Merci DAF pour les photos de Sidi Yakob. En effet le débit de la source n'est pas terrible. Comme pour Bin El Ouidane il faudra attendre les pluies et la fonte des neiges de l'hiver pour que le niveau d'eau remonte . L'an dernier, vers le mois d'avril, les enfants du quartier faisaient des plongeons spectaculaires dans cette source.
Il y a maintenant des sandres à Bin el Ouidane. A mon époque, le black bass était le maître des eaux...
Merci le Tadlaoui pour cette belle photo commentée du lac...Pure sérénité.

La photo est belle mais pour moi la sérénité est remplacée par une grande inquiétude , il y a très peu d'eau , une partie va alimenter en eau potable ; il va être impossible d'irriguer . On sait bien que la sécheresse est cyclique, mais à supposer que pluies et neiges soient au rendez - vous , ce qui n'est pas certain , je me demande si cela va être suffisant .
La lecture d'un journal marocain semble informer que de nos jours , il existe des fermes de plusieurs centaines d'ha équivalentes à celles des colons européens . L'eau de Bin ne coulant plus à flots ( ou pas du tout) , ils pompent dans la nappe comme autrefois .Sauf que la nappe de 5 à 10 m de profondeur est passée à des dizaines ou centaines de mètres . O n parle de forages se chiffrant en millions (d'euros ) .Les petits exploitants sont déjà réduits à espérer en la prière pour la pluie à l'image du Commandeur des croyants .........

C'est vrai que le catastrophisme en matière écologique est à la mode et surtout non dénué d'arrière pensée électoraliste, mais pour avoir vécu au Maroc le grand épisode de sécheresse du début des des années 80 ( de nombreux fellahs, faute de pouvoir les nourrir, abandonnaient ânes, et autres montures, dans la nature), je sais que de grandes pluies sont arrivées par la suite, peut-être trop grandes puisque beaucoup de magnifiques ksours ont payé de leur vie ces excès d'humidité.
Tout ceci, bien sûr, ne règle pas dans l'immédiat, l'inquiétude, voire le dénuement de tous ceux qui comptent sur des hypothétiques, et souvent bien maigres cultures, pour assurer leur subsistance. Bien évidemment, ces considérations ne peuvent jamais être absentes de nos émotions esthétiques.
A plus longue échéance- mais déjà bien entamée-on ne peut que s'inquiéter également, comme me l'avait fait remarquer naguère un ami ingénieur, sur la pérennité de ce type de barrage destiné, de façon inexorable, à l'envasement.
Donc, encore grand merci au Tadlaoui, de nous avoir fait partager cet instant de sérénité....forcément éphémère.

Citation
suchet
La photo est belle mais pour moi la sérénité est remplacée par une grande inquiétude , il y a très peu d'eau , une partie va alimenter en eau potable ; il va être impossible d'irriguer . On sait bien que la sécheresse est cyclique, mais à supposer que pluies et neiges soient au rendez - vous , ce qui n'est pas certain , je me demande si cela va être suffisant .
La lecture d'un journal marocain semble informer que de nos jours , il existe des fermes de plusieurs centaines d'ha équivalentes à celles des colons européens . L'eau de Bin ne coulant plus à flots ( ou pas du tout) , ils pompent dans la nappe comme autrefois .Sauf que la nappe de 5 à 10 m de profondeur est passée à des dizaines ou centaines de mètres . O n parle de forages se chiffrant en millions (d'euros ) .Les petits exploitants sont déjà réduits à espérer en la prière pour la pluie à l'image du Commandeur des croyants .........

Le Maroc subit, surtout dans le Sud, des sécheresses importantes depuis quelques années.

Comme le secteur agricole est un secteur économique et un bassin d’emplois essentiel au Maroc, toute sécheresse a de grandes répercussions dans le pays.

J’espère que les pluies retrouveront leurs niveaux d’années moins calamiteuses, parce que c’est terrible pour les petits paysans et ouvriers agricoles au moment des sécheresses. Certains n’ont même pas les moyens de refaire leurs semences.

Pour les surfaces des propriétés agricoles au Maroc, depuis l’indépendance, celles-ci ne sont pas moindre que celles qui étaient détenues par les colons. Elles ont plutôt encore grandi. Des propriétés agricoles de plusieurs milliers d’hectares existent au Maroc. Et elles ne sont pas si rares.
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Citation
suchet
Il me semblait bien avoir lu ou entendu dire que le débit de la Source était relativement constant !
La gestion des déchets comme le plastique ( il y a-t- gestion ? ) est catastrophique partout , Béni ne fait pas exception !

Il n’y a pas qu’au Maroc où les gens jettent leurs déchets n’importe où. C’est horrible !

Aucun respect, aucune éducation.

On peut voir, par exemple, des familles s’installer sur une plage, parfois même dans des coins protégés, y déjeuner, y goûter et laisser tous leurs déchets, papiers, plastiques, canettes, bouteilles, etc…

Scandaleux !

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Puisqu'on parle agriculture et plastique inquiétons-nous des plaines agricoles de l'Atlantique (Gharb, par exemple), de plus en plus recouvertes, à l'instar de la côte andalouse entre Almeria et Malaga, de plastique pour que nous puissions, en toutes saisons, manger haricots et autres cultures vivrières. Cette orientation, qui n'a plus grand chose à voir avec nos schémas anciens de l'activité agricole marocaine, a le vent en poupe et ne semble guère émouvoir...Au nom de la modernité et du "développement" la cécité est de mise...

Plasticulture,elle s'est répandue de façon irrésistible
Ces milliers de km2 de plastiques qui s'abiment vite (2 ou 3 ans ) génèrent une énorme quantité de déchets qui finissent en bout de course dans les cours d'eau ou la mer
Bientôt à Safi ou à Agadir on mettra en boites des sardines (si on en trouve encore ) farcies et à la sauce paillette

Sans parler d'autres aspects pas très sympa

Pour l'instant cela rapporte à certains certainement

Il me semble que pour le plastique, GIGIBOY évoque la prolifération des serres de culture sous plastique quand SUCHET et moi parlons plutôt de détritus de sacs en plastique et autres pollutions dans la même matière.

Il est clair que les serres sous plastique qui s’étendent de plus en plus donnent des paysages dénaturés mais elles permettent une meilleure productivité et des cultures hors saison.

Cette évolution disgracieuse est présente dans tout le Maroc.

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je parlais bien des serres plastiques proprement dites mais aussi toutes ces surfaces énormes recouvertes par toutes sortes de toiles transparentes , noires etc .. qui causent énormément de déchets ( en plus de toutes sortes d'autres pollutions dont la visuelle) .
Meilleure productivité , culture hors saison , c'est certain mais pas meilleure qualité des produits !
il est bien évident aussi que tous les emballages plastiques (bien commodes ) dont les sacs sont une véritable plaie .

voici ma participation à ce débat qui me semble très important
Pièces jointes:

voilà le lien pour l'article du Monde, ici

les chiffres du ministère de l'agriculture me semble sous-estimés, ou optimistes
Pièces jointes:

le lien pour le mémoire de Madame Cances, ici
Pièces jointes:

pour les déchets et les fraises espagnoles, deux documents possibles
Pièces jointes:

Oui, justement, je voulais justement parler de ce dont on ne parlait guère, tout du moins au nom d'une "meilleure productivité ". En effet, en matière écologique il semble qu'il y ait du bon et mauvais plastique!

au pays Oulad Abdellah
Pièces jointes:

la route Afourer Bin el Ouidane étant en réfection, il faut espérer que les éléments, selon la terminologie officielle, du patrimoine colonial soient conservés
Pièces jointes:

le réservoir d'Afourer
Pièces jointes:

Puisque nos possibilités de voyager (sauf pour ceux qui ont eu la bonne idée de s' évader avant fermeture des frontières , des ports et des aéroports ) s' évanouissent un peu plus au fil des jours, il nous reste, outre les intéressants reportages du Tadlaoui, les excellentes émissions "invitation au voyage" de fin d'après-midi sur Arte. Découverte d'une contrée couplée à la vie d'un écrivain ou d'un illustré personnage. Au cas où ils vous auraient échappé, 2 documentaires récents sur le Maroc: l'l'escapade d'Edith Wharton vers Moulay Idriss et l'empreinte de Lyautey à Casa et à Rabat. Regalez -vous!

GIGIBOY merci pour ces infos.

J’irai sur ArteTv pour ces deux documentaires.

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GIGIBOY
intéressant
Pour les dents de requins , dans le temps c'était plus facile à trouver vers KHOURIGHA où les mineurs alimentaient un commerce , on pouvait même avoir des collections ;je ne suis pas sur que l'on peut voir le Tasmit mais de Oued Zem , je pense que oui .