Le Mariage Juif

Hassan,

Belle famille tbark allah!

Quelle belle mariee Lalla Halima! Et l'aarouss pas mal non plus

Amities,

Emeraude

mon mariage le juin 1974 au couche du soleil sur la plage a ashdod

tres belles photos et beaux couple

Bonjour les amis,
J'ai une question a poser sur un tres vieux souvenir sur le mariage(pas le mien, non)
Qui se rapelle de la céremonie ou un chanteur (c'était ^resque toujours le meme) déclamait les mérites du couple à marier, puis quelqu'un dans l'assistance offrait une somme d'argent qui était aussitot mise dans une coupe, et le chanteur déclamait le nom du donateur et le couvrait de louanges et on passait au suivant.
Est ce que c'était une sorte de cadeau de mariage, ou une maniére de doter une jeune femme peut-etre indigente ou tout simplement un don à un jeune couple pour lui aider à demarres dans la vie ??
J'ai encore en mémoire la petite chanson qui accompagnait les dons.
" Laross ou la rossa , 100 francs de la part de Monsieur xxxxx que Dieu le bénisse etc etc ". Etait ce une coutume typiquement marocaine ? elle a complétement disparu, c'est normal maintenant à l'ére des listes de mariage et de la carte de crédit.!!!!
sylvain

Salut Sylvain,

C'est une coutume qui a existe pendant des generations:

La Ghrama... (un don?)

D'habitude la ghrama etait un don d'un billet d'argent , represente en l'honneur de tel ou tel, de la part de tel....

Voila a peu pres ce qu'ils disaient:

"Had l' ghrama ala l'arrouss ou l'aaroussa,
hadi a'la l'arrouss bohdo,
ou a'la l' arroussa bohdha.
Hadi mena'ned bou l'aarouss fi khater diffan,
ou fi khater dnadnia, ou fi khater Albert Suissa, SOLO!"

Traduction:

(ce don est en l'honneur du marie et de la mariee, pour la marie seulement et pour la mariee seulement,
ceci est de la part du pere du marie en l'honneur des invites,
et en l'honneur des musiciens, et en l'honneur de Albert Suissa solo)

Bien entendu les noms changent de temps en temps......

Je rigolais toujours quand ils disaient "solo"

Je dois ajouter que cet argent est ramasse par les musiciens a la fin de la soiree.

Bonjour Emeraude,
Merci pour vos précisions, oui c'est tout a fait ça !
j'étais persuadé que l'argent était pour les mariés, une sorte de dot en somme.
amitiés
Sylvain

Sylvain et Emeraude,

Quand j'étais enfant dans les années 70, j'ai assisté à des mariages. Ce dont je me rappel, il y avait une "ghrama" pour les mariés et une autre pour les musiciens.

Hormis les cadeaux des : fda, nhass, (metal argenté, cuivre) et électro-ménager. L'argent représentait un cadeau, soit pour commencer dans la vie, soit pour chahr al aassal (lune de miel) que le jeune couple passait en Espagne ou en France.

Cette aada à ma connaissance n'existe plus, car les besoins ont changé, et surtout parce que c'est une aada qui n'est pas INN (à la mode).

La ghrama était aussi monnaie courante chez les musulmans, j'en déduit que c'est une aada 100 % marocaine. Dans certains Blad à la aarobiya (à la compagne) la aada se pérpétue bien entendue.

Amitiés.

Eva la Rbatiya.

mariee,de la famille debut du siecle
Pièces jointes:

sur la photo, le frere a mon grand pere maternel
youssef amsellem et sa jeune epouse, messody amsellem marie, en 1929.

,tous les 2 de larache, ils ont vecu depuis, 1936, a port lyautey.
Pièces jointes:

mariage au neveu a mon grand pere maternel.1955
messod cohen de alkcazar,
avec la jolie perla sananes de alcazar
sur la photo de gauche a droite:
tita clara, la soeur aine, a mon grand pere maternel.
messod cohen, l'aarous
le bebe mercedes cohen fille a levy, le fils de clara .habite montreal.
l'aaroussa, perla
tita hola, de tanger
et a droite piedad sananes soeur de la marie, habite montreal
Pièces jointes:

rachel amsellem-cohen, fille de youssef et messody, de la photo, plus haut, rachel est la cousine paternelle a maman,nee a larache.
elle s'est marie a alcazar, 1950
Pièces jointes:

VOICI LE MARIAGE A ANITA ANIDJAR,MA SOEUR EN 1974.
MARIE AVEC JACOB PONTE DE TANGER.) decede en 1991.
SUR LA PHOTO DE GAUCHE A DROITE.
MON COUSIN, LE CHANTEUR JACKY BARON, DE SON VRAI NOM JACKY COHEN, FRERE DE MICHEL COHEN.NE A ALCAZAR
JACOB PONTE, LE MARIE, NE A TANGER
ANITA, LA MARIEE, NEE A CASA.
HANNA EX-FEMME DE JACKY, NEE EN ROUMANIE
Pièces jointes:

emeraude, ma nichema, a ashdod, il y a toujour l'er'rama, chez les musiciens marocains,
pendant, une bonne dizaine de minutes avant chaque chanson,
le chanteur, est avec adel re'rama, pour la famille telle, et adel re'rama, pour shimon, bla bas men'liakhdou...........................solo
..et ca fait lourd a la fin

LE MARIAGE A MA FILLE LE 26 MARS 2003



michelle shoshani
Pièces jointes:

bonjour a tous
est ce quelqu'n peut expliquer cette coutume de donner la ketouba a la mere de la mariee ?

ici en israel, il parait que la ketouba doit etre chez les jeunes mariees

La Ketouba est un contrat donc c'est une question de legalite,
et celui qui a un intérêt, garde le contrat...et qui a plus d'intérêt
que la mere de la mariee?

Emeraude,

Je partage votre idée. Effectivement, au Maroc c'est la maman de la Marié qui garde la Ketouba.

Eva la Rbatiya.

le mariage
Auteur: la fille de la mer et du soleil
Date: 31-12-2004 01:36

A l'époque de mes grands-parents (aux alentours des années 1924), un jeune homme apercevant une jeune fille qui lui plaisait, sans même l'aborder ni lui adresser la parole, envoyait quelqu'un voir les parents de cette jeune fille afin de lui demander sa main.

Si les parents acceptaient, le jeune homme se présentait alors et commençait à fréquenter la jeune fille. Il avait la possibilité de lui parler, mais toujours en compagnie d'une personne et toujours chez les parents de la fille. Même lors des sorties, ils étaient accompagnés : jamais on ne les laissait seuls.

Parfois les parents refusaient de donner leur fille en mariage au jeune homme en prétextant que le garçon n'était pas assez bien pour leur fille .

Si tout allait bien, on arrivait aux fiançailles. Une grande fête était organisée avec les parents des 2 familles,où la fiancée recevait sa bague de fiançailles. Dès lors, ils pouvaient se tenir par la main, s'embrasser à peine, sortir ensemble, mais toujours en compagnie du père ou de la mère, ou encore d'un autre parent.

Les fiançailles pouvaient durer très longtemps (parfois jusqu'à cinq ans) car tant que le garçon n'avait de logement pour créer son foyer, il ne pouvait se marier. Pour l'aménagement du logis, c'était le jeune homme aussi qui devait tout acheter: table, chaises, buffet, ... La jeune fille apportait la chambre à coucher que ses parents lui offraient.et un grand trousseau.

Il arrivait que durant cette longue période, le garçon ou la fille (voire même les parents) change d'avis. Les fiançailles étaient alors rompues.mais si la ketouba etait deja preparee, il falait lui payer la ketouba a la fille.

Le mariage

Une fois les fiancés prêts, on fixait une date pour le mariage et les préparatifs commençaient
les filles d'honneurs ,la robe de mariee,la corbeille,le bouquet de fleurs de lys,le costume du hatan, la synagogue, la houpa,les dragees.........

Les témoins, eux aussi, aussi étaient choisis avec soin.
la robe était longue, blanche avec un long voile. Elle portait à la main un bouquet de fleurs blanches et, pour celle qui le désirait, une couronne de fleurs blanches sur la tête. La demoiselle d'honneur devait forcément être en blanc
On ne louait pas de salle pour la réception. Elle se faisait chez les parents, apres le 7 berakhot a la synagogue.

il y avait des faire-part et des cartons d'invitation. Chez les gens plus modestes, les parents des futurs mariés ou les fiancés eux-mêmes se rendaient personnellement aux domiciles des personnes pour les inviter à la noce.ou ils louaient un aarad.

Après la cérémonie, on recevait parents et amis. Il y avait le déjeuner de noces avec le plat americain:
2pastelitos frits,litria,une grande cuisse de poulet, 2 tranches de saucissonet un bout de mhamar.

les maries , rentraient chez eux ,et le matin a'lasbah la maman du marie venait avec les sfenjs, et les you you you you,les jeunes maries etaient invites pendant 7 jours,chez tous les parents.

Avec le temps, ces choses ont quelques peu évolué. A l'époque de mes parents (en 1949), le garçon et la fille se fréquentaient en cachette, sans que les parents soient au courant jusqu'au jour où la fille demande au garçon de se rendre chez ses parents afin de faire leur connaissance. Si le garçon avait de bonnes intentions, il se présentait alors chez les parents de la fille et leur demandait sa main.

pour mes parents c'etait different, maman connaissait papa car ils etaient voisins.



La jeune fille restait tout de même sous la surveillance des parents, mais moi, que du temps de mes grands parents.

papa et maman le 9-2-1949



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/04/2008 03:01 par Dafouineuse.
Pièces jointes: