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JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES

JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
31 janvier 2012, 23:18
ESPACE FRANCOPHONE


MERCREDI 8 FEVRIER A 12 HEURES







La fête de Tou-Bishvat symbolise le Nouvel An des arbres et a cette occasion, nous célébrons avec vous un seder avec notre invité le Rav Claude BRAMI,




Espace Francophone Rue Haorgim



RESERVE AUX ADHERENTS NOMBRE DE PLACES LIMITÉ


PAF : 80 ? / personne



Inscription et réservation obligatoires auprès de Maurice par mail
mbg.franco@gmail.com

Soly Anidjar


Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
01 février 2012, 05:53
Joyeux Tou-Bishvat a tous les juifs le Nouvel An des arbres en Israel.
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
01 février 2012, 09:24
JOYEUSE FETE DE TOU BISHVAT A TOUS A TOUS LES ENFANTS D'ISRAEL / LE NOUVEL AN DES ARBRES .ET QU'ILS NOUS RAMENENT UNE BONNE RECOLTE ET DES BONS FRUITS .
( SOLY QUE NO SEA NUESTRA FALTA ) DANS LA SOIREE QUE VOUS ALLEZ RESERVER A L'OCCASION
DANS PEU DE TEMPS ON SERA PARMIS VOUS ET ON PASSERA D'AUTRES BONS MOMENTS .
EN ATTENDANT JE VOUS SOUHAITE UN BON CHABBAT CHALOM A TOUS ET DES BONS FETES DE TOU BISHVAT
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
01 février 2012, 09:40
Samuel, bla bas toi et Esther hier soir nous avons assiste a un tablao Flamenco, a Tel-Aviv.
No sea tu falta.
bon Shabat Bisous Soly


Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
04 février 2012, 09:02
Fondée en 1901 par Theodor Herzl, le KKL fut créé pour racheter et les mettre en valeur des terres en Israël.
Ses principales missions furent dès ses débuts:
· Le défrichement de terrains pour l’agriculture,
· Le reboisement et l’afforestation,
· L’aménagement de sites pour l’habitation, l’agriculture et l’industrie.

Aujourd'hui, la mission du KKL est très étendue et l'amène à relever de nombreux défis afin d’améliorer la qualité de la vie en Israël.
Les aspects plus connus de cette mission sont:
· La lutte contre la désertification,
· La conservation des sols,
· La construction de réservoirs d’eau,
· L’aménagement et l’entretien de prairies et pâturages,
· La protection de l’environnement et la promotion du développement durable,
· La création de parcs récréatifs, de ceintures vertes autour des villes et de réserves naturelles,
· La construction de routes et chemins et l’aménagement de voies de sécurité,
· La réalisation d’infrastructures touristiques,
· La recherche agronomique et le développement de technologies agricoles de pointe, notamment en milieu désertique,
· La création d’aires de repos et de loisirs dans les forêts, parcs et aux alentours des bases militaires,
· La réhabilitation de cours et bassins d'eau: restauration de lits de rivière, renforcement des rives et creusement de canaux de drainage,
· La prévention contre les inondations et les feux de forêt,
· La restauration de sites archéologiques et historiques,
· L’éducation juive à destination des jeunes générations d’Israël et de diaspora et des nouveaux immigrants,tout cela et plus sera celebré pour l'anniversaire du KKL le jour de Toubishvat.
BONNE FETE A TOUS LES JUIFS.
Soly Anidjar


Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
04 février 2012, 09:11
Éléments essentiels de la vie dans le croissant fertile, les arbres fruitiers occupent une place de choix dans la Bible hébraïque et les versets qu’elle y consacre forment le noyau de la fête de Tou Bichvat bien que ce jour n’y soit pas mentionné ni évoqué.

Parmi les nombreuses ordonnances du « code de sainteté » figure la façon de traiter ces arbres : il convient, après les avoir plantés, d’en considérer pendant trois ans les fruits comme une excroissance (orlah) à laquelle il est défendu de toucher ; la quatrième année suivant leur plantation (neta revaï), ces fruits doivent être consacrés à Dieu et ne peuvent servir au profit personnel qu’à partir de la cinquième année.

Sur les sept espèces énumérées par Moïse pour illustrer la fertilité de la terre d’Israël, cinq sont produites par des arbres (le raisin, la figue, la grenade, l’olive huileuse et la datte). L’un des bienfaits dont Dieu comble le peuple d’Israël est qu’ils jouiront, en prenant possession du pays, de vignobles et d'oliveraies qu’ils n’auront pas plantés. Il convient de lui en rendre grâce en prélevant les dîmes sur les produits de la terre au long des six premières années du cycle septennaire de celle-ci. Ces dîmes, prélevées en sus de la dîme réservée aux prêtres, doivent être apportées dans la localité du sanctuaire ou converties en argent à dépenser dans cette localité, et consommées en état de pureté rituelle par l’agriculteur lors des première, seconde, quatrième et cinquième années et par les Lévites (ainsi que, plus tard, les nécessiteux) au cours des troisième et sixième années du cycle ; il n’y a pas de dîme la septième année.
Enfin, les arbres fruitiers sont si précieux qu’il est interdit de les détruire lors d’un siège militaire car « l’homme est un arbre du champ ». Le juste est également comparé au palmier ou au cèdre et ses fruits ainsi que la Torah à un « arbre de vie ».


Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
04 février 2012, 10:20
Tous les 7 ans a Toubeshvat, c'est l'année sabbatique l'année de la Chemita

Les fermiers, en Israël, sont requis, par la loi juive, de respecter la Chemitah laissant leurs champs reposer une année entière, une fois tous les sept ans (Vayikra 25, 1-7). Pourquoi la Torah donne-t-elle cet ordre ?

1. Le sol

Les philosophes anciens voient dans la Chemitah une occasion de laisser reposer et de rafraîchir le sol. Néanmoins, cette théorie, sans rien pour la renforcer, est insuffisante dans la mesure où le sol requiert des repos plus fréquents qu’une fois tous les sept ans. (Le Talmud évoque souvent une formule où l’on travaillerait la terre deux ans pour la laisser reposer une année. Aujourd’hui pour ce faire, on utilise des fertilisants et la rotation des récoltes, mais aujourd’hui encore, le repos de la terre est considéré comme une formule adéquate)

2. Un macro Chabbat

D’autres voient la Chemitah comme un Chabbat à grande échelle. Nous nous reposons le Chabbat pour démontrer que D.ieu a créé l’univers en six jours et a interrompu Sa tâche le septième jour. De la même façon, nous laissons les champs à l’abandon la septième année pour démontrer que D.ieu S’est « reposé » le septième jour

Les commentateurs postérieurs rejettent cette théorie, arguant que si la Chemitah avait pour but d’instiller la conscience que D.ieu est le Créateur, son but se trouverait entravé par le long intervalle qui sépare les périodes de repos. Le Chabbat hebdomadaire sert déjà ce dessein et par des intervalles beaucoup plus brefs. Qu’apporte donc la Chemitah au-delà des effets du Chabbat ?

3. Rattraper six années de Chabbat

En réponse à cette question, certains avancent que la Chemitah permet aux champs de se reposer le Chabbat. Il est vrai que nous nous reposons le septième jour, mais même alors, les champs continuent à fonctionner. Nous plantons des graines le vendredi et les graines germent le Chabbat. Durant la Chemitah, nos champs rattrapent les Chabbat et les fêtes où ils ne se sont pas reposés les six années précédentes.

Il existe cinquante-deux Chabbat dans une année basée sur le calendrier solaire. Le nombre total des Chabbat pendant six ans est donc de 312. Sept fêtes par an élèvent le total à 354, ce qui est le nombre précis des jours de la Chemitah dans une année basée sur le calendrier lunaire. Observer la Chemitah pendant trois centcinquante-quatre jours, une année lunaire entière, permet au champ d’« équilibrer ses comptes » et de rattraper son propriétaire dans l’observance d’un nombre complet de Chabbat durant six ans.

4. Une leçon de foi et d’humilité

Malgré cette argumentation, une nouvelle théorie fut proposée plus tard. Les lois de la Chemitah ne furent enjointes à nos ancêtres qu’une fois qu’ils furent installés en Israël. Quand nous travaillons sur les graines que nous faisons pousser, ou sur d’autres formes de revenus, quelles qu’elles soient, nous risquons d’être fiers de nos accomplissements et de prendre tout le crédit de nos accomplissements.

Nous avons tendance à oublier que la bénédiction divine est la seule raison de notre succès. Nous risquons d’oublier que c’est D.ieu Qui nous a donné notre terre et nos graines et que c’est Lui qui fait tomber la pluie, briller le soleil et pousser les graines. La Chemitah renforce notre foi en l’intervention de la Providence Divine dans nos affaires.

Nous travaillons la terre six années consécutives bien que la sagesse conventionnelle indique que ce n’est pas sain pour le sol. En fait, le sol garde sa force et produit une récolte plus importante la sixième année, en vue de l’année de la Chemitah. Et puis nous nous interrompons la septième année, en dépit de nos doutes et de nos soucis bien naturels sur la façon dont nous allons pourvoir aux besoins de nos familles.

Ce type de comportement pourrait apparaître comme la meilleure manière d’aller au désastre. Et pourtant, pour les Juifs en Israël, cela produit des résultats extraordinaires. Cela renforce notre foi dans le fait que la terre appartient à D.ieu, que notre succès découle directement de Sa bénédiction et que nous devons Lui être reconnaissants pour tout ce que nous possédons.

5. L’unité

Il est aisé de partager avec les autres quand nous pouvons nous permettre de partager, quand nous avons un revenu stable et quand nous savons comment nous paierons les dépenses du lendemain. Mais il est beaucoup plus difficile d’être charitable quand nous ne sommes pas sûrs de quoi seront faits les lendemains. Les propriétaires n’avaient aucun revenu pendant la Chemitah et pourtant ils abandonnaient les récoltes qui poussaient spontanément pendant cette année-là. C’est ainsi que se trouvaient resserrés les liens qui unissaient la communauté.

En dehors d’Israël, ce phénomène est mis en évidence par les contributions aux caisses de charité. La sagesse conventionnelle dicte que plus nous donnons, moins nous avons ! Mais de la perspective divine, il en va autrement : plus nous donnons, plus nous pouvons nous permettre de donner. La charité renforce donc notre foi et notre unité.

6. La libération

La croyance que le monde appartient à D.ieu et que notre succès dépend de Lui est une notion libératrice. Elle nous permet de poser le fardeau que nous traînons. Nous continuons à travailler, mais nous respirons plus facilement. Nous savons que D.ieu guide nos pas et que tout arrive pour une bonne raison. Nous apprenons à voir la main de D.ieu dans tout ce que nous faisons et Sa présence dans tout ce que nous voyons.

Cela nous conduit à l’ultime raison pour la Chemitah que nous proposent les commentateurs bibliques. Le Talmud nous indique que dans le Temple, les Lévites chantaient chaque jour des louanges à D.ieu. Le Chabbat, le septième jour, leurs chants évoquaient le jour du repos éternel, l’âge messianique.

Le Talmud nous enseigne que notre monde durera six millénaires. Les deux premiers ont été consacrés à la création, les deux suivants à la Torah et les deux derniers seront consacrés à Machia’h. En fait, nos Sages affirment qu’au cours du septième millénaire, le monde comme nous le connaissons cessera d’exister. Il deviendra un monde de liberté et de Divinité.

La Chemitah, la septième année, comme le Chabbat, le septième jour, représentent l’époque messianique. Notre foi en D.ieu est renforcée durant la Chemitah, tout comme elle le sera à l’ère messianique. Notre unité est renforcée durant la Chemitah tout comme à l’ère où Machia’h introduira un âge de paix. La sixième année est une année d’abondance tout comme l’ère qu’introduira Machia’h : une ère de prospérité.

Mais c’est par la liberté qui régnera que l’époque de Machia’h sera la plus remarquable. En fait, la Chemitah est une année d’émancipation. Les esclaves sont libérés et toutes les dettes exonérées. Que nous ayons bientôt le mérite d’accéder à la liberté de l’ère de Machia’h !


Outre les lois agricoles, l'année sabbatique de la Chemita voit également l'annulation des dettes : le prêteur n'a plus le droit de réclamer à l'emprunteur le remboursement d'un prêt (l'emprunteur peut néanmoins s'en acquitter de son plein gré).

Cette loi risquait de se retourner contre les pauvres qu'elle était supposée protéger d'un endettement excessif, car les prêteurs éventuels pouvaient refuser de prêter de l'argent ; Hillel l'Ancien institua donc la procédure du « Prouzboul », par laquelle le prêteur transfère au tribunal rabbinique le droit de récupérer ses dettes : en effet, il n'y a pas d'annulation des dettes envers le tribunal rabbinique.

Concrètement, il est d'usage de prononcer devant trois Juifs, qui forment pour la circonstance un Beth Din, un « tribunal rabbinique » la formule suivante :

Haréni Mosser Lakhèm Kol Hovot Cheyèch Li, Chéégbé Otam Kol Zman Chéertsé

« Je vous transmets tous les prêts que j'ai concédé, pour que je puisse les réclamer quand je le voudrai. »

Il est également possible de procéder au Prozboul en remplissant un formulaire que l'on remet à un Beth Din.

Dans la mesure où l'annulation des dettes se fait dans les derniers instants de l'année de Chemita, il est recommandé de procéder au Prouzboul lundi 13 septembre 2015, veille de Roch Hachana, en même temps que Hatarat Nedarim, l’annulation des vœux.

Même si on a fait le Prozboul l'année dernière, on doit le refaire cette année si on a prêté de l'argent au cours de l'année.
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
04 février 2012, 10:23
Et D.ieu parla à Moïse au mont Sinaï en ces termes : parle aux Enfants d’Israël et dis leur… pendant six ans vous sèmerez vos champs, vous taillerez vos vignes et ramasserez vos récoltes. Mais la septième année est une année de repos pour la terre… vous ne pourrez pas semer vos champs ni tailler vos vignes.

Lévitique 25, 1-4

Pourquoi le commandement de la Chemita [la loi qui enjoint de laisser la terre reposer tous les sept ans] est-il spécifiquement associé au mont Sinaï ; tous les commandements ne furent-ils pas donnés au mont Sinaï ? La Torah vient plutôt nous dire que tout comme la Chemita fut enseignée au mont Sinaï, à la fois d’une manière générale et dans ses détails spécifiques, toutes les mitsvot furent enseignées au mont Sinaï à la fois de manière générale et dans leurs détails spécifiques.

Rachi sur ce verset

Nous vivons une époque de prospérité matérielle et d’avancée technologique inédites. Ces technologies ont une influence sur tous les aspects de nos vies, de l’éducation aux loisirs, du travail à la santé. Au moment où la révolution informatique et technologique nous propulse toujours plus avant sur le chemin de la satisfaction matérielle, nous pouvons nous demander si ces avancées peuvent, de quelque manière, être intégrées à notre évolution spirituelle. De nombreuses philosophies soutiennent que la spiritualité est un état transcendant, affranchi des contraintes de la matérialité. Le Judaïsme, toutefois, a une approche différente.

Un
Deux fois par jour, nous affirmons l’unité de D.ieu en proclamant : « Écoute Israël, l’Éternel est notre D.ieu, l’Éternel est Un. »1 En réalité, l’unité de D.ieu ne signifie pas seulement qu’il n’existe aucune autres force ou puissance dans la création, mais qu’il n’existe rien en dehors de Lui, pas même la création elle-même.2 Tout comme les images qui apparaissent dans l’esprit d’une personne n’ont pas d’existence propre réelle en dehors de son esprit et sont toutes composées de la même substance appelée « pensée », il en va de même concernant D.ieu et Sa création : celle-ci dans son ensemble n’est rien d’autre que la manifestation physique de l’énergie divine, qui est la véritable et unique « substance » de l’existence.

Ainsi, bien que le monde paraisse être une réalité autonome, distincte de la divinité, c’est le contraire qui est vrai : la seule réalité est la réalité divine, dont le monde n’est qu’une projection. Tout comme D.ieu est la quintessence de l’existence, sans commencement ni fin, la création se ressent elle-même comme une existence essentielle, sans commencement ni fin. La raison pour laquelle le monde se ressent comme une entité autosuffisante est qu’il n’est en fait rien d’autre que la Divinité.3

C’est donc là le sens véritable du verset : « Je suis D.ieu ; Je n’ai pas changé. »4 De nombreux grands philosophes ont conclu, sur la base de cette affirmation, qu’après avoir créé le monde, D.ieu en a rapidement donné le contrôle à d’autres forces.5 Il est impossible de dire, affirment-ils, que D.ieu demeure étroitement impliqué dans la création sans toutefois en être affecté. L’idée même que l’Être Suprême, la Vérité Ultime, puisse s’associer avec un monde aussi vil et fragmenté suscite des cris de protestation. Bien sûr, cette approche exclut tous les miracles, la Providence Divine, et toute intervention divine du même genre.

Mais, à la lumière de l’explication donnée ci-dessus, c’est une réalité totalement différente qui émerge. La raison pour laquelle D.ieu n’est pas affecté par la création ne tient pas au fait qu’Il en serait complètement détaché. Bien au contraire, c’est le fait que Lui et Sa création sont un qui en est la cause. Ainsi, le sens de la proclamation de D.ieu est : tout comme il n’existait rien d’autre que D.ieu avant la création, il en est de même après la création : il n’y a toujours qu’une seule et unique existence, celle de D.ieu, car Il est la définition même de l’existence, la substance de la création. Ainsi, la nature elle-même, la matérialité de notre monde sont divines.

Les fondations
Ces deux perspectives ne diffèrent pas seulement idéologiquement, mais également dans leurs applications pratiques.

Comment atteindre la spiritualité ? D’après les philosophes, il faut transcender les limites de ce monde, se détacher de la matérialité pour atteindre un niveau de sublimation propice à la spiritualité. Tant que l’on demeure prisonnier des limites de ce monde, disent-ils, on ne peut jamais vraiment parvenir à l’accomplissement spirituel, car D.ieu est effectivement « enfermé » hors de Sa propre création.

Le Judaïsme enseigne en revanche que l’on parvient à la spiritualité, non en fuyant l’ordre de la nature, mais en arrachant les voiles superficiels d’obscurité pour révéler la divinité présente dans la création et qui s’exprime expressément dans ce monde. Ainsi, alors que d’autres croient que D.ieu et le monde sont antinomiques et qu’il faut tourner le dos à la nature pour atteindre le divin, nous croyons que D.ieu n’est pas limité au royaume de l’esprit et qu’Il se trouve dans Sa création tout autant que dans le cosmos.

Et tel est bien le but de notre existence, la raison d’être de la création. « D.ieu désira avoir une résidence dans les royaumes inférieurs »,6 expliquent nos Sages. Notre mission n’est pas de créer quelque chose qui n’existe pas, mais de révéler la divinité qui est déjà présente au sein de la création, de prouver qu’il n’existe pas de dichotomie entre l’esprit et la matière, entre l’infini et le fini.

C’est aussi la raison pour laquelle les mitsvot sont essentiellement des gestes physiques, accomplis au moyen d’objets matériels, car c’est seulement ainsi que nous pouvons révéler que la divinité est présente même dans les aspects les plus concrets et les plus matériels de la création, ce qui est l’objectif de notre existence.

Le travail de la terre
Sur la base de ce qui précède, nous pouvons mieux comprendre le commentaire de Rachi cité au début de cet essai. Pourquoi la Torah a-t-elle choisi la mitsva de la Chemita, l’obligation de s’abstenir de tout travail agricole une fois tous les sept ans, pour en déduire que toutes les mitsvot furent enseignées au mont Sinaï à la fois dans leur sens général et dans leurs détails ? A priori, la Torah aurait dû choisir pour cela une mitsva plus « fondamentale », telle que celle de donner la charité ou d’observer le Chabbat.

Mais de fait, c’est particulièrement dans la mitsva de Chemita que s’exprime la raison d’être de tous les commandements. Durant l’année de Chemita, il était interdit de travailler la terre de quelque manière que ce soit et la certitude du Juif que D.ieu subviendrait alors à ses besoins d’une manière totalement surnaturelle exprimait sa foi absolue et son dévouement indéfectible envers son Créateur. Et pourtant, à tous égards mis à part cet aspect, cette septième année était une année ordinaire, car toutes les autres formes de travail étaient autorisées ; seul le travail lié aux cultures était interdit.

Cette idée exprime bien le concept même des mitsvot : révéler le surnaturel au sein du naturel, le divin au sein du profane, l’esprit au sein de la matière. C’est la raison pour laquelle la mitsva de Chemita est la source de laquelle découle toutes les autres mitsvot, car elle incarne le but des mitsvot et, en définitive, celui de la création.7 Ainsi, la prochaine fois que vous aurez l’occasion d’accomplir une mitsva, ne manquez pas cette opportunité en l’écartant au motif que ce ne serait qu’un acte trivial et dénué de sens. Sachez que la communauté de destin, en fait l’unique mission, qui unit l’ensemble de l’humanité et tout le cours de l’histoire, dépend de cet acte.
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
04 février 2012, 10:26
Tous les 7 ans a Toubeshvat, c'est l'année sabbatique l'année de la Chemita, seulement en Israel, c'est pour ca que tous les 7 ans a partir de Toubeshvat et pendant un an les juifs religieux mangent des fruits et légumes, venus de l'etranger.
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
05 février 2012, 03:54
CHAVOUA TOV SOLY AT CHAVOUA TOV ORMAZAL
TRES BEAU CE QUE VOUS AVEZ ECRIT ET AVEC DES EXPLICATIONS TRES DETAILLEES ET ESPECIFFIQUES . C'EST VRAIE QUE LA THORA A DONNER TOUS LES OBLIGATIONS A RESPECTER .
BONNE FETE DE TOU BISCHVAT DANS TOIUTE ISRAEL .
IL FAUDRAIT METTRE LA CHANSON DE TOU VISHBAT EN PHONETIQUE .
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
05 février 2012, 05:38
Chers amis



L'Union pour la Langue et la Culture Hébraïques

Moadon Ivri
a le plaisir de vous inviter



Mardi 7 février à 20h
au
Séder de Tou BiShvat,
Nouvel an de l'Arbre
avec
M Benjamin Duvshani
Président de l'association ATEM et animateur de plusieurs émissions à la radio


M Benjamin Duvshani relatera les origines de la fête à nos jours ainsi
que les symboles des fruits qui font partie du Seder (rituel) de Tou BiShvat et de notre soirée

A T E M= Association Tradition Et Modernité
Tradition = L’ensemble des textes, des pensées et des manières de vivre des Juifs depuis l’antiquité.
Modernité = Renouvellement du savoir et de la pensée. Emancipation et intégration. Souveraineté du peuple juif sur la terre d’Israël.
L’ATEM se veut un lieu de réflexion, à partir des textes, sur l’interaction de ces deux concepts.
Lundi 18h à 19h15 Bible e n hébreu
Jeudi 18h à 19h15 Bible. Talmud. Qabbalah.
M Benjamin Duvshani, 01 43 29 35 64




18h- 19h45 : Conversation en hébreu avec l'animateur israélien M Uri Ben NUN
19h45 à 20h : Entracte autour d'une boisson et de gâteaux



Je vous remercie de prendre bonne note de ce RDV, en rappelant que Le MOADON IVRI de Paris/ Union pour la langue et la culture hébraïques est un point de rencontres pour locuteurs de niveau moyen ou confirmé. Il est, en France et en Europe, le premier lieu d’animation et d’échanges en hébreu courant sur la langue, la civilisation et la culture hébraïques d’hier et d’aujourd’hui. Des conférences y sont données en hébreu par des personnalités très diverses, diplomates, journalistes, chercheurs, écrivains, théologiens, artistes ou universitaires. Un dialogue s’y engage sur des thèmes historiques et contemporains avec les adhérents de l’association qui met à disposition une bibliothèque de 3500 titres.En vous souhaitant la bienvenue au Moadon, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, chers amies et amis du Moadon, mon 'shalom' très cordial et chaleureux.


Ruth Perrin
Secrétaire générale

Moadon Ivri, 27 avenue de Ségur, 75007 Paris ;Métro : St. François Xavier ; Ecole Militaire ; Ségur

Écrire : ruthperrin@gmail.com ; Tel : 06 30 91 68 91


******************************************************************


Prochaines conférences en hébreu au Moadon Ivri :



14.02.12 M Yeshaya Dalsace
Sexisme et Judaisme a la dérive
21.02.12 Mme Marcella Arieli, Philosophe, écrivaine
Sexisme et Judaïsme à la dérive
06.03.12 M Ilan Moloster, Sculpteur, artiste peintre
Présentation de son livre et de documents
13.03.12 M Richard Prasquier, Président du CRIF
Sujet d'actualité
20.03.12 Mme Michèle Tauber, Maitre de conférence
Ida Fink, vie et oeuvre
17.04.12 M David Armand Mendelson, Pr à l'université de Tel Aviv
Le Voyage de grands écrivains français à Jérusalem au XIXe siècle
Activités culturelles en FRANCAIS
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1. L’orchestre Philharmonique israélien Thelma Yellin à l’UNESCO pour les 15 ans de Yad LaYeled, l'enfant et la shoah
2. 1er festival Musique d'Israël pour les 110 du KKL avec Idan Raichel à Paris et à Nice en
3. Conférence de M Dan Schechtman, Prix Nobel de Chimie 2011
4. Haïm – à la lumière d’un violon (à Auschwitz)
5. Himmler et la "Solution finale", Mémorial de la Shoah
6. Colloque -L'Idolâtrie comme ”Culte étranger”-Alliance Israélite Universelle
7. Livres du Monde Juif, dialogues entre écrivains et penseurs autour des thématiques juives et diasporiques
8. Coolturël, actualité culturelle de l'ambassade d'Israël à Paris
9. Du Yiddishland au Maghreb et du Shtettel au Mellah expo de cartes postales
10.Les Juifs et les Noirs de Nicole Lapierre
11.Le gros lot de Sholem-Aleykhem
12. « La vie éternelle » de Sholem Aleikhem en francais édition Métropolis
13. L’existentiel, La question de l’existence de Dieu séminaire de Daniel Sibony
14. Galerie Claire CORCIA expo de notre amie Mirta Edery
15. Soirée Belge au Musée Antique de Jaffa Expo de notre ami Georges Brendstatter

Soly Anidjar


Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
07 février 2012, 07:48




Tou-Bichevat le Mardi 7 au soir et Mercredi 8 février 2012.


Les pluies sont alors à l’apogée de leur puissance, et la terre leur répond par une profusion de bourgeons parfumés. Pour marquer ce moment, les enfants plantent des arbres.

Au 17ème siècle, les kabbalistes, les mystiques juifs de Safed, ont institué un sédèr spécial. Leurs efforts ont été influencés par la signification ésotérique du verset : « Car l’homme est comme l’arbre du champ » (Devarim 20, 19).

on consommera quinze sortes de fruits, en privilégiant ceux qui poussent naturellement sur la terre d’Israël : raisin, datte, figue, grenade et olive, répartis selon certains à raison de cinq de chacune de ces trois catégories :
1) fruits avec une enveloppe externe non comestible et une partie centrale comestible : ananas, noix de coco, orange, pomelo, banane, noix, noix de pécan, pamplemousse, carambole, pignons, grenade, papaye, noix du Brésil, pistaches, amandes.

2) fruits à chair extérieure comestible et savoureuse et à intérieur non comestible : olive, date, cerise, nèfle, pêche, abricot, jujube, kaki, avocat, prune, ou micocoulier.

3) fruits entièrement comestibles, sans coquille ni pelure, pouvant être consommés entièrement : fraise, raisin, raisin sec, figues, framboises, myrtilles, canneberges, caroubes, pommes, poires, kiwi ou coing.


La fête des arbres ou Tou-Bichevat célèbre le jour du jugement divin du monde végétal, et le lien de l’homme avec la nature. Cette fête hivernale annonce les prémices du printemps : la sève qui commence à remonter dans les arbres, le renouveau de la vie.

Le 15 du mois de Chevat, on déguste le plus grand nombre de fruits frais du verger ou secs mentionnés dans les textes et représentant les « sept espèces d’Israël » [orge ou froment, olives, dattes, raisins frais ou secs, vin, figues et grenades], en prononçant sur chaque famille de fruits une bénédiction.



Tou-Bichevat exprime l’attachement millénaire à la Terre d’Israël, à la Torah, aux enseignements rabbiniques de toutes les époques. Cette fête exprime l’attachement aux maîtres, à leurs enseignements, et à leurs écrits. Ce jour affirme la capacité de l’individu au raffinement moral : comme l’arbre, l’homme tend à la verticalité, il est porteur de fruits, il offre sa protection à qui en a besoin (ombre). Au cœur même des rigueurs hivernales, ce jour marque l’éveil de la nature et l’espoir d’une saison plus clémente, allusion à l’espérance de temps meilleurs pendant les périodes historiques difficiles (persécutions), et surtout allusion à l’espérance messianique, une dimension fondamentale du Judaïsme.



BONNE FETE AUX ARBRES, A LA TERRE ET A L'HOMME PAIX DANS LE MONDE
HAG SAMEAH
PLUIE ET ABONDANCE AMEN

Soly Anidjar


Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
07 février 2012, 07:53
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
07 février 2012, 07:55
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
07 février 2012, 07:59
Re: JOYEUSE FETE DE TOU-BISHVAT LE NOUVEL AN DES ARBRES
07 février 2012, 20:56
Aujourd'hui les enfants des ecoles vont plantes des arbres, avant lorsque mes enfants sont nes le KKL plante un arbre au nom de chaque bebe et on recevait le certificat de la foret ou a ete plante l'arbre.
bonne fete a tous mes amis.
Soly


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