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EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....

Envoyé par Ould-Kabla 
A DIFFUSER TRES LARGEMENT
24 mai 2008, 23:27
A DIFFUSER TRES LARGEMENT



Un guide de propagande




Au cours des quelques années passées, le terme nakba (également orthographié naqba) est devenu le terme absurde favori du lobby anti-Israël. Il signifie "catastrophe" en arabe, et a été adopté par les antisémites d’un bout à l’autre de la planète pour désigner la création d'Israël, réputée avoir infligé une "catastrophe" aux "Arabes palestiniens privés de leurs droits citoyens".

Bien entendu, la véritable catastrophe qui s'est abattue sur les Arabes en 1948-49 a été l’échec de leur tentative d'annihiler Israël et d'exterminer sa population, et ils en ont payé le prix.

En attendant, le terme absurde de nakba s'est répandu. Une recherche sur Google permet de trouver 85 000 pages Web qui appliquent le terme nakba à la création d'Israël, et une recherche sur Yahoo en trouve encore davantage. Le magazine anti-israélien Counterpunch ne peut mentionner Israël sans utiliser ce terme. Même la ministre de gauche de l'éducation israélienne, Yuli Tamir, a ordonné que la nakba fasse partie du programme des écoles israéliennes, où l'on peut enseigner aux élèves d’Israël à se lamenter sur l'existence de leur propre pays.

(Tamir, qui était auparavant professeur d'éducation à l'Université de Tel Aviv, est si bizarre, qu'au cours de l'été 1996, elle a publié, dans la Boston Review, un article qui défend l'excision des filles dans le Tiers Monde, et prend à partie ceux qui expriment leur dégoût de cette pratique – voir Boston Review.)

Des cérémonies de la nakba sont maintenant organisées dans les universités israéliennes par des professeurs de gauche, qui déplorent la création et l’existence mêmes de leur pays.

La nakba de la fin des années 1940 et 1950 qui a frappé un grand nombre de Juifs vivant dans des pays arabes, qui, sans délai, ont été expulsés, persécutés, et dépouillés de leurs biens, n'intéresse pas ces gens-là. Ces réfugiés juifs ont reconstruit leur foyer en Israël et ont pratiquement dépassé en nombre les Palestiniens qui avaient fui.

Pendant ce temps, une rumeur s’est constituée concernant les origines du terme nakba - un conte de fées qui prétend que le mot était une bannière agitée par les Palestiniens, à partir de 1948, et que son usage même montre l'enracinement profond de la "nationalité palestinienne".

Aussi, voici un petit test de connaissances des événements actuels : Quelle est la véritable origine du terme nakba et quelle est sa signification première ?

Si vous donnez la mauvaise réponse au test de connaissances – autrement dit, si vous répondez qu'il se rapporte aux événements de 1948 –, vous êtes en très bonne compagnie. Moi-même, j'aurais échoué au test de connaissances jusqu'à ce que, il y a quelques jours, je tombe par hasard sur la bonne réponse. Non seulement l’usage infondé de l’absurdité de la nakba n’indique nullement "le profond enracinement de la nationalité palestinienne", mais il prouve exactement le contraire, à savoir : qu'il n'existe rien de tel qu'une nation ou une nationalité palestiniennes.

La source indiscutable de [cette conception de la] nakba n'est autre que George Antonius, réputé être le premier historien "officiel du nationalisme palestinien". En réalité, comme de nombreux "Palestiniens" il ne l'était pas – je veux dire, Palestinien. C'était un chrétien libano-égyptien qui vécut un temps à Jérusalem, où il composa son histoire-plaidoyer du nationalisme arabe. The Arab Awakening [Le Réveil arabe], un livre extrêmement partial, fut publié en 1938 et, fut ensuite, durant des années, le texte officiel utilisé dans les universités britanniques.

Antonius était un "représentant palestinien officiel" auprès de la Grande-Bretagne, et s'efforçait de plaider la cause de la création d’un Etat arabe à la place de quelque perspective que ce soit d’un foyer national promis aux Juifs par la Déclaration Balfour de 1917. Dans les années 1930, Antonius était un propagandiste antisioniste actif, et c’est à ce titre qu’on lui offrit un poste à l'Université Columbia (où certaines choses semblent n’avoir guère changé).

Il joua le rôle de feuille de vigne universitaire pour les nationalistes arabes xénophobes qui cherchaient à dénier aux Juifs tout droit à l’autodétermination ou à l’émigration en Terre d'Israël. Et il était étroitement associé au Grand Mufti, le principal allié islamique d'Hitler, ainsi qu'avec le régime pro-allemand d'Irak, au début des années 1940.

Antonius était si passionnément antisioniste qu'il tient toujours le rôle de héros et de mentor pour les juifs antisionistes de gauche de partout. Par exemple, le défunt professeur de sociologie de l'Université Hébraïque, Baruch Kimmerling, s’est fié, de bout en bout à Antonius dans sa propre pseudo-histoire : Palestinians : The Making of a People [Les Palestiniens : la création d’un peuple] (Free Press, 1993).

Alors, comment Antonius nous apporte-t-il la réponse au test de connaissance des événements actuels concernant l'origine du mot nakba ? Le terme n’a pas été inventé en 1948, mais en 1920. Et il a été forgé non parce que les Palestiniens devenaient soudain nationalistes, mais parce que les Arabes vivant en Palestine se considéraient eux-mêmes comme Syriens et enrageaient d'être coupés de leur patrie syrienne.

Avant la Première Guerre mondiale, tout le Levant – y compris ce qui est aujourd'hui Israël, les "territoires occupés", la Jordanie, le Liban et la Syrie – faisaient partie des colonies ottomanes turques. Quand les forces alliées chassèrent les Turcs du Levant, les deux puissances principales, la Grande Bretagne et la France, se partagèrent le butin. La Grande-Bretagne obtint la Palestine, y compris ce qui est aujourd'hui la Jordanie, tandis que la France obtenait le Liban et la Syrie.

Le problème était que les Arabes palestiniens se considéraient comme Syriens et étaient considérés comme tels par d’autres Syriens. Les Arabes palestiniens étaient furieux de ce qu'une barrière artificielle fût érigée au sein de leur patrie syrienne par les puissances coloniales infidèles – une frontière qui allait séparer les Arabes syriens du nord des Arabes syriens du sud, plus tard nommés, à tort, "Palestiniens".

La majeure partie des Arabes palestiniens avaient en fait émigré en Palestine, depuis la Syrie et le Liban, au cours des deux générations précédentes, majoritairement pour profiter de l'amélioration des conditions de vie et des opportunités de travail offertes par l'immigration sioniste et les capitaux qui affluaient dans la région. En 1920, les deux groupes d'Arabes syriens, ceux de Syrie et ceux de Palestine, déclenchèrent des émeutes violentes et meurtrières.

En page 312 de The Arab Awakening, Antonius écrit :

« L'année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes : on l’appelle l’Année de la Catastrophe (Am al-nakba). Elle vit les premiers soulèvements armés qui eurent lieu pour protester contre la colonisation d'après-Guerre, imposée aux pays arabes par les Alliés. Cette année-là, de graves révoltes eurent lieu en Syrie, en Palestine, et en Iraq ».

Oui, la réponse à notre petit test de connaissances est 1920, pas 1948.

C'est 1920 – alors qu'il n'existait

* ni Etat sioniste,
* ni souveraineté juive,
* ni "colonies" ;
* ni "territoires occupés",
* ni Forces de Défense d'Israël,
* ni missiles israéliens,
* ni hélicoptères prenant pour cibles des chefs terroristes,
* ni contrôle juif sur Jérusalem (qui avait une majorité démographique juive remontant au moins à 1850).

La nakba originelle n'avait rien à voir avec les Juifs, et rien à faire avec l’exigence des Arabes palestiniens d’obtenir l'autodétermination, l'indépendance et un Etat. Par contre, elle avait tout à voir avec le fait que les Arabes palestiniens se considéraient comme Syriens. Ils déclenchèrent des émeutes, lors de cette catastrophe, parce qu'ils trouvaient profondément insultante l'idée même qu'ils puissent être indépendants de la Syrie et des Syriens.

Dans les années 1920, le seul fait de suggérer que les Arabes palestiniens constituaient une nationalité ethniquement séparée suffisait à faire descendre dans les rues ces mêmes Arabes scandalisés, pour tuer et piller violemment. S'ils insistaient tant sur le fait qu'ils n’étaient que des Syriens émigrés en Terre d'Israël, en vertu de quelle logique les Arabes palestiniens s’estiment-ils en droit d’avoir leur propre Etat aujourd'hui ?

Les Arabes palestiniens ne sont pas plus une nation et n'ont pas plus de titre à un Etat à eux que les Arabes de Détroit ou de Paris. Ils n'ont certainement aucun titre à quatre Etats différents ; la Jordanie, un Hamastan à Gaza, un Etat de l'OLP en Cisjordanie, et un Israël transformé en un Etat arabe de plus, par le biais de l’attribution d’un "droit de retour" aux réfugiés arabes.

A propos de Palestiniens en tant que Syriens, il faut remarquer ce qu'un des premiers nationalistes syriens avait à dire. La citation suivante provient de l'arrière-grand-père du dictateur syrien actuel, Bashar Assad :

« Ces braves Juifs ont apporté la civilisation et la paix aux Arabes musulmans, et ils ont répandu l'or et la prospérité sur la Palestine sans dommage à quiconque, et sans rien prendre par la force. Malgré cela, les musulmans ont déclenché la guerre sainte contre eux et n'ont pas hésité à massacrer leurs enfants et leurs femmes… Aussi, un sombre destin attend les Juifs et d'autres minorités, au cas où les Mandats seraient annulés, et où la Syrie musulmane s’unirait à la Palestine musulmane »…

Cette affirmation provient d'une lettre adressée au Premier ministre français, en juin 1936, par six notables syriens alaouites (les Alaouites sont la classe dirigeante en Syrie, de nos jours) pour soutenir le sionisme. L'arrière-grand-père de Bashar était l'un d'eux.

Steven Plaut .

[www.bivouac-id.com]

ELIANE
Re: A DIFFUSER TRES LARGEMENT
25 mai 2008, 04:55
Citation tiree de ce long texte:

"Meme la ministre de gauche de l'education israelienne (sic), Yuli Tamir, a ordonne que la nakba fasse partie du programme des ecoles israeliennes, ou l'on peut enseigner aux eleves d'Israel a se lamenter sur l'existence de leur propre pays".

1) Yuli Tamir est consideree comme l'une des meilleures ministres de l'education de l'histoire d'Israel.

2) Que signifie l'expression "de gauche"? Ehoud Olmert est-il de droite ou de gauche? Arik Sharon etait-il de droite ou de gauche. Itzhak Rabin et Ehoud Barak, qui defendaient fermement l'economie capitaliste de privatisation etaient-ils "de gauche"?

3) Enseigner aux enfants israeliens que, DU POINT DE VUE DES ARABES PALESTINIENS, l'Independance d'Israel fut une catastrophe ne veut pas dire "se lamenter sur l'existence de leur propre pays."
Cela veut dire que nous sommes les vainqueurs, et que nous sommes assez forts, assez grands, assez MAGNANIMES pour respecter les Arabes que nous avons vaincus. Nous pouvons/devons enseigner a nos enfants le point de vue de L'AUTRE. C'est cela la superiorite d'Israel sur ses ennemis.

4) Depuis 2000 ans, a Tichaa be Av, tous les juifs se lamentent sur leur defaite face aux Romains qui ont conquis leur Terre et detruit le Temple. Cela ne veut pas dire que nous contestons (retrospectivement) l'existence de l'Empire romain.
Re: A DIFFUSER TRES LARGEMENT
25 mai 2008, 05:20
[www.lemonde.fr]

Pourquoi célébrer Israël à Paris ?, par Maurice Lévy
LE MONDE | 23.05.08 | 14h45 • Mis à jour le 23.05.08 | 14h45

Point de vue de Maurice Levy, patron de Publicis
à lire aussi, et ça en vaut la peine, le courrier des lecteurs ; ne pas oublier qu'il s'agit du journal "le monde", et que les lecteurs... sont toujours un peu spéciaux.

Les réactions des lecteurs du "Monde" sont évidemment... immondes!

Ils oublient que la "Nabka" des Palestiniens, ce sont les Français qui l'ont provoquée.

Si la fille aînée de l'église n'avait pas entretenu pendant vingt siècles la haine de ses compatriotes juifs, par les discours cléricaux, si la haine du juif n'avait pas été attisée et entretenue depuis la chute du Temple, dans les populations gauloises, gallo-romaines, franques, et françaises.... les juifs se seraient sentis en sûreté, égalité, fraternité, dans le peuple de France.

Au cours du XXe siècle, la France, un des pays les plus constamment antisémites du Monde, a laissé crier "Mort aux Juifs" dans ses villes, en 1903 (affaire Dreyfus), 1942 (Pétain), et 2002 (manifs socialo-arabes).

De ses concitoyens à l'ancienneté millénaire, elle a toujours fait une minorité indésirable. C'EST A CAUSE DE L'ANTISEMITISME FRANCAIS que le sionisme est né.

Que les antisémites lecteurs de l'Immonde aient au moins la pudeur de se taire. C'est de leur haine imbécile qu'est venu le malheur des juifs.

"En terre chrétienne, la disparition des Juifs a toujours été un souhait général." (Me Burrin, procès Papon)

ELIANE
Re: A DIFFUSER TRES LARGEMENT
25 mai 2008, 08:00
Enfin un bouc emissaire!!!

"la "Nakba" des Palestiniens, ce sont les Francais qui l'ont provoquee", ecrit Eliane/Aurelie.

Faudrait savoir. Ce sont les Palestinens, ou les Francais qui sont responsables? Ou les Etats arabes qui ont trompe les Palestiniens en 1948? Ou alors les vilains Anglais qui ont mis l'huile sur le feu?
Rendez-vous au tribunal?, dit l?Australie ? l?Iran.
23 mai 2008, 06:28
“Rendez-vous au tribunal”, dit l’Australie à l’Iran.


Le premier ministre [australien] Kevin Rudd a déclaré que son gouvernement prenait l’avis de juristes pour savoir s’il traînera le président iranien devant le Cour Internationale de Justice pour incitation à la violence envers Israël. M. Rudd a déclaré aujourd’hui que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait à plusieurs reprises proféré des propos antisémites que la communauté internationale se devait de condamner.

“Les déclarations répétées du président iranien, qui sont antisémites et expriment une détermination de rayer l’état d’Israël de la carte, sont, sans le moindre doute possible, scandaleux en regard des principes modernes des relations internationales,” a déclaré M. Rudd sur Sky News.

“Elles constituent une incitation à la violence internationale et ce que nous avons dit par le passé est que nous prendrions conseil légal, ce que le Ministre de la Justice est en train de faire, pour savoir s’il existe une voie fructueuse parmi les mécanismes juridiques internationaux appropriés, et nous étudierons ces conseils de très près.”

Les commentaires [du président iranien] sont un danger pour les relations internationales, a dit [M. Rudd].

“Il ne s’agit pas seulement d’une hyperbole lancée de la tribune à anathèmes qu’est Téhéran, c’est l’onde de propagation dans le monde musulman, en particulier ceux qui écoutent l’Iran pour [déterminer] leur conduite,” a-t-il dit.

Avant les dernières élections M. Rudd avait promis à la communauté juive d’entamer des poursuites contre M. Ahmdinejad auprès de la Cour Internationale de Justice.

Source News.com

Comment s’appelle la boisson australienne? Que je boive à la santé des australiens et au courage de leurs dirigeants qui sont assez intelligents pour trouver ce genre de fou digne des assises.

ELIANE
RONY BRAUMAN - LIRE ET VOMIR -
22 mai 2008, 10:09
Rony brauman: lire et vomir



Vous considérez donc qu'il y a une incohérence à lier l'engagement humanitaire à la politique. Pourtant vous n'avez pas hésité à vous prononcer au sujet de la guerre en ex-Yougoslavie ou du conflit israélo-palestinien…

Pour la Bosnie, je crois qu'en tant que président de MSF j'ai eu tort de confondre les rôles en exprimant des opinions personnelles. Quant au conflit israélo-palestinien, j'ai commencé à prendre position des années après avoir quitté MSF. Je me suis vu propulsé au premier rang de ce débat à cause de mon film sur Eichmann qui est sorti en 1999 juste avant la deuxième Intifada. J'ai signé un texte - ce que je ne regrette pas - qui signifiait le refus d'être instrumentalisé en tant que juif en ce qui concerne le secours inconditionnel à Israël. Moi, lorsque je m'exprime au sujet de ce conflit, je le fais à titre personnel. Pourtant, je sais qu'il y a une confusion. Quand je parle d'humanitaire en tant qu'analyste je suis dans mon rôle d'acteur d'une organisation. MSF n'était pas très content que je m'exprime au sujet de l'Arche de Zoé. Mais j'ai vite précisé que c'était Brauman, pas l'ex-président de MSF, qui s'exprimait. Pour le conflit au Proche-Orient, c'est "Brauman intervenant public" qui s'exprime à titre personnel. Je revendique cette liberté de ne pas être totalement capté par mon mi-temps à MSF. Je suis aujourd'hui à la fondation de MSF et, parmi mes différentes occupations, je fais un peu de militantisme. Je suis donc d'accord sur le fait de l'incohérence mais je cherche à la dépasser par le constat et en tâchant de séparer les deux discours.



Mais à l'inverse, n'avez-vous pas peur d'être devenu la caution juive du soutien aux Palestiniens et d'être rivé à ce statut ?

Si, bien sûr ! Je l'ai déjà dit et écrit. J'ai horreur de mettre en avant une donnée biographique qui est une composante de mon identité parmi tant d'autres. Mais ce qui m'horripile, c'est la fausseté de cette détermination biographique. Non pas que je ne sois pas juif, évidemment, mais je reste le résultat de plein de choses différentes. On fige mon identité pour m'inviter à m'en débarrasser. Il y a quelque chose d'erroné, de trompeur, dans cette présentation. En même temps, je suis content de montrer qu'être juif n'implique pas nécessairement d'avoir une carte d'identité politique. Bien que cela m'ennuie, je trouve qu'il y a des retombées positives, aux dépens par exemple de toutes les formes d'essentialisme - figeant l'Africain, le juif, etc., dans des catégories idéologisées - qui circulent et se renforcent depuis quelques années. Rappeler que le juif n'est pas obligatoirement un territorialiste, le soutien d'un Etat, me paraît salutaire. On peut penser en dehors de ses racines.

On vous a souvent reproché de ne pas prendre en compte la réalité de l'antisémitisme dans les pays arabes...



Je conteste le bien-fondé de ce reproche. Je ne crois pas méconnaître la profondeur du rejet des juifs et du sionisme dans le monde arabe. Mais je ne crois pas que la défense de l'Etat d'Israël soit la bonne réponse. Je ne suis évidemment pas pour la destruction d'Israël mais je ne crois pas que la réponse à ces problèmes se trouve dans une crispation symétrique. La première réponse est la compréhension de la crise politique et morale dans laquelle se trouve l'ensemble du monde arabe avec comme causes : l'échec des nationalismes et l'instauration des dictatures qui ont créé une sorte d'équivalent entre modernité et répression. Se mettre inconditionnellement derrière Israël, et je dis inconditionnellement car la plupart des intellectuels français soutenant Israël - Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, etc. - avancent toujours la légitimité de la critique de la politique de l'Etat hébreu sans jamais affirmer la teneur de leurs propres critiques, à part quelques digressions sur la colonisation. Comment peut-on parler d'un problème que l'on n'a pas touché avec son doigt, que l'on n'a pas côtoyé avec ses yeux ? Finkielkraut n'a jamais mis les pieds en Palestine et BHL le fait dans les voitures de l'armée israélienne !


Justifiez-vous l'idée de violence légitime ? Jusqu'au terrorisme kamikaze, par exemple ?



Je crois à la légitimité de la violence mais toutes les violences ne sont pas légitimes. La violence kamikaze, par exemple, n'est évidemment pas légitime pour deux raisons. Elle frappe aveuglément n'importe qui et abaisse profondément les sociétés dont ses actes sont issus. Je ne désapprouve pas seulement par sentiment de compassion pour les victimes mais également parce que cette violence est abaissante pour la cause qu'elle revendique. Je la condamne donc radicalement, sans complaisance. N'empêche ! Au moment de ma discussion avec Finkielkraut, une colonne de militaires israéliens a été attaquée en Cisjordanie par un commando palestinien. Il y a huit morts israéliens durant cette embuscade, transformée en un véritable combat. Evidemment, le gouvernement israélien a condamné "l'action terroriste". Ici, en France, sur les radios ou dans la presse communautaire juive, le terme de terroriste était constamment employé. Jamais on ne parlait de "combattant". Or, on parle de soldats en patrouille, en territoire cisjordanien. Dans ces conditions, je ne peux pas condamner une réponse armée de la part des Palestiniens. J'approuve même - ne voyez pas là d'encouragements. Je n'ai jamais appelé aux armes - mais je trouverais cela élégant intellectuellement et politiquement par conséquent de faire la distinction entre un acte terroriste et ce genre de violence. Cette confusion de la part des avocats inconditionnels d'Israël est une erreur politique et une faute morale. Le droit à l'insurrection est un droit légitime inscrit dans la déclaration de 1789. Renoncer à cela, c'est accepter l'idée de la servitude. En définitive, on peut s'attaquer à la problématique de la violence légitime à partir du moment où l'on ne disqualifie pas, a priori, tout usage de la violence.

La volonté de boycotter le Salon du livre est une autre forme de violence. La légitimez-vous ?

De manière générale, je suis contre le boycott, parce que ça me semble une mauvaise forme d'action, ou plutôt d'inaction. Mais il ne me choque pas. Je comprends très bien la colère que suscite Israël, particulièrement ces temps-ci, et je trouve qu'inviter ce pays l'année de son 60e anniversaire était, de plus, une grande maladresse.

source : Evene.fr





Brauman ,dans le journal "le monde", intitulé "pas en notre nom", suite à ce qu'avait dit Cukiermann, que "l'ensemble des Juifs de France" se rangeait derrière lui concernant Israël ;
que brauman range ses discours, lui que Adler a traité de "traître".
Combien, quel pourcentage de Juifs n'est pas derrière Israël 2% tout au plus, quelques gauchistes, ou des pas juifs qui portent un nom juif.
quand je pense qu'il est prof à Science popo!


ELIANE
Re: RONY BRAUMAN - LIRE ET VOMIR -
22 mai 2008, 12:09
Aurelie,
Il viendra un temps où tous ces traires juifs comme brauman paieront le prix fort.
Il croit en s'opposant à Israel, il s'agrandira aux yeux des non-juifs.
Il a juste oublié,comme en 39-45 que même ces juifs les plus assimilés, les plus allemands, les plus polonais,les plus francais etc... on été deporté et exterminé....
Quel hmar ce mec...
Re: RONY BRAUMAN - LIRE ET VOMIR -
23 mai 2008, 01:15
Calmons nous. Derrière cet homme que vous vomissez parce qu'il est en désaccord politique avec vous et moi, il y a Médecins du Monde qui a permis de sauver des milliers d'enfants!
Rien que pour ça, je le respecte et on lui doit du respect, même si il est extrême s'agissant d'Israël...
redeker l'islamophobe crucifi? chez ruquier?
20 mai 2008, 13:10
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A toutes fins utiles, je vous donne le lien d'un article sur REDECKER suite à l'émission de Laurent RUQUIER

[www.ripostelaique.com]

ELIANE
Re: redeker l'islamophobe crucifi? chez ruquier?
21 mai 2008, 02:21
Affligeant cet homme.

C'est exactement ce que la France n'a pas besoin. A part radicaliser, il n'apporte rien! Ses arguments sont foireux tout comme son analyse de la religion juive dont les croyant serait un peuple (ah bon?) et les musulmans dont les croyant serait soumis à une idéologie.
C'est très mal connaitre l'islam et le judaisme.
Son angélisme sur la religion chrétienne est aussi un dénie historique... Enfin bon... La pensée unique actuelle chez les néo conservateur (au sens large) est d'insulter l'islam... A trop laisser passer, le risque est de le banaliser. Et lorsqu'on banalise cela, tout est permis et on risque tout.
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
28 mai 2008, 12:18
lu ce jour dans le quotidien "Midi Libre"...il parait que l'affaire est connue des Médias depuis plusieurs mois...
Pièces jointes:
Numeriser0007.jpg
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
28 mai 2008, 22:35
La loi israelienne n'interdit pas a un citoyen de changer de religion.

Ceci, a condition qu'il le fasse librement, selon sa conscience.

Par contre, la loi israelienne (code penal, 1978 tachlah, articles 174aleph et 174beth,) punit severement d'une peine de prison et d'une forte amende toute "activite missionnaire".
Les activites missionnaires sont definies en Israel comme "la proposition d'une recompense materielle, sous forme d'argent, de cadeau, d'avantages materiels promis a une personne en contrepartie de l'abandon de sa religion en faveur d'une autre religion". Les "missionnaires", dans leur quasie totalite chretiens, sont donc des hors-la-loi.
Un organisme d'ultra religieux ("yad la akhim", la main tendue a nos freres) pourchasse toute forme de "mission", qu'il s'agisse de conversions accompagnees d'avantages materiels ou non.
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
29 mai 2008, 01:29
Est ce que la religion des personnes est toujours indiqué dans les passeports israéliens?

Que fait-on s'agissant du mariage par exemple si on change de religion et qu'on souhaite se marier en Israël (s'agissant de 2 personnes de nationalité israélienne) - cas d'un mariage avec des religions différentes?
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
29 mai 2008, 01:30
(passeport ou carte d'identité?)
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
29 mai 2008, 12:36
Pour Rali
La carte d'identite israelienne ne comporte pas la mention "religion" (dat, en hebreu), mais "nation" (leom en hebreu). C'est ainsi que sur ma carte d'identite figure ceci: leom: yehoudi.
La "judeite" n'est donc pas consideree comme une religion (les Peres Fondateurs de l'Etat etaient souvent athees...), mais comme l'appartenance a la "nation" juive.

Sur les passeports, seule figure la nationalite.

Pour les mariages inter-religieux, cela n'existe pas aux yeux de la loi (actuelle) israelienne, qui a herite de l'Empire ottoman sa legislation concernant le statut personnel.
Re: RONY BRAUMAN - LIRE ET VOMIR -
29 mai 2008, 14:29
rali a écrit:
-------------------------------------------------------
> Calmons nous. Derrière cet homme que vous vomissez
> parce qu'il est en désaccord politique avec vous
> et moi, il y a Médecins du Monde qui a permis de
> sauver des milliers d'enfants!
> Rien que pour ça, je le respecte et on lui doit du
> respect, même si il est extrême s'agissant
> d'Israël...


Je ne sais plus s'il faut en rire ou en pleurer,voilà qu'on accuse à présent les missions humanitaires de l'ONU et des organisations humanitaires d'être des pédophiles et d'abuser des enfants..!!!!
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
29 mai 2008, 14:37
Je vois pas le rapport...
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
29 mai 2008, 14:38
Souiri a écrit:
-------------------------------------------------------
> Pour Rali
> La carte d'identite israelienne ne comporte pas la
> mention "religion" (dat, en hebreu), mais "nation"
> (leom en hebreu). C'est ainsi que sur ma carte
> d'identite figure ceci: leom: yehoudi.
> La "judeite" n'est donc pas consideree comme une
> religion (les Peres Fondateurs de l'Etat etaient
> souvent athees...), mais comme l'appartenance a la
> "nation" juive.
>
> Sur les passeports, seule figure la nationalite.
>
> Pour les mariages inter-religieux, cela n'existe
> pas aux yeux de la loi (actuelle) israelienne, qui
> a herite de l'Empire ottoman sa legislation
> concernant le statut personnel.

Un peu comme aux USA?

Moi personnellement ça me "choque". Je serai choqué qu'en France ou au Maroc on introduise des "nationalités"...Lourd héritage de l'empire Ottoman en tout cas!
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
30 mai 2008, 07:34
Le fromidable discours de Steven Harper, Premier Ministre du Canada, donné a Jérusalem au Centre de Conférence du Binyanei Ha Ouma pour fêter les 60 ans d'ISRAÉL.

Discours du Premier ministre à l’occasion du 60e anniversaire d’Israël
8 mai 2008
Toronto

Merci de cet accueil chaleureux. Merci, Ivan de cette aimable présentation. Monsieur le Consul général, Monsieur le ministre Flaherty, honorable Chef de l’opposition, chers collègues des législatures fédérale et provinciale, membres de la United Jewish Appeal Federation, Mesdames et Messieurs, je suis très honoré de participer aux célébrations entourant ce soir le soixantième anniversaire de la fondation de l’État d’Israël.

C’est vraiment pour moi un honneur de prendre part à la célébration de ce soir. Israël a toujours été pour moi un symbole – un symbole du triomphe de l’espérance et de la foi. Après 1945, le monde dévasté dans lequel nous vivions avait désespérément besoin de se sortir de la désolation et de l’obscurité dans lesquelles l’avait plongé la guerre. Après tant de peine et de souffrance, l’humanité avait besoin de réconfort et d’un vent d’optimisme. Après tant de morts et de destruction, nous avions besoin de nous forger un nouveau rêve : celui d’un monde meilleur et plus civilisé. Nous avions besoin d’une source d’inspiration. Et c’est le peuple qui avait le plus souffert qui a été cette source. En prêchant par l’exemple, il a mené le monde vers la lumière. Venant de l’Europe dévastée et d’autres pays sur la planète, les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ont pris la route pour rentrer chez eux. Leur pèlerinage était l’aboutissement d’un rêve vieux de deux mille ans, un tribut à la quête insatiable de liberté de l’humanité, un testament à la volonté invincible du peuple juif.

Ces soixante dernières années, Israël est devenu l’un des pays les plus prospères du monde, une terre où l’on cultive l’ingéniosité et l’esprit d’initiative, une oasis qui rend hommage au génie agricole de ses habitants, une source inépuisable d’art et de haute culture, un modèle de démocratie. Israël est, à n’en pas douter, le « miracle du désert ».

Mais, à mon avis, Israël puise sa force et sa réussite parce qu’il est voué aux valeurs universelles de tous les peuples civilisés et que sont la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit.

J’espère pouvoir me rendre bientôt en Israël pour constater le « miracle » de mes propres yeux. Pour voir comment des millions de gens de tous les coins du monde avec leurs langues et traditions si différentes se sont regroupés pour bâtir un pays moderne, prospère, vibrant et démocratique. C’est un pèlerinage auquel je rêve depuis bien longtemps et auquel je tiens encore plus depuis ma visite d’Auschwitz au printemps dernier. Je veux voir personnellement ce que les survivants de l’holocauste et leurs descendants ont accompli. Car ils symbolisent au plus haut point – et comme cela n’a jamais été vu dans l’histoire de l’humanité – la résilience et le renouveau. Je veux aussi transmettre en personne le message d’appui inébranlable du Canada envers Israël.

Malheureusement, à 60 ans, Israël demeure un pays menacé – menacé par les groupes et les régimes qui nient jusqu’à ce jour son droit d’exister. et pourquoi? Ne nous y trompons pas, au-delà de rationalisations à peine voilées, ils détestent Israël, tout comme ils détestent le peuple juif. Notre gouvernement estime que ceux qui menacent Israël menacent par là même le Canada. Car, comme nous l’avons vu pendant la dernière guerre mondiale, le sectarisme alimenté par la haine et dirigé vers quelques-uns est finalement une menace pour tous. On doit donc s’y opposer, où qu’il se manifeste.

Dans cette bataille incessante, le Canada se range de tout cœur aux côtés de l’État d’Israël, notre ami et allié dans la famille des pays démocratiques. Nous nous sommes portés à la défense d’Israël quand cette démarche n’était pas très populaire et nous continuerons de le faire, comme je l’ai promis.

Nous espérons tous – et prions pour cela je le sais – qu’un jour la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit seront des réalités pour tous les peuples du Moyen-Orient.

La consécration de ces valeurs est le meilleur moyen d’assurer une paix durable à la fois pour les Israéliens et les Palestiniens. Les fondements d’un avenir pacifique existent. partout en terre sainte, chacun, quelle que soit sa religion veut ce que nous voulons tous et toutes, à savoir un lieu sûr où vivre, des possibilités d’avancer, une bonne vie pour les enfants et un avenir pour les petits enfants. Alors que nous sommes réunis ce soir pour célébrer les premiers soixante ans de l’État d’Israël, prenons tous la résolution qui est la nôtre, à titre de Canadiennes et de Canadiens, de faire notre possible pour appuyer les Israéliens et leurs voisins dans leur quête d’un avenir meilleur.

La route sera parsemée d’embûches, mais si l’on songe au chemin qu’Israël a parcouru en si peu de temps et face à des obstacles apparemment insurmontables, aucune force ne pourra – je crois – réussir à assombrir les perspectives de liberté et de démocratie que fait briller ce pays.

Joyeux 60e anniversaire.

Merci beaucoup.

Shalom.


SOURCE : pm.gc.ca
Re: EN VRAC..................pour nous, pour vous, pour toi.....
30 mai 2008, 07:42
bonjour,

magnifique discours !pleins de sincérité et de bon sens

Shabatt shalom

ben
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