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Ces genies juifs

Envoyé par korine15 
Re: Ces genies juifs
06 mars 2010, 11:53
MARTIN BUBER (1878-1965)

Suite…/..

Il prend rapidement une part active aux problèmes rencontrés par les Juifs en Palestine, ainsi qu’avec leurs voisins arabes, tout en œuvrant sur ses écrits et traduction de la Bible, et ses contes hassidiques, Martin BUBER devient membre du parti Yi’houd, travaillant a une meilleure entente entre israéliens et arabes, se faisant l’apôtre d’un état bi-national et démocratique en Palestine. En 1946, il publie les Voies de l’Utopie.

Apres la seconde Guerre Mondiale, Martin BUBER entame une tournée de conférences en Europe et aux Etats-Unis et esquisse un rapprochement avec les Intellectuels Allemands, il reçoit le prix Goethe a l’Université de Hambourg en 1951.

En 1958, son épouse Paula meurt, peu avant qu’il ne reçoive le Prix d’Israël.

En 1963, il reçoit le prix Erasme a Amsterdam.

Le 13 Juin 1965 Martin BUBER décède dans sa maison dans le quartier de Talbiyeh a
Jérusalem.

SA PHILOSOPHIE : "" TOUTE VIE REELLE EST RENCONTRE ""

L’etre humain « Bubérien » est par essence, homo-dialogus, et ne peut s’accomplir sans communier avec l’Humanité, la Création et le Créateur. Il est aussi homo-religiosus, car l’Amour de l’Humanité conduit a l’Amour de D.ieu et réciproquement. Il est donc impensable de parler aux hommes sans parler a D.ieu et réciproquement, La Présence Divine participe donc a toute rencontre authentique antre les êtres humains et habite ceux qui instaurent le véritable dialogue.

Le dialogue repose sur la réciprocité et la responsabilité, laquelle existe uniquement la ou il y a réponse réelle a la voix Humaine. Dialoguer avec l’autre, c’est affronter sa réalité et l’assumer dans la vie vécue. Le dialogue avec D.ieu n’est pas diffèrent : Sa « Parole » est une présence réelle, a laquelle il faut répondre. Pour BUBER, la BIBLE témoigne de ce dialogue entre le Créateur et ses créatures, et D.ieu écoute l’Homme qui intercède en faveur de ceux sur lesquels la colère Divine doit s’abattre ou supplie son Créateur de manifester Sa Providence.

JE ET tu (Ich und Du)

Dans son ouvrage le plus célèbre, JE & TU (1935), Martin BUBER souligne l’attitude duelle a l’égard du Monde : la relation Je-Tu et la relation Je-cela.

Ni le JE, ni le TU ne vivent séparément, ils existent uniquement dans la Sphère du Je-cela.
.

La relation JE-TU, n’est absolue qu’a l’égard de D.ieu – le TU eternel- et ne peut etre pleinement réalisé dans les autres domaines de l’existence, y compris dans les relations humaines, ou JE-TU, fait souvent place a JE-cela(Je-TU ou JE-cela dépend non pas de la nature de l’objet, mais du rapport que le sujet établit avec l’objet). L’Etre humain ne peut etre transfiguré et accéder a la Vie Authentique que s’il entre dans le relation JE-TU, confirmant ainsi «l’altérité de l’autre »,ce qui suppose un engagement total : » La parole première Je-TU ne peut etre dite qu’aves l’etre tout entier, alors que la parole première Je-cela ne peut jamais etre dite avec l’etre tout entier «. Je et TU sont deux êtres souverains dont aucun ne cherche a impressionner l’autre ni a l’utiliser.

Selon BUBER, l’Homme peut vivre sans dialogue, mais qui n’a jamais rencontre un TU, n’est pas un véritable Etre Humain. Cependant, celui qui pénètre dans l’Univers du Dialogue prend un risque considérable puisque le relation Je-TU exige une ouverture totale du JE, qui s’expose ainsi a un refus et a un rejet total.

La réalité subjective Je-TU s’enracine dans le dialogue, tandis que le rapport instrumental Je-cela s’ancre dans le monologue, qui transforme le monde de l’Etre Humain en objet. Dans l’ordre du monologue, l’autre est réifié – il est perçu et utilisé – alors que dans l’ordre du dialogue, il est rencontré, reconnu et nommé comme etre singulier. Pour qualifier le monologue, BUBER parle d’une (expérience « superficielle » des attributs extérieurs de l’autre) ou d’une (expérience intérieure insignifiante), qu’il oppose a la Relation authentique ui intervient entre deux Etres Humains.

Ces conceptions s’opposent tant a l’individualisme, ou l’autre n’est perçu que par rapport a soi-même, qu’a la perspective collective, ou l’individu est occulté au profit de la Société (certains ont utilisé cette idée pour expliquer le passage Biblique de « la dispersion des langues » :aucun individu n’y est mentionne, la langue unique est celle d’une Voix Unique. Babel vit tout entier sous la botte d’un dirigeant qui n’a qu’une idée ; Egaler D.IEU, celui-ci intervient donc en faisant naitre le sentiment d’etre entier, et non réifié).

Pour BUBER, une personne ne peut vivre au sens plein du terme que dans la Sphère interhumaine : » Sur la crête étroite ou le JE et le TU se rencontrent, dans la Zone intermédiaire » laquelle est une réalité existentielle – un événement ontique qui se produit réellement entre deux Etres Humains.

A lire , une Biographie tres riche les tiens externes et ses œuvres.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
28 avril 2010, 10:02
Prix Nobel de Physique:
> 1905 - Adolf von Bayer
> 1906 - Henry Mweisane
> 1907 Michlson Abraham Albert
> 1908 - Gabriel Lippmann
> 1910 - Otto Lulach
> 1915 - Richard Wilstater
> 1918 - Fritz Haber
> 1921 - Albert Einstein
> 1922 - Niels Bohr
> 1925 - Gustav Hertz
> 1925 - James Franck
Charles George> 1943 - de Hacsi
> 1943 - Gustav Stern
> 1944 - Isidor Isaac Rabi
> 1952 - Felix Bloch
> 1954 - Max Born
> 1958 - Tam Igor
> 1959 - Emilio G. Segrè
> 1960 - Donald A.. Glazer
> 1961 - Robert Hupstedter
> 1961 - Calvin Melvin
> 1962 - Landau Davidovich Lev
> 1962 - Max Ferdinand épidémie
> 1965 - Richard Phillips Feynman
> 1965 - Julian Schwinger
> 1969 - Galman Murray
> 1971 - Dennis Gabor
> 1972 - William Howard Stein
> 1973 - Brian David Josephson
> 1975 - Benjamin Motlson
> 1976 - Burton Richter
> 1977 - Leah Frigaogyne
> 1978 - Peter. Akfiacah
> 1979 - Stephen Weinberg
> 1979 - Sheldon Galashu
> 1979 - Charles Herbert Brown
> 1980 - Paul Berg
> 1980 - Walter Gilbert
> 1981 - Roald Hoffmann
> 1982 - Aaron Klug
> 1985 - A. Albert. Hauptmann
> 1985 - Le Karla romaine
> 1986 - voir Doodle. Hiarsabat
> 1988 - Robert Huber
> 1988 - Melvin Schwartz
> 1988 - Leon Lederman
> 1988 - Jack Steinberger
> 1989 - Sidney Altman
> 1990 - Le Roman Frydman
> 1992 - Rudolph Marcus
> 1995 - Martin Perl
III Alan> 2000 -. Emigré

> Prix Nobel d'économie;
> 1971 - Simon Kuznets
> 1972 - Kenneth Joseph Arrau
> 1975 - Aknatarrovic Leonid '
> 1976 - Milton Friedman
>
> 1978 - A. Herbert. Simon
>
> 1980 - Lorenz Klein Robert
> 1985 - Franco Modigliani
> 1987 - M. Robert. Solo
> 1990 - Harry Markowitz
> 1992 - Gary Baker
> 1993 - Robert Fogel
>
> Prix Nobel de médecine:
> 1908 - MTEC Eli 'Nikup
> 1908 - Paul Ehrlich
> 1914 - Robert Bárány
> 1922 - Otto Meyerhof Fritz
> 1930 - Karl Landsteiner
> 1931 - Otto Warburg
> 1936 - wow Otto
> 1944 - Joseph Erlanger
> 1944 - Herbert Spencer Gazr
> 1945 - Ernst Boris live!
> 1946 - Muller Joseph Hermann
> 1950 - Richard Stein Tadeus
> 1952 - Salman cxn Abraham
> 1953 - Fritz Albert Lipmann
> 1953 - Hans Krebs
> 1958 - Joshua Lederberg
> 1959 - Arthur Kornberg
> 1964 - Konrad Bloch
> 1965 - Frnzioas Jacob
> 1965 - Andrei Lbaup
> 1967 - George Waldo
> 1968 - Marshall et. Nuremberg
> 1969 - Salvador Luria
> 1970 - Julius Axlroid
> 1970 - Sir Bernard Katz
> 1972 - Gerald Edelman Morais
> 1975 - Martin Temin Howard
> 1976 - S. Baruch. Bloomberg
> 1977 - Shusmne Yalow Rosalyn
> 1978 - Daniel Nathans
> 1980 - Baruch Venasseraf
> 1984 - César Milstein
> 1985 - Michael Brown Stewart
> 1985 - Joseph. Goldstein
> 1986 - Stanley Cohen (Rita Levi Montellachini)
> 1988 - Gertrude Allion
> 1989 - Harold Varmos
> 1991 - Irwin River
Richard III> 1993 -. Roberts
> 1993 - Phillip Sharp
> 1994 - Alfred Gilman
> 1995 - B. Edward. Levis
>
Total: 129 victoires
>
TOUS DES JUIFS. merci mon D.IEU DE NOUS AVOIR ENVOYE CES ETRES MERVEILLEUX POUR ECLAIRER LE MONDE!

MOLLY
Re: Ces genies juifs
28 avril 2010, 23:15
Mort du père de l'astrophysique française

L'astrophysicien Evry Schatzman, membre de l'Académie des sciences, médaille d'or du CNRS qui voit en lui le "père de l'astrophysique française", est décédé dimanche 25 avril à l'âge de 89 ans.Évry Schatzman naît en 1920. Son père, Benjamin Schatzman, est un dentiste né à Tulcea en Roumanie et ayant émigré en bas âge avec sa famille en Palestine durant la première Aliyah avant de venir s'installer en France à l'âge adulte. Sa mère, Cécile Kahn est la fille d'un ancien secrétaire du consistoire israélite de Paris3.
Re: Ces genies juifs
08 mai 2010, 14:50
Trotski naît dans un village du gouvernement de Kherson, en Russie du Sud, au sein d'une famille de fermiers juifs. À neuf ans, il entame des études à Odessa, puis les poursuit à Nikolaïev à l'âge de dix-sept ans. Il ne tarde pas à les abandonner, renonçant à devenir un mathématicien, sous l'influence d'un groupe populis
Marxisme


Trotski en Sibérie, 1900.Un temps tenté par les idées populistes, qui voient dans la paysannerie russe et ses fréquentes jacqueries le ferment de la révolution future, il adhère aux positions politiques sociales-démocrates (1896). Sous le pseudonyme de Lvov, Trotski participe à la création d'une organisation révolutionnaire, en particulier par la rédaction d'articles reproduits au moyen d'un hectographe et distribués à la sortie des usines.

En 1898, la police procède à des arrestations de masse durant lesquelles Trotski est arrêté. Il est transféré de prison en prison, d'abord à Nikolaïev puis à Kherson, et Odessa où il commence à étudier, dans les conditions que la prison lui permet. Trotski étudie les nombreux textes religieux à sa disposition à la bibliothèque de la prison, dont un certain nombre porte sur la franc-maçonnerie. Il s'initie également à la théorie marxiste à travers les écrits d'Antonio Labriola. Le rapprochement de Trotski du marxisme est probablement en partie lié à la relation qu'il lie avec la jeune marxiste Alexandra Lvovna[2].

Trotski se marie avec elle en 1900 dans la prison de Moscou, pour éviter d'en être séparé, car il devait être envoyé en déportation en Sibérie à Oust-Kout. Ils ont deux filles. Ne supportant plus l'enfermement devant sa tâche à accomplir, il réussit à s'évader en 1902, en laissant sa femme et ses filles derrière lui. Lev Bronstein prend alors le pseudonyme « Trotski », d'après le nom d'un gardien de la prison d'Odessa, qu'il choisit peut-être pour dissimuler ses origines juives[3]. Sous cette fausse identité, il émigre alors vers l'Angleterre.

L'exil :
C'est à Londres qu'il rencontre Lénine dont il a entendu pour la première fois parler en 1900 et dont il a commencé à lire le traité politique Que faire ? peu avant son évasion de Sibérie. Lénine le fait entrer dans le comité de rédaction du journal Iskra (L'Étincelle), par cooptation.

À la fin de 1902, au congrès de Londres du POSDR qui voit la scission entre bolcheviks et mencheviks, sa position conciliatrice le pousse à se rallier brièvement aux mencheviks. Il rompt dès septembre 1904 avec cette minorité, qui ne recherche pas la réunification, et garde également ses distances vis-à-vis de Lénine, lui reprochant ses méthodes autoritaires et son attitude, qu'il qualifie de « jacobine »[4]. Il conserve cette position intermédiaire mais isolée durant treize années, cherchant à fusionner les deux courants de la social-démocratie. Ce n'est qu'après la révolution de Février 1917 qu'il adhère au parti bolchevik et affirme que sa position conciliatrice d'alors était erronée.

Président du Soviet de Saint-Petersbourg en 1905
En 1905, lors de la première révolution russe, il devient, à l'âge de 26 ans, vice-président puis président du soviet de Saint-Pétersbourg, soviet composé en majorité de mencheviks. Au cours de la répression de la révolution de 1905, environ un an après celle-ci, il est condamné avec quinze autres personnes à la déportation. Cependant, il s'évade durant le voyage vers la Sibérie et entame alors son second exil.

C'est à ce moment qu'avec Alexander Helphand (aussi connu sous le pseudonyme de « Parvus ») il formule la théorie de la révolution permanente : analysant la situation dans les pays « arriérés » comme la Russie, il pronostique l'impossibilité d'une révolution « bourgeoise » apportant un régime démocratique et liquidant le féodalisme. Pour lui, la faiblesse de la bourgeoisie russe ne lui permettrait pas d'effectuer ces tâches et d'instaurer le capitalisme, et c'est la classe ouvrière qui devrait prendre en main la destinée du pays pour passer directement du féodalisme au socialisme, sans passer par le capitalisme.

Nouvel exil
Fondateur du journal Pravda en 1912 à Vienne, où il fait par ailleurs connaissance avec Adolf Joffe, il se pose en défenseur de l'unité de l'ensemble des sociaux-démocrates, toutes tendances confondues, y compris les plus radicales. Cela lui vaut de vives tensions avec Lénine. Il organise, en août de la même année, une conférence pour l'unification, en réponse à la conférence de Prague ; mais les bolcheviks refusent d'y participer. Trotski quitte le « bloc d'août » peu de temps après.

La Première Guerre mondiale

Trotski et sa fille Nina, en 1915.Au début de la Première Guerre mondiale, alors que la grande majorité des partis sociaux-démocrates de la IIe Internationale succombent au nationalisme et soutiennent leurs gouvernements respectifs dans la guerre (vote des crédits de guerre, et parfois participation gouvernementale), Trotski fait partie des socialistes qui continuent à dénoncer le caractère impérialiste de la guerre, avec entre autres Lénine, le parti bolchevik et les mencheviks internationalistes, la tendance de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg dans le SPD en Allemagne (Ligue spartakiste), Pierre Monatte et Alfred Rosmer issus de la CGT ainsi que des minoritaires de la SFIO en France, le Parti socialiste de Serbie, le Sociaal-Democratische Partij des Pays-Bas, et la minorité du Parti social-démocrate d'Autriche autour de Max Adler. Il travaille un temps pour le quotidien Nache Slovo (« Notre Parole »), dont il est un collaborateur à Paris, tout en étant en relation avec l'organisation interrayons de Saint-Pétersbourg.

Le 5 septembre 1915, à l'initiative du socialiste suisse Grimm, se tient à Zimmerwald une conférence socialiste internationale contre la guerre, à laquelle participe Trotski et dont il est chargé de rédiger le manifeste. Avec celle de Kienthal qui se tient en 1916, Trotski contribue au rassemblement de ceux qu'on appelle alors les internationalistes ou Zimmerwaldiens et qui formeront pour la plupart en 1919 la IIIe Internationale, dite aussi Internationale communiste.

Arrêté, puis expulsé de France en septembre 1916, il est conduit à Irun, en Espagne. Là, il est arrêté par la police espagnole et embarqué de force avec sa famille pour les États-Unis. Installé à New York à partir de janvier 1917, il contribue au journal Novy Mir (« Nouveau Monde »).

Révolution russe de 1917

Léon Trotski arrivant en train à Petrograd en mai 1917.
Trotski avec Lénine et des soldats à Petrograd en 1921.Après la révolution de Février 1917, Trotski décide de retourner en Russie en mai 1917. D'après Jennings C Wise, ce serait à l'aide du président américain Woodrow Wilson[5], qu'il obtient un passeport américain[6], qui lui permet d'arriver en Russie. Il est d'accord avec les « thèses d'avril » de Lénine, qu'il considère comme un signal de ralliement à ses propres idées de « révolution permanente ». Il a alors abandonné l'espoir de parvenir à une union générale de tous les courants, mais continue cependant à travailler sur la fusion de l'organisation interrayons et des bolcheviks.

Lorsque le congrès d'unification a lieu, en août 1917, il est arrêté et emprisonné par le gouvernement provisoire. Malgré sa détention, il est élu au Comité central par le congrès. Libéré suite au putsch avorté du Général Kornilov, il devient président du soviet de Petrograd en septembre et du Comité militaire révolutionnaire en octobre, devenant l'un des principaux dirigeants bolcheviks de la révolution d'Octobre. Il réorganise l'Armée rouge, qu'il a fondée le 23 février 1918, en instaurant la conscription en pleine attaque des pays occidentaux sur le territoire russe.

La nuit du 11 au 12 avril 1918, en période de Guerre civile russe et d'offensive des armées blanches, une action dirigée contre les anarchistes russes (qualifiés d'« anarcho-bandits ») par le pouvoir bolchévique dont Trotski s'occupe personnellement lui fera dire : « Enfin, le pouvoir soviétique débarrasse, avec un balai de fer, la Russie de l'anarchisme[7] ! »

Il occupe ensuite le poste de commissaire du peuple aux affaires étrangères jusqu'en 1918, duquel il démissionne après avoir signé les accords de Brest-Litovsk.

Il devient ensuite commissaire à la guerre de 1918 à 1925, durant la guerre civile. Il organise les opérations militaires et intervient sur tous les fronts à bord de son train blindé. En parallèle, il fait partie du Bureau politique de 1919 à 1927.

En 1920 (notamment lors du IXe congrès du parti), afin de pallier la situation économique catastrophique de l'URSS, Trotski propose la militarisation provisoire du travail : selon lui, cette mesure était rendue nécessaire par le contexte de la guerre civile et de la révolution mondiale. Il posait déjà cette alternative en 1917 : « Ou bien la Révolution russe soulèvera le tourbillon de la lutte en Occident, ou bien les capitalistes de tous les pays étoufferont notre révolution[8]. » Dans cette vision, toute grève est considérée comme une désertion, et toute revendication est considérée comme une insubordination.

En mars 1921, il ordonne l'assaut de la citadelle insurgée de Kronstadt .

Trotski, personnage central de la propagande des deux camps, durant la guerre civile
Affiche de propagande soviétique dans laquelle Trotski est représenté en Saint-Georges terrassant la contre-révolution, 1918.

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: Ces genies juifs
08 mai 2010, 15:00
Tableau de Diego Rivera représentant Trotski tenant le drapeau rouge de la IVe Internationale, 1934.
Trotski en compagnie de camarades américains à Mexico, peu avant son assassinat, 1940.Toute sa vie, Léon Trotski continua à défendre les acquis de la révolution russe et l'« État ouvrier » qui en est issu, tout en dénonçant ce qu'il appelle une monstrueuse dégénérescence bureaucratique. Selon lui, la bureaucratie russe est une couche sociale parasitaire, qui étouffe le pays en prélevant une part des richesses, et dont Staline est le représentant politique et le défenseur.

Devant la montée du fascisme en Italie, puis du nazisme en Allemagne, il préconise la constitution de fronts uniques de la part de toutes les organisations ouvrières, malgré leurs divergences. Il n'est pas écouté et la politique de Staline aboutit à l'écrasement de la mouvance communiste allemande, la plus puissante et la plus organisée du monde. Après 1934, Staline finira par imposer la création de Fronts populaires.

Avec la révolution espagnole, les partisans de l'opposition sont massacrés par milliers. Les procès de Moscou se tiennent en août 1936 et aboutissent à l'exécution des principaux accusés : il en fut l'un des rares absents. Accompagné par le policier norvégien Jonas Lie, il quitte la Norvège en septembre 1936, pour aller s'installer au Mexique grâce au président Lazaro Cardenas, où il est accueilli dans la « Maison bleue » des peintres Diego Rivera et Frida Kahlo. Il a une liaison passionnée avec cette dernière, qui lui dédie même un tableau : Autoportrait dédié à Léon Trotski.

Les travaux de Trotski quant à l'organisation de l'opposition de gauche débouchent sur la création de la IVe Internationale le 3 septembre 1938 avec 25 délégués, représentant 11 pays. À son activité militante peut être associée celle de son fils Lev Sedov.

Assassinat

Stèle funéraire à Mexico.Trotski est mortellement blessé le 20 août 1940 à Mexico, dans le quartier de Coyoacán, d'un coup de piolet dans l'arrière du crâne par un agent de Staline (Jacques Mornard ou Franck Jackson, de son vrai nom Ramón Mercader). Son meurtrier est arrêté par Joseph Hansen et Charles Cornell, deux militants américains qui lui servaient de gardes du corps et de secrétaires. Ce dernier est présent au moment du meurtre mais ne réussit pas à l'empêcher. Ramón Mercader sera par la suite remis à la police mexicaine et condamné à vingt ans de réclusion, peine maximale alors en vigueur au Mexique. Il sera décoré de l'ordre de Lénine en URSS.

Avant de succomber à ses blessures, Trotski put encore confier : « Dites à nos amis : Je suis sûr de la victoire de la IVe Internationale. »[13].

Postérité
Pas de réhabilitation en URSS
Contrairement à d'autres victimes de Staline, Léon Trotski n'a jamais été officiellement réhabilité par les autorités de l'URSS, bien que son nom ait pu être à nouveau librement honoré au moment de la Glasnost, à la fin des années 1980[9]. En 1987, Mikhaïl Gorbatchev continuait d'attaquer le rôle historique de Trotski[14].

La mouvance trotskiste
Les nombreux mouvements membres de la Quatrième Internationale se réclament toujours de la pensée de Léon Trotski, bien que leurs positions politiques soient loin d'être homogènes, l'héritage de Trotski étant revendiqué de manière contradictoire[15].

La vision critique de Boris Souvarine
Boris Souvarine, qui a pris dès les années 1920 la défense de Trotski contre Staline, se montrait cependant très critique à l'égard de Trotski et considérait que « Trotski a contribué à forger avec Lénine le mythe néfaste de la « dictature du prolétariat » et le dogme funeste de l'infaillibilité du Parti, au mépris des idées réelles de Marx invoquées à tort et à travers. Tous deux, ivres de leurs certitudes doctrinales, juchés au sommet de la pyramide bureaucratico-soviétique, ont méconnu ce qui s'élaborait aux niveaux inférieurs, faisant preuve d'une inconscience qui a livré à Staline tous les leviers de commande. »[16]

La biographie monumentale d'Issac Deutscher
Bien qu'ayant rompu avec Trotski en 1938, l'historien Isaac Deutscher entame en 1954, une biographie monumentale de Trotski en trois volumes (Le prophète armé, Le prophète désarmé, Le prophète hors-la-loi), basée sur les archives personnelles du révolutionnaire russe à l'Université de Harvard ; elle est achevée en 1963. À propos de Trotsky, Deutscher reconnaît avoir un point de vue mêlé de « sympathie » et de « compréhension », même s'il le souhaite « aussi loin de celui du procureur que de celui de l'avocat »[17]. Sa longue biographie de Trotsky prend parfois des accents lyriques : la vie du « prophète » est présentée comme à la fois héroïque et tragique. Deutscher s'est emparé dans son œuvre de la vision trotskiste d'une « contre-révolution » menée par Staline en Union soviétique. Il considère que l'autobiographie de Trotsky intitulée Ma vie « est aussi scrupuleusement véridique que peut l'être un ouvrage de ce genre. » Il nuance cependant : « elle n'en est pas moins une apologie, rédigée dans le feu de la bataille perdue que son auteur menait contre Staline. »[1

MOLLY
Re: Ces genies juifs
08 mai 2010, 15:06
Isaac Deutscher naquit dans une famille juive très pieuse et suivit d'abord des études au Talmud Torah pour lesquelles il se révéla particulièrement doué. A l'adolescence, il s'éloigna cependant de la religion et se tourna vers la littérature. Il commença à publier des poèmes dans des revues littéraires polonaises à l'âge de 16 ans. Il traduisit également en polonais des poèmes rédigés en hébreu, en latin, en allemand et en yiddish.

Durant ses années d'études à l'université Jagellon de Cracovie, puis à Varsovie, il se consacra à la littérature, à l'histoire, à la philosophie et à l'économie. Il se rapprocha du marxisme et rejoignit en 1927 le Parti communiste polonais, alors déclaré illégal. Il devint rapidement l'éditeur de la presse souterraine du parti. Rédacteur de la revue littéraire yiddish Litérarishé Tribunè, il se lia au militant communiste Hersh Mendel qui s'efforçait d'organiser une tendance hostile à la ligne stalinienne dans le PC polonais. En 1931, alors qu'il effectuait un séjour en Union soviétique, l'université de Moscou lui proposa un poste pour enseigner l'histoire du socialisme et la théorie marxiste, mais il déclina cette offre. En 1933, il publia un article[1] appelant à la constitution d'un front commun des communistes et des socialistes contre le nazisme. Cette prise de position contredisait la ligne officielle du Parti communiste, qui considérait les sociaux démocrates, ou les « sociaux fascistes », comme ses pires ennemis. Deutscher fut donc exclu du Parti, officiellement pour avoir « exagéré le danger du nazisme » et avoir « répandu la panique dans les rangs communistes ». Il se rapprocha alors de Trotsky, mais rompit avec ce dernier en 1938, en désaccord avec la création de la Quatrième Internationale. Isaac Deutscher se montra un militant dévoué pendant ses années de combat au sein du courant trotskyste polonais. Hersh Mendel écrit : « Il partageait ses revenus en trois : une part pour l'organisation, une autre pour secourir des camarades, et une troisième - pas toujours la plus importante - pour subvenir à ses propres besoins. »[2]

Dans sa préface aux Mémoires d'Hersh Mendel, Isaac Deutscher résume ainsi ses conceptions au temps de la lutte de l'opposition de gauche en Pologne :

« Nous étions persuadés que, malgré les crimes et les inepties du stalinisme, la conquête principale de la révolution d'Octobre - la propriété socialiste des moyens de production - était intacte. [...] Nous décelions une contradiction entre cet aspect progressiste de l'Union Soviétique et le régime bureaucratique stalinien qui l'empêchait d'avancer [...] Selon notre conception, défendre l'Union Soviétique signifiait défendre les éléments socialistes de sa structure sociale. Contre les ennemis de classe et contre la bureaucratie elle-même. »[3]
Au mois d'avril 1939, il se réfugia à Londres où il entama une carrière de commentateur politique sur les évolutions de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est en collaborant régulièrement aux périodiques The Economist et The Observer.


Dans l'après-guerre, il se consacra à plein temps à des recherches sur le mouvement communiste. En 1949, dans un style de polémiste plus que d'universitaire, il publia une biographie de Staline. Il lui attribuait la construction d'une certaine forme de socialisme, même s'il la considérait comme une déformation des conceptions de Marx et de Lénine. En 1954, il entamait son travail le plus ambitieux : une biographie de Trotsky en trois volumes, basée sur les archives personnelles du révolutionnaire russe à l'Université de Harvard et achevée en 1963. Le Département des Humanités de la Fondation Rockefeller lui a permis, en finançant ses recherches, de passer plusieurs mois aux États-Unis en compagnie de sa femme, Tamara Deutscher, qui lui a été d'une grande aide dans ce travail.

Le titre de sa trilogie biographique sur Trotsky lui a été inspiré par un passage du Prince de Machiavel à propos des « innovateurs » : « quand il dépendent d'eux-mêmes et peuvent forcer les choses, c'est alors qu'ils périssent rarement ; de là vient que tous les prophètes armés vainquirent et les désarmés sont allés à leur ruine. »[4] À propos de Trotsky, Deutscher reconnaît avoir un point de vue mêlé de « sympathie » et de « compréhension », même s'il le souhaite « aussi loin de celui du procureur que de celui de l'avocat »[5]. Sa longue biographie de Trotsky prend parfois des accents lyriques : la vie du « prophète » est présentée comme à la fois héroïque et tragique.

Deutscher s'est emparé dans son œuvre de la vision trotskyste d'une « contre-révolution » menée par Staline en Union soviétique. Il considère que l'autobiographie de Trotsky intitulée Ma vie « est aussi scrupuleusement véridique que peut l'être un ouvrage de ce genre. » Il nuance cependant : « elle n'en est pas moins une apologie, rédigée dans le feu de la bataille perdue que son auteur menait contre Staline. »[6]

Son style particulièrement brillant et les nombreux documents qu'il fut le premier à utiliser pour ces deux ouvrages en fit néanmoins un des historiens majeurs de l'Union soviétique. Dans les pages de remerciements de sa biographie de Trotsky, il précise devoir « beaucoup aux critiques et aux encouragements amicaux du professeur Edward Hallett Carr »[7].


Dans ses souvenirs sur Léon Trotsky, Jean van Heijenoort, qui fut son secrétaire de 1932 à 1939, a critiqué sévèrement la biographie du militant révolutionnaire écrite par Isaac Deutscher, allant jusqu'à affirmer que celui-ci l'avait réalisée « à la va-vite, plutôt comme un journaliste qui attrape des informations pour boucher un trou que comme un historien qui compare minutieusement les documents ». Selon Heijenoort : « Même dans les parties du livre écrites sur la base de documents, les erreurs ne manquent pas. Des dates sont erronées, ce qui entraîne des contradictions, qu'il est ensuite bien difficile d'accorder. Deux douzaines de noms propres, de personnes et de lieux associés à la vie de Trotsky, sont constamment déformés ». Le secrétaire de Trotsky terminait sa critique de l'ouvrage par une revue de ses principales erreurs, en conseillant à ses lecteurs « de n'accepter, dans le récit de Deutscher, aucune date ou aucune information sans les avoir eux-mêmes vérifiées »[8].

MOLLY
Re: Ces genies juifs
08 mai 2010, 15:24
La mort d'Isaac DETSCHER, le 19 Aout 1967.

La mort inopinee d'Isaac DEUTSCHER, prive le Socialisme d'un de ses Intellectuels les plus prestigieux.

Dans doute, fait-il avant tout figure d'Historien que les peripeties de sa vie l'avaient- elles amene a faire retrograder a l'arriere plan son activite militante.

Pourtant, ce n'est pas seulement le monde de la Science Historique que sa disparition appauvrit, c'est aussi, et a un titre au moins egal - Le monde Socialiste.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
15 mai 2010, 12:41
Joshua LederbergJoshua Lederberg, né à Montclair (New Jersey) le 23 mai 1925, mort le 2 février 2008 à New York[1], est un généticien et microbiologiste américain, pionnier de la biologie moléculaire. Il a reçu le Prix Nobel de médecine en 1958 avec Edward Tatum et George Wells Beadle.

Biographie
Il naît en 1925 dans un famille immigrée israélienne, installée aux États-Unis en 1924. Alors que son père, Zvi Lederberg, aimerait que Joshua devienne comme lui rabbin, celui-ci préfère s'engager dans des études scientifiques, et reçoit l'Introduction à la chimie physiologique de Meyer Bodansky pour sa bar-mitzvah[2]. Élève à la Stuyvesant High School, il suit des études de médecine à l'université Columbia, puis obtient un doctorat de 3e cycle à l'université Yale en 1947[1].

Étudiant la reproduction de la bactérie Escherichia coli, il découvre en 1947 que les bactéries ont une reproduction élémentaire : elles se reproduisent par conjugaison, échange réciproque de gènes entre organismes unicellulaires sexuellement indifférenciés[3]. Cette découverte lui vaut de partager en 1958 le prix Nobel de médecine.

Il découvre ensuite, par l'étude des salmonelles, les plasmides, des morceaux d'ADN présents dans les cellules bactériennes qui se répliquent de manière autonome, séparément de l'ADN chromosomique.

À partir de 1959, il enseigne à l’école de médecine de l'université Stanford.

Il démontre aussi que les virus peuvent transporter le matériel génétique d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage et modifient ainsi l'hérédité de leur hôte. Il introduit le premier le terme d’exobiologie dans son article fondateur Approaches to life beyond the Earth.

De 1978 à 1990, il est le 5e président de l'université Rockefeller de New York. À ce poste, il contribue au développement de cette université et fonde le University Fellows Program. En 1990, il revient à la recherche comme professeur émérite[1].

Références
1.? a, b et c (en) Joshua Lederberg, Rockefeller University's fifth president, dies at 82 [archive], Rockefeller University, 4 février 2008
2.? Paul Benkimoun, « Joshua Lederberg, Prix Nobel de médecine », Le Monde, 9 février 2008
3.? Mort de Joshua Lederberg, pionnier des biotechnologies, Reuters, 6 février 2008 (Maggie Fox, traduit par Natacha Crnjanski)
[Dérouler]v · d · mLauréats du prix Nobel de physiologie ou médecine
XXe siècle 1901-1909 1901: Behring · 1902: Ross · 1903: Finsen · 1904: Pavlov · 1905: Koch · 1906: Golgi, Ramón y Cajal · 1907: Laveran · 1908: Metchnikov, Ehrlich · 1909: Kocher
1910-1919 1910: Kossel · 1911: Gullstrand · 1912: Carrel · 1913: Richet · 1914: Bárány · 1919: Bordet
1920-1929 1920: Krogh · 1922: Hill, Meyerhof · 1923: Banting, Macleod · 1924: Einthoven · 1926: Fibiger · 1927: Wagner-Jauregg · 1928: Nicolle · 1929: Eijkman, Hopkins
1930-1939 1930: Landsteiner · 1931: Warburg · 1932: Sherrington, Adrian · 1933: Morgan · 1934: Whipple, Minot, Murphy · 1935: Spemann · 1936: Dale, Loewi · 1937: Szent-Györgyi · 1938: Heymans · 1939: Domagk
1940-1949 1943: Dam, Doisy · 1944: Erlanger, Gasser · 1945: Fleming, Chain, Florey · 1946: Muller · 1947: C.Cori, G.Cori, Houssay · 1948: Müller · 1949: Hess, Moniz
1950-1959 1950: Kendall, Reichstein, Hench · 1951: Theiler · 1952: Waksman · 1953: Krebs, Lipmann · 1954: Enders, Weller, Robbins · 1955: Theorell · 1956: Cournand, Forssmann, Richards · 1957: Bovet · 1958: Beadle, Tatum, Lederberg · 1959: Ochoa, Kornberg
1960-1969 1960: Burnet, Medawar · 1961: Békésy · 1962: Crick, Watson, Wilkins · 1963: Eccles, Hodgkin, Huxley · 1964: Bloch, Lynen · 1965: Jacob, Lwoff, Monod · 1966: Rous, Huggins · 1967: Granit, Hartline, Wald · 1968: Holley, Khorana, Nirenberg · 1969: Delbrück, Hershey, Luria
1970-1979 1970: Katz, Euler, Axelrod · 1971: Sutherland · 1972: Edelman, Porter · 1973: Frisch, Lorenz, Tinbergen · 1974: Claude, Duve, Palade · 1975: Baltimore, Dulbecco, Temin · 1976: Blumberg, Gajdusek · 1977: Guillemin, Schally, Yalow · 1978: Arber, Nathans, Smith · 1979: Cormack, Hounsfield
1980-1989 1980: Benacerraf, Dausset, Snell · 1981: Sperry, Hubel, Wiesel · 1982: Bergström, Samuelsson, Vane · 1983: McClintock · 1984: Jerne, Köhler, Milstein · 1985: Brown, Goldstein · 1986: Cohen, Levi-Montalcini · 1987: Tonegawa · 1988: Black, Elion, Hitchings · 1989: Bishop, Varmus
1990-2000 1990: Murray, Thomas · 1991: Neher, Sakmann · 1992: Fischer, Krebs · 1993: Roberts, Sharp · 1994: Gilman, Rodbell · 1995: Lewis, Nüsslein-Volhard, Wieschaus · 1996: Doherty, Zinkernagel · 1997: Prusiner · 1998: Furchgott, Ignarro, Murad · 1999: Blobel · 2000: Carlsson, Greengard, Kandel


XXIe siècle 2001-2009 2001: Hartwell, Hunt, Nurse · 2002: Brenner, Horvitz, Sulston · 2003: Lauterbur, Mansfield · 2004: Axel, Buck · 2005: Marshall, Warren · 2006: Fire, Mello · 2007: Evans, Smithies, Capecchi · 2008: zur Hausen, Barré-Sinoussi, Montagnier · 2009: Blackburn, Greider, Szostak
Joshua_Lederberg ».
Catégories : Généticien américain | Lauréat du Prix Nobel de physiologie ou médecine | Exobiologie | Membre de l'Académie pontificale des sciences

| Naissance en 1925 | Décès en 2008 | [+]

MOLLY
Re: Ces genies juifs
09 juin 2010, 08:32
Yehudi Menuhin

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Naissance 22 avril 1916
New York, États-Unis
Décès 12 mars 1999
Berlin, Allemagne
Activité principale Violoniste

Activités annexes chef d'orchestre
Années d'activité 1921-1999

Sir Yehudi Menuhin (plus tard Lord Menuhin of Stoke D'Abernon) est un violoniste et chef d'orchestre américain, né le 22 avril 1916 à New York et mort le 12 mars 1999 à Berlin. Ses parents, Juifs venus d'Ukraine, étaient arrivés aux États-Unis après un séjour en Palestine. Il s'installe à partir de 1959 en Grande-Bretagne. Il est à ce jour considéré comme l'un des plus grands violonistes du Monde


BIOGRAPHIE :
Il est successivement l'élève de Louis Persinger, Georges Enesco (de loin son maître le plus marquant, au point d'être toujours resté à ses yeux « l'Absolu ») et Adolf Busch. Reconnu par tous comme enfant prodige, ses premières représentations, dès l'âge de 8 ans, bouleversent par une maturité et une aisance musicale hors du commun.

Après ses fulgurants débuts et ses multiples concerts dans les années 1930, le jeune Menuhin éprouve de sérieuses difficultés physiques et artistiques causées notamment par un surmenage durant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il donne plus de 500 concerts pour soutenir les troupes alliées. Toutefois, une discipline rigoureuse ainsi que l'étude de la méditation et du yoga l'aident à surmonter ses épreuves et sa carrière n'en sera finalement guère affectée. Il est l'un des plus grands violonistes du XXe siècle.

En 1962, il crée l'École Yehudi Menuhin à Cobham dans le Surrey. En 1965, il reçoit le titre britannique de chevalier commandeur honoraire de l'Ordre de l'Empire britannique.

En 1970, il devient citoyen suisse, bourgeois de Granges.

En 1978, il sera réuni avec le célèbre violoniste canadien Jean Carignan pour une prestation unique du Petit concerto pour Carignan et orchestre composé par le compositeur André Gagnon. Ce concert sera diffusé dans la prestigieuse série télévisée The Music of Man animée par Menuhin et retransmise partout dans le monde, notamment par la Société Radio-Canada (CBC).

Dans les années 1980, il se produira plus de 200 fois en concert avec le jeune pianiste anglais Paul Coker, avec qui il jouera presque tout le répertoire pour violon et piano. Il réalise également dans ces années-là des enregistrements de jazz avec Stephane Grappelli ou de musique indienne avec Ravi Shankar pour le célèbre album West meets East de 1968. En 1985, il bénéficie de la citoyenneté britannique et son titre de chevalier honorifique devient un titre de chevalier.

En 1980, il crée à Paris la fondation Yehudi Menuhin, « présence de la Musique ». Cette fondation compte parmi ses lauréats des noms aussi importants que Nigel Kennedy, Jorge Chaminé, Trio Wanderer (que Yehudi Menuhin dirigera à Paris au théâtre des Champs-Élysées, à l'occasion du 10e anniversaire en 1990 lors d'un concert placé sous le patronage de François Mitterrand, président de la République, ) Claire Désert, Henri Demarquette, Yves Henry, Laurent Korcia, Jean-Marc Luisada, Pierre Lenert, ... ], etc. et, en 1981, il est nommé président du Royal Philharmonic Orchestra de Londres. Musicien complet, Menuhin est aussi un animateur et un homme voué aux justes causes. Il n’hésite pas à s’engager totalement lorsque les droits de l’homme, de la musique ou la paix sont compromis. Furtwängler, Rostropovitch, Estrella ont bénéficié de son appui. Pendant six ans, il a présidé le Conseil international de la musique de l’UNESCO (1969-1975), multipliant les démarches humanitaires et contribuant à rapprocher les musiciens entre eux[1].

En 1993, il est anobli par la Reine — life peer titre non héréditaire — en tant que baron Menuhin of Stoke D'Abernon ; à ce titre, il siège à la chambre des Lords.

Connu pour ses interprétations d'une qualité souvent enflammée, parfois sans doute plus austère, mais ne se départissant jamais d'une vie intense et d'une profondeur indiscutable, il poursuivit ses concerts jusqu'à un âge très avancé pour se consacrer à la direction d'orchestre durant ses dernières années. Il a possédé un répertoire très vaste, des classiques aux contemporains.

Menuhin a joué, tout au long de sa carrière, un grand nombre d'instruments exceptionnels. La liste de ses instruments avoue une préférence marquée pour les violons de Giuseppe Guarneri, les Guarnerius del Gesù.

En 1947, il vient donner un concert avec Wilhelm Furtwängler, alors contesté pour son attitude pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'hésite pas à jouer pour les réfugiés palestiniens et à prendre position en faveur d'un état unique laïc israélo-palestinien, indisposant par là-même Israël. Il sera également indésirable en URSS pour ses positions en faveur des droits de l'homme.

Yehudi Menuhin a été aussi membre d'honneur du Club de Budapest.[2]

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: Ces genies juifs
09 juin 2010, 08:49
Itzhak PerlmanItzhak Perlman (né le 31 août 1945 à Tel Aviv) est un violoniste et professeur de musique israélien. Il est considéré comme l'un des plus grands violonistes de la fin du XXe siècle.

BIOGRAPHIE;

Perlman a contracté la poliomyélite à l'âge de quatre ans, le condamnant à marcher avec des béquilles, et l'obligeant à jouer du violon uniquement en position assise.

Il étudia d'abord à l'Académie de Musique "Choulamit" de Jaffa avant de partir pour les États-Unis d'Amérique pour étudier à la Juilliard School avec Ivan Galamian. Il fit assez vite ses débuts au Carnegie Hall en 1963.

Par la suite, Perlman voyage beaucoup. Il effectue de nombreux enregistrements, et à partir des années 1970 commence à apparaitre à des émissions de télé tels The Tonight Show et 1 rue Sésame, et joue aussi à maintes occasions à la Maison Blanche. Entre les années 80 et le début des années 90, ses apparitions le mardi et jeudi soir avec l'Orchestre philharmonique de Los Angeles et le récital du mercredi soir "Virtuoso Series" furent de grands moments de la saison d'été du Hollywood Bowl.

En 1987, il s'associe à l'Orchestre philharmonique d'Israël pour ses concerts à Varsovie et Budapest, ainsi que dans d'autres pays de l'Est. Il le rejoint à nouveau en 1990 pour jouer en Chine et en Inde.

Il effectue une solide carrière dans l'enseignement, et donne des cours privés et magistraux de violon et de musique de chambre à travers le monde. Il est actuellement le titulaire de la Dorothy Richard Starling Chair of Violin Studies à la Juilliard School, position qu'occupait auparavant son professeur, Dorothy DeLay.

Perlman a également joué comme soliste pour de nombreuses musiques de films (Fantasia 2000), en particulier des partitions de John Williams, comme celle de La Liste de Schindler, qui a reçu l'Oscar de la meilleure musique de film, et plus récemment en compagnie du violoncelliste Yo-Yo Ma celle de Mémoires d’une geisha. Il joue son propre rôle dans Tout le monde dit I love you de Woody Allen.

Perlman a joué avec de nombreux autres musiciens célèbres. Parmi eux: Yo-Yo Ma, Jessye Norman, et Iouri Temirkanov (à l'occasion du 150e anniversaire de Tchaikovsky); mais aussi Frederica von Stade, Rudolf Firkušný, John Williams, et Daniel Barenboïm.

En plus de jouer et d'enregistrer de la musique classique, l'activité pour laquelle il est devenu célèbre, Perlman pratique également le jazz et le klezmer. Récemment, il a abordé la direction d'orchestre, au poste de chef invité principal de l'Orchestre symphonique de Détroit.

Perlman a reçu de nombreuses distinctions, tel que le Kennedy Center Honors en 2003.

Sa version des Vingt-quatre Caprices pour violon de Paganini de Paganini figure parmi ses enregistrements les plus connus.

Perlman joue sur le fameux Soil, un Stradivarius de 1714 que lui a cédé Yehudi Menuhin, considéré comme le plus fin des Stradivarius et le meilleur de tous les violons au monde.

Le 20 janvier 2009, il joue en compagnie de Yo-Yo Ma, d'Anthony McGill et de Gabriela Montero lors de l'investiture de Barack Obama. Il s'agissait d'une oeuvre de John Williams "Air and Simple Gifts" composé pour cette occasion.

Récompenses et Distinctions
Grammy Award for Best Chamber Music Performance:

Sonates pour violon et piano de Beethoven: Itzhak Perlman & Vladimir Ashkenazy (1979)
Musique pour deux violons (Moszkowski: Suite pour deux violons / Chostakovich: Duets / Prokofiev: Sonate pour deux violons): Itzhak Perlman & Pinchas Zukerman (1981)
Trio pour piano en la mineur, op. 50 de Tchaïkovsky: Vladimir Ashkenazy, Lynn Harrell & Itzhak Perlman (1982)
L'intégrale des trios avec piano de Beethoven: Vladimir Ashkenazy, Lynn Harrell & Itzhak Perlman (1988)
Les trois sonates pour violon de Brahms: Daniel Barenboïm & Itzhak Perlman (1991)Side by side avec le pianiste Oscar Peterson (telarc)

MOLLY
Re: Ces genies juifs
16 octobre 2010, 14:09
ISAAC BEEKMAN

Originaire de Hees, Hendrick, le trisaïeul d'Isaac Beeckman s'installa dans le Brabant ; son aîné, Gérard devint fabricant de chandelles à Tournout et le fils de ce dernier, Hendrick, vint au monde en 1520 Majordome à la cour d'Andrea Doria et ami de Chiappi Vitelle grand-père d'Isaac Beeckman épousa une enfant de Cos Mariette ; qui lui donna douze enfants, dont seul survécut assez longtemps Abraham, le père du mathématicien1.
Réfugié à Londres, et convertit au protestantisme, Hendrick contracta un second mariage après le décès de sa première femme ; son fils Abraham quitta Londres vers 1585 pour la ville de Middelburg Il épousa en 1588(le 10 janvier) Suzanne Van Rhee, elle-même issue d'une lignée de protestants exilés en Angleterre puis à Middelburg. Abraham et son épouse s'établirent au "marché au bestiaux" de cette ville, Isaac y naît, à 10 heures du soir un 1à décembre, puis viennent ses deux frères, Jacob et Daniel et ses sœurs, Suzanne, Janneken, Sara, Marie et enfin Gerson, et deux jumeaux.
Études et carrière d’enseignant
ISAAC, est entré à l'école à sept ans. Il compose de la poésie dès onze ans, ainsi qu'une pièce de théâtre de 500 vers, jouée devant un public d'amis et de voisins. A douze ans, il est pensionnaire d'Adolphe Blesius, recteur de l'école d'Arnemuiden. En 1602 il suivit son maître, nommé recteur à Veere ; il quitta cette école à la mort de Blesius, remplacé par Abraham Merius en 1607.
De 1607à 1610 Beckmann étudie les philosophies la langue tique Leyde. Il a aussi pour maître Jan van den Broeck, professeur spécialisé dans l'étude des sciences, chez qui il fait un "stage" de trois mois en 1607 et Henricus Ainsworth, d'Amsterdam, hébraïste de renom qu'il rejoint en 1608 Son frère Jacob l'accompagne dans ces études. Il assiste également à quelques leçons de Rodolphe Snellius, qui lui enseigne la nouvelle logique non-aristotélicienne, et de son fils.

A SUIVRE,,.,,

MOLLY
Re: Ces genies juifs
16 octobre 2010, 14:14
SUITE../..
En 1610, alors que Jacob poursuit ses études dans l'université de Franken, Issac Beeckman s'installe chez son père. Ce dernier compte que son aîné reprenne son commerce de tuyaux et devienne comme lui un maître couvreur renommé. En 1611 après son apprentissage de "chandelier" et s'être fixé à Zierikzee, Issac prête donc le serment civique nécessaire pour l'exercice de ce métier. Mais, il n'a pas renoncé à poursuivre ses humanités ; et il s'embarque en 1612 pour Saumur (où se trouve l'académie protestante de Du plessis Mornay) en passant par Rouen.
En 1612, il se lie d'amitié à Saumur avec quelques élèves, De Fos et Antonins Aemilius, puis il revient en Hollande la même année en compagnie de Jacques Schoten et de Jean Bourgois. Il manque se faire assassiner par des brigands lors de son retour ; puis visite Amsterdam, et revient à Zierikzee vers novembre. L'année suivante, il est autorisé à prêcher par l'église de Schoowen. En 1614 il revient à Leyde, et en 1615 il visite Anvers et Bruxelles. La même année, son ami Schoten épouse sa sœur Janneken. Il commande plusieurs articles de médecine, délaisse son affaire au profit d'un cousin l'année suivante. Il visite alors l'Angleterre et revient en 1617 à Middelbourg où il épaule Philippe Van Lansbergen dans ses dernières expériences astronomiques.
Il loge alors chez son frère, à Veere et continue ses études de médecines. Vers cette époque, il rencontre probablement Cateline de Cerf-van Exem, âgée de seize ans, qu'il épousera ; puis se déplace à Breda en mai 1618.
En août 1618, il s'embarque pour Caen en compagnie de son oncle Jan Pieter van Rhee ; il y est examiné et admis une semaine après son arrivée. Le 6 aout 1618 il défend les propositions qu'il a faites imprimer. Après quoi on lui remet le bonnet de médecin. En septembre
de la même année, il revient en Hollande, s'installer à Breda, Il affirme dans son journal s'y être occupé d'amours..
Selon Adrien Baillet, il y rencontre Descartes devant un placard proposant en Flamand un défi mathématiques. Le philosophe se présente à lui comme "poitevin". Leur amitié se développe autour de problèmes que pose Beeckman et qui portent sur la gravitation, l'hydrostatique ou la chaînette. Descartes ne lui donne d'ailleurs pas de réponse sur cette courbe, sinon qu'elle est complexe2 Ils projettent de composer un traité de mécanique et Beeckman donne à lire à Descartes ses notes, qui en retour lui offre un compendium musical. Le philosophe écrira ultérieurement :
« Je m'endormais, et vous m'avez réveillé »
En 1618, Beeckman revient à Middle bourg et commence sa correspondance avec Descartes. Il voyage à Dordrecht, et Veere, puis en compagnie de son père, il visite Gorkum, Rotterdam, Delft et Briele. Il renonce à exercer la médecine. L'année suivante, il prend des cours de chant (sans grand succès), auprès d’Avrard Verhaer puis retourne à Middle bourg et se marie, le 20 avril, avec Cateline de Cerf. Il se fixe par la suite à Rotterdam auprès de son frère Jacob, devenu recteur de l'école érasmienne Il enseigne la logique et dirige les "disputes" des étudiants. Il n'en poursuit pas moins parallèlement son métier de couvreur.
Parmi ses élèves, il retrouve en 1623 le fils de Stevin (professeur à Leyde et Saumur), qui lui laisse copier quelques manuscrits de son père. Il se lie avec Henricus Reneri En 1625, il devient Co-recteur de l'école érasmienne ; il est chargé de procéder à l'unification des programmes des écoles latines.
Beeckman compte parmi les hommes les plus cultivés de son époque, en tant que physicien, médecin. Philosophe naturaliste, il propose une mathématisation des connaissances en sciences. La curiosité de Beeckman l’entraîne à être beaucoup plus proche des artisans, techniciens et ingénieurs que ne sont en général les universitaires de cette période. En 1626, il fonde le Collegium mechanicum. En 1627, il est nommé recteur de la nouvelle école latine de Dordrecht. La population de cette ville, la seconde par importance en Hollande, est éblouie par son savoir, et lui prête des vertus extraordinaires. Mais, au courant de ces mêmes années, Beeckman perd la plupart des enfants que lui donne sa femme Cateline, son père, et sa mère (en juin 1629) et son frère Jacob (le 27 août).
En 1628 Descartes fait publier les règles pour la direction de l'esprit et se brouille avec Beeckman qu'il accuse avec violence et de façon injuste3 de s'être approprié ses inventions du compendium.
En 1629 son ami André Rivet fait rencontrer Beeckman et le père minime Marin Mersenne .'L'été de la même année, il rencontre Pierre Gassendi partisan comme lui de la physique atomique d’Epicure Dans les années qui suivent, il réalise quelques observations astronomiques avec Hortensiuset en 1631 après sa brouille avec le philosophe, il retrouve René Descartes, désormais fixé à Leyde. C'est par son intermédiaire que le professeur royal Stanopien pose ses problèmes mathématiques au Philosophe de la Haye.

a suivre,,.,,

MOLLY
Re: Ces genies juifs
16 octobre 2010, 14:49
En 1634 il donne à Descartes le livre de Galilée condamné l'année précédente par l'inquisition.
Les dernières Années :
Et la peste sévit à Dordrecht. Beeckman songe à se retirer. Lui et sa femme font leur testament le 24 mars 1635. Mersenne lui envoie en 1636 les œuvres de Girard Desargues Il fait partie des professeurs chargés d'examiner les méthodes de Laurens Real basées sur la détermination des satellites de Jupiter afin de repérer en mer les longitudes. Myope, atteint depuis 1631 de cataracte, Beeckman avait vu ses frères mourir de phtisie. Persuadé qu'il mourrait de même, il prenait son poids quotidiennement. Ce qui ne l'empêche nullement de subir à son tour la même maladie, dont il décède le 19 Mai 1637 échappant de peu à une nouvelle vague de peste.
On sait de lui, grâce à son journal, et à ses habitudes médicales, qu'il était de taille médiocre (1m 60) et pesait en moyenne 62kg500.


Les œuvres et son Journal
Les détails de sa vie sont connus par son journal qu’il tient à jour avec précision. Redécouvert en 1905 dans les archives municipales de Middelburg il a été édité par De Ward et reste une source précieuse d’informations sur Beeckman et Descartes qui fut son élève en 1618 et qui devint son ami par la suite. Son journal nous trace l’image d’un Beeckman chercheur travaillant dans la même direction que les grands penseurs de cette fin de renaissance.
Beeckman entretient des relations suivies avec le père Minime Marin Mersenne Il fait partie avec les Snellins père et fils et Stevin de la nouvelle vague de scientifiques, proche des astronomes Tycho Brake et Kepler, du philosophe Francis Bacon de William Gilbert et de William Harlevy
Son journal nous éclaire sur ses relations avec Descartes fut d’abord un élève de Beeckman qui lui ouvre les portes du savoir, l’incite à travailler et lui insuffle l’enthousiasme pour les sciences. Descartes en est conscient et remerciera plusieurs fois son maître et ami de l’avoir poussé dans cette voie. Il lui offre en 1619 un abrégé de musique compendium musicale qu’il a écrit en 1618. Mais leur amitié n’est pas sans heurt, et lors des brouilles fréquentes (1629), Descartes peut se montrer très injuste, et ingrat vis-à vis de Beeckman.
La pensée philosophique :
Beeckman est un puissant chercheur. Son contemporain, le mathématicien et philosophe Pierre Gassendi dit de lui qu’il est le meilleur philosophe qu’il ait jamais rencontré. La première qualité de Beeckman est sa curiosité naturelle. Malheureusement, ce désir d’accroître encore et toujours ses connaissances l’empêche de mettre au point son approche très originale de la philosophie de la nature. Il est aussi à l’origine d’un essai sur une preuve de l’existence de Dieu.
La pensée scientifique :
La conception que Beeckman a de l’univers est atomiste. Il a été influencé par le poème De Rerum natura de Lucrèce, ainsi que par la pensée de DEMOCRITE Il met en place en même temps que Sébastien Basson le concept de molécule (individus substantiels) et développe l’idée qu’une substance physico-chimique peut être conçue comme un agrégat de particules secondaires composées d’atomes classiques.
Résultats et intuitions :
Beeckman s’est intéressé à de nombreuses innovations de son époque ; du télescope jusqu’au sous-marin de Cornelis Drebbel
On lui doit une réflexion sur les cordes vibrantes pour lesquelles il démontre en 1614 que la fréquente de vibration est investissement proportionnelle à leur longueur. Plus généralement, Beeckman réfléchit sur la génération de sons. Il estime que le phénomène peut être expliqué en termes de mécanique et de façon corpusculaire.

Beeckman est un praticien qui a toujours cherché à éclairer la science par l’expérience et à lui donner des applications techniques. Il s’oppose ainsi aux scolastiques leur reprochant de raisonner dans le vide et d’utiliser des arguments anthropomorphes Il met en pratique ses convictions en analysant le fonctionnement d’une pompe (1615) et en émettant une théorie sur la pression de l’air (1629). Il est opposé à la théorie défendue à cette époque (notamment par Descartes) selon laquelle la nature aurait horreur du vide.
Si Beeckman est parfois cité comme un précurseur sur le principe de l’inertie et de la chute des corps la conception du mouvement qu’il expose dans son journal n’est pas sans poser quelques problèmes. En effet, il ne semble pas faire la distinction entre le mouvement uniforme rectiligne et le mouvement uniforme circulaire, affirmant pour les deux que, dans le vide, un mouvement uniforme commencé de manière rectiligne ou de manière circulaire se poursuivra inchangé - on sait de nos jours que le mouvement circulaire nécessite une force centrale.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
03 avril 2011, 14:26
LE BILLET D’UN DOLLAR – vert (Américain)

Très intéressant ! Presque incroyable et pourtant vrai !


Il y a un temps, a été érigée une plaque d’hommage dans la Synagogue
de la prestigieuse Académie Militaire Américaine de West-Point. A la mémoire de Jaim SALOMON.

En ces jours-là, a l’époque de l’Indépendance Américaine, en l’an 1776,
Ce personnage, conseiller et proche collaborateur pour les affaires économiques du Président Georges Washington, qui fut le Premier Président et commandant en Chef de l’Armée Continentale des Nouveaux
Etats-Unis. Dans les froides journées de l’hiver 1777, les soldats de l’Armée
Des Etats-Unis se congelaient de froid, par faute de manque d’habits chauds et, souffraient de faim par faute d’alimentation.

Jaim SALOMON, fit appel a la Communauté Juive d’Amérique aux USA qui deja était présente dans quelques miliers de familles, et aussi fit une demande aux Juifs d’Europe de venir en aide ou de faire des donations d’argent pour le nouvel Etat.

Son action fut couronnée de succès. Ainsi, le propre Georges Washington, a souligné et reconnu que sans l’attitude de SALOMON, les événements de
L’Histoire auraient pu être différents (qu’a D.ieu de plaise) et que l’Armée des U.S.A. n’aurait pas pu résister dans sa guerre contre les Britanniques et, les autres ennemis qui voulaient empêcher son existence et sa naissance.

En mémoire a Jaim SALOMON, et a l’aide que le Peuple Juif apportèrent a la création de la République des Etats-Unis, dans sa guerre pour son Indépendance, Le Premier Président des USA, Georges Washington décida de souligner son action d’une façon très spéciale, a savoir :

Si on tient en main de billet D’ONE DOLLAR sur la deuxième face du billet se trouvent deux emblèmes ronds, (de la forme d’un anneau) dans celui de droite, on peut observer très nettement des toutes petites étoiles qui sont des étoiles du Maguen David, ainsi toutes les Etoiles forment gracieusement le Maguen David que l’on distingue très bien. De même, si on renverse le Maguen David, se trouve configurée aussi la Memora Symboles classiques
des emblèmes Juifs.

Ces Emblèmes symboliques s’incorporent définitivement et depuis lors dans la monnaie américaine, suivant les instructions précises du Président Washington, qui avait alors dit :

Le Peuple Américain jamais n’oubliera l’aide précieuse, qu’apportèrent les enfants du Peuple Juif, dans les moments les plus importants de la Création des ETATS-UNIS D’AMERIQUE.
Fin de citation !





Traduit de l’Espagnol

Molly
Re: Ces genies juifs
03 avril 2011, 23:11
Durant un de mes voyages en Angleterre, un de mes cousins facétieux m'a montré un "truc" assez rigolo. En pliant d'une certaine façon un billet d'une pound, on peut voir apparaitre une partie très intime du corps de la reine Elisabeth.smiling bouncing smiley eye rolling smiley
Re: Ces genies juifs
04 avril 2011, 02:57
Bonjour'

Selon l'Organisation New World de la propriété intellectuelle, Israël est l'un des pays les plus prolifiques en matière d'inventions.
Un récent rapport de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle a révélé qu'Israël est une puissance mondiale virtuelle dans les domaines de l'invention et des brevets déposés, a rapporté Yedioth Ahronoth.

Les données de l'OMPI ont classé Israël quatrième pays le plus prolifique au monde selon une donnée prenant en compte le nombre d'inventions par rapport au nombre de résidents. L'organisation est responsable de la promotion et de la protection de la propriété intellectuelle dans le monde.

Les données suggèrent que chaque Israélien produirait 0,17 inventions par an. Les trois pays en tête de liste des données de l'OMPI sont la Finlande, avec 0,21 invention par résident par an, la Suède (0,22) et le Japon (0,22).

Israël est ensuite suivi de près par la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Australie, la France et le Canada.

En 2010 le pays qui a enregistré le plus de brevets était les Etats-Unis (44 800), suivis par le Japon, l'Allemagne, la Chine et la Corée du Sud. Israël avait été classé 16ème sur la liste globale avec un nombre total de 1 480 brevets.

J'aimerais bien savoir le rang du meilleur des pays arabes.

Eh oui, les uns avancent et les autres reculent.
Re: Ces genies juifs
02 juillet 2012, 21:22
CES GENIES JUIFS, à LIRE ET COMMENTER !

MOLLY
Re: Ces genies juifs
09 octobre 2012, 10:12
Le Nobel de Physique au Français d'origine marocaine Serge Haroche et à l'Américain David Wineland

Le prix Nobel de Physique 2012 a été décerné au Français Serge Haroche et à l'Américain David J. Wineland pour leurs travaux en physique quantique, a annoncé mardi le comité Nobel. Le jury les récompense pour "leurs méthodes expérimentales novatrices qui permettent la mesure et la manipulation des systèmes quantiques individuels". Serge Haroche est né en septembre 1944 à Casablanca. Pour la petite histoire, Serge Haroche est également l'oncle du chanteur Raphaël Haroche, connu sous le simple nom d'artiste de Raphaël.

Et un autre à rajouter sur la liste.

Les uns avancent, les autres reculent et s'entretuent.
Re: Ces genies juifs
16 octobre 2012, 03:14
Citation
raphy75
Le Nobel de Physique au Français d'origine marocaine Serge Haroche et à l'Américain David Wineland

Le prix Nobel de Physique 2012 a été décerné au Français Serge Haroche et à l'Américain David J. Wineland pour leurs travaux en physique quantique, a annoncé mardi le comité Nobel. Le jury les récompense pour "leurs méthodes expérimentales novatrices qui permettent la mesure et la manipulation des systèmes quantiques individuels". Serge Haroche est né en septembre 1944 à Casablanca. Pour la petite histoire, Serge Haroche est également l'oncle du chanteur Raphaël Haroche, connu sous le simple nom d'artiste de Raphaël.

Et un autre à rajouter sur la liste.

Les uns avancent, les autres reculent et s'entretuent.

RAPHY
Tu va rendre les antisémites encore plus jaloux !
Surtout le bâtard qui est venu attaquer notre synagogue Chabat dernier à 17h 15 dans le 13ème à Paris.
Re: Ces genies juifs
04 novembre 2012, 11:03
Chers amis, cette Rubrique que j'ai créée avec beaucoup d'Amour , est tout un chef d'oeuvre,
ainsi je viens aujourd'hui vous prier de vouloir la préserver, afin qu'elle reste ce qu'elle est
un témoignage vivant de tous ces Génis qui ont fait et font partie du Peuple d'Israel; qui est
Notre Patrimoine;
s'il vous plait ne mettez pas des messages qui pourraient déformer le
caractère de cette Rubrique,
Avec mes sentiments les meilleurs
MOLLY

MOLLY
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