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60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz

Envoyé par Dafouineuse 
60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
22 janvier 2005, 08:01
Le jeudi 27 janvier aura lieu la commemoration de la liberation du camp d'auschwitz, en presence de nombreux chef d'etats.

Je vous remet ci joint le lien de la liste des juifs nes au maroc deportes dans les camps depuis la france
[dafina.net]
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
22 janvier 2005, 08:07
PLUS JAMAIS CA !


Marie José
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
22 janvier 2005, 08:55


Près de 60 ans après la libération du camp d'Auschwitz, le 27 janvier 1945,
près d'un millier de personnes, dont 250 anciens déportés, ont assisté dimanche à une cérémonie du souvenir à l'Hôtel de Ville de Paris.
Ils voulaient ainsi transmettre une vérité historique inimaginable.
La cérémonie de dimanche, à laquelle assistaient plusieurs politiciens et dignitaires, donne le coup d'envoi des commémorations prévues pour le soixantième anniversaire de la libération des camps de concentration.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a souhaité faire de cette cérémonie une « arme pacifique contre ceux et celles qui s'inspirent encore de la barbarie ».
Il a ainsi dénoncé les « falsificateurs de l'histoire » et « ceux qui diraient que la période de l'occupation en France n'était peut-être pas de la barbarie ».

M. Delanoë faisait ainsi une référence implicite aux propos du président du Front national, Jean-Marie Le Pen, tenus la semaine dernière dans un journal d'extrême droite.
M. Le Pen a alors déclaré que l'occupation allemande n'avait pas été particulièrement inhumaine.


Le camp d'Auschwitz a été libéré au matin du 27 janvier 1945 par l'armée soviétique. Plus de 7000 détenus se trouvaient encore sur place. Le 18 janvier, environ 60 000 personnes avaient déjà été évacuées par les SS vers l'Allemagne lors d'une « marche de la mort ». Entre cinq et six millions de juifs ont été exterminés pendant la guerre.
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
22 janvier 2005, 09:07
Le 60e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz fait l'objet d'une large programmation.
Docu-fiction, documentaires, fictions, etc.
Voici, de manière synthétique, l'offre des chaînes belges et françaises.


Alors que le film allemand «La Chute» sort sur les grands écrans belges, le petit écran se met à l'heure d'Auschwitz.
Une commémoration salutaire pour tous ceux qui iront voir le film d'Oliver Hirschbiegel, tant les derniers jours d'Adolf Hitler ne doivent pas faire oublier les horreurs du dictateur nazi.(yma'a chemo ve chem zikhro)

D'ici la fin du mois, les grandes chaînes belges et françaises multiplieront les occasions de se souvenir
Et pour les plus jeunes, ce devoir de mémoire ne sera vraiment pas un luxe. Ainsi, d'après un sondage réalisé au printemps 2004 par la BBC, 45% de la population adulte britannique disaient n'avoir jamais entendu parler d'Auschwitz.

En quatre ans et demi, au moins 1,1 million de personnes - dont 1 million de Juifs - ont trouvé la mort dans le camp de concentration d'Auschwitz.

En activité depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, il fallut pourtant attendre le 27 janvier 1945 pour que des soldats de l'Armée rouge libèrent Auschwitz.
Soixante ans après, le monde continue à s'interroger sur les causes de l'holocauste le plus massif de l'Histoire.

Témoins et reconstitutions

Soucieux de prendre pied sur le terrain du docu-fiction, RTL-TVI étonne positivement en programmant - une semaine avant TF 1 - «Auschwitz, la solution finale», une oeuvre que l'on doit à Laurence Rees, directeur des programmes historiques de la BBC, qui a consacré trois années à interviewer une centaine de personnes ayant vécu de près ou de loin le quotidien des camps nazis (dont d'anciens gardes SS). Des images d'archives, des reconstitutions historiques, la réplique des lieux en 3 C.D permettent de vivre au rythme de l'horreur.

La RTBF propose une programmation en trois parties sur la deux. «La langue ne ment pas» (20/1, 20h30), documentaire de Stan Neumann (2003), est l'adaptation des journaux intimes d'un universitaire juif allemand destitué par les nazis. Autre documentaire: «Auschwitz ou la mémoire qui revient» (22/1, 22h05). Une plongée dans la mémoire en compagnie de David Lachman qui milite pour le souvenir et contre les négationnistes de tout poil. Enfin, «Mémorial de l'Holocauste» (4/2, 22h30) verra la retransmission, depuis le site d'Auschwitz-Birkenau, d'un spectacle musical réalisé par la BBC et dédié aux victimes de l'extermination.

L'intégrale de «Shoah»

Sur France 2, on pourra voir dès ce vendredi «Auschwitz: la preuve oubliée» (22h45). Il s'agit d'un documentaire de Lucy Carter sur les clichés photographiques - découverts récemment - du camp d'Auschwitz pris par un avion anglais en 1944.
Les prisonniers du camp durent pourtant encore attendre six mois pour être libérés... Le jour de la commémoration de la libération du camp polonais, France 2 retransmettra, en direct de Birkenau, la cérémonie officielle du 60e anniversaire.

Autre soirée exceptionnelle, sur France 3 (à partir de 20h55), avec la diffusion en continu - pour la première fois en télévision - de l'intégrale de «Shoah» (1985), oeuvre magistrale de Claude Lanzmann. Soit neuf heures trente dans l'enfer des camps pour un film de référence qui aura occupé douze années de la vie du cinéaste français.

Arte consacrera toute une semaine, du 24 au 28 janvier, à l'événement. On épinglera la diffusion, en quatre épisodes, du téléfilm américain «Holocauste» (1978), première fiction télé à avoir évoqué les camps de la mort (du 24 au 27/1, à 20h45). Mais aussi le documentaire «Il faudra raconter» (24/1, 23h), récit de quatre rescapés d'Auschwitz qui parcourent des écoles, en France et en Allemagne, et accompagnent des groupes scolaires à Auschwitz pour témoigner de la déportation et de l'extermination. Avec, en toile de fond, une interpellation sur la transmission de la mémoire de la Shoah une fois que tous les survivants de l'horreur nazie auront disparu.
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
22 janvier 2005, 09:12
<[fr.search.yahoo.com];


CLIKER SUR L'ADRESSE SI DESSUS, ET VOUS TROUVEREZ DES CENTAINES DES PHOTOS DE L'HORREUR, ON NE POURRA JAMAIS OUBLIER, ON NE POURRA JAMAIS PARDONNER.
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 04:02
Je m'étonne que l'on ne parle exclusivement que des allemands - Certains ont eu leur part de responsabilité aussi ....Même, ils perpétuent son oeuvre.

Certains ont joui, après la chute du régime nazi, d'une certaine gloire, voire même une gloire certaine.

suivez le guide .....

[www.tellthechildrenthetruth.com]

Désolé pour ce cruel rappel historique o combien d'actualité



<font color=brown><i>"La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort."(Henri Bergson - 1932)</font color></i>
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 07:16
ma chere dafouineuse,merci d'avoir ouvert, ce sujet, si dechirant,ou des milions, de personnes ont perdu la vie,de facon monstrueuse. a cause de la haine.
Le 60e anniversaire.

Une réalité qui se chiffre. Les juifs de France raflés sous l'Occupation étaient 76 000.
2 500 sont revenus. Il en reste à ce jour 400, espère-t-on. Leur âge moyen dépasse 80 ans. Malgré la fraîcheur et l'ardeur à témoigner de certaines septuagénaires - à peine pubères en 1945 ! -, le compte à rebours va vers son terme.

soly anidjar
Pièces jointes:
CA0CKOFG.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 07:36
Lorsque, à la mi-janvier 1945, l'Armée rouge lance subitement une offensive sur la Vistule, la panique saisit les responsables du vaste complexe nazi d'Auschwitz-Birkenau, à l'ouest de Cracovie. L'évacuation générale des trois camps (Auschwitz, Birkenau, Monowitz) est improvisée: entre le 17 et le 21 janvier, 56 000 détenus «aptes» doivent quitter les lieux, à pied, dans la neige et la glace, pour une longue marche vers l'ouest au cours de laquelle plusieurs milliers de victimes tomberont de froid et d'épuisement, ou sous les balles de leurs gardiens en déroute, presque aussi effrayés qu'eux.
Le samedi 27 janvier, un petit détachement de la 60e armée soviétique tombe par hasard sur Auschwitz et y trouve 7 000 prisonniers, malades ou mourants, livrés à eux-mêmes. Venant du pays du goulag, ces soldats ne sont pas étonnés par les miradors ou les fils de fer barbelés, mais par des ruines de béton que leur montrent ces rescapés en précisant leur fonction. Des constructions inédites dans l'histoire de l'humanité; ensembles monumentaux constitués de vastes chambres à gaz couplées avec des batteries de fours crématoires. Une machinerie conçue pour l'assassinat de masse. Plus loin, dans des baraques, ils découvriront d'immenses tas de lunettes, de prothèses, de chaussures. Et sept tonnes de cheveux, non encore expédiés dans les filatures allemandes.(et une partie de tout ca se trouve a yad va chem, je l'ai vu, moi).


Le nom d'Auschwitz, associé à l'image de ces rails venant des centres urbains de l'Europe et s'interrompant brutalement derrière le porche de Birkenau, est devenu le symbole du caractère criminel du régime nazi. Auschwitz ne fut pourtant que l'un des six camps d'extermination du nouveau Reich. Mais la place qu'il occupe dans la mémoire tient à ses caractéristiques sans équivalent. Les cinq autres lieux principalement consacrés à la destruction immédiate d'humains

(Treblinka, Chelmno, Majdanek, Sobibor, Belzec)

ont laissé peu de témoins ou ont été détruits, alors que le vaste complexe d'Auschwitz, à la fois camp de concentration, camp de travail et lieu d'extermination, a laissé plus de témoins et de souvenirs. Il fut aussi le plus grand et le plus meurtrier. Environ 1 million de personnes (90% de Juifs, mais aussi des Polonais, des soldats soviétiques et des Tsiganes) y ont été assassinées.
Mais surtout Auschwitz fut techniquement conçu pour la «fabrication de cadavres», selon l'expression de Heidegger reprise par Hannah Arendt. Le processus de décision du judéocide a laissé ses empreintes matérielles dans les différentes étapes de la construction du site de Birkenau, créé de toutes pièces en 1941. Ces traces permettent une archéologie de l'extermination, une datation de cette entreprise secrète.

Des lieux où, en quelques dizaines de minutes, des hommes mettent à mort et réduisent en cendres d'autres hommes qui ne leur ont rien fait et dont ils ignorent tout


C'est au printemps 1942 que le projet d'un abattoir d'humains prend le pas sur le chaos criminel dû aux massacres de Juifs sur le front russe et à la déportation vers l'est de toutes les populations juives des territoires occupés par le Reich, décidée lors de la conférence de Wannsee, en janvier 1942. Le judéocide se rationalise. Les victimes sont triées pour sélectionner celles qui échappent à la mort immédiate parce qu'elles peuvent servir un temps de force de travail. Et, pour leur confort, les bourreaux sont progressivement dispensés du geste pénible de la mise à mort par une division du travail qui le fragmente et par le recours à un moyen homicide qui agit à distance et rapidement: le gaz cyanhydrique, choisi pour sa facilité d'usage après avoir été expérimenté fin 1941 sur des malades et des soldats soviétiques.


La première «sélection», à l'arrivée d'un convoi de Juifs slovaques, date du 4 juillet 1942. Les «aptes au travail» (hommes et femmes sans enfant) furent séparés des «inaptes» (enfants, femmes enceintes, vieillards), assassinés immédiatement. Quelques jours plus tard apparaît pour la première fois dans le langage bureaucratique nazi l'expression «traitement spécial». Pendant deux ans va se mettre en place une machinerie de meurtre de plus en plus rationnelle, jusqu'à l'installation de quatre véritables usines à tuer: des lieux où, en quelques dizaines de minutes, des hommes mettent à mort et réduisent en cendres d'autres hommes qui ne leur ont rien fait et dont ils ignorent tout.


Endroit unique, Birkenau a paradoxalement été longtemps négligé par les historiens, et sa lisibilité fut, pour de multiples raisons, brouillée par les évolutions de la mémoire d'après guerre. Car, lieu du judéocide, Auschwitz fut également celui du martyre de nombreux résistants polonais et de soldats de l'Armée rouge. Et, du fait de sa localisation en zone soviétique, le symbole d'Auschwitz a longtemps été réduit au combat antifasciste, où l'identité juive des victimes était passée sous silence et leur nombre, surestimé. Jusqu'en 1990, une plaque officielle précisait: «Ici, de 1940 à 1945, 4 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été torturés et assassinés par les meurtriers hitlériens.» Le 16 avril 1967, lors de l'inauguration du monument «aux victimes du fascisme», les orateurs, parmi lesquels le Premier ministre polonais, n'ont pas prononcé une seule fois le mot «Juif» en trois heures de discours.


Cette approche incita les responsables polonais à privilégier Auschwitz I, camp de concentration et d'exécution de 75 000 résistants et otages polonais, et à négliger Birkenau, lieu de l'extermination des Juifs d'Europe, où ne figura longtemps que l'hommage aux 15 000 soldats soviétiques qui y furent aussi gazés. La majorité des visiteurs du musée d'Auschwitz ont ignoré Birkenau, avant qu'une association juive canadienne décide, en 1991, de financer un bus faisant gratuitement la navette entre Auschwitz I et Birkenau.

Le retard des historiens et l'offensive négationniste

A l'Ouest, les années suivant la Libération ne distinguaient pas les malheurs issus de la guerre. La conscience de la particularité de l'extermination des juifs ne se développera qu'ultérieurement, à partir des années 1960-1970. Devenue omniprésente ensuite, elle n'en restera pas moins problématique, un courant important de la mémoire juive refusant alors toute approche rationnelle, «historiciste» du judéocide, considéré comme un événement «indicible», «impensable». Claude Lanzmann, l'auteur du film Shoah, pourra ainsi affirmer, à l'effarement des historiens, que s'il trouvait des images sur les chambres à gaz, il les détruirait.


Le problème est précisément que le judéocide fut d'abord «indicible» pour les nazis eux-mêmes: ils firent tout pour le dissimuler. Il n'existe ni film ni photo représentant un gazage homicide et aucun discours officiel ne revendique explicitement cette entreprise criminelle. Toutes les opérations aboutissant à la disparition physique des victimes étaient camouflées derrière un langage de service («traitement spécial», «action spéciale», «évacuation», etc.) et, malgré la panique de l'évacuation, les 20, 21 et 22 janvier 1945, les SS dynamitèrent ce qu'il restait des chambres à gaz et brûlèrent les archives de la «section politique» du camp.


L'offensive des négationnistes, exploitant à la fin des années 1970 les mensonges de la propagande communiste polonaise et les imprécisions ou erreurs de témoignages tardifs ou fantaisistes, révéla le retard de l'historiographie. Notamment sur les techniques de l'assassinat de masse, angle d'attaque privilégié des négateurs, avec le chiffrage des victimes, longtemps exagéré par la propagande communiste. En 1945, les Soviétiques annoncèrent 5 500 000 victimes. La Pologne communiste avançait 4 millions, chiffre cité dans Nuit et brouillard, d'Alain Resnais, et alors affiché sur le site d'Auschwitz. La première estimation sérieuse, de l'Américain Raul Hilberg, s'éleva à 1,2 million. Depuis, les travaux du Français Jean-Claude Pressac et de Franciszek Piper, historien polonais du musée d'Auschwitz, ont établi une fourchette: entre 800 000 et 1,1 million de morts.


Le retard des historiens à propos du fonctionnement d'Auschwitz ne fut comblé que récemment. Serge Klarsfeld publia en 1989 les premiers travaux sur les chambres à gaz de Jean-Claude Pressac, ancien pharmacien militaire. L'effondrement du communisme permit à ce dernier d'aller ensuite plus loin: les deux tiers des archives de la construction de Birkenau (80 000 documents) avaient été emportées en 1945 par les Soviétiques et le KGB bloqua pendant cinquante ans leur consultation, y compris par les Polonais. Grâce aux efforts de Serge Klarsfeld, d'Annie Kriegel et de Roland Dumas, alors ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Pressac, conseiller du musée de l'Holocauste, à Washington, et consultant du musée d'Auschwitz, fut le premier, en 1991, à pouvoir consulter ce chaînon manquant constitué des archives de la Direction des constructions (SS Bauleitung), chargée des travaux de génie civil et des relations avec les entreprises intervenant dans le camp. Dont la firme Topf & Söhne, d'Erfurt, qui équipa Auschwitz de crématoires surpuissants. Sous les auspices de l'historien François Bédarida, le CNRS publia en 1993 le travail décisif de Jean-Claude Pressac: Les Crématoires d'Auschwitz, la machinerie du meurtre de masse (CNRS Editions).


Car le problème principal de l'ingénierie criminelle nazie n'était pas le gazage, mais l'élimination physique des corps: le rythme de l'extermination dépendait de celui de la crémation. D'où la conception, par la Topf, de fours alimentés au coke et dont le tirage était amélioré par des souffleries d'air pulsé. Les crématoires II et III de Birkenau, livrés en juin 1943, constitueront le point d'aboutissement de cette technologie sur laquelle travaillèrent dans la hâte des dizaines d'ingénieurs( n'bki ale'oum): de véritables chaînes industrielles de la mort, constituées de vastes chambres à gaz reliées directement par monte-charges, d'une capacité de 1 500 kilos, à des ensembles de 15 fours de 3 foyers capables de faire disparaître plusieurs milliers de cadavres par jour. Des installations à circuit continu dans laquelle les victimes entraient à pied et sortaient en cendres quelques heures après.


Les archives de Moscou fourmillaient de documents techniques trahissant la dissimulation officielle. Les plans des salles de gazage, présentées officiellement comme des «morgues» - donc supposées fraîches - indiquaient l'installation de système de réchauffement pour permettre la vaporisation rapide du Zyklon B (granulés de silice imprégnés d'acide cyanhydrique), vaporisation qui nécessite une température supérieure à 27 dégrés. De même il était spécifié que les portes devaient être étanches aux gaz et équipées d'oeilletons de verre épais. Les souffleries, très particulières, étaient en bois, l'acide cyanhydrique, gaz corrosif, détériorant les souffleries classiques, en métal. Etaient aussi répertoriés des détecteurs de gaz pour indiquer le moment où pouvaient entrer les détenus du Sonderkommando chargés de l'évacuation des corps. Furent même retrouvés les bordereaux de commande des fausses douches, dont l'installation était prescrite au plafond d'une chambre à gaz. Leurre destiné à «tranquilliser» les centaines de déportés qui devaient s'y déshabiller avant le gazage. Pour ses concepteurs, ce crime planifié et dissimulé n'était même pas avouable à ses victimes.

beaucoup,ont eu leur part de responsabilité .........................................

pour ces milions d'ames de toutes les religions,qui sont mortes pour rien,une bougie, et notre souvenir, on ne vous oubliera,jamais

soly anidjar
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CAMHO5IH.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 07:40
C'est un douloureux paradoxe de la mémoire du judéocide: les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d'Auschwitz, qui transformèrent des centaines de milliers de déportés en cendres, auront mis beaucoup de temps à être connus et surtout reconnus. Ils proviennent de quelques déportés, membres des Sonderkommandos chargés du fonctionnement des crématoires de Birkenau, qui ont réussi à enterrer des manuscrits désespérés, dont certains ont été retrouvés après la libération du camp.

Les nazis, qui avaient constaté que l'exercice routinier de la mort affectait beaucoup de leurs hommes, avaient cherché à les éloigner du geste même du crime, au point de le déréaliser. D'abord par le recours à la ruse de l'assassinat par le gaz. Ensuite en confiant la prise en charge des suppliciés et la destruction de leurs cadavres à d'autres déportés, affectés à des Sonderkommandos («commando spécial») bénéficiant d'un statut très particulier. Composés principalement de Juifs et de quelques prisonniers soviétiques, ils étaient chargés de faire entrer les victimes dans les locaux de déshabillage et de gazage, d'en retirer ensuite les cadavres, de les dépouiller de leurs cheveux et dents en or, de les mettre dans les fours et de faire disparaître les cendres. Leur fonction durait rarement longtemps: être affecté au Sonderkommando signifiait souvent être condamné à disparaître avec ses secrets au bout de quelques semaines ou de quelques mois de labeur. Les historiens estiment qu'en deux ans environ 2 000 hommes participèrent ainsi à ces Sonderkommandos dont les effectifs, fluctuant selon les besoins, ne dépassaient pas quelques centaines de prisonniers. Seuls une petite dizaine d'entre eux survécurent, grâce à la panique qui saisit les SS lors de l'évacuation du camp, le 18 janvier 1945.


Ces hommes, sélectionnés pour leurs bonnes conditions physiques, bénéficiaient d'un traitement particulier. Isolés du reste du camp, ils vivaient en permanence dans l'enceinte close des bâtiments des crématoires, dans des conditions exceptionnelles (lits, chauffage, nourriture abondante, vêtements), se relayant par périodes de douze heures de «travail» et de douze heures de repos.


Plusieurs de ces hommes, contraints à vivre sur la scène du meurtre, mais dont les «privilèges» leur permettaient d'écrire et d'avoir du papier, ont voulu laisser un témoignage. Des textes ont ainsi été retrouvés entre 1945 et 1980, enfouis dans le sol autour des crématoires: celui de Haïm Herman (en français) en février 1945, le premier de Zalmen Gradowski (en yiddish) en mars 1945 et le second peu après, celui de Lejb Langfus (en yiddish) en avril 1945, ceux de Zalmen Lewental (en yiddish) en juillet 1961 et octobre 1962, et celui de Marcel Nadsari (en grec) en octobre 1980.


sur cette photo du malheur:
Femmes et enfants juifs hongrois jugés «inaptes» dès leur arrivée au camp en mai 1944. A l'arrière-plan, le crématoire III.
Pièces jointes:
inaptes.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 07:42
sur la photo:
La chambre à gaz et le crématoire III, photographiés par les Allemands en juin 1943.

soly anidjar
Pièces jointes:
kremat.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 08:12


Pour les millions de morts - le Kaddish (priere juive pour les morts)


Que le Nom Immense dont le desir donna naissance
a l'univers. retentisse a travers la creation,
maitenant

que cette Presence immense dirige votre vie
et votre jour et toutes les vies de notre monde.
et dite: Oui, Amen

Bien que nous louions, que nous embellissions,
que nous offrions votre Nom - beni soit-il-votre Nom qui est sacre,
vous demeurez, lors de portee de nos louanges,
hors de portee de notre chant,
hors de portee de toute consolation. au dela, au dela.
et dites: Oui. Amen.

Que le Nom de Dieu donne naissance a la Grande Paix et a la Vie
por nous et pour tous les autres.
et dites: Oui. Amen

Celui qui a donne un Univers de Paix,
nous apporte la Paix, a nous tous qui sommes Israel.
et dites: Oui. Amen

-----------



LO OD.


alice
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:11
Au debut,
Pièces jointes:
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Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:11
Ensuite,
Pièces jointes:
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Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:12
encore,
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Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:13
......l'eternite a tout jamais
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10-13a.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:14
toujours ...pendant ces annees d'enfer
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2807_115.gif
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:16
sans arret,
Pièces jointes:
olkusz1.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:17
..eternellement dans nos memoires..
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Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:18
..assis comme a l'ecole...
Pièces jointes:
3116_61.jpg
Re: 60 eme anniversaire de la liberation du camp d'auschwitz
23 janvier 2005, 15:19
reflets..
Pièces jointes:
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