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Boycott

Envoyé par gil009 
Boycott
18 mai 2010, 08:41
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Ce clown braillard nous fait le plaisir d'annuler deux representations à TA,pour manifester sa desapprobation de l'humiliation faite aux Arabes.Nous avons de la chance,vraiment !!!
Re: Boycott
18 mai 2010, 08:51
Pourquoi créer un "thread" sur ce sujet?

Aucun intérêt.
Re: Boycott
18 mai 2010, 08:53
Vraiment aucun regret. faudrait leur envoyer un grand merci via Youtube, bien leur dire qu'ils ne mesurent pas le bienfait que ce groupe vient de faire a nos jeunes, en annulant leur 'shitty concert'

E
Re: Boycott
18 mai 2010, 22:58




Encore un acheté par les organisations anti-israeliennes qui va beaucoup nous manquer en été,il a annulé sa venue.Remercions ces mouvements qui nous évitent ainsi la pollution auditive des pseudo-artistes politisés par la menace et la corruption.
Re: Boycott
18 mai 2010, 23:04




Voilà un autre boycotteur que nous avons le bonheur d'éviter d'entendre.Quel talent !!!!
Re: Boycott
19 mai 2010, 01:06
boycotte tout les produits portants le label cacher de bet hadin ha haridi
ils ont oser brule le drapeau israelien comme tout les enti juifs de part le monde
pas de difference avec les islamistes qui bonne le label halal ou va largenthot smiley

je suis vaccine contre les insulte
Re: Boycott
28 mai 2010, 06:00
Cette action s'avérera contre-productive et se retournera contre eux .

Ce qui ne les empêchera pas de se "poser" en victimes (rôle, qu'ils

"manient" à la perfection),

MOI , JE DIS QU'ON LES LAISSE CROUPIR DANS LEUR OBSCURANTISME

ET LEUR MISERE !!





le patronnat israélien avertit des répercussions du boycott

jeudi 27 mai 2010, par BOYCOTT PALESTINIEN, par Produits De Ci-Jordanie
PARIS, 27 mai 2010 (AFP) –

Le président du patronat israélien, Shraga Brosh, a dénoncé jeudi le boycott palestinien des marchandises produites dans les colonies juives en Cisjordanie, mettant en garde contre les pertes d’emplois et les possibles délocalisations d’activités vers Israël.

"Je ne comprends pas l’intérêt de boycotter ces marchandises. Car, entre vous et moi, les Israéliens ont une solution, qui est de transférer l’usine et de créer des emplois pour les Israéliens sur le territoire d’Israël", a mis en garde M. Brosh, qui dirige la Manufacturer’s Association of Israël.

Il s’exprimait lors d’un débat au ministère français des Affaires étrangères, avec le ministre israélien de l’Industrie et du Commerce Binyamin Ben Eliezer, à l’invitation de Valérie Hoffenberg, représentante de la France "pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale" au Proche-Orient. M. Ben Eliezer s’est dit "contre le boycott".

"Je pense que c’est mauvais. 30.000 personnes travaillent pour faire ces produits, donc cela signifie 30.000 familles maintenant sans emploi", a-t-il fait valoir, lors de débat organisé en marge d’une visite à Paris du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à l’occasion de l’adhésion de son pays à l’OCDE.

Le mois dernier, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a signé un décret interdisant la vente et le négoce des produits fabriqués dans les colonies juives en Cisjordanie. Près d’un demi-million d’Israéliens vivent dans plus de 120 colonies établies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

La production de ces biens sujets au boycott "donnent de bons salaires aux travailleurs palestiniens, payés en vertu de la loi israélienne" prévoyant salaire minimum et allocations sociales, a fait valoir M. Brosh. Il a chiffré à 25.000 les Palestiniens travaillant en Cisjordanie pour des entreprises israéliennes. "Ces personnes apportent de bons salaires à leurs familles", "cela profite à 150.000 personnes" auxquelles il faut rajouter "150.000 autres personnes" travaillant dans les environs (restaurants, stations essence, etc.)", a-t-il calculé.
Re: Boycott
28 mai 2010, 08:14
Bon débarras de ces brailleurs qui ne chantent que pour les drogués.
Qu'ils aillent chanter dans les pays arabes où la musique occidentale est bannie.
Re: Boycott
31 mai 2010, 13:05
FAISONS COMME AU CANADA ,

ACHETONS EN MASSE LES PRODUITS "AHAVA"

POUR FAIRE ECHEC à CES DECEREBRES !!




FRANCE : Sephora (LVMH) victime du boycott palestinien

jeudi 27 mai 2010, par BOYCOTT, par SEPHORA, par ISRAEL
NANTERRE, 25 mai 2010 (AFP)

Une association de défense des Palestiniens a assigné la chaîne de cosmétiques Sephora devant le tribunal de grande

instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour interdire la vente de produits issus, selon elle, de Cisjordanie occupée

, a-t-on appris mardi de sources concordantes.


L’association CAPJPO-Europalestine reproche à Sephora, propriété du numéro un mondial du luxe LVMH,

de commercialiser depuis 2009 des produits de la marque israélienne Ahava dans plusieurs de ses magasins et

sur son site internet. Or d’après l’assignation, dont l’AFP a obtenu copie, "ces produits sont issus d’une colonie

illégale située sur les rivages de la mer Morte dans les territoires palestiniens occupés, la colonie d’occupation

Mizpe Shalem établie en 1977".

"Les produits Ahava sont donc obtenus grâce à la colonisation, et permettent à cette dernière de se poursuivre",

souligne le document, qui assure que la colonisation israélienne constitue "un crime de guerre" au regard du droit international.

"La distribution et la vente de ces produits dans des magasins en France apparaissent donc comme ayant une cause illicite",

conclut CAPJPO-Europalestine, qui réclame l’annulation du contrat permettant la distribution et la vente de ces produits,

et plusieurs milliers d’euros au titre de dommages et intérêts.

Contacté par l’AFP, le groupe Sephora s’est refusé à tout commentaire, assurant vouloir laisser la procédure suivre son cours.

Créé en 1969, le distributeur de produits de beauté Sephora a été racheté en 1997, par LVMH.

La chaîne, qui a multiplié ces dernières années les ouvertures de magasins en Europe, aux Etats-Unis, en Asie et au

Moyen-Orient, comptait 756 établissements dans le monde fin 2007.

NDLR

Le vrai « crime de guerre » est le refus des Arabes d’accepter l’existence d’Israël et de poursuivre la guerre entamée depuis 1948.

Après avoir été mis en échec militairement, après que la guerre civile (Intifada) ait été maîtrisée, ce conflit se poursuit sous

une nouvelle forme :

La guerre se veut à présent juridique et économique à travers des procès et le boycott des produits israéliens, mais aussi

de toutes les activités culturelles, scientifiques, universitaires, pour délégitimer Israël et lui nuire sur tous les plans relationnels.

Ce refus à l’origine de tous les conflits qui ont tourné heureusement à l’avantage d’Israël a fait de nombreuses victimes juives

et arabes.

Partant du principe qu’ils sont plus nombreux et qu’ils sont riches en « vies humaines », » ils n’ont et ne reculent devant aucun

sacrifice, glorifiant et encourageant les suicides individuels et collectifs.

Le malheur veut que des juifs soutiennent et participent à cette volonté de destruction d’Israël, pour les gens de gauche au

prétexte fallacieux de défendre les Droits de l’Homme, pour les ultra-orthodoxes sous prétexte de la perversion laïque.

C’est pourquoi fut instituée par Samuel le petit à l’époque de Rabban Gamliel de Yavné la dix-neuvième bénédiction qui se

rapporte aux calomniateurs et dénonciateurs du peuple juif.
Re: Boycott
02 juin 2010, 00:05
L'Etat d'Arizona est la cible d'un boycott organisé par les Etats voisins à cause de sa volonté de préserver son identité en contrôlant le flux migratoire clandestin.Des millions de dollars de contrats sont en jeu.Certaines entreprises commencent à chercher des solutions alternatives en dehors des frontières des USA.Et celles d'Israel sont concernées.A la grande satisfaction des Arizoniens.Et aux critiques de celles de Californie,qui sont abasourdies par le comportement irresponsable des édiles municipaux.
Re: Boycott
02 juin 2010, 00:46
Gil,

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton analyse. Le problème principal qui se pose avec la nouvelle loi en Arizona, c'est que la police et la gendarmerie ne sont pas formées pour traiter ce genre de délit, alors tout ce qu'ils peuvent faire, c'est contrôler les Mexicains. L'autre problème, c'est que leurs ressources sont limitées, et qu'ils préfèreraient consacrer leur temps à combattre la criminalité.

Puisque tu parles d'identité, cette année, pour la première fois, des lycéens de Californie ont porté des T-shirts, pantalons etc. avec le drapeau américain le 5 mai, justement pour affirmer leur identité et protester contre la célébration du Cinquo de Mayo aux Etats-Unis.
Re: Boycott
02 juin 2010, 02:34
Surfeuse
Je pense que tu as pris connaissance de l'interdiction faite par la direction de l'université aux deux etudiants de porter ces t-shirts dans l'enceinte de l'etablissement,avec comme pretexte le respect de la dignité des étudiants d'origine hispanique qui pourraient reagir violemment.!!!.Et leur refus de les retirer qui a entrainé leur exclusion .Et ils ne protestaient pas contre la célebration de la fète nationale mexicaine,ils ne faisaient effectivement qu'affirmer leur identité américaine.
Que l'Arizona veuille combattre la criminalité mais n'ait pas les forces de police formées suffisament,c'est son problème,mais je ne comprends toujours pas pas et une majorité d'américains également la réaction disproportionnée des autres états,qui par ailleurs ne veulent pas accepter chez eux le transfert des illégaux proposé par l'Arizona.

Comme personne de sensé ne comprend les réactions hystériques des Etats occidentaux à l'opération contre la "flotille "
turque.
Re: Boycott
02 juin 2010, 02:48
Gil,

J'ai été très choquée aussi par ces sanctions. En plus, ils ont raison : le cinquo de Mayo n'est pas une fête américaine.

Je n'ai pas compris non plus le boycott organisé par certains états. La Californie, ça ne m'étonne qu'à moitié, avec leur tradition de libéralisme rêveur. Je continue à penser que le gouverneur de l'Arizona a raison sur le fond, mais qu'elle n'a pas pensé aux modalités pratiques d'application de la loi.

J'ai regardé les infos de France 2 hier soir, et j'ai été sidérée par leur manque d'objectivité. J'ai eu envie de vomir quand j'ai vu la tronche de leur représentant en Israël. C'est peut-être les média qui désinforment l'Europe ? Si tous leurs correspondants en Israël sont du même acabit qu'Henderlin, ça s'explique. sad smiley
LE CONTRE-BOYCOTT ISRAELIEN !!
20 juin 2010, 01:00
LA GRANDE HYPOCRISIE DES DIRIGEANTS CORROMPUS PALESTINIENS ,

LE BOYCOTT NE SANCTIONNERA QUE LA POPULATION !!!



à notre tour , VERIFIONS LES ETIQUETTES DES MARCHANDISES

"MADE IN TURKIA" ET BOYCOTTONS-LES !!!






Le contre boycott israélien Laly Derai hamodia

A la suite du comportement hostile de la Turquie, deux grandes chaînes israéliennes

de supermarchés ont annoncé qu’elles ne renouvelleraient pas leur très important stock

assez conséquent de marchandises " made in Turkey ".




Rami Lévy, le directeur de l’une de ces chaînes, à l’origine de cette initiative, a affirmé :

« Notre peuple comprend qu’on ne peut pas laisser l’économie turque se développer sur notre propre dos !

» Coïncidence intéressante : Rami Lévy possède une grande surface en Samarie qui se retrouve confronté

à un boycott bien plus médiatisé :

celui lancé par les Palestiniens contre les produits israéliens venant de Judée et Samarie.

En effet, parmi ses nombreux employés palestiniens certains critiquent la décision du tandem Abbas-Fayed.

Hamodia a décidé de mener une enquête sur cette opération médiatique d’envergure menée, depuis plusieurs mois,

par l’Autorité palestinienne et qui, en fin de compte, cause davantage de tort aux Palestiniens… qu’aux Israéliens

Le boycott anti-implantations : une arme qui se retourne contre les Palestiniens !

Cela fait maintenant un mois que l’Autorité palestinienne a initié un boycott des produits issus des implantations

juives de Judée et de Samarie.

Hamodia a enquêté sur cette opération et a rencontré des directeurs d’entreprises situées au delà de la ligne verte,

des entrepreneurs palestiniens qui continuent à construire dans les localités juives, des employés menacés ouvertement,

et des consommateurs venus de Hébron ou de Naplouse qui refusent de renoncer à faire leurs emplettes dans des

supermarchés israéliens.

Le moins que l’on puisse dire et que ce boycott ne fait pas l’unanimité chez les Palestiniens.

« Vous n’allez pas mentionner mon nom dans votre article, n’est-ce-pas ?

Parce que si vous me citez, je refuse de répondre à vos questions » :

cette phrase, je l’ai entendue une dizaine de fois durant cette enquête consacrée au boycott palestinien et à son impact.

Car s’il est un point commun à tous les Palestiniens interrogés dans le cadre de ce dossier, c’est la peur.




La terreur, pourrait-on dire pour certains.

De l’employé de supermarché à l’entrepreneur, en passant par le Palestinien " lambda " qui continue à faire

ses courses dans des magasins juifs situés au delà de la ligne verte, tous ont la peur au ventre.

A., un employé palestinien du supermarché " Shivouk Hashikma-Rami Lévy " à l’entrée de la Samarie, m’a

longuement parlé des mises en garde quotidiennes qu’il reçoit de la part des fonctionnaires de l’AP.

Lorsque je lui demande si je peux le photographier, il répond avec un regard désabusé :

« Faites-le, mais vous aurez ma mort et celle de ma famille sur votre conscience.

Au mieux, je serai emprisonné sans autre forme de procès ».

Le supermarché " Shivouk Hashikma " de Chaar Binyamin est un microcosme très particulier .

Il reflète, à lui seul, une réalité qui est en totale contradiction avec tout ce qu’on a l’habitude de voir ou d’entendre

dans les médias, nationaux ou internationaux.

Ici, se côtoient au quotidien, habitants des implantations portant barbes et kippot et Palestiniens de Ramallah ou

de Naplouse.

Les Palestiniennes portant le tchador et les Israéliennes portant souvent un foulard ou une perruque.

Les employés y sont juifs et arabes.

Sans distinction : à Chaar Binyamin (la porte de Binyamin) personne n’a entendu parler d’apartheid !

Entre les boîtes de cornflakes et les bouteilles d’huile, les clients se mélangent. Ils sont voisins.

Certains vivent dans des localités mitoyennes.

Et ce supermarché est le seul endroit où ils peuvent se rencontrer puisqu’une partie vit dans les localités juives

de la région et l’autre dans des villes et villages arabes.

M. et son épouse viennent de Naplouse pour faire leurs courses. Ils ont bien sûr entendu parler du boycott imposé

par l’AP mais ils ont choisi de le respecter à moitié :

« Nous venons acheter ici parce que nous y trouvons des produits qu’on ne nous propose pas à Naplouse.

Les prix sont sensiblement les mêmes que chez nous mais la qualité est supérieure. Par contre, je m’efforce de

n’acheter que des articles qui n’ont pas été fabriqués dans les colonies mais uniquement en Israël.

C’est notre manière à nous de respecter le boycott ».

Alh’atif Ouad - le seul Palestinien qui ait accepté qu’on mentionne son nom - est beaucoup moins respectueux des

nouvelles règles.

Ce vendeur de voitures et de pièces détachées vient, en famille, de la lointaine Hévron, mais l’heure et demie de

voyage jusqu’à Chaar Binyamin vaut selon lui le détour :

« Je n’ai pas d’autorisation d’aller à Tel Aviv alors je viens ici. Je peux acheter dans cette grande surface des produits

que je ne trouverai pas ailleurs. Et même s’ils sont plus chers, cela ne me dérange pas. Ici, tout est propre, le service

est agréable, les gens sont respectueux. J’aime Israël et les Israéliens, pourquoi pas d’ailleurs ? ».

À la sortie du magasin, deux Palestiniens vêtus de costumes sur mesure et conduisant une voiture de luxe acceptent

de se faire interroger et nous livrent la version officielle de la politique menée par Mahmoud Abbas et son Premier ministre

Salam Fayed.


Oui, ils ont entendu parler du boycott qui est selon eux une démarche très naturelle et une stratégie sensée.

Non, ils n’ont pas l’impression de renforcer les ’’ colons ’’ en achetant ici :

« Nous sommes passés par hasard, nous n’avons acheté que des bières.

Notre gouvernement a compris que si nous voulions un État, il fallait que les colonies disparaissent.

Nous ne pouvons pas renforcer ceux qui viennent nous coloniser. L’occupation doit cesser. Nous sommes des hommes

d’affaires et nous faisons des affaires avec des Israéliens. Mais il y a une différence entre les Israéliens et les colonies.

Tout ce que nous voulons, c’est vivre en paix, et ce boycott contribue à faire avancer la paix ».

Rami Lévy, propriétaire du magasin de Chaar Binyamin et de la chaîne de supermarché" Shivouk Hashikma " affirme

à Hamodia que le boycott ne se fait pas ressentir, pour le moment :

« Rien n’a changé jusqu’ici. Mais pour ma part, je ne comprends pas la logique de ce boycott

. Nos clients palestiniens n’achètent pas chez nous parce que c’est israélien mais parce que la qualité est supérieure

et les prix meilleur marché.

Par ailleurs, nous employons entre 1 300 et 1 400 employés arabes. À Chaar Binyamin, ils sont environ 80.

La question que je pose à l’Autorité Palestinienne est la suivante :

vous voulez nous boycotter ?

D’accord. Mais comment allez-vous trouver un autre job à mes employés ?

Pour chaque poste que je propose, je reçois 100 candidatures.

Pourquoi selon vous ?

Parce que je propose un salaire supérieur, des conditions de travail auxquelles les Palestiniens n’ont pas été habitués,

un relationnel patron-employé fait de respect et de soutien ».

Lorsque je lui demande l’autorisation d’interviewer quelques-uns de ses employés, Rami Lévy m’affirme que j’aurai bien

du mal à en dénicher un qui acceptera de me parler :

« Ils vivent dans la peur.

On les traque. Personne dans leurs villages n’est au courant de ce qu’ils font, sinon, ils peuvent très bien se retrouver

en prison.

Je crois qu’en fait ce boycott n’a qu’un seul but :

rendre les Palestiniens aigris, sans travail, sans occupation pour qu’au bout du compte ils choisissent de participer à

des activités terroristes ».

Lévy a raison :

il faut insister plusieurs minutes, avec l’aide du gérant du magasin, qui jure que leur nom ne sera pas mentionné dans

l’article, pour que trois employés acceptent de parler.

Ou presque.

Le premier, vit à Ramallah, la ville d’Abou Mazen et de Salam Fiyad.

Il affirme n’avoir jamais entendu parler du boycott : « Non, vraiment, je vous assure. Rien du tout ».


Le deuxième employé, F., est plus prolixe : « Pour le moment, ce ne sont que des paroles en l’air. On nous promet que si

nous quittons notre emploi ici, on nous trouvera un autre boulot.

Ce sont des promesses que personne n’a l’intention de tenir. Je crois que tout cela, c’est de la poudre aux yeux.

Tout ça, c’est pour les médias.

Chaque jour, je vois des employés de l’Autorité palestinienne faire leurs courses ici.

Ils dépensent des centaines de dollars et s’en retournent à Ramallah dans leurs Mercedes et leurs BMW.

Et le boycott, alors ?

Tout ça, c’est du mensonge.

Ce gouvernement est une catastrophe ».

F. est très fier d’avoir pu payer, grâce à son salaire, les études de son fils en Égypte :


« Il a déjà reçu des dizaines de propositions de travail par l’AP.

Mais je lui ai interdit de travailler pour ces escrocs et il va bientôt partir en Arabie saoudite ».

A. a déjà reçu des menaces très claires de la part des fonctionnaires de l’AP.

« On m’a dit que si je continuais à bosser ici, on me confisquerait mon permis de travail.

Un jour que je rentrais chez moi avec mon T-shirt portant le sigle du supermarché en hébreu, un policier palestinien

m’a arrêté et m’a dit :

tu te crois à Tel Aviv ici ?

Retire ce truc tout de suite :

La prochaine fois que je te surprends avec ça sur le dos, je t’arrête ! ».


Selon lui, pour le moment, les choses ne vont pas trop mal, relativement. Mais à partir du 1er janvier 2011, les mesures

seront beaucoup plus drastiques.

« À cette date, une nouvelle loi entrera en vigueur.

Tout celui qui travaillera pour des Juifs ne pourra plus renouveler son passeport, il ne recevra plus d’allocations et il ne

pourra plus travailler.

Ils nous disent qu’ils vont nous donner un travail en échange de celui-ci.

Mais combien me proposent-ils ?

1000 shekels par mois ?


Qu’est ce que je vais acheter avec 1000 shekels par mois ?


De la farine ? Des cigarettes ? » ;
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