1907/1934 RESISTANCES BERBERES

Agadir de canton à Ikounta(anti-Atlas); 3 étages , 160 chambres;les pierres débordantes servent d'escaliers;
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Kasba de Bouaboub(Mtougga) construite vers 1860; 2 maisons ornées de tours berbères; selon l'auteur 800 personnes y vivaient dont des juifs; les hommes d'armes du caid habitaient les villages voisins.
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Maison d'Imassin construite vers 1880 ;
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Pirogues berbères , Imswan , côté des Haba; les cannes de roseau en faisceau servaient à la pêche à la traîne. Les anes attendent pour le transport des poissons.
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Pêcheurs...à la plage d'Agadir ...les poissons étaient séchés sur terrasse, salés , vendus l'hiver sur les marchés lointains ...
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Tagadirt n Bour , vallée du Néfis, famille alliée au Tagonfi.
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Tighremt , prés d'El Goumt(Dadès), construit vers 1870.
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Interieur de la kasba de Tagontaft
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bonjour,
page 16 il y a une carte postale du camp MONOD à (ou vers) TIFLET.
Je pense que cette appellation est probablement liée au lieutenant Maurice MONOD qui commandait le 3éme escadron du 1er Chasseurs d'Afrique,tué le 25 Mai 1911 durant la marche sur FES.

Une carte montrant des chasseurs d'Afrique sous les ordres du capitaine Landry .
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Puisqu'on est dans les noms il est écrit dans un bouquin sur la Légion Etrangére de Pierre Montagnon que Souk el Arba situé entre RABAT et OUED ZEM s'appelait autrefois "Christian"(?) du nom d'un légionnaire ,qui avec trois autres camarades, se battit courageusement le 15 mai 1911 à l'entrée de son camp à Daret el Aicha.

On a parlé de Robert MONTAGNE à propos d'études sur les marocains et plus particuliérement les berbères.Cet ancien officier de marine fut justement conseiller de LYAUTEY sur ces questions ethnologiques.Il a joué un rôle important dans la formation des fameux officiers du renseignement (Affaires Indigènes), notamment à Rabat ,siége de l'Institut des Hautes Etudes Marocaines .En 1936 il crée , en France, le Centre des Hautes Etudes d'Administration Musulmane.

Photo de Robert Montagne décédé en 1954 à l'âge de 61 ans.
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Creation de l'IHEM de Rabat
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Quid des Officiers du Renseignement ?
Pendant la guerre du MAROC Lyautey a, bien évidemment , mis en place des bureaux de renseignement avec à leur tête des officiers chargés non seulement de renseigner mais aussi d'œuvrer au plan social, d'etre des "agents d'action sociale"( manifeste de Lyautey sur le rôle social de l'officier paru dans" la revue des deux mondes".
Lyautey s'est inspiré des Bureaux Arabes qui existaient en Algérie.Leurs officiers s'occupaient entr'autres de tisser des liens sociaux , de régler au mieux les conflits d'intérêt , d'etre des juges de paix…Beaucoup de ces officiers recrutés sur leurs compétences et leurs qualités humaines sont devenus , au fil du temps tres proches des populations autochtones,créant progressivement une opposition croissante avec les colons; de ce fait les Bureaux Arabes d'Algerie sont , progressivement, démantelés à partir de 1870.
Ils réapparaissent au Maroc d'abord sous le terme de bureaux de renseignement puis des Affaires Indigènes(A I).
En 1913 les officiers A I sont 189 , ils seront 300 en 1933.Leur zone de compétence sont les zones militaires , les zones civiles(pacifiées) relevant de la compétence des contrôleurs civils . Ceci dit des "panachages" entre les deux pouvaient exister dans certaines régions , cercles et bureaux.
Ces officiers suivent tout d'abord leur formation à Meknes puis à partir de 1920 à l'Institut des Hautes Etudes Marocaines à Rabat.
Ils apprennent les langues (berbère, arabe), l'histoire et la géographie du Maroc, le droit coutumier berbère , le droit musulman etc…Mais acquiérent également des notions techniques en relation avec les services agricoles, génie rural, eaux et forêt etc…

Les officiers du renseignement doivent également aider les medecins dans leurs taches voire dans les petits postes assurer eux memes les premiers soins et prendre d'eventuelles mesures prophylactiques.
Aussi à RABAT des cours sur les questions d'hygiène et de soins sont dispensés aux officiers du renseignement par le docteur Renaud.Un Institut d'Hygiène du Maroc est d'ailleurs créé à Rabat.
La formation dans son ensemble dure, à partir de 1920, environ neuf mois.

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Selon l'importance des postes occupés l' officier des Affaires Indigénes peut etre secondé par un adjoint, benéficier de la presence d'un"toubib" , d'un interprete , de militaires du génie etc...
Les commandants des "GOUMS" et des "SPAHIS" sont des officiers du renseignement.
Ci aprés la photo d'un officier du renseignement en poste à SIDI LAMINE , prés de KHENIFRA en pays Zaïan...
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Cet officier arrive à CASA le 22/09/1913 ; il est d'abord affecté à Mazagan et Boujad puis , alors qu'il commande le 1er Goum monté , il prend ses fonctions à la tête du poste de Sidi Lamine où il reste jusqu'en aout 1916 ...IL est évacué à CASA puis en France apres avoir été bléssé lors d'un combat au lieu dit "la roche perçée", prés de KHENIFRA.
Son successeur , dont on a déja parlé le lieutenant TAILHADE aura moins de chance puisque peu de temps aprés son arrivée à Sidi Lamine en septembre 1916 il sera tué par les résistants Zaïans(une histoire de tête..).

Surnommé "H'akem Sidi Lamine"ou "H'akem Larouk" cet officier deviendra un personnage politique trés critiqué et trés controversé , y compris dans son propre camp ...Le colonel de La Rocque , président des "croix de feu" et du "Parti Social Français".Des historiens lui attribuent la formule"Travail , Famille , Patrie".
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On peut également citer le lieutenant de Saint BON ,scolarisé à l'IHEM de Rabat du 01/10/1928 au 01/07/1929 . Affecté dans le sud marocain de 1929 à 1937 (ourzazate, zagora, taroudant...).
Promu en fin de carriere général il dirigea de 1946 à 1951 la prestigieuse Ecole des Officiers Marocains de DAR el BEIDA à MEKNES.Lors de son commandement de l'Ecole il était lieutenant colonel.