TREMBLEMENTS DE TERRE AU MAROC

le pisé avec de la paille ,torchi , cela a existé depuis belle lurette , un peu partout même en France autrefois ( ou mixtes pièrres , pisé ., , avec colombages ou pas . C 'est très vulnérable au feu , à la pluie .
Des architectes experts qui conçoivent des modèles anti sismiques , il y en a et ils ont certainement testés .
Ce qui ressort de Chine est très mystérieux et sujet à caution !!! Personne n'ignore qu'il y un transfert énorme de populations vers les centres industriels tentaculaires et une crise du logement assortie d'un scandale immobilier qui obère l'économie Chinoise .
Qu'on montre des villages si bien reconstruits au Yunnan , c'est possible mais est_ce généralisé ?
O n voit aussi des reportages de quartiers à haute valeur patrimoniale (dans les villes historiques )détruits systématiquement pour faire place à de gigantesques tours en béton ( les experts les disent antisimiques (théoriquement jusqu'à ce qu'on se rende compte de malfaçons scandaleuses ? ) .
Au Maroc , je me souviens très bien , des constructions "en terres" de certains villages ( avec parfois des pierres assorties de torchis en une sorte de béton de terre et paille coulée ou en briques crues ; les toits étaient déjà très légers, en terre avec des poutres en bois ; c'était très fragile , pluie , neige (en montagne! ) ; il fallait refaire très souvent les terrasses . C'était très beau , vu d'un peu loin ou sentimentalement parlant ( il y a de magnifiques livres avec photos sur le sujet mais c'étaient des masures , noires de fumée , sans confort, insalubre ... De nos jours beaucoup d'endroits ont été abandonnés , remplacées par des constructions un peu mieux situées bâties de bric et de broc, béton , briques , tôles pour les toits .
car le savoir faire ancien a disparu, légèrement plus confortables , mais masures encore souvent recouvertes d'un end uit ocre ou rouge .
Il y avait aussi les superbes "kasbas " , ksars de plus en plus tellement abandonnées et en ruines que des architectes et des assos ont lancé une campagne de restauration .
Pour revenir à l'actualité , les directives générales sont bonnes, parrainées par le Roi les experts auraient déjà tout analysé , les dommages matériels et humains !!!!! . Mais dans la pratique c'est tout autre chose, au niveau des habitants rescapés , en particulier ceux qui ont tout perdu , bien , famille , ressources ; , ils voudront ou pas (ou pourront ) ils rester sur place ???? Les moyens financiers , une fois arrivés sur place vont -ils être suffisants pour reconstruire , surtout si on veut que soit plus confortable , esthétique , anti sIsmique . Le MAROC aurait les moyens, ? Oui selon le plan mais les individus sur place ? car on compte aussi sur eux ( à moins que tout soit réalisé et planifié par l'Etat ) On compte aussi sur les assurances. ? , pour ceux qui en ont !!

Merci à CAROLE DE FES de nous avoir fait connaître cette interview de l’architecte Elie Mouyal. C’est un architecte installé au Maroc et spécialiste des constructions et réhabilitations d’habitations en pisé avec une longue expérience.

Je n’ai pas tout à fait compris les parties dites en darija.

Cette idée de maisons légères et provisoires, en attendant la reconstruction, est formidable car elle permettrait mieux le passage vers des maisons traditionnelles en pisé construites selon les nouvelles normes respectant l’identité régionale.

Construire en récupérant si possible quelques éléments de la maison détruite, cela permet plus facilement aux familles de faire moralement le passage vers une nouvelle maison que j’espère respectueuse des traditions. Ces solutions provisoires n’entameraient que peu les ressources financières.

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il y a de très bons architectes au Maroc sur ces questions , un problème c'est la réalisation en grand "nombre " . Un autre problème , c'est la perte humaine . Même les maisons réparées ou reconstruites , modernes ou style ancien comment et de quoi les gens vivront ?
Quand on voit des images d'OUIRGANE par ex , cela fait très mal mais on ne peut pas oublier les catastrophes passées : inondations , glissements de terrains ... Les tremblements de terre sont un risque majeur mais pas le seul , j 'ajouterais le changement climatique avec la sécheresse et il y en a d'autres ...
Que sont devenues les mines de BOU AZZER dont nous parvenait des nouvelles inquiétantes , sur les conditions de travail ?
Les barrages, on a l 'impression qu'ils ont résisté ?

architecte, né au Maroc, et connaissant bien ces constructions vernaculaires du haut-atlas, je précise des idées reçues sur le parasismique et ses "normes" :
- les constructions indestructibles n'existent pas, sachant que la force de destruction, l'accélération horizontale, augmente de manière exponentielle avec l'intensité locale (échelle de Richter + proximité de l'épicentre)
- les recommandations de construction parasismiques ont pour priorité de favoriser les chances de survie, pas de conserver les immeubles; elles présentent un ensemble de caractéristiques distinctes, non hiérarchisables :
. éviter les masses en hauteur, plus un niveau est lourd, plus c'est difficile de réaliser dessous un niveau indéformable ou indestructible, et plus il est un danger potentiel
. fermer une structure de boite par des parois panneaux homogènes, 6 unités pour un parallèpipède, ou des poteaux et poutres continues, solidement reliés , en béton armé bien construit, ou en bois; à ce sujet, le Japon, et la ville d' Aquila, en Italie, recommandent des structures d'immeubles de logements en panneaux de bois massif CLT, qui fonctionnent comme des voiles béton, mais au moins 5 fois plus legers.
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Je ne vois pas comment la reconstruction dans le Haut Atlas, avec les ressources locales ou régionales, pourrait passer du moyen-âge à une sécurité parasismique comparable aux mégalopoles asiatiques;

Mais il faut sans aucun doute développer les connaissances des constructeurs locaux, y compris les auto-constructeurs et contrôler la mise en oeuvre , principalement du béton armé


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