (c'est un défaut), on peut pas éviter qu'une personne vote pour soit.

Toujours est il qu'Obama a rejeté le soutien de Farrakhan. Après personne ne peut t'empêcher de recevoir des voix d'homophobes, d'anti sémite, d'assassins, de cons, etc...
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
06 mai 2008, 07:54
Prière d’être islamiquement correct
Etats-Unis / mardi 6 mai par Anne Giudicelli

L’administration américaine met au point un joli lexique pour parler d’Al-Qaida et du terrorisme international sans vexer les musulmans.

Le candidat républicain à la présidentielle américaine, John McCain, n’en démord pas. Il l’a encore répété dans l’un de ses récents discours de campagne : les réseaux d’Al-Qaida et consorts relèvent bien du terrorisme « islamique radical ». Et le combat contre eux, de la guerre contre « l’extrémisme islamique radical ». Les protestations des représentants de la communauté musulmane aux États-Unis, qui dénoncent l’amalgame entre religion et poseurs de bombes, ne lui feront pas changer d’avis. « Oussama Ben Laden et Al-Qaida représentent une variante pervertie de l’islam (…) », ont défendu les communicants du sénateur McCain. « Mais la réalité est que l’idéologie de haine sur laquelle est basé le benladénisme est décrite, à juste titre, comme de l’extrémisme islamique radical. Si le Sénateur s’y réfère de cette façon, c’est bien parce qu’il s’agit de cela ».

Mais aussi parce que les documents officiels américains l’y ont encouragé. Et pas des moindres : déjà, en 2004, le rapport de la puissante Commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre employait explicitement le terme de « terrorisme islamiste » pour désigner les groupes liés à Al-Qaida. Le Président Bush, depuis, a repris l’expression à son compte, et celle-ci s’est incrustée dans le discours officiel américain. Inversement, les rivaux démocrates de John McCain se sont bien gardés d’en faire de même. Et pour cause : parler de « terrorisme islamiste » n’est plus politiquement correct aux États-Unis. Ainsi en a décidé l’administration Bush, d’un coup de baguette magique, quitte à changer son fusil d’épaule !

Sur la base de deux rapports concoctés par les agences fédérales américaines en charge de la sécurité nationale, un nouveau lexique antiterroriste est né outre-Atlantique. Ainsi, le mémorandum du Centre national de contre-terrorisme (NCTC) est conçu comme un guide sémantique en 14 points à l’usage des agents de l’administration et des départements en charge de la sécurité nationale. Il vient aussi de recevoir le feu vert du Département d’État pour figurer comme livre de chevet des diplomates américains. Inspiré par une précédente étude réalisée par le Département de la Sécurité Nationale (DHS), intitulée « Terminologie pour définir le terrorisme : les recommandations des musulmans américains ». Ces deux documents établissent le même constat : dans la « guerre contre la terreur », certains mots sont contreproductifs. En clair : ils sont susceptibles d’encourager l’adhésion des musulmans aux positions défendues par les islamistes radicaux.
On ne dit pas « terroriste islamique », on dit « violents extrémistes »

Résultat, toute connotation religieuse doit être bannie du langage officiel. « Nous ne devons pas reconnaître la prétention des terroristes à être des adeptes légitimes de l’islam », recommande le guide sémantique. Désormais, donc, l’Amérique ne fait plus la guerre contre « le terrorisme islamique » mais contre l’extrémisme. Elle ne se bat plus contre des « militants islamistes » comme le clamait encore il y a eu peu Georges W. Bush, mais contre de « violents extrémistes ». Et surtout pas contre des « djihadistes » : « Appeler ainsi nos ennemis et leur mouvement : "djihad mondial", peut involontairement légitimer leurs actions » et « glorifier le terrorisme ».

Attention aussi au dérapage, en utilisant des « termes péjoratifs comme "islamo-fascisme", qui sont considérés comme offensants par de nombreux musulmans ». Et Al-Qaida, on peut ? Jamais associé au mot « mouvement », tranche-t-on, « car cela fait apparaître Al-Qaida comme un mouvement politique légitime ». Et quand Ben Laden et consorts s’expriment, « ne tombez pas dans le piège » (sic) « Notre réponse doit être minimale », sinon « nous élevons leur prestige dans le monde musulman ». Bref, ce qui compte, martèle le guide américain « Ce n’est pas ce que vous dites, mais ce qu’ils entendent ». Une technique pratiquée par Oussama Ben Laden depuis bien longtemps…
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
07 mai 2008, 14:20
13 novembre 2007
Diner du CRIF - Samedi 10 Novembre
Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice...
Thème : Les femmes d'action et de conviction
Madame la Présidente Martine Ouaknine,
Monsieur le Président Richard Prasquier,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Consul Général d’Israël,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Sénateur,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Premier président de la cour d’appel d’Aix en Provence,
Messieurs les Présidents des tribunaux de grande instance
Mesdames et messieurs les Procureurs de la République,
Monsieur le Recteur de l’académie de Nice,
Monsieur le Recteur de la Mosquée de Paris,
Monsieur le Grand Rabbin régional,
Messieurs les représentants des autorités religieuses,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Je souhaite d’abord vous dire combien votre invitation me touche et m’interpelle. C’est un signe de dialogue et d’amitié qui crée chez moi un devoir d’attention et d’action.
Merci, Maître Ouaknine, Madame la Présidente, d’avoir si justement rappelé ce qui fait le sel de la fierté de la France, autant que ce qui constitue le creuset de ses blessures et de ses souffrances.
L’histoire de la France a des zones d’ombre mais aussi des zones de lumière. La France doit savoir se souvenir, la France doit savoir transmettre à ses enfants les enseignements de l’histoire. De la même manière, la Justicefrançaise doit, elle aussi, s’imprégner du passé pour être plus juste dans le présent et plus juste dans le futur.
Vous le savez, je partage avec vous les valeurs de fraternité et de solidaritéqui font battre le cœur de la République autant que celui des Français que nous sommes. Je partage avec vous le refus du repli communautaire, dont je connais bien les dangers. Je partage avec vous le combat contre la violence, le combat contre les fléaux antisémites ou racistes, qui déforment la richesse de notre Nation. Je partage avec vous l’engagement infaillible de lutte contre toutes les formes de discriminations, parce qu’accepter une atteinte à la démocratie, c’est accepter qu’elle soit ébranlée dans son ensemble. Au fond, je partage avec vous le combat contre toutes les injustices, car ce combat, je le mène depuis toujours, mais c’est aujourd’hui que j’ai la chance et les moyens de l’accomplir.
Si je suis parmi vous ce soir, c’est la preuve que la France sait valoriser ses différences. C’est la preuve que la France est celle de tous les Français, celle de toutes les cultures, celle de tous les arts de vivre, celle qui sait faire coexister les pensées et les religions dans le respect de l’autre, sous les arcades de la laïcité.
Si je suis parmi vous ce soir, c’est aussi parce que j’ai un lien particulier avec la communauté juive. Non seulement je me sens immédiatement concernée par les actes antisémites, qui sont des atteintes inacceptables aux valeurs républicaines, mais je me retrouve aussi dans votre communauté. Elle me rappelle mon histoire, elle me rappelle ma spécificité. Elle me rappelle le quartier juif espagnol d’Algérie où maman a vécu.
Nous le savons, la France n’appartient à personne parce qu’elle s’appartient elle-même. Elle est faite de peuples, d’origines, de croyances et d’esprits divers qui ont décidé de vivre ensemble. La présence, ce soir, des représentants de la Chrétienté, de l’Islam et du Judaïsme témoigne de cette volonté. Au fond, vous vous ressemblez, vous incarnez les mêmes valeurs, vous êtes habités par la foi, celle d’aimer les autres sans les juger et les respecter quelques soient leurs religions, leurs convictions, ou leurs conditions. Ce qui constitue la spécificité de la Nation française, c’est ce sentiment d’appartenance, qui ne repose ni sur la naissance ni sur la religion. C’est la volonté de participer ensemble à la construction de l’histoire et de la vie d’un pays parce que la France est multiple, parce que la France est une synthèse.
Cette démocratie, ce vivre-ensemble, la Justice en est la garante, parce qu’elle est le socle de notre organisation sociale et civique. Lorsque la France souffre, lorsqu’elle laisse émaner des comportements qui ne sont pas à la hauteur de ce qu’elle devrait être, c’est bien à la Justice de rétablir l’échelle des valeurs. C’est à la Justice de veiller à l’équilibre moral et social de notre société lorsque des comportements individuels la mettent en péril. C’est à la Justice de sanctionner les actes de discriminations. Mais c’est aussi à la Justice que revient de montrer l’exemple en matière de lutte contre les discriminations. Car la discrimination, qu’elle se traduise par un acte antisémite ou raciste, c’est une infraction, ce n’est ni explicable, ni acceptable. C’est tout simplement la négation de la démocratie, une atteinte à la République. La Justice est là pour dissuader autant que pour sanctionner.
Cette année, le nombre d’affaires nouvelles enregistrées par les parquets pour des actions violentes à caractère antisémite a diminué : 230 faits ont été enregistrés en 2006 contre 79, entre le 1er janvier et le 31 août 2007. Je me réjouis, bien sûr, de cette baisse. Mais 79 actions violentes contre des juifs dans notre pays cette année, c’est 79 actes de trop. C’est une atteinte à la République toute entière.
La Justice doit aller au-delà. Elle doit se montrer plus ferme lorsque les valeurs républicaines sont bafouées. Elle doit accompagner davantage les victimes de ces comportements indignes de la France. Elle doit servir de modèle dans la lutte contre les discriminations, en l’incarnant en son sein.
Car la France nouvelle, c’est à nous de la choisir, c’est à nous de la construire. Cela passe par le choix d’une Justice qui porte haut et fort nos valeurs républicaines et qui les fasse respecter.
1. J’ai donc placé la lutte contre les discriminations au cœur de mon action.

- La Justice doit faire respecter le droit à la différence en apportant une réponse ferme aux infractions qui le baffouent. J’ai donné des instructions de fermeté aux parquets, dès mon arrivée à la Chancellerie. A chaque infraction, une réponse pénale sera apportée. J’ai décidé de créer des pôles de lutte contre les discriminations au sein des tribunaux avec un délégué du Procureur dédié.
Des peines exemplaires ont d’ailleurs été prononcées ces derniers mois. C’est notamment le cas dans l’affaire de la profanation des tombes du cimetière juif de Herrlisheim, dont les faits sont intervenus en 2004. Le 12 septembre dernier, le tribunal correctionnel de Colmar a condamné les prévenus à des peines allant de 12 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis, à 30 mois d’emprisonnement ferme. L’un des auteurs a été maintenu en détention, un second a été incarcéré à la sortie de l’audience.
- Vous le savez, la délinquance constitue l’un des maux de la France actuelle. C’est la raison pour laquelle j’ai porté une loi renforçant la lutte contre la récidive, entrée en vigueur le 11 août dernier. Elle pose un principe clair : désormais, la violation répétée de la loi sera effectivement réprimée. Elle est applicable aux récidives d’actes racistes et antisémites, par exemple aux violences commises à raison de l’appartenance religieuse.
- Pour lutter efficacement contre les discriminations, la Justice doit être ferme avec les auteurs d’actes répréhensibles, mais elle doit aussi se montrer plus humaine avec les victimes. J’ai donc décidé de la création, dans chaque tribunal de grande instance, d’un juge délégué aux victimes. Il sera chargé de veiller à la protection de leurs droits. Il agira également pour que l’indemnisation des victimes devienne effective. A cet égard, j’ai notamment annoncé la mise en place d’un service d’assistance au recouvrement des victimes d’infractions. L’ensemble des ces aides sera évidemment à la disposition des victimes d’actes racistes et antisémites. Les victimes savent aujourd’hui qu’elles peuvent agir, qu’elles seront épaulées et accompagnées.
Aucune infraction raciste ne doit rester impunie. Et chaque victime doit être protégée.
2. Pourtant, si la Justice est une fonction régalienne, la détermination de la France à lutter contre les discriminations dépasse nos frontières.

- Vous avez parlé, ce soir, de la situation en Iran. Certains comportements internationaux vont parfois à l’encontre de nos valeurs républicaines. Nul pays ne peut seul imposer sa loi au monde, c'est la raison pour laquelle je crois que la paix sera le produit du multilatéralisme. La paix est indissociable de la Justice, parce que la paix, on ne l'aura pas sans la justice. La spécificité de la France repose sur ses valeurs. Cela lui permet parfois de se prononcer pour la sanction de certains agissements internationaux, celui lui permet aussi de tendre la main à tous ceux qui ont en besoin sur la planète.
- A ce titre, le projet d’Union méditerranéenne, voulue par le Président de la République, est le symbole d’un rapprochement des différences pour œuvrer dans le sens d’un objectif commun, celui de la paix.
Le rassemblement de tous les peuples de la Méditerranée, c’est la volonté de créer une solidarité active et concrète autour d’un patrimoine commun. Des initiatives en faveur du développement durable et de l’environnement, pour la culture et pour le développement économique et social, peuvent tous nous réunir.
Les peuples de la Méditerranée sont riches d’un héritage de culture, de civilisation, d’humanité et de foi. Avec la volonté de se parler, ils pourront agir ensemble au nom de ce qu’ils ont en commun. J’ai la conviction que la construction de l’Union de la Méditerranée est une chance à saisir pour la paix au Proche-Orient. Comme la construction européenne a apporté la paix.
Je voudrais aussi vous parler d’Israël.
Le lien qui unit chaque juif de France avec Israël est un lien unique, un lien essentiel quand on comprend Israël.
Israël, c’est l’assurance pour chaque juif que, plus jamais, ce que vos parents, vos grands-parents ont connu, aucun d’entre vous n’ait un jour à le connaître.
Israël, berceau du peuple juif, est devenu son refuge, après des siècles de dispersion.
La création de l’Etat d’Israël est un fait politique majeur de notre Histoire. Ce n’est pas un simple fait religieux. Ce n’est pas un simple fait historique. C’est un miracle politique.
Son existence même, depuis près de 60 ans, est symbole de courage d’un peuple et synonyme d’espérance pour l’Humanité toute entière.
La Franceest l’amie d’Israël.
La Franceentretient avec Israël une relation passionnée.
Entre la France et Israël, il y a une relation du cœur.
Vous connaissez la position du Président de la République. Elle est constante, elle est sans ambigüité, elle est sincère, elle est résolue.
Il n’est pas question de transiger sur la sécurité d’Israël et de ses citoyens. La sécurité d’Israël passe par la construction d’une paix, d’une paix juste et d’une paix durable. Cette paix se construira dans le respect des identités, dans le respect de l’Histoire.
Je forme le vœu, ici à Cannes, que l’Union Méditerranéenne, voulue par le Président de la République, contribuera à ce rapprochement dans la paix.
3. A cet égard, je pense que les femmes ont un rôle fondamental à jouer dans le rétablissement de la paix dans le monde.

Elles peuvent constituer un ciment entre les peuples, par le rapprochement et la fédération de leurs engagements.
Le thème de votre dîner est donc crucial. Je suis honorée d’y participer, parce que je crois que les femmes de conviction ne s’illustrent que par la réalité de leurs actions.
Vous en êtes un bel exemple Maître Ouaknine, vous qui avez su illustrer vos engagements par l’ouverture d’esprit et la détermination à rappeler la mémoire de ceux qui ont souffert en France et pour la France.
Madame Anny Courtade, qui reçoit ce soir le prix du Crif dans la région, est également une figure de combat de femme et d’humanisme, à travers un trajet de chef d’entreprise atypique.
Enfin, Madame Simone Veil, à qui le Crif décerne son prix, est, pour nombre d’entre nous, à l’origine de nos démarches citoyennes. Elle a su tourner la page personnelle de son histoire sans tourner celle de l’Histoire. Elle a su transformer l’horreur en conscience et la haine en humanité. Elle a su introduire la femme dans le combat politique au nom de la Justice.
Vous le savez, Madame Simone Veil a eu la bienveillance de se pencher sur mon trajet, comme les fées l’auraient fait sur un berceau. Mais elle m’a apporté bien plus que cela, car son humanité et ses convictions guident toujours mes engagements.
Grâce à elle, grâce à vous tous, je garde la mémoire de tous les juifs de France qui ont marché vers la mort. Je garde le souvenir des Justes de France qui se sont mobilisés pour sauver tant de vies. Je garde le souvenir du courage de ces hommes et de ces femmes qui font l’honneur de la France. Je garde aussi la mémoire d’Alfred Dreyfus, victime de l’injustice et réhabilité par la Justice.
Toutes ces histoires de France et de Français fondent mon engagement politique.Toutes ces mémoires décuplent ma détermination à lutter contre les injustices.Toutes ces femmes et tous ces hommes m’ont éveillée à la Justice.
J’espère que mon action sera à la hauteur de vos convictions, et que je garderai votre confiance, votre affection et votre amitié que vous m’avez toujours témoignées bien avant que je ne sois Garde des Sceaux.
Je suis heureuse, fière et honorée d’être parmi vous ce soir !
Je vous remercie.
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
23 mai 2008, 07:55
Lettre à Stéphane Hessel, ex-ambassadeur de France


Cher ami,



Tu voudras bien excuser ce tutoiement. Il est d’usage qu’entre frères de même obédience, on puisse avoir recours à cette facilité de langage sans encourir les foudres de ceux qui n’ont, comme mode de relation, que le « politiquement causé ».

Je suis protestant, comme toi. J’ai suivi tes interventions répétées avec beaucoup d’intérêt. Quand tu prends la défense des sans logis, je suis avec toi. Quand tu gueules contre l’ordre établi, avec l’éternel sourire de celui qui n’a plus rien à craindre de la vie, il m’arrive de me sentir en pleine communion fraternelle.

« Un Protestant », me dis-je, « un vrai Protestant ne peut avoir de combat que celui-ci, car il est juste ».

En écrivant ce mot « protestant », je m’aperçois soudain, avec plus d’acuité qu’auparavant, ce que ce terme peut recéler de noblesse. Se battre contre les puissants, ne jamais accepter aucun dogme qui irait à l’encontre de ses convictions les plus intimes, voilà ce qui est pour moi la définition, le cœur même de la Réforme, à part peut-être « La grâce seule ». Mais Karl Barth en a parlé mieux que moi. Et Luther…et Calvin…et Zwingli…mais je m’égare, et pas seulement « de l’Est » (1).

J’aimerais te dire que je suis heureux de partager cette appellation non contrôlée de « protestant » avec toi. Mais voilà, je ne le peux pas.

La bonhomie sucrée que tu affiches à chacune de tes interventions publiques ne m’impressionne pas. J’ai connu trop de personnages influents dans le petit monde du protestantisme, trop de brillants causeurs, trop de sirupeux orateurs, emplis de componction, mais si vaniteux au fond d’eux-mêmes, pour me laisser prendre à ton petit jeu du vieux sage.

Il fut un temps ou cela faisait rire dans les synodes, colloques et autres assemblées générales du Protestantisme. Je connais quand même des protestants, et pas des moindres, qui s’enorgueillissent de te compter comme membre, à tout le moins comme sympathisant.

Mais, comme tu as pu le deviner, je n’ai aucune admiration pour les hiérarques. Allez, souris, ce n’est pas un terme aussi vulgaire qui te fera choir de ton piédestal. Toi et moi ne sommes pas dupes.

Et puis, en tant qu’ancien du corps diplomatique français, tu as du en avaler de plus rudes, n’est-il pas vrai ?

« Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes, ils n’ont pas fini de s'amuser »

Certes, j’eusse pu faire montre à ton égard de plus de considération. Tu as participé à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, en 1948. Je ne sais à quel degré, bien entendu mais je veux bien reconnaître qu’une telle longévité force le respect. Cela ne nous rajeunit pas, mais le temps, tu le sais, le temps...

Cela fait de toi un témoin privilégié de l’Histoire que nous voyons se dérouler sous nos yeux. Et je trouve, à ce propos, que tu as légèrement tendance à en oublier les aléas.

Ton engagement dans la Résistance, ton passage dans les camps nazis, ton compagnonnage avec de Gaulle, l’exceptionnelle longévité de ta carrière, tout cela pourrait faire de toi à nos yeux un être d’exception. Mais décidément, non. Pour ma part, je n’y parviens pas.

Outre que j’ai bien du mal à éprouver une quelconque admiration pour les êtres humains, quel qu’ils soient, persuadé que nous ne sommes intellectuellement que le produit des circonstances et d’un travail acharné, j’ai de plus, te concernant, une pensée du Christ qui me vient à propos des serviteurs inutiles (Luc 17 :10).

Pour toute chose, il y a un temps et un jugement, dit l’Ecclésiaste. Quand je pense à toi, il m’arrive de songer que tu ne seras plus de ce monde quand viendra la catastrophe - si elle advient - que tu sembles appeler de tes vœux, à savoir la fin d’Israël.

Stéréotypes

Je me souviens pourtant de tes paroles, dans un document d’une des fondations dont tu assures la vice présidence : « Alors que les échanges humains se sont multipliés au siècle dernier, mêlant fort heureusement sur nos terres les membres de tant de sociétés différentes, de l'Est et du Sud, de l'Orient, de l'Afrique et de l'Asie, la tentation de projeter sur eux des stéréotypes négatifs n’a pas disparu. »

On ne saurait mieux dire. Et, puisque tu parles de stéréotypes négatifs, permets-moi de te citer dans ton dernier « Rebonds » publié par Libération : « Il reste un Etat sans légitimité avec un peuplement scindé, comportant des juifs maîtres et des Palestiniens voués à un régime de non-droit ».

Je sais que tu voues une admiration sans borne à Edgar Morin au point de l’avoir fait entrer dans le Collegium international éthique, scientifique et politique, que tu « vice-présides », un machin de recyclage pour chefs d’Etat et penseurs atteints par la limite d’âge. Etait-il absolument indispensable que tu en adoptes le vocabulaire ?

Des « juifs maîtres » ? Un peu comme « s’ils prenaient plaisir à humilier » ? (2) Un peuple dominateur, en quelque sorte ? (3)

Stéphane, soyons raisonnable ! Toi qui te dis protestant, tu sembles avoir renoncé à ce qui en fait la force et l’originalité. Toi qui devais lutter contre les dogmes, tu te soumets à l’un d’entre eux, bien plus pernicieux que celui contre lequel nos pères ont lutté.

Tu ne peux te départir de ce dogme soi-disant infaillible de la diplomatie internationale : Israël doit cesser d’exister. Certes, tu as l’intelligence de ne pas le dire aussi ouvertement. Dame ! Une existence vouée à la négociation et aux demi-vérités laisse des traces. Forcément ! Mais ton sourire ne peut cacher la sénilité de tes discours.

D'affligeants propos

Toi qui invoque sans te lasser le respect des résolutions internationales, tu oublies la 181, de laquelle découlent toutes les autres, même la 242. La 181 établissait sur le territoire d’un quart de la Palestine mandataire (les Anglais ayant déjà distribué 75% de ce qui devait devenir le Foyer National Juif à leurs amis arabes pour fonder la Jordanie), tu feins d’oublier, donc, que sur ce qui restait du Foyer National Juif, l’ONU avait décidé la création d’un Etat juif et d’un Etat arabe.

Tu oses dire que c’est Israël qui n’accepte pas les Résolutions de l’ONU alors que les juifs ont accepté ce petit Etat morcelé et que les Arabes l’ont refusé, préférant faire disparaître par les armes le seul Etat juif de la planète.

Tu feins d'ignorer que Nasser, en 1967, lorsqu’il a exigé le retrait des Casques Bleus pour pouvoir attaquer Israël, commettait un acte de casus belli international. Il a perdu sa guerre et Israël a gagné des territoires. Tu n’ignores pas que les territoires gagnés lors d’une guerre sont réputés acquis.

Nul ne conteste (et certainement pas toi) le tracé des frontières allemandes, polonaises, suédoises, norvégiennes, grecques, turques et tant d’autres redessinées après des conflits.

Israël, lui, a pourtant rendu le Sinaï en échange de la paix avec l’Egypte. Il y avait pourtant découvert (et installé l’infrastructure permettant de l’exploiter) un gisement de pétrole qui lui aurait assuré l’indépendance énergétique pendant un siècle. Et il est prêt à en rendre d’autres en échange d’une paix durable. Israël ne tient pas plus que cela à recevoir quotidiennement des missiles sur le coin de la figure.

« Israël assure sa survie par l’écrasante supériorité de ses armes ». Tu as pourtant assisté, comme tous nos contemporains aux persécutions subies par les Juifs dans les pays arabes. Tu as pourtant entendu et lu, comme tous nos contemporains,les déclarations des dirigeants de ses pays, reconnaissant que leur but est la destruction pure et simple de l’Etat juif et de ses habitants.

Alors pourquoi prétendre ignorer que si Israël baissait la garde ne serait-ce que quelques minutes, il serait écrasé à jamais par des pays arabes assoiffés de sang juif?

Tu parles aisément de la légitimité de l’Etat d’Israël, allant jusqu’à prétendre qu’il ne l’a jamais eu : Quarante ans après la fin de la guerre des Six jours, Israël n’a pas trouvé un gouvernement capable d’entamer sérieusement la nécessaire négociation avec les Palestiniens qui serait en mesure de lui rendre sa légitimité, de garantir sa sécurité véritable et de lui donner un avenir.

Ôte-moi d’un doute, mon frère: est-ce Israël qui, en 1967, a prononcé les “3 non de Khartoum”, non à la reconnaissance d’Israël, non aux négociation avec Israël, non à la paix avec Israël en réponse à la proposition de celui-ci, via l’ONU, de rendre les territoires conquis contre la paix?

Je te sais assez au fait des questions internationales pour nier que tu connais cette décision de la Ligue Arabe et toutes celles qui ont suivi. Ce que pourtant tu commets, sans vergogne.

Pourquoi aurait-il fait la paix avec les rares gouvernements arabes qui ont accepté de négocier (ce que Sadate a payé de sa vie) et signé des traités de paix s’il ne s’était trouvé aucun gouvernement EN ISRAEL pour entamer des négociations?

Heureusement pour lui, Israël n'a pas besoin qu'on lui donne un avenir. Il se prend en main, sans rien attendre de la communauté internationale.

Israël, selon toi, resterait sourd aux résolutions adoptées par l’instance chargée, au plan mondial, du maintien de la paix et au règlement des conflits.

Tout à fait entre nous, Stéphane, dans notre monde actuel, le règlement des conflits est-il si patent que tu puisses exiger d’un pays qu’il fasse aveuglément confiance à l’ONU ? La commission des droits de l’homme présidée par la Libye serait-elle plus efficace ? L’ONU au Darfour est-elle si crédible que cela ? La situation mondiale, sur le plan de la paix, te parait-elle enviable, idéale ?

L’ONU n’est rien d’autre que la représentation proportionnelle des Etats qui la composent. Un milliard trois cent millions de musulmans, treize millions de Juifs. Tu penses que la représentativité va dans le sens du pot de terre?

La tour Hessel illuminée mais pas par la grâce

Ton article dans Libé a un seul mérite. Je suis navré de ne pas le porter à ton crédit. « La solution jusqu’ici préconisée officiellement par les partenaires d’Israël occidentaux et arabes de deux Etats souverains sur des espaces viables avec leurs deux capitales à Jérusalem n’est plus réaliste ».

Nous y voilà ! Il faut donc que l’un des deux s’en aille. Je ne voudrais pas mal interpréter ta pensée profonde mais j’ai une petite idée de la solution que tu préconiserais. Autant te le dire, la théorie de la parenthèse ne me convient pas tout à fait.

"La jeunesse palestinienne sait aussi que son nombre constitue à terme sa force que rien ne pourra arrêter et que personne ne pourra les blâmer de combattre pour la liberté".

Mon brave, mon cher, mon vieil ami, il devrait te venir à l’idée que les humiliés sont ceux qui doivent, depuis 60 ans, clamer le fait qu’ils existent sous peine d’être annihilés et non ceux qui vivent d’une charité internationale leur attribuant depuis 60 ans un budget annuel 500 fois supérieur à l’ensemble des autres réfugiés de la planète.

Toi qui bavasse à partir d’un vieux pays aux frontières sûres et reconnues, tu sembles avoir oublié la douleur qu’il y a à vivre dans un environnement hostile.

Toi qui as vécu la disparition du dernier douanier sur le pont de Kehl à Strasbourg, tu devrais pourtant savoir qu’il faut du temps pour que les frontières s’apprivoisent. Du temps et de la bonne volonté !

Toi qui reviens d’Israël, tu as pu voir la télévision palestinienne et ses appels constants au massacre des Juifs, dans des émissions pour la jeunesse, ses spots publicitaires vantant le martyre des enfants qui se font sauter au milieu des femmes et des enfants juifs. Est-ce ainsi que l’on recherche la paix ? Est ce ainsi que l’on construit pour l’avenir ?

Toi pour qui Israël n’existe que parce qu’il bénéficie de la sympathie que lui vaut le souvenir de la Shoah (sic), je te trouve bien peu sérieux, laborieusement appliqué à délégitimer Israël en lui refusant tout autre statut que celui d’éternelle victime.

Au mauvais moment, une faute morale

Que ton Rebond dans Libération soit publié quelques jours avant la grande fête des soixante ans est indigne de toi. Les phrases qu’il contient sont irresponsables car elles légitiment les actions violentes des groupes extrémistes.

Et je suis de ceux qui pensent qu’une minorité – ce qu’est Israël actuellement dans un environnement arabe - a le droit de se battre pour vivre, tête haute et non dans la terreur du dhimmi, soumis à une idéologie aussi féroce et inhumaine que le nazisme.

Je suis et resterai aux côtés de ce peuple, non pour ce qu’il a vécu dans l’enfer des camps, mais pour ce qu’il va vivre dans les 2000 prochaines années.

Israël n’est pas né de la Shoah. Il renaît dans un pays qui lui a été confisqué depuis des siècles par des envahisseurs.

Mais sais-tu seulement, Stéphane, le bonheur qu’il y a à renaître ?

Tu as du oublier. C’est égal. Il y a bien longtemps que tu ne fais plus illusion à mes yeux. Tu es l’archétype de cette diplomatie internationale empesée, qui croit que le pragmatisme, c’est de se soumettre devant la force, qui ne laisse plus de place aux rêves et qui a fait son temps.

Tiens, je vais te faire une confidence : je pense profondément que si les Palestiniens eux-mêmes ne parviennent plus à rêver, toi et tes pairs en portez une immense part de responsabilités, vous qui n’avez jamais su hausser le ton que pour condamner Israël et excuser d’un air contrit la haine atavique des pays arabes pour ce petit pays.

Un dernier mot avant de te quitter, mon cher Stéphane : c’est drôle mais tu ne parviens même pas à m’énerver. Laisse-moi faire la fête avec mes amis juifs en ce joli mois de mai 2008. Laisse-moi aider du mieux que je peux mes amis palestiniens.

Avec eux, il y a encore des rires possibles.

Allez, salut, vieux protestant, ("parpaillot" comme on disait en Allemagne, par analogie avec un papillon de nuit), sans rancune et pourtant je sais la tienne tenace. Tu viens d'en fournir encore une preuve aujourd'hui.



Pierre Lefebvre* © Primo - mai 2008

ELIANE
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
23 mai 2008, 08:03
Eliane,

quel article tu nous a sorti ! vraiment, bravo, qui est Pierre Lefebvre ?


je vais me rappeler de ce nom.

Chabbat Shalom

Lison
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
23 mai 2008, 08:10
bonjour lison,

Pierre Lefebvre est un spécialiste du Moyen Orient, qui écrit sur ISRANEWS et PRIMO EUROPE.

CHABBAT cHALOM

ELIANE
JEAN SARKOZY SE MARIE AVEC JESSICA DARTY
25 mai 2008, 07:08
JEAN SARKOZY SE MARIE AVEC JESSICA DARTY

Jean Sarkozy, fils cadet de Nicolas Sarkozy, a pris pour fiancée Jessica Darty, richissime héritière du géant de l'électro-ménager. "Très religieuse, la jeune femme initie Jean aux rites et à la culture judaïques" annonçait le magazine VSD (20 février 2008) en citant une militante UMP, amie du jeune couple : "Il suit des cours de Torah avec un rabbin.
Elle aimerait aussi beaucoup qu'il prenne des cours d'hébreu."
Un retour aux sources pour le jeune Jean, ancien élève de Sainte-Croix de Neuilly mais dont l'arrière-grand-père, le mégorash Aaron Beneko Mallah, comptait plusieurs rabbins dans sa parentèle.
Isabelle Darty, actionnaire du groupe Darty, (tante d'Amanda Sthers, ex-épouse de Maurice Benguigui, Patrick Bruel à la scène). Sa fille, Jessica Darty est la petite amie de Jean Sarkozy, fils de Nicolas...

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