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1907/1934 RESISTANCES BERBERES

Envoyé par cigalou 
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
10 mars 2008, 03:21
Dessins de poteries berbères par Hainaut au début des années 1920...
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poteriesdessins.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
10 mars 2008, 03:24
Modèles de vases et jarres
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poteries2.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
10 mars 2008, 03:25
poterie berbère suite
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berberevase.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
10 mars 2008, 03:27
Autre type de céramique berbère
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berbereassiette.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
10 mars 2008, 03:28
suite
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berberevase2.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
10 mars 2008, 14:05
J'adore toutes ces poteries, j'avais mis sur le site des photos de quelques une de mes poteries, dont 2 ou 3 tres anciennes, d'origine de Sefrou, je serais curieuse de savoir si elles ont les caracteristiques berberes ou non.
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 07:39
Je suis interesé avec cette question des chefs berberes du Haut Atlas et sur tout pour les qasbas qu'ils ont construit. Peux-tu m'indiquer comme on peux arriver a Kasba de Bouaboub(Mtougga)? Je ne la trouve pas sur la carte du Maroc. Et aussi sur la situacion du tagadirt N'Bour et N'Gouj? Ou est-ce que je peux consulter ces photos? Connais-tu le sanctuaire d'Imlil fondé par l'Imam el Mahdi, ou est-il?
Merci
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 09:13
Bonjour Hussein...voici une ancienne carte de 1928 du service géographique du Maroc...tu peux y voir clairement Tagadirt n'Bourd(Bour) à l'Est de AMISMIZ,au sud du Toubkal...Pour la kasba de Bouaboub il faut que tu ailles en pays Mtougga des grands chefs Si Bou Selem et Si Abd El Malekcool smiley...pour la documentation tente de trouver en bibliothèque l'excellent ouvrage"Villages et Kasbahs Berbères" de Robert MONTAGNE publié en 1930...à l'intérieur tu trouveras de beaux clichés de Monsieur TERRASSE...sinon il existe aussi de trés intéressants ouvrages publiés par l'Institut des Hautes Etudes Marocaines tel que 'L'Art Mauresque au Maroc" avec d'anciens clichés(par exemple la casbah d'Aït Zineb)...
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Numeriser0005.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 13:23
Non loin de Tagadirt n'Bourd ...Asni
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asni.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 13:26
voici la belle casbah d'Aït Zineb prise en photo au début des années 1920
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Numeriser0016.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 13:28
Ancien cliché d'Animiter
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animiter20.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 13:40
Pour visiter le pays Goundafa le mieux est de louer une vieille automobile...le premier risque c'est l'oued en crue
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goundafa atlas.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 13:44
Le second risque c'est de tomber sur les guerriers Goundafiwinking smiley
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les-guerriers-goundafis.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 avril 2008, 13:53
Aprés le périple un couscous à Telouet (canton de Telwet où se trouvait l'amghar Mohammed surnommé Ibibat"le petit oiseau"winking smiley...nous sommes là au pays de Si el Madani Glawi...
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telouet couscous.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
01 mai 2008, 06:35
Merci cigalou, avec cette carte ancienne j'ai trouvé Tagadirt n'Bourd, mais ou est la qasba Bouaboud?
Je connais déjà les livres de Robert Montagne et aussi la bibliographie edité par l'Institut des Hautes Etudes Marocain, mais ou trouves-tu ces magnifiques photos?
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
01 mai 2008, 07:44
Hussein je te réponds encore une fois car tu me permets de visualiser des zones d'influence des grands caids du Sud-les trois grandes familles des MTOUGGA,GLAWA et GOUNDAFA- qui ont joué un rôle important dans le "verrouillage" de l'Atlas aprés 1912-13......sur cette ancienne carte de 1921 du service géographique du Maroc(Rabat) on peut voir Dar el Mtougui...je pense(peut être à torteye rolling smiley) que Bouaboud se trouvait non loin de là...en direction de Mogador...
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Numeriser0001.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
01 mai 2008, 07:54
Sur cette autre carte d'Août 1928 on aperçoit Imi n'Tanout...sauf erreur de ma part Bouaboud devait se trouver à l'ouest dans un secteur d'une cinquantaine de kM(sans certitude)...bonnes recherches...merci de confirmer ou d'infirmer...
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Numeriser0002.jpg
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
28 mai 2008, 15:05
Zayanes

񒂊
Les Zayanes (berbère : singulier Azayi, pluriel Izayen) sont une tribu berbère de la région de Khénifra, dans le Moyen Atlas central, au Maroc.
Les Zayanes sont également appelés Imazighen, ce dernier nom désigne également l'ensemble des Berbères.
Les tribus zayanes sont réputées pour leur attachement à la terre ancestrale et pour leur ténacité guerrière, surtout lors de la colonisation sous la conduite de Mouha ou Hammou Zayani. C'est ainsi qu'ils ont empêché les colons de s'emparer facilement de Khénifra. Malgré la défaite française dans la bataille d'Elhri, le 13 novembre 1914, les stratèges de la colonisation furent déterminés à ne pas abandonner la lutte contre les Zayanes, qui constituent une poche de résistance contre le colonisateur. Ce bastion de la rébellion inquiétait les troupes françaises qui au début la campagne du Maroc (1907-1914), évitaient d'entrer en confrontation directe avec le contingent des Zayanes.
1 Histoire
Les Zayanes, appelés aussi Ait Lahcen Ousaid, appartiennent à la grande tribu d'Ait Harkat, dite :
•confédération d'Ait Oumalou qui comprend : Ait Sgougou, et Bouhssoussen, Ait Bouhaddou et Zayane, qui se compose de sept tribus : Ait Alla, Ait Bouhou, Ait Chard, Ait Ammou Aissa, Ait Khouya, Ait Boumazzoughe, Ait Maii, dont le siège administratif était Khénifra à Tiddar Ezayane du temps de la colonisation.
Parmi les Zayanes s'ajoutent des confréries d'origine maraboutique, les Chourfas, installés en tant que réfugiés pour des raisons politiques, à rappeler que ces Chourfas sont des anciens soldats du roi Moulay El Hassan Ier venus aider les Zayanes contre la tribu d'Ichkern Elkbab ; leur intervention entre dans le cadre de la lutte contre la confrérie de Sidi Ali Amhaouch.
Ils seront protégés et respectés, tradition d'hospitalité oblige. Ces tribus sont éparpillées dans le territoire Zayane. Il s'agit des Bouaazaouine installés à Kaf'Nsour, à côté, les M'barkiines à Moulay Bouazza, les Chourfas de Taskart à 10 km de Khénifra, les Ait Nouh dans le territoire d'Ait Chart, les Imrabten à M'Rirt, les Ait Sidi Ali Amhaouch, les Ait Sidi Bennaceur à Elkbab, les Ait Sidi Yahyia Ou Youssef à Tounfit, les Ali Ouammar à Krouchen. Ces tribus sont d'origine arabe mais berbérisés au fil du temps.
•Outre la confédération d'Ichkirn : comprenant des tribus Ait Ishaket d'Ait Ihand.
• Enfin la confédération d'Ait Yafelmane : composée d'Ait M'Guild, Ait Yahia Ouyoussef, Ait Oufalla et Ait Izdeg Ait Marghad Ait Hdiddou.
•Confédération des Ait Atta, exemplaires au niveau de l'organisation socio-politique, cette tribu fut la dernière à se soumettre, en 1934.
Ces trois confédérations, avant le débarquement des colons français, étaient en perpétuelle lutte pour les pâturages, les points d'eaux et les infractions coutumières touchant l'honneur de la tribu — c'est ce qu'on appelle les guerres intertribales. Faute de gouvernement central organisé, ces trois confédérations vivaient dans l'anarchie — autrement dit Siba. Cette instabilité sociale découle de l'environnement politique international, et dure depuis la chute du royaume mauresque d'Espagne. Depuis lors, on assiste à de grands mouvements en masse des populations. Le Maroc est devenu la cible privilégiée des nouvelles puissances européennes montantes, notamment l'Espagne, le Portugal et la France, qui cherchent à disloquer le Maroc à partir du XVIIe siècle, et jusqu'au XIXe siècle. Les populations berbères, surtout celles du Moyen Atlas, se retirent dans les contrées difficiles d'accès, ce qui défavorisera leur développement.
2 Géographie
Espace vital des Zayans
Les tribus des Zayanes vivent au Moyen Atlas dans la région de Khénifra, territoire acquis par leur ténacité guerrière. Ils ne connurent pas de stabilité sociale avant la colonisation française, ceci, à cause des guerres intertribales. Ils sont en perpétuel déplacement à la recherche des pâturages ; à noter qu'ils ne pratiquent pas l'architecture, leur habitation traditionnelle étant la tente tissée en poil de chèvre (a kham). Cette tribu appartient à un grand groupe ethnique, recouvrant un grand espace, allant du Maroc jusqu'en Égypte (Siwa) — Afrique du nord, Afrique sub-saharienne. Les tribus Zayanes occupent l'espace géographique du bassin d'Oum Errabia.
3 Culture
Les zayanes font partie d'une grande tribu berbère nomade du Moyen Atlas pratiquant la transhumance deux fois par an : en hiver les tribus Zayanes se déplacent vers Azaghar où le climat est clément — contrairement au Jbel où l'hiver est très rigoureux.
Les Zayanes vivent dans les montagnes : leur espace vital va de la grande cédraie d'Ajdir jusqu'à Boujaad, frontière des tribus arabophones. La tribu zayane est nomade et se déplace deux fois par an : en hiver vers l'Azaghar où les conditions climatiques sont clémentes, en été vers le Jbel.
Culture Zayane
Les Zayanes ou Zayanis sont une tribu berbère de la région de Khénifra, dans le Moyen Atlas, au Maroc qui vivaient dans les montagnes, leur espace vital qui va de la grande cédraie d'Ajdir jusqu'à Boujaad frontière des tribus arabophones. La tribu Zayane est nomade se déplaçant deux fois par an : en hiver vers l'Azaghar où les conditions climatiques sont clémentes, en été vers le Jbel. Les tribus Zayanes sont connues par leur ténacité guerrière surtout lors de la colonisation sous la conduite de Mouha ou Hammou Zayani qui avait mis les colons en difficulté lors de la conquête de Khénifra. Malgré la défaite française le 13 novembre 1914 bataille d'Elhri où l'armée française fut humiliée, les stratèges de la colonisation furent déterminés à ne pas abandonner la lutte contre les Zayanis qui constituent un bastion de la rébellion.
La culture Zayane fait partie de la grande culture berbère, avec ses spécificités, qui la distinguent des autres cultures, l'exemple le plus concret de la culture amazighe (berbère) se trouve chez les Ait Hdidou (grande tribu des Ait Yaflmane) d'Imilchil où s'organise annuellement un grand festival d'une dimension typiquement culturelle propre aux Amazighes.
Bien qu'ils soient parmi les premiers habitants du Maroc venues du Nord et de l'Est et ce dès l'époque Néolithique, les berbères du Moyen Atlas vivaient en communauté très enclavée, renfermée et hermétique, contrairement à la thèse des explorateurs européens qui supposent l'homogénéité entre les tribus. Or la tribu constitue une entité avec ses spécifiés sans relations évidentes même avec les tribus voisines. Parler de « Tamazgha » (territoire Maghrébin) en tant qu'aire géographique purement berbère reste un sujet tabou.
Au Moyen Atlas et ailleurs les berbères n'ont jamais étaient confédérées. Malgré les diverses incursions phéniciennes, romaine, vandale, arabe,.... Ces populations vivaient isolées sans contact avec les civilisations ayant conquis le Maghreb.
Les tribus les plus représentatives des Zayanes sont les Ait Bouhadou, Ibouhssousen et les Ait Lahsen ou Said qui représentent 65% des tribu zayanes.
Répartition des zayanes au Maroc
1 Ethnologie
L'origine des berbères Zayanes et des berbères en général est controversée, mais il faut retenir qu'ils appartiennent au groupe ethnique afro-asiatique du côté eurasien contrairement à la thèse qui penche vers la péninsule arabique (Yémen).
2 Anthropologie
Au Paléolithique, vivait l'homme de Taforalt et d'Afalou, ils étaient de type « cromagnoïde ». Au néolithique, l'Afalou fut remplacé par le capsien, de type « méditerranoïde » venant de l'est (Égypte). La culture capsienne est souvent décrite comme proto-berbère.
3 Linguistique
Espace linguistique des Zayanes
La langue berbère est présente non seulement au Maroc mais aussi dans le Maghreb et certains pays du Sahel.1
La langue Zayane est le Tamazight, qui appartient à l'une des branches de la grande famille linguistique chamito-sémitique, qui comprend, outre le berbère, le sémitique, le couchitique (Afrique de l'Est), l'égyptien (ancien Siwa) et, avec un degré de parenté plus éloigné, legroupe« tchadique »(haoussa).
Le Tamazight est parlé au Moyen Atlas et Haut Atlas, au nord: Khémisset, El Hajeb, Azrou, Sefrou, jusqu'au sud de Taza, à l'est Missour Tamassint, Errachidia à l'ouest de Khémisset juqsu'à Ouarzazate, au centre Imilchil, Midelt, Rich, Tinghir.
• Le mot dans la langue berbère:
Le mot berbère est, rappelons-le, la combinaison d'une racine et d'un schème. Si cette définition suffit pour décrire la forme du mot, elle ne renseigne guère sur sa nature grammaticale. Si le locuteur n'envisage que des mots – awal, pl. awalen, en berbère – l'analyste, ainsi que le pédagogue, le berbère étant enseigné aujourd'hui, ont besoin de procéder à leur classification, de distinguer des catégories précises pour mieux comprendre l'organisation de la langue.
La langue est riche et bien adaptée à l'environnement où vivent ses locuteurs. Cependant, leur registre linguistique a cessé d'évoluer depuis qu'ils ont arrêté la fabrication de leurs propres outils. Par exemple le mot cuillère en berbère se dit « Taghnjait », mais le mot verre provient directement du terme de la langue arabe Alkass « ÇáßÃÓ ». Le verre n'est pas en fait de fabrication locale et le mot a été directement transcrit. Sachant qu'il y'a une relation dialectique entre les moyens de production et la créativité linguistique.
Sur le plan toponymique leur langue n'a en revanche pas subi d'influences d'acculturation profondes malgré divers passages étrangers à part quelques mots et noms arabes, par exemple : Alla dérivé en Abdellah.
Les berbères Zayanes ne disposent pas d'archives écrites témoignant de l'existence de l'alphabet écrit, le Tifinagh, jadis employée dans d'autres contrées du monde berbérophone surtout chez les Touaregs qui l'utilisent encore.
Quoi qu'il en soit le langage véhiculé au Moyen Atlas et au Haut Atlas est le Tamazight transmis oralement de génération en génération et occupe une aire géographique importante du Maroc central.
4 Société

La société Zayane est organisée selon le principe patriarcal, où le père joue un rôle primordial au sein de la famille, sans négliger le rôle de la femme qui bénéficie de certains avantages avant et pendant la colonisation : la femme (Itto) de Mouha ou Hammou Zayani, qui avait joué un rôle au côté de son mari lors de la bataille d'Elhri le 13 novembre 1914, mérite d'être mentionner.
Le système judiciaire est le 'Orf' (coutumier) régit par les Amghares: personnes âgées connaissant bien les rouages de la tribu. Leur assemblée constitue la Jamaa, qui est la référence judiciaire du 'Orf', donc un système quasi démocratique, mais la colonisation avait entraîné un bouleversement radical de la société berbère par l'introduction de biens de consommation et du système judiciaire européen.
Les tribus berbères en générale ne pratiquent pas l'esclavagisme, par le principe qu'ils sont des « hommes libres ». Mais durant l'antiquité, ils furent considérés par les Grecs comme des barbares, et donc propres à être esclaves pour eux. Plus tard Ibn Khaldoun les qualifia d'êtres inintelligibles selon lui, il empreinta cette onomatopée de la manière de leur communication "brr brr".
Le sultan alaouite Moulay Slimane (1792-1822) dans une correspondance adressée à l'élite Fassi où il mis en valeur les vertus des berbères dans ce message on peut lire toute une éthique, témoignage digne d'être mentionné.
ÃßÏ ÇáÓáØÇä ãæáÇí ÓáíãÇä Ýí ÇáÑÓÇáÉ ÇáÊí æÌååÇ Åáì ÃÚíÇä ÝÇÓ ÌÇÁ ÝíåÇ : « ÇÍÝÙæÇ åÐå ÇáæÕíÉ æÇÍÐÑæÇ ÝÇä ÇáÏíä ÇáäÕíÍÉ Çááåã ÇÔåÏ ÝÇä ÃÑÏÊã ÃãÇä ÃäÝÓßã íÇ Ãåá ÝÇÓ ÝÇÏÎáæÇ ÍáÝ ÇáÈÑÈÑ ÝÇä áåã ÞæÇäíä æãÑæÁÉ ÊãäÚåã ãä ÇáÙáã æíÞäÚæä ÈÇáßÝÇÝ »
Certains écrits arabes furent impitoyables dans leur position envers les berbères. La lutte entre les intellectuels amazighs et les défenseur de l'arabisation du Maroc prend de l'ampleur après le manifeste du 23 mai 19733. Le 1er mars 2000, les intellectuels amazighes s'expriment par le manifeste berbère, réclamant ainsi leur berbérité en tant qu'entité culturelle dans un Maroc muticulturel.
4.1 Abolition de l'ancien système
Au début de la colonisation une propagande est menée par les colonialistes durant la Troisième République, sous Jules Ferry. Les idées véhiculées visent d'abord les populations européennes, par une propagande orchestrée par la nouvelle classe bourgeoise militaro-industrielle, et dont le but est de convaincre cette population mal informée de l'infériorité des pays du sud de la Méditerranée. Toutes les tentatives de christianisation par l'intermédiaire des missionnaires surtout les Franc-maçons étaient des fiascos total.
La société berbère est bien structurée. À chacun de ses membres est assignée une tâche à accomplir. Traditionnellement, elle ne connaît pas de féodalisme. C'est après l'instauration du protectorat, qu'une nouvelle classe de propriétaires terriens comme (le Pacha Hassan à Khénifra 50 000 Ha et El Glaoui à Marrakech 150 000 Ha) avait vu le jour en guise de récompense à leur collaboration avec les colons, au détriment des populations refusant la soumission, des terrains ont été pris de force aux tribus hostiles à l'ingérence française.
4.2 Attachement à l'identité berbère
Après la colonisation de Tamazgha (Maghreb) et au lendemain des Indépendances, les Berbères, que ne protégeaient plus ni la géographie ni les formes d'organisation traditionnelles, semblaient voués à disparaître par fusion dans les ensembles nationaux.
Sous l'effet de divers facteurs (exode rural massif des villes à dominance arabophone, disparition des structures sociales et modes de production anciens, scolarisation massive en langue arabe, influence au quotidien de la radio et de la télévision), le socle culturel berbère a été violemment attaqué.
Cependant partout au Maghreb - en Kabylie bien sûr, en pays touareg, au Maroc, etc. -, se sont concurremment développés des mouvements de réappropriation par les Berbères de leur propre destin. Ainsi la culture berbère semble s'être adaptée aux réalités du jour, se voulant culture d'un peuple et non culture populaire.
5 Habitations
Tente berbère
Les premiers berbères Zayanes ne pratiquaient pas la construction, de par leur caractère pastoral, cela ne représentait aucun intérêt. Ils sont en perpétuel déplacement à la recherche de l'eau et des pâturages, et ce malgré la richesse du Moyen Atlas en eau. Les sécheresses étaient à l'origine des guerres intertribales, parfois au sein d'une même tribu.
Les berbères Zayanes habitaient dans des tentes tissées en fibres de poils de chèvres : elles sont hermétiques et supportent les hivers les plus rigoureux.
maison berbère
L'introduction du système capitaliste lors de la colonisation ayant changé leur mode de vie, une grande partie de la population Amazigh a tendance à se sédentariser, la construction en dur (fabriquée en terre : le Tabbout) se substitue aux fameuses tentes.
Aujourd'hui elles sont devenues un décor de consommation touristique lors des manifestations (fêtes, Fantasias, ...), mais une partie de la population pastorale conserve jusqu'à présent ce mode d'habitation.
6 Arts et traditions équestres
Barbe tradition équestre
Le cheval chez les berbères Zayanes représente un symbole rituel, qui s'enracine dans leur tradition guerrière. Cette tradition virtuose est personnifiée dans la Fantasia 5, rendue célèbre par les fameux tableaux d'Eugène Delacroix (1831)6.
La Fantasia est l'expression artistique qui rappelle le glorieux passé guerrier, qui stimule l'inconscient par l'odeur du Baroud et de la poussière embaumant l'esprit du spectateur et le fait entrer en transe.
La Fantasia réunit trois symboles berbères, fondements de leur culture : le cheval, symbole de l'indépendance et de la force ; le fusil qui, par son feu, maintient la liberté ; et la femme, sans elle la tribu s'éteindrait. Malheureusement la Fantasia est vue comme un produit de consommation touristique et non comme tradition ancestrale qui reproduirait les glorieux assauts de la tactique militaires berbères, à une vive retraite succédait à une attaque fulgurante.
Tradition équestre
Les cavaliers (Imnayen en Tamazight) répondent à des critères spécifiques à savoir:
• Le dressage des chevaux: cheval Barbe.
• La monture du cheval
• La maîtrise du déroulement de la parade dans un enchaînement cohérent
• Le respect du tir simultané.
• ces prouesses exigent la possession d'une technique équestre rigoureuse,du courage et de l'habilité.
• La tenue du cavalier doit etre conforme aux habitudes vestimentaires de la région.
7 Musique et danse
Les berbères Zayanes ont aussi gardé une des plus vieilles pratiques culturelles, à savoir l'ahidous — rendu célèbre par Moha Ou Lhoucine, surnommé El Maestro — qui consiste en un mélange de danses, de chants et de joutes poétiques.
Celui-ci se pratique dans un cercle : les hommes et les femmes dansent, chantent, en se renvoyant des izlan — sortes de poèmes —, et au milieu du cercle, les enfant jouent et écoutent.
8 Artisanat

Tapis berbère
La femme berbère en général est un artisan qui vénère la laine depuis la toison jusqu'au stade final de la fabrication de son objet du plus simple au plus complexe. Elle est douée et fait appel à ses facultés sensorielles, esthétiques et artistiques.
Le tapis berbère7 est l'expression de la créativité de la femme amazigh, il s'agit là d'une symbolique à décrypter qui a fait l'objet de nombreuses recherches comme le cas de Paul Vandenbroeck qui écrit un ouvrage remarquable sur le tapis "l'art des femmes berbères". Le tapis berbère prend un dimension expressive pour chaque tribu : on peut donc parler du tapis Zayani, Attaoui, Zemmouri, M'guildi, etc.
9 Tradition culinaire Zayane
Il est à noter que la cuisine berbère est une cuisine traditionnelle ancestrale qui a peu évolué au cours des temps. Elle est basée essentiellement sur le blé, l'orge, le maïs, produits laitiers, le miel et la viande.
Les Zayanes ne sont pas des agriculteurs mais des nomades pasteurs pratiquant l'élevage pour subvenir à leurs besoins (lait, beurre, viande, laine, poil de chèvre, peau). Ils sont des chasseurs, ils apprécient la perdrix, le chacal, le loup, le renard, le hérisson, le porc-épic, etc.
Leurs principaux aliments sont :
• le pain fait à la levure traditionnelle ;
• le bouchiar (galette fine sans levure imbibée de beurre et de miel naturel) ;
• le baghrir (crêpe faite à base de farine, des œufs, de la levure et du sel) ;
• le Tahricht (à base de tripes : ganglions, trépigne, poumon, cœur : ces ingrédients enroulés avec les intestins sur un bâton de chêne qui sera cuit sur braise) ;
• le Méchoui nommé Barram-Ighouss cuit spécialement dans un four spécial.
• Le lait est l'aliment de base
10 Bibliographie
• Paul Vandenbroeck : L'art des femmes berbères
• F Berger : Moha ou Hammou le zaiani
• Pierre Robert Baduel : D'une entité à une identité
• Salim Chaker : Langue et littérature berbère

Hadraj Said
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
30 mai 2008, 14:07
La bataille d'Elhri 13 novembre 1914
1 Introduction

L'europe embrasée par la guerre, les autorités coloniales se trouvent devant le problème de conquerir le Maroc soumis au protectorat depuis 1912, pour compenser la supériorité du Reich, la France voyait dans le Maroc un pays contributeur mais n'est pas totalement soumis à la France, la grande partie du pays mène une lutte acharnée contre l'occupant, le gouvernement de Paris décide d'envoyer toutes les troupes stationnées au Maroc sur les ports Atlantiques ce qui impliquerait l'abandon des postes avancés répartis dans le territoire Marocain et garder les axes stratégique: Kénitra-Meknes-Fes -Oujda, Boudnib, Casablanca-Tadla, cette décision du gouvernement de Paris ,pourrait mettre en péril les troupes restantes au Maroc et fragiliser la présence française au Maroc. L'inquiétude de Lyautey l'oblige à s'exprimer ainsi:« Si nous commençons à évacuer, nous sommes fichus, si nous lâchons la moindre partie du front (...) ce sera la boule de neige », avec 20 bataillons il continuera sa conquette du Maroc dans une situation quasi périlleuse. Lyautey s'engage à mener une guerre sainte contre les redoutables tibus berbères (Zayanes, Ichikirne, Ait Atta, les Marmouchas, les Ait Allahms, Aït Sadden etc, sensibilisés par la propagande de Constantinople (alliance Turco-Germanique) qui prêcha la guerre contres les Iroumines (chrétiens). Cependant l'aide aux rebelles par les service secrets Allemands et Espagnols ne tarda pas à prendre effet par l'approvisionnement en armes.

Sous la conduite du Maréchal Lyautey devenu résident général, après l'établissement du protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus berbères, dans le cadre de la pacification du Maroc. Le colonel Charles Mangin est un des principaux acteurs de cette guerre coloniale. Il mène l'offensive contre les tribus rebelle du Moyen Atlas, il cherche à s'emparer des plateaux du Tadla et de Beni Mellal, qu'il considère comme une ressource importante en nourriture pour les colons et contraindre les tribus Zayanes à se réfugier dans les montagnes, pour les empêcher d'intervenir dans la lutte, stratégie qui consiste à isoler le contingent des Zayanes du théâtre des opérations militaires. Avec l'avancée des troupes venant de Taza et Boudnib (Tafilalet)l'étau se resserre sur les Zayanes et la prise de Khénifra devient de plus en plus éminente.

L'offensive est appuyée par l'artillerie du 1er régiment d'artillerie de montagne, débarquée à Casablanca le 13 septembre 1913, semble irrésistible. L'armée française déploie toute la panoplie des nouvelles armes à sa disposition: mitrailleuse, artillerie, aviation ...

Les bastions de la rébellion tombent les unes après les autres : Médiouna, le 27 septembre ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal. Elkssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques de Mouha ou Said et Mouha ou Hammou Zayani. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13, semble avoir marqué la défaite de la rébellion. Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher, Mangin d'atteindre ses objectifs, et la prise de Tadla, et de Boujaad, les laissent isolées au sein de leurs montagnes. "Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne" déclare le colonel Mangin et il félicite les hommes du 1er régiment d'artillerie de montagne, par ce télégramme : " N° 139 - Bravo! Toute ma satisfaction :

•Primo - pour la vigueur du coup et le brillant succès;

•Secundo - pour ne pas vous être laissé entraîner et avoir compris qu'il fallait rejeter MOHA ou HAMMOU dans le pays Zayane sans y pénétrer;

•Tertio - pour avoir repris à dechra BRAKSA une position vous permettant aussi bien de vérifier et provoquer soumission que vous porter sur tout autre objectif qu'il y aurait à briser.

Mes félicitations aux vaillants troupiers qui ont fourni un tel effort" (Extrait du "Journal des marches et opérations de la 2e batterie du 1er Régiment d'Artillerie de Montagne pour la période du 6 septembre 1912 au 16 octobre 1913" écrit par CH. Mangin à Kasba Tadla,le 13 juin 1913).

Cependant la campagne est marquée par de nombreuses exactions des troupes coloniales : prises d'otage, marches forcées, distribution de pains de sucre piégés. Mangin s'y distingue et gagne le surnom de boucher. Un médecin-capitaine français écrira de la résistance dans le Moyen-Atlas qu' " elle atteint les limites de l'invraisemblance ".

2 La bataille d'Elhri

Elhri est un petit village marocain, situé au sud et à 20 Km de Khénifra où campaient les troupes de Mouha ou Hammou Zayani, après la prise de Khénifra en juin 1914 par F. Berger, contingent de cavaliers estimées à environ mille. Ce village entra dans l'histoire du fait de l'affrontement qui s'y déroula le 13 novembre 1914 à l'aube. Cette bataille est souvent surnommée, le Dien Bien Phu marocain, au regard de la pugnacité des tribus berbères Zayane et Ichkinrn et des pertes infligées aux assaillants. Mais cette bataille n'a pas eu les éloges qu'elle méritait de la part des histographes marocains, seul un monument aux morts est érigé pour rappeler la défaite d'Elhri. Cette bataille entre dans la cadre de la campagne du Maroc(1907-1914)

3 Déroulement

La bataille d'Elhri commence par une attaque imprudente du colonel Laverdure, contre le campement de Mouha ou Hammou Zayani. À la tête d'une colonne de 43 officiers et 1230 hommes, venus de Khénifra, ils attaquent le campement rebelle à l'aube. Surpris et désorganisés, ces derniers n'opposent qu'une faible résistance. Alors que les troupes coloniales se livrent au pillage, Mouha ou Hammou zayani échappe de peu à la capture en se faisant passer pour un serviteur noir, grâce à sa femme berbère zayania Itto.

La contre-attaque immédiate des tribus : Ichkirn (El Kbab), Ait Ihand de (Krouchen), Ait Soukhmane et Ait Hdidou, surprend à son tour les français. Les berbères attaquent avec fougue. Le bilan pour les français sera lourd, d'après le communiqué de Lyautey, ils y laissent 33 officiers morts, dont le colonel Laverdure, ainsi que 650 soldats tués et 176 blessés. Lyautey et Gay Martinet (professeur d'histoire à l'école de la marine française), déclareront qu'il s'agit des pertes les plus catastrophiques, subies par les français en Afrique du nord.

Cependant, malgré cette victoire, les Zayanis n'ont pu repousser l'assaillant, déjà aux confins de leur territoire. Suite à cette défaite, les français révisent leur politique de colonisation contre les Zayanes, et profitent, en plus de l'inégalité de l'armement, de l'anarchie Siba qui règne entre les tribus du fait des luttes intestines, pour finir de soumettre celles-ci.

4 La résistance Amazigh à travers la poésie

Bien que les manuels d'histoire ne donne pas une place importante à la résistance face à la colonisation au début du XXe siècle, la tradition orale, et particulièrement la poésie, offre un témoignage sur cette lutte farouche des tribus berbères contre l'invasion des français. Les vers poétiques sélectionnés du poète Amliaz, narrent de la résistance berbère dans le Moyen et le Haut Atlas face à l'avancée des troupes françaises, à travers, les lieux cités. L'authenticité des faits exprimés et véhiculés par cette poésie de résistance est confirmée par les rapports et écrits des militaires français. Le poète cite à la fois le nom des villes, villages et bourgades soumises et le nom des officiers coloniaux qui ont participé aux différentes batailles.

Après la prise des villes côtières atlantiques, le colonisateur avance comme en témoigne ce vers qui nous renseigne sur la prise des grandes villes du Maroc central :

A nall i FAS, ad as allegh i MEKNAS, a y AGURAY A SFRU, a TABADUT han irumin zlan agh

Pleurons Fès, Meknès, Agouray
Sefrou, Tabadout, les chrétiens nous ont ruinés.

La plaine du Saiss est ainsi « soumise » et la machine de guerre française s'attaque à la montagne. Comme en témoignent ces vers :

Berci yserreh awal, iggufey is isdaâ KHNIFRA is al itteddu g ayt ttaât

La prise de Khénifra par Berger se confirme ,

Tant les résistants ne sont pas de vrais guerriers.

La même désolation est traduite dans ce vers qui réfère à la soumission d'Elhri(le 20 juin 1920), petite bourgade située à une dizaine de kilomètres de Khénifra.

Uran t tzemmurin ass a gan t amm unna Yemmuten, a LEHRI tsiwel digun tawuct

Tu es, à présent, sans force et comme mort
Ô Lehri, la chouette fait entendre son cri lugubre.

La progression des troupes coloniales se fait par étapes. Après Elhri et Khénifra, le colonisateur escalade la montagne. Parti de Khénifra, il prend Alemsid Haut Atlas, puis Aghbala et ses environs. Et après la bataille de Tazizawt, il réussit à accéder au col devant lui offrir un passage vers le sud Est. Il s'agit du col de Bab n Wayyad, frontière naturelle séparant la confédération des Ait Sokhmane d'Aghbal et la confédération des Ait Yafelman: Ait Hdiddou.

Immut Buâzza, may ttabaâm a yimnayen S ixf ULEMSID ibbi wuzzal tassa nnes

Bouâzza est mort, cavaliers, inutile de
Charger vers Almsid, le fer a percé ses entrailles.

Ar ittru WEGHBALA allig isru IKWSAL ar ittru BUWATTAS, a TIZI n TURIRT

Aghbal pleur et fait pleurer Ikousal
Et Bouwatta, ô Tizi n Tewrirt

A TUNFIYT ttughen Saligan wessaght afella nnem ad d iâdel I sselk ad d iddu ghurrem

O Tounfiyt, les sénagalais s'activent,
Pour te relier au Chrétien par téléphone

Inna m BAB n WAYYAD a tizi n taqqat Han arumy ibedda d a nebdu g imyamazn

Bab n Wayyad te dit, ô col
Le colon est là et les combats s'annoncent.

Les attaques françaises se déroulent aussi sur la frontière maroco-algérienne. C'est ce que ce vers nous révèle sur la prise du village de Boubnib au Sud Est.

Ha BUDNIB ijjmeâd ddunit lla ttemmenzaghn inselmen d irumin afella nnun Boudnib,

centre d'intérêt du monde Théâtre
d'affrontement entre chrétiens et musulmans.

Ainsi, la poésie reste une source d'informations inestimables sur la résistance à la colonisation durant les premières décennies du XXe siècle.

La mémoire collective garde toujours vivace cette poésie. Une poésie qui assume plusieurs fonctions : témoigner pour les générations futures et exprimer la déroute d'une population qui a subi leu feu de l'artillerie et de l'aviation françaises. Textesad smileyMoha Moukhlis).

Bibliographie

•Abes, M, Les izayanes d'Oulmès, Archives Berbères, 1915.

•Amarir, O, La poésie marocaine amazighe, 1975

•Aspignon, R, Étude sur les coutumes des tribus zayanes, éd. Moynier,1946, Casa.

•Basset, A, La littérature Berbère, La Pléiade, 1955.

•Ben Daoud, O i, Notes sur le pays zayan, archives berbères, 1917.

•Berger, F, Moha Ouhammou le zayani, éd. Atlas, 1929.

•Bernie, G, Moha Ohammou, guerrier berbère, éd. Gautey, Casa, 1945.

•Chafik, M, Trente trois siècle de l'histoire des imazighen, Boukili éd. 2000(3e éd.).

•Chafik, M, La poésie amazighe et la résistance armée dans le Moyen Atlas et l'Est du Haut Atlas, revue de l'Académie du Royaume,no4,1987.

•Camps, G, Berbères aux marges de l'histoire, éd. Espérides, 1980

•Guennoun, S, La montagne berbère, OU LES AIT Oumalou,éd.Oumnia,Rabat, 1933

•Guennoun, S, La voix des monts, Mœurs de guerres berbères, éd. Oumnia, Rabat, 1934.

•Guillaume, A, (Général), Les berbères marocains et la pacification de l'Atlas Central( 1912-1933), Julliard, 1946

Hadraj Said
Re: 1907/1934 RESISTANCES BERBERES
31 mai 2008, 09:40
Bonsoir hadraj...ces deux textes de WIKIPEDIA sur la "Bataille d'Elhri" et les "Zayanes" que tu as retranscrit intégralement nous ont déja été signalés le 22 fevrier 2007 par DERKA (fr.wikipedia.org)...merci quand même...
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