Inventions pour Lutter contre le Virus Covid-19
30 millions de personnes atteintes par le Covid-19, 0,9 million de morts
Médicaments
Certains médicaments cités n’ont pas encore été testés à grande échelle et leur efficacité réelle doit être vérifiée et confirmée dans le temps.
- Antipaludisme hydroxychloroquine en combinaison avec un antibiotique l’azithromycine (Z- Pak) par Vladimir Zelenko à New York sur 699 patients, sur une période de 5 jours. Sa prescription:
1. Hydroxychloroquine: 400 mg le premier jour et 200 mg par jour pendant quatre jours
2. Zinc: 220 mg une fois par jour pendant 5 jours
3. Zithromax: 500 mg par jour pendant 5 jours
Les résultats sur 699 patients ayant suivi cette prescription:
- Zéro mort.
- Seuls 4 patients ont dû être hospitalisés pour une pneumonie.
- Seulement 2 ont nécessité une hospitalisation pour une intubation sur un respirateur.
- Antipaludisme hydroxychloroquine +antibiotique azithromycine par Didier Raoult à l'IHU de Marseille sur 2853 patients, avec un succès de 92% et 12 cas mortels
- Antiviral Kaletra, produit par AbbVie Inc
- Antiviral remdesivir, produit par Gilead Sciences, Californie
- Le médicament antiviral et anti-inflammatoire Opaganib de RedHill Biopharma Ltd. (RDHL-Israël ) s’est révélé sûr et sain sur 2 patients. 131 personnes ont reçu une dose d’opaganib dans des études cliniques de phase 1 et de phase 2. L’Institut national italien des maladies infectieuses et le Comité central d’éthique de l’Italie a déjà approuvé l’utilisation du traitement sur 160 patients atteints de Covid-19 dans trois grands hôpitaux.
L’opaganib, nouvelle entité chimique, est un inhibiteur, administré par voie orale et doté d’activités anticancéreuses, anti-inflammatoires et antivirales, ciblant de multiples indications oncologiques, inflammatoires et gastro-intestinales.
Mark L. Levitt, M.D., Ph.D., directeur médical de RedHill : « Nous avançons rapidement dans notre programme de développement de l’opaganib pour contrer COVID-19. Nous étendons le programme de développement à la Russie et à d’autres pays, en parallèle avec l’étude clinique américaine, afin d’accélérer la collecte de données solides sur l’efficacité potentielle de l’opaganib contre COVID-19 ».
- Utilisé en première ligne des soins au Japon, en réduisant la durée de la maladie et en empêchant qu'elle ne s'aggrave, le médicament antigrippal Avigan (principe actif Favipiravir), de la société japonaise Toyama Chemical, filiale de Fujifilm Holding Corp. sera testé sur 80 patients à Hadassah, Sourasky, à l'hôpital Poriah de Tibériade et à l'hôpital Soroka de Beersheba, avec des chercheurs de l'Université hébraïque.
- RLF-100 ou Aviptadil, de Mondo Biotech, AG (Usa) pour le traitement du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) chez les patients atteints par le virus Covid 19, en cours d’essai phase 2 par Relief Therapeutics (Israël)
- Un cocktail de médicaments est né de conversations sur « le Divan des Médecins » (Facebook), qui regroupe 13 600 praticiens dont Dr Gastaldi : « On a réfléchi sur ce qui pouvait augmenter l’effet du médicament du Pr Didier Raoult, l’antibiotique azithromycine (sans l’hydroxychloroquine). Le zinc est très efficace pour cela. On ajoute deux gélules d’Effizinc dans le protocole. Toujours de manière empirique, on a ajouté du Singulair, utilisé chez les personnes asthmatiques, pour son rôle d’anti-inflammatoire sur les tissus interstitiels pulmonaires. Chez les formes sévères, on ajoute de l’héparine à faible dose, pour prévenir les thromboses, les phlébites et les embolies pulmonaires, fréquentes avec le coronavirus. Une des conditions sine qua non, c’est de démarrer ce traitement dès les premiers symptômes, et ne pas attendre d’être en réanimation… Depuis quelques semaines, nous avons prescrit ce traitement à tous nos patients atteints du coronavirus. Pour ma part, cela représente plus de 200 patients. J’ai eu seulement deux cas graves nécessitant une hospitalisation et qui sont sortis d’hôpital depuis. Évidemment, ce n’est pas une étude multicentrique et randomisée, mais ce sont des résultats très intéressants. Si on se fie aux données connues sur la maladie, sur, au minimum, 200 cas, on aurait dû avoir au moins deux décès et une quarantaine d’hospitalisations »
- De nombreux chercheurs de divers pays sont parvenus à l’hypothèse que Covid-19 ne tuerait pas directement, mais par l’intermédiaire d’une bactérie intestinale qu’il infecterait, la Prevotella… et c’est cette bactérie infectée qui, devenant virulente, déclencherait l’hyper-réaction immunitaire qui délabre les poumons et tue le malade. D’où l’intérêt de l’azithromycine, comme thérapeutique curative, à prescrire dès le début de l’infection… associé à une prescriptions de « probiotiques », pour rétablir la flore intestinale.
- La Famotidine, principe actif de Pepcid, un médicament couramment utilisé pour traiter les brûlures d'estomac, les ulcères et le reflux gastro-œsophagien (RGO), est actuellement testé par les hôpitaux new-yorkais Northwell Health, comme traitement possible du COVID-19. Avec une dose 9 fois plus grande que la normale, les chercheurs espèrent trouver 1 200 patients pour l'essai, avec deux groupes témoins.
- Développé par la société israélo-américaine Karyopharm Therapeutics, pour traiter les patients atteints de myélome multiple récidivant ou réfractaire, le médicament, Selinexor, ou Xpovio va être testé contre le Covid-19, sur 230 patients, dans quatre hôpitaux en Israël, dans le cadre d'un essai mondial impliquant une quarantaine de centres cliniques. Ce médicament a des performances antivirales et anti-inflammatoires.
- Un essai a été réalisé dans plusieurs hôpitaux de l'AP-HP avec le médicament anti-inflammatoire Actemra, ou tocilizumab sur 129 patients hospitalisés en raison d’une infection moyenne ou sévère au coronavirus, mais ne nécessitant pas de réanimation au moment de l’admission (avec la moitié comme groupe témoin). Le coût actuel du tocilizumab est d’environ 800 euros par injection.
- Parmi les victimes de COVID-19, 50 % d'entre elles ont a été infectées par des infections bactériennes secondaires et ont succombé de cette manière. Dans le cas de la grippe, la plupart des gens ne meurent pas du virus de la grippe, mais des infections bactériennes secondaires qu'ils développent. La résistance bactérienne aux antibiotiques est l'un des plus grands défis médicaux de notre temps.
L'Université hébraïque de Jérusalem a mis au point un antibiotique injectable ayant un impact non seulement sur le traitement des patients atteints de COVID-19, mais aussi sur ceux qui sont touchés par des infections résistantes aux antibiotiques. Pr Y Barenholz : «Nous encapsulons des médicaments habituels dans deux types de particules, faites de lipides et appelées liposomes ; … les grands liposomes sont injectés localement pour cibler la zone spécifique affectée, et les petits (nano)-liposomes voyagent dans le sang, et trouvent le site de la maladie »
Pr Y Barenholz et son équipe travaillent sur d'autres projets qui ciblent COVID-19. Un groupe essaie d'utiliser la technologie des liposomes pour traiter toutes les étapes de l'infection virale, pour empêcher la pénétration du virus, son traitement à l'intérieur des cellules, sa duplication et ses sorties.
Une autre étude vise à réduire l'impact sévère du virus sur les poumons, qui fait que l'organisme réagit contre le virus d'une manière qui, à un moment donné, endommage l'organisme lui-même, créant une situation très difficile à guérir. "Dans ce cas, je pense que nous sommes à environ six à neuf mois des essais cliniques".
- Vir Biotechnology Inc et Alnylam Pharmaceuticals Inc ont identifié un médicament pour le traitement du COVID-19 et prévoient de commencer les tests sur l'homme d'ici la fin de l'année. Appelé « VIR-2703 », ce médicament utilise la technologie d'interférence ARN (ARNi) qui cible et réduit au silence le matériel génétique spécifique, bloquant la production de protéines mortelles qui provoquent des maladies.
Vir a demandé une procédure d’urgence pour le faire homologuer par « la Food and Drug Administration (FDA) » américaine.
- Les médecins de l’hôpital Clinique La Source à Brazzaville (Congo) ont noté que les patients VIH qui étaient dans un état critique en raison de COVID-19 ont montré une amélioration significative dns les 48 heures, après avoir reçu un médicament appelé Gammora pour leurs symptômes du VIH. Gammora a été développé par la société israélienne Zion Medical et l’Université hébraïque de Jérusalem.
L’essai a concerné 30 patients gravement malades en soins intensifs – certains avec le VIH, d’autres sans VIH – divisés en deux groupes. Le premier groupe de 15 patients (groupe A) a reçu un traitement standard pour le VIH et les coronavirus, à savoir les antibiotiques et le médicament anti-VIH Atripla. Le deuxième groupe (groupe B) a reçu les antibiotiques, Atripla et Gammora par injection sur une période de neuf jours.
Dr Eynat Finkelshtein, directrice scientifique de Zion Medical: “Sur les 15 qui ont bénéficié de Gammora, 4 d’entre eux ont été testés négatifs pour le Covid-19, après neuf jours de traitement, et 11 ont été libérés des soins intensifs et transférés pour un examen complet de recuperation. Quant aux 15 membres du groupe A, 14 sont morts au cours de la même période et un reste dans un état critique… Nous mèneront des essais plus importants dans les pays occidentaux”
- « Washington University School of Medicine » à St. Louis teste l'antidépresseur fluvoxamine, (Luvox) sur 152 patients dans le Missouri et l'Illinois, avec un groupe témoin recevant un placebo. La fluvoxétine, un inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine (ISRS), est destinée au traitement des troubles obsessionnels compulsifs et de la dépression, entre autres. Les ISRS comprennent le Prozac (fluoxétine), le Paxil (paroxétine), le Zoloft (sertraline), le Lexapro (escitalopram) et le Celexa (citalopram).
Cette famille de médicaments agit sur la sérotonine, un messager chimique naturel dans le cerveau qui contrôle l'humeur. Les ISRS bloquent la réabsorption, ou recapture, de la sérotonine, ce qui augmente la quantité de cette substance chimique disponible pour transmettre des messages entre les cellules du cerveau. On pense que c'est ce qui soulage la dépression.
Dr Eric J. Lenze : « Utiliser un médicament psychiatrique pour traiter le COVID-19 peut sembler contre-intuitif, mais ce n'est pas plus contre-intuitif que d'utiliser un médicament contre la malaria…. Ce médicament existe depuis des décennies, nous savons donc comment l'utiliser en toute sécurité. S'il est efficace, il pourrait être un médicament idéal pour les patients externes atteints de COVID »
- Bonus BioGroup de Haifa étudie un nouveau médicament «MesenCure» pour traiter la détresse respiratoire aiguë et potentiellement mortelle chez les patients COVID-19. Ce médicament est formé de cellules stromales mésenchymateuses activées (CSM), isolées du tissu adipeux de donneurs sains. Il réduit l’inflammation, favoriserla régénération du tissu pulmonaire malade et atténue les symptômes respiratoires
L’accumulation de preuves montre que de nombreux patients COVID-19 meurent en raison d’une augmentation de la production de molécules inflammatoires appelées « cytokines », plutôt que du virus lui-même. Lorsque le système immunitaire sécrète trop de cytokines, une «tempête de cytokines» peut éclater. Une telle réponse immunitaire excessive ravage le tissu pulmonaire sain, conduisant à un syndrome de détresse respiratoire aiguë ou à une défaillance et éventuellement à la mort.
- InnoCan Pharma et l’université de Tel Aviv collaborent au développement d’une approche nouvelle pour traiter COVID-19, utilisant des exosomes chargés de cannabidiol (CBD). Administré par inhalation, le produit ICLX sera testé contre une variété d’infections pulmonaires.
Les exosomes sont de petites particules créées lors de la multiplication des cellules souches et qui peuvent agir comme des « missiles de guidage », ciblant des organes endommagés spécifiques et jouent un rôle important dans la communication entre les cellules. Lorsque les propriétés de guérison cellulaire des exosomes sont combinées aux propriétés anti-inflammatoires du CBD, on s’attend à ce que l’effet synergétique soit élevé.
Les plateformes ont été développées pour traiter une variété de maladies. Dans le cas des coronavirus, elles agissent pour faciliter le processus inflammatoire et contribuent à la récupération des cellules pulmonaires infectées.
- L'Institut israélien de recherche biologique (IIBR) situé à Ness Ziona a testé un analogue du médicament Cerdelga approuvé par la FDA, et un analogue d'un second médicament qui est actuellement à un stade avancé du processus d'approbation. Le traitement d'une nouvelle maladie telle que COVID-19 à l'aide d'un médicament existant et approuvé peut constituer une solution efficace à court terme, étant donné que l'un des principaux défis à relever pour faire face à une telle pandémie est le temps qu'il faut pour les phases de recherche et d'approbation des nouveaux médicaments. L'IIBR a démontré qu'un traitement antiviral utilisant les deux médicaments conduisait à une réduction significative de la capacité de réplication du Coronavirus et à la destruction de la cellule infectée.
- L’équipe de l’hôpital Saint-Joseph (Paris) teste les effets sur le Covid‑19 de l’anakinra, un médicament connu des rhumatologues. La biothérapie a été injectée pendant dix jours à des patients touchés par les formes graves de la maladie, victimes d’un “ orage inflammatoire” ou “ orage cytokinique”. Cette réaction incontrôlée du système immunitaire survenant en général une semaine après le début des symptômes peut déboucher sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë et/ou sur la défaillance de plusieurs autres organes vitaux. L’anakinra qui cible l’interleukine‑1, une des protéines impliquées dans j’inflammation, parvient dans la majorité des cas à bloquer “l’orage cytokinique”. 25% des 52 patients, d’âge moyen 60 ans, traités ont été transférés en réanimation ou sont décédés, contre près de 73 % dans un autre groupe de 44 personnes elles aussi atteintes de pneumonies aiguës et prises en charge dans le même hôpital….
- Pr Eli Schwartz, fondateur du Centre de médecine des voyages et des maladies tropicales du Centre médical Sheba, à Tel Hashomer, a lancé un essai clinique du médicament Ivermectin, un agent antiparasitaire à large spectre qui s'est également révélé efficace contre les virus. Ivermectin pourrait contribuer à réduire la durée de l'infection pour les personnes qui attrapent un coronavirus, leur permettant de reprendre le travail et la vie en quelques jours seulement. Des tests sur 100 personnes sont prévus dans les prochains mois, des personnes présentant des cas légers à modérés de la maladie afin de voir si le medicament peut raccourcir la période d'excrétion virale, leur permettant ainsi d'obtenir un résultat négatif au test du coronavirus et de sortir de l'isolement en quelques jours seulement.
- Lors d’un essai Clinique appelé RECOVERY, dans un hôpital d’Angleterre, l'administration de faibles doses du stéroïde générique dexaméthasone aux patients attaints du Covid-19 a réduit le taux de mortalité d'environ un tiers, parmi les cas d'infection les plus graves. Martin Landray, professeur de l'université d'Oxford qui co-dirige l'essai: "Une réduction significative de la mortalité chez les personnes nécessitant de l'oxygène ou une ventilation grâce à un médicament largement disponible, sûr et bien connu... Il permettra de sauver des vies dans le monde entier".
- Au moins 30 % des patients atteints de coronavirus développent des caillots sanguins qui bloquent le flux sanguin vers leurs reins, leur cœur et leur cerveau, ainsi que vers leurs poumons. Les chercheurs de Hadassah à Ein Kerem ont découvert que les patients qui forment des caillots de sang mortels ont un taux accru de protéine alpha de défense dans leur sang.
L'équipe de Hadassah a étudié plus de 700 échantillons de sang de 80 patients qui ont été admis au centre médical lors du premier pic de l'épidémie de coronavirus en Israël. Les résultats montrent que l'alpha défensine accélère la formation de caillots sanguins, ce qui peut provoquer des embolies pulmonaires, des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux. Lorsque des caillots sanguins se forment dans les alvéoles, dont la fonction est d'échanger des molécules d'oxygène et de dioxyde de carbone vers et depuis le système sanguin, cela peut entraîner une détresse respiratoire et éventuellement une intubation. 80% des intubés décèdent.
Une solution selon le Dr Abd Alrauf Higavi responsable de l’équipe: administrer le médicament colchicine aux patients atteints de coronavirus.
- Pr. Yaakov Nahmias, chef du centre de bio-ingénierie de l’Université hébraïque a constaté que l’administration du Fénofibrate, déjà sur le marché depuis les années 1970, empêche les cellules du virus de se multiplier et de prendre le contrôle des cellules saines des poumons. En d’autres termes, ce médicament, empêcherait le Covid-19 de se développer!
Le Fénofibrate est généralement utilisé pour traiter les surplus de graisse dans le sang (cholestérol et triglycérides) et notamment dans les cellules du poumon.
La présence du Corona entraîne une augmentation métabolique de molécules graisseuses dans les cellules des poumons, ce qui lui permet de se multiplier, car les virus n’ont pas la capacité de se multiplier par eux-mêmes. Ils doivent utiliser le métabolisme de l’organe-hôte pour se multiplier et prolonger leur durée de vie. Fenofibrate s’est révélé efficace en dissolvant rapidement les lipides et en barrant ainsi la route à la multiplication des cellules du Covid-19.
Pr. Nahmias a déclaré : « Il s’agit d’une véritable percée qui va permettre de neutraliser l’action du virus en l’empêchant de se servir des tissus de l’organe-hôte pour se développer. Nous avons vu comment il opère et avons cherché quel médicament déjà existant serait capable de l’empêcher qu’il se multiplier et ainsi réduire considérablement la gravité de la maladie ».
Anticorps
- Kamada Ltd. recueille du sang et du plasma de patients rétablis du virus, pour les purifier et les concentrer afin de les administrer à des patients gravement atteints.
Exposé à des virus ou à des bactéries, le système immunitaire réagit en produisant des anticorps qui se concentrent essentiellement dans le plasma et qui peuvent lutter avec efficacité contre le virus, voire en triompher.
L’état de santé de la moitié des 23 malades qui ont participé à cet essai s’est amélioré et celui de la seconde moitié ne s’est pas aggravé. 28 personnes guéries ont donné leur plasma, permettant de traiter 42 malades. On fait appel au don de plasma à plus de 3000 autres.
- Produit de thérapie cellulaire à base de placenta (cellules-souche PLX) pour réduire les symptômes mortels de la pneumonie de patients à haut risque, par Pluristem Therapeutics, à Haifa. Non seulement tous les patients ont survécu une semaine plus tard, 4 d'entre eux ont montré une amélioration des paramètres respiratoires et 3 d'entre eux sont à un stade avancé de sevrage des ventilateurs. De plus, 2 des patients ayant des conditions médicales préexistantes montrent une récupération clinique en plus de l'amélioration respiratoire.
- L'Institut israélien de recherche biologique (IIBR) situé à Ness Ziona a mis au point un anticorps monoclonal qui attaque le virus de manière unique et peut le neutraliser dans le corps des malades. Il sera fabriqué à grande échelle dans une usine près de Beer Shevaa( yérouham), dès le début 2021, selon le ministre de la Défense, Naftali Bennett.
- Dr. Natalia Freund, directrice du laboratoire d’immunologie humaine de l’Université de Tel-Aviv, a isolé deux anticorps présents dans le sang de patients ayant guéris du Covid-19, qui neutralisent la protéine utilisée par le virus pour se fixer sur les cellules humaines. Ces anticorps présentent un potentiel important à court terme comme thérapie pour les populations à risque, y compris les équipes médicales, et à long terme pour accélérer le développement d’un vaccin efficace contre le virus. Dr. Freund : « Le coronavirus utilise les pics (Spike en anglais) à sa surface pour se lier aux récepteurs des cellules humaines afin de les pénétrer et de s’y développer…. Ces pics lui servent de clé pour déverrouiller la cellule et l’infecter. Les anticorps que nous avons isolés dans le sang des patients guéris du covid19 se fixent sur cette ‘clé’ et l’empêche de pénétrer dans la cellule »
- Sorrento Therapeutics, une société biopharmaceutique de San Diego - Californie a découvert un anticorps STI-1499 qui pourrait protéger le corps humain et assurer une "inhibition à 100%" du COVID-19. Le virus est évacué du corps en 4 jours. Dr Henry Ji, fondateur et PDG: "Si vous avez unanticorps neutralisant dans votre corps, vous n'avez pas besoin de la distanciation sociale. La société peut être ouverte sans crainte”.
Les médecins prélèvent du plasma sanguin chez les patients qui se sont remis du COVID-19 et l'injectent à ceux qui sont gravement malades. Le plasma est chargé d'anticorps et cette approche est prometteuse. Le problème est qu’il n'y a pas assez de plasma provenant de patients.
Phyllis Kanki, professeur d'immunologie et de maladies infectieuses à l'école de santé publique T.H. Chan de Harvard : "Les anticorps, en général, ont été très efficaces pour faire baisser les niveaux de virus si vous avez eu une forte charge d'infection. Il y a des limites à ce que vous pouvez donner et pour combien de temps”.
Grâce à leurs études, Sorrento a dépisté et testé des milliards d'anticorps qu'ils ont collectés au cours de la dernière décennie. Ils affirment que cela a permis d'identifier des centaines d'anticorps candidats potentiels qui pourraient se lier avec succès aux protéines de pointe du coronavirus. Ils ont découvert qu'une douzaine de ces anticorps ont démontré la capacité d'empêcher les protéines de pointe de s'attacher à l'enzyme humaine ACE2, qui est le récepteur qu'un virus utilise normalement pour pénétrer dans les cellules humaines.
- Kentucky BioProcessing (KBP), filiale américaine bio-tech du groupe British American Tobacco (BAT) a cloné un bout de la séquence du Covid-19 qui lui a permis de développer une molécule qui, injectée dans des feuilles de tabac, a pu créer les anticorps protégeant contre le virus. Si l’efficacité se confirme, BAT est en mesure d'en produire 1 à 3 millions de doses par semaine dès le mois de juin 2020.
- Des chercheurs de l'Université de Tulane de l'État de Louisiane suggèrent que le "triple vaccin" administré aux enfants dès leur plus jeune âge contre les oreillons, la rougeole et la rubéole pourrait offrir la solution ou du moins réduire les symptômes graves de la maladie. Ce triple vaccin renforce le système immunitaire, protégeant les enfants contre une longue liste de maladies supplémentaires, dont un certain nombre de virus.
L'équipe a déclaré que "des preuves de plus en plus nombreuses démontrent que les vaccins atténués à effet rémanent offrent une protection non spécifique contre les infections bactériennes mortelles sans rapport avec l'accent mis sur l'agent pathogène du vaccin...", ajoutant "Il n'y a aucun risque à vacciner une majorité de personnes, et l'approche peut être particulièrement efficace pour protéger les travailleurs de la santé. Même si nous nous trompons, au moins les gens auront de nouveaux anticorps contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Cela ne peut pas faire de mal".
- Regeneron Pharmaceuticals utilise une combinaison de deux anticorps pour traiter les patients atteints par le virus. Elle peut également être administrée en tant que mesure préventive pour aider à protéger la population en bonne santé.
Identification par Test
- L’identification spécifique, rapide (qq secondes) et non invasive du Covid-19 par RADLogics Inc. (Israël). Test avec le CAT-scan ou scanographie, tomographie axiale, calculée par ordinateur (TACO)
- Test sanguin rapide (qq minutes) avec une numération sanguine par Sight Diagnostics Ltd., de Tel Aviv, avec un appareil portable basé sur l’IA (intelligence artificielle) pour les patients en isolement.
- Test sanguin rapide, une goutte de sang sur bandelette qui réagit et change de couleur, destiné aux personnels soignants, pour permettre de détecter leur immunité, avec un appareil portable et rapide (15 min) produit par NG Biotech, basée à Guipry (Bretagne)
- Une personne sur 2 atteintes ne présentant aucun symptôme de la maladie, une méthode de vérification du taux d’oxygène dans le sang a été mise au point par Luminati Networks Ltd. basée à Netanyah. Grâce à des applications de smartphones et de montres intelligentes on peut vérifier le taux d’oxygène dans le sang. On a recensé 110 modèles de téléphones cellulaires et 165 modèles de montres intelligentes qui permettent ce genre de vérification. Une personne sur 2 atteintes ne présente aucun symptôme de la maladie
- La société chinoise de génomique BGI expédie à la société de recherche sur l’ADN MyHeritage des machines de test du virus Covid-19 à ARN, capables de détecter des quantités minimes de virus et permettant d’effectuer 20 000 tests de coronavirus par jour. Ceci permettra la libération progressive de certaines personnes pour réintégrer le monde du travail.
- L’Université hébraïque de Jérusalem a développé une méthode opérationnelle de test par extraction d’ARN, 4 à 10 fois plus rapide que les tests les plus couramment utilisés, et beaucoup moins coûteuse, tout en ayant le même niveau de précision. Elle est basée sur des matériaux disponibles localement, notamment des billes magnétiques qui peuvent être recyclées pour une réutilisation répétée lors de futurs tests. La prochaine étape des recherches consiste à mettre au point une méthode, basée sur des outils de séquençage génomique, permettant de tester simultanément des dizaines de milliers de personnes.
- Scentech Medical et Next-Gen (Israël)ont mis au point un test de dépistage par respiration qui permettra d’obtenir un résultat…en une minute! Il s’agit d’une méthode similaire à celle utilisée par la police pour les tests d’alcoolémie, et qui permettra, grâce à l’air expiré, de détecter les éléments biologiques ou des gaz liés au virus du Corona (l’air expiré contient plus de 8000 gaz différents). Les tests cliniques débuteront dans les deux semaines qui viennent sur 36 personnes atteintes du virus, à différents stades. Dr. Keren Or-Amar, directrice de recherches cliniques à Scentech Medical : «La rapidité d’analyse permettra de placer aussitôt en confinement les personnes atteintes, repérer les personnes non atteintes, ralentir la propagation et ainsi protéger l’entourage, et accélérer le processus de relance de l’économie en libérant les zones les moins touchées ».
- Le nombre de tests disponibles partout ne permet pas de surveiller les porteurs asymptomatiques dans la population, bien que ce contrôle soit essentiel pour freiner l'épidémie. Le test d'échantillons individuels devient ainsi un goulot d'étranglement.
Appelée « pooling » (mise en commun), une méthode développée par le Technion de Haifa permet de tester simultanément 32 ou 64 patients, ce qui accroit le taux de détection des infections. Ce n'est que dans les rares cas où l'échantillon commun est trouvé positif qu’on effectue un test individuel pour chacun des échantillons spécifiques.
- Un nouveau test pour COVID-19 appelé Cepheid GeneXpert donne des résultats en 45 minutes au lieu de 3 à 4 heures. Il a reçu l'autorisation d'utilisation d'urgence de la Food and Drug Administration (FDA) américaine. Il est importé par Medison (Israël) et déjà utilisé pour les cas urgents dans près de 40 hôpitaux, dont les centres gériatriques de Shoham et le centre médical de Shmuel Harofeh. Le système peut réaliser 16 tests simultanément.
- Un test sérologique détermine si un patient a été exposé au virus SARS-CoV-2 et, dans l’affirmative, si le patient a développé des anticorps contre lui. Les tests sérologiques identifient les anticorps d’immunoglobuline M (IgM) et d’immunoglobuline G (IgG). Le corps produit rapidement des anticorps IgM pour la lutte initiale contre l’infection. Les anticorps IgG restent plus longtemps dans le corps, suggérant une immunité possible.
Gamidor Diagnostics, représentant exclusif de Roche en Israël va utiliser à grande échelle son test sérologique Elecsys Anti-SARS-CoV-2, qui a reçu l’autorisation de l’administration américaine FDA. Le test a une fiabilité supérieure à 99,8% et une sensibilité de 100%.
- Pr Gabby Sarusi de l’Université Ben Gourion du Néguev (BGU) a développé et validé actuellement un test qui identifie les porteurs du virus COVID-19 en moins d’une minute avec une précision supérieure à 90% et à un prix considérablement inférieur que toute autre méthode disponible.
Les échantillons COVID-19 peuvent être prélevés à l’aide d’un simple test respiratoire ou de prélèvements de la gorge et du nez.
Pr Sarusi, directeur adjoint de la recherche à l’École d’ingénierie électrique et informatique et membre du corps professoral de l’unité d’ingénierie électro-optique à la BGU : « Nous avons obtenu des résultats statistiquement significatifs, en accord avec nos simulations et nos tests de réaction en chaîne par polymérase ou PCR… Nous poursuivrons les essais cliniques et comparerons des échantillons de patients COVID-19 avec des échantillons de patients atteints d’autres maladies pour voir si nous pouvons identifier les différents stades de l’infection COVID-19…. Nous nous sommes demandés, puisque ce virus est comme une nanoparticule ou un point quantique d’un diamètre compris entre 100 nm et 140 nm en termes de taille et de propriétés électriques, pouvons-nous le détecter en utilisant des méthodes issues des mondes de la physique, de la photonique et de l’électrotechnique ? … Nous avons découvert que la réponse est positive, ce virus résonne dans la fréquence THz, et la spectroscopie dans ces fréquences le révèle rapidement ». Ce test de nature électro-optique plutôt que biochimique ne coûte que 50/100$.
- Un test sérologique développé par le laboratoire des Prof. Ariel Munitz et Motti Gerlic du Département de microbiologie et d'immunologie clinique de la Faculté de médecine de l'université de Tel-Aviv et du Corps médical de l’armée israéliennne va être utilisé pour identifier les soldats qui ont développé des anticorps contre le coronavirus voire une immunité à la maladie, et ceux qui sont encore exposés au virus, ainsi que les malades asymptomatiques. Le test sérologique développé par les Pr. Gerlitz et Munitz est rapide (1 heure), précis et sensible. Il est en cours d’approbation par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA).
- Le Centre de Traitement du Langage du Collège universitaire d'ingénierie Afeka de Tel-Aviv en comllaboration avec e l'Université catholique du Sacré-Cœur à Rome développe un test de détection des coronavirus par analyse de la parole.
La technologie des essais cliniques comprendra l'analyse de la parole des patients toussant pour le diagnostic du coronavirus.
L'objectif du projet est de développer des outils pour aider à la lutte internationale contre le coronavirus pendant la période intérimaire entre la première et la deuxième vague de la pandémie
- - La start-up de Galilée, Nanoscent, qui a développé une puce permettant aux appareils électroniques de "détecter" les odeurs, cherche à mettre en application cette technologie dans la lutte contre le coronavirus. Oren Gavriely, pdg : « La puce pourra dépister la population dans les magasins, les hôpitaux ou encore dans les aéroports, avec un résultat en 30 secondes … Un sac jetable est attaché à un tuyau qui entre dans la narine du patient. Ce sac est relié à une boîte contenant une puce qui analyse le souffle en 30 secondes et envoie les résultats vers un logiciel capable de lire les données ».
Un essai est en cours avec le centre médical Sheba de Tel Hashomer à Ramat Gan.
La société NanoScent basée à Misgav qui a mis au point un test dont l’objectif est de détecter le coronavirus en 30 secondes grâce aux odeurs, a analysé l’haleine d’un millier d’Israéliens contaminés puis a identifié des odeurs spécifiques aux porteurs du virus.
« On peut détecter qui est, ou pourrait, être contaminé par le virus », a expliqué Oren Gavriely, directeur général de NanoScent.
- Pour détecter le virus, Newsight Imaging, de Ness Ziona a réalisé un test de « une seconde » avec 95% de succès, à base de spectroscopie de la salive ou du sang, expérimenté au Sheba Medical Center, Tel Hashomer
Le président Eli Assoolin : « "Nous recueillons la signature spectrale après que la lumière ait été absorbée dans l'échantillon, et nous pouvons ensuite en analyser le contenu…. Fondamentalement, d'un côté, vous avez la source de lumière, et de l'autre, vous avez la puce du capteur - une caméra sensible et rapide qui peut voir différentes longueurs d'onde. Au milieu, vous mettez l'échantillon"
Pr Eli Schwartz, responsable de l’expérimentation et du Centre de Médecine Géographique de Sheba : « Ce système est très rapide, bon marché et semble fiable. Il convient au dépistage de masse, ainsi qu’au dépistage à l’aéroport, dans les maisons de retraite et même au dépistage à domicile »
Les patients se rincent la bouche avec 10 millilitres d’un rince-bouche spécial, puis crachent dans un tube. L’échantillon est placé dans une machine qui l’analyse et indique s’il correspond au profil d’un échantillon infecté par COVID-19.
La machine, appelée SpectraLIT, ne nécessite aucun produit chimique, et aucune compétence médicale n’est requise pour la faire fonctionner. Le processus est une définition de la « signature spectrale » de l’échantillon : la matière réfléchit différentes signatures lumineuses, en fonction de sa composition. Des outils d’intelligence artificielle ont permis aux développeurs de déterminer à quoi ressemble la signature du bain de bouche d’une personne positive au coronavirus, par opposition au bain de bouche de quelqu’un d’autre.
Le tube et le bain de bouche particulier donnés aux patients coûteront 25 centimes, un peu moins d’un shekel. Les développeurs espèrent qu’une fois que les machines seront en production de masse, elles seront disponibles à partir de 200 dollars, environ 700 NIS.
Contrôle et suivi de l’état et du mouvement du patient
- Système non invasif de surveillance permanente à distance des signes vitaux (100 fois/min) -- une planche à découper placée sous le matelas du patient – par EarlySense Ltd.- Peut suivre les porteurs asymptomatiques en quarantaine à domicile.
- Avec la participation de l’Université de Tel Aviv, RADLogics a développé un algorithme d'analyse d'images par scanner pour le diagnostic du Covid-19 (voir ci-dessus « test ») et l’état des poumons. Cette méthode qui utilise l’intelligence artificielle permet de localiser les patients atteints, de suivre leur état de manière précise et rapide, et de leur fournir des soins immédiats et adaptés, tout en gérant efficacement les ressources hospitalières. 157 patients ont été diagnostiqués avec une précision de 99%. L'analyse d'image par l’algorithme génère un «score Corona», qui mesure le pourcentage du volume pulmonaire infecté par la maladie, et permet donc une surveillance de sa charge et de localiser rapidement les patients dont l'état empire de ceux en voie de guérison.
- Vocalis Health, développe une application permettant aux professionnels de la santé de détecter, au seul son de la voix, même par téléphone, si une personne est susceptible d’avoir été infectée. L’intelligence artificielle ou IA repère « l’empreinte vocale » du virus, sonne l’alarme et suit à distance la progression des symptômes, si elle la personne est infectée.
- « Hamagen » est une application développée par le Ministère de la Santé d’Israël et la start-up Profero. Elle est téléchargée par l’usager à sa convenance et les données sont stockées uniquement sur son portable. Il est géolocalisé, et averti s’il a croisé récemment des personnes infectées par l’épidémie Covid-19.
- Tsahal et le Technion ont développé un drone équipé de capteurs capables de détecter des infections respiratoires dans des foules et mis au point des algorithmes capables de mesurer les rythmes cardiaques et la température, et de repérer les personnes qui toussent ou éternuent dans les files d’attente d’un aéroport par exemple.
- Des patients que l’on croyait dans un état stable avec 75% de capacité respiratoire présentent une embolie pulmonaire, non décelée sur le scanner, et mortelle dans certains cas. Les cardiologues ou réanimateurs ne pouvaient d’ailleurs pas la déceler, sachant que l’hypoxie étaient due à des caillots dans des petits vaisseaux, que seul l’angioscanner parvient à détecter. Par conséquent, d’après le CHU de Besançon, il est nécessaire de réaliser pour les patients atteints du Covid-19 avec des signes de gravité, un angioscanner pulmonaire avec injection de produit de contraste explorant les veines et les artères.
- Un algorithme développé par Medial EarlySign et l’Institut de recherche et d’innovation Kahn-Sagol-Maccabi identifie les individus les plus à risque de complications graves dus au COVID-19 en raison de conditions préexistantes et d’autres facteurs de santé. Ran Sa’ar, PDG de Maccabi Healthcare Services. « L’algorithme et les tests accélérés qu’il permet permettront de réduire le nombre de cas graves de COVID-19 et de contribuer à sauver des vies ». Dr Jeremy Orr, PDG de Medial EarlySign. « Sur la base de données anonymes collectées auprès de millions de personnes traitées par le Maccabi, nos modèles ont été adaptés et optimisés en fonction des connaissances médicales existantes et des facteurs de risque connus relatifs à COVID-19 »
- Un patch connecté qui se place sur la gorge pour diagnostiquer les premiers signes d’infection au coronavirus a été développé par l’Université de Northwestern et de l'hôpital de recherche en médecine physique et en réadaptation Shirley Ryan AbilityLab de Chicago. Ce dispositif surveille la toux, la fièvre et l’activité respiratoire de son porteur grâce à des capteurs. Les scientifiques ont créé "un ensemble d'algorithmes de données spécifiquement adaptés pour détecter les premiers signes et symptômes associés au Covid-19 et pour suivre les patients au fur et à mesure de l'évolution de la maladie".
Ce patch intelligent offre la possibilité d'identifier les symptômes et de détecter les tendances avant que les soignants ne les remarquent, ce qui permet d'engager des mesures de prévention appropriées et de procéder à des tests supplémentaires le plus rapidement possible. "Ces capteurs ont le potentiel de déverrouiller des informations qui protégeront le personnel soignant en première ligne et les patients, en informant les interventions en temps utile pour réduire le risque de transmission et augmenter la probabilité de meilleurs résultats »
Ce patch connecté est souple, flexible, sans fil et de la taille d’un timbre. Il peut être porté en continu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cet objet est entièrement enveloppé ; il est possible de le porter sous la douche ou pendant une activité physique.
Le patch intelligent se place en dessous de l’encoche suprasternale, soit dans le creux de la gorge. "De cet endroit, le dispositif surveille l'intensité et les caractéristiques de la toux, les mouvements de la paroi thoracique (qui indiquent une respiration laborieuse ou irrégulière), les sons respiratoires, le rythme cardiaque et la température du corps, y compris la fièvre. De là, il transmet sans fil les données à un nuage ou "cloud" protégé par la loi HIPAA, où des algorithmes automatisés produisent des résumés graphiques adaptés pour faciliter une surveillance rapide et à distance… Le dispositif produit des flux de données continus et utilise l'intelligence artificielle pour découvrir des informations subtiles, mais potentiellement vitales. Comblant un manque de données essentielles, il mesure et interprète en permanence la toux et l'activité respiratoire d'une manière qui est impossible avec les systèmes de surveillance traditionnels". 25 personnes concernées ont commencé à utiliser les appareils. Ils sont suivis à la fois en clinique et à domicile.
- Fondée en 2015 par trois anciens membres des unités d’élite des Forces de défense israéliennes, la startup israélienne Cobwebs Technologies est spécialisée dans la collecte massive de données publiques pertinentes, dans les domaines de la sécurité nationale, du système judiciaire ou du secteur privé dans 35 pays.
Cobwebs Technologies a développé une méthode qui, face à la pandémie de COVID-19, aide à prédire les futures flambées de contagion du coronavirus uniquement sur la base d’informations accessibles au public. Cobwebs Technologies combine trois énormes couches de données accessibles au public pour prédire les tendances et les prochains points possibles d’épidémie de coronavirus: l’intelligence Web (WEBINT) basée sur des publications sur les réseaux sociaux analysant les tests, les symptômes et les parents malades; données de localisation open source pour identifier les schémas de mobilité; et les données locales détenues par les autorités municipales. Omri Timianker president: “La connaissance des schémas de mobilité, par exemple, permet de contrôler et d’atténuer une éventuelle flambée qui pourrait survenir par des déplacements de patients contagieux entre 2 zones”
- Zebra Medical Vision, la société israélienne d’imagerie médicale a développé un algorithme d’apprentissage automatique GGO (Ground-Glass Opacities) qui analyse les scanners de tomographie assistée par ordinateur (CT), pour aider les médecins à établir des diagnostics efficaces et précis de COVID-19, en s’appuyant sur la plateforme AI de la société déjà testée en Inde. Ohad Arazi, PDG : « Décider quels patients suspects de COVID-19 doivent être hospitalisés est un défi lorsque les systèmes de santé sont débordés. La grande majorité des patients COVID-19 sont bénins, et le fait de disposer de cet outil automatisé permet de prendre des décisions cruciales quant à l’hospitalisation et la solution de Zebra-Med pourrait contribuer à alléger le fardeau des systèmes de santé dans le monde entier ».
- Une équipe de chercheurs, sous la direction du Dr. Adi Stern du Département de microbiologie moléculaire et de biotechnologie de la Faculté des sciences de la vie de l’Université de Tel-Aviv, a réussi pour la première fois à séquencer le code génétique (génome) du coronavirus tel qu'il apparaît en Israël, et l’ont comparé avec celui de milliers de coronavirus dans le monde, parvenant ainsi à retracer avec précision sa trajectoire de transmission à partir des pays étrangers (70% des Etats-Unis, Belgique 8%, France 6%), ainsi que sa chaine de propagation à travers le pays. Ces données pourront grandement contribuer à aider les décideurs à adopter des mesures telles que quarantaine ou fermeture et réouverture de frontières, ainsi qu’à mieux faire face à une prochaine épidémie éventuelle.
- Pangea, une entreprise technologique israélienne spécialisée dans les solutions visant à transformer numériquement les services aux entreprises et aux gouvernements, a développé un "passeport d'immunité COVID-19" utilisant l'identification biométrique afin de contribuer à la relance des industries aériennes et touristiques mondiales dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Ce passeport permettrait aux voyageurs exempts de virus ou immunisés, de fréquenter librement les terminaux des aéroports et de monter à bord des avions sans se soucier de la propagation du coronavirus à d'autres personnes. Uzy Rozenthal, vice-président exécutif de Pangea et directeur général de sa division gouvernementale: "l'isolement de 14 jours après un vol n'est pas pratique, tant dans le cas du tourisme de masse impliquant des dizaines de millions de personnes que dans le cas des hommes d'affaires dont le temps est précieux". Le passeport d'immunité mis au point permettrait de créer des zones stériles où il n'y a aucun risque d'infection et où des milliers de personnes se sentiraient en sécurité pour mener toute activité sans crainte.
La carte biométrique se compose d'une photo du titulaire, d'une signature numérique, d'une puce électronique et d'un filigrane holographique pour l'authentification. Cette carte pourra aussi servir de carte de vaccination numérique qui remplacera la carte de vaccination traditionnelle
Le moteur de recherche sophistiqué de l'entreprise Pangea examinera chaque cas et déterminera si le détenteur de la carte remplit les conditions nécessaires pour l'entrée. Le moteur est dynamique et serait capable d'effectuer des mises à jour en temps réel au fur et à mesure que les pays révisent leurs exigences pour faire face à un environnement sanitaire changeant.
- CLEW, une société israélienne de technologie médicale spécialisée dans les plates-formes d'analyse d'IA (Intelligence Artificielle) en temps réel, a reçu l'approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour l'autorisation d'utilisation d'urgence (EUA), sa plate-forme d'analyse prédictive en soutien aux patients COVID-19. CLEW est le premier et seul dispositif alimenté par l'IA autorisé par la FDA à fournir une identification précoce de l'insuffisance respiratoire et de l'instabilité hémodynamique pour les patients COVID-19.
Les plates-formes d'analyse d'IA de CLEW aident les prestataires de soins de santé à prendre des décisions éclairées concernant le traitement des patients, en prédisant les complications potentiellement mortelles dans les différents environnements de soins médicaux.
Vaccin
- Profitant d’une coïncidence miraculeuse, l’Institut de recherche Migal Galilée aurait mis au point un vaccin oral, qui transformerait la pathologie en un coup de froid très doux. Tout individu vacciné et ensuite infecté par le Covid-19 ne serait pas affecté.
Des protéines pulvérisées par spray oral pénètrent dans les cellules épithéliales à l’intérieur de la bouche et activent une réponse immunitaire de la muqueuse, protégeant le point d’entrée du virus. Un deuxième niveau de protection se met en action si le Covid-19 pénètre l’organisme ; il dope alors le système immunitaire, le protégeant avec les anticorps et les globules blancs nécessaires. Le vaccin protège les personnes entrées en contact avec le virus deux semaines après l’inoculation.
Les essais de phase 1 chez l’homme commencent le 1/6/20 et seront menés sur des individus jeunes et en bonne santé, puis étendus à la population générale. Le vaccin pourrait être prêt en quelques semaines et disponible en 90 jours.
Le PDG de MIGAL, David Zigdon : « Nous sommes actuellement en discussions intensives avec des partenaires potentiels qui peuvent aider à accélérer la phase d’essais sur l’homme et à accélérer l’achèvement du développement du produit final et des activités réglementaires »
- La firme biotechnologique Moderna de Boston a réalisé un 1eressai clinique chez l'homme (45 volontaires) avec l'injection du mRNA-1273, pour vérifier l'innocuité du produit, et déceler des indices de réaction immunitaire.
Développée en 2 mois, cette technologie est basée sur « l'ARN messager », la molécule intermédiaire entre l'ADN et les protéines présentes dans les cellules du corps humain. La technique traditionnelle des vaccins consiste à injecter un virus inactivé pour que le corps apprenne à s'en défendre. La technique de « l'ARN messager », envoie un message à l'organisme, sous la forme d'un morceau d'ADN. Son but est d'inciter l'organisme à fabriquer lui-même une fraction inactive du virus, puis les anticorps pour lutter contre ce virus. A sa dose la plus basse, le vaccin a produit une réaction similaire à celle des patients se remettant naturellement de la maladie. À dosage moyen – de 100 microgrammes – il a créé davantage d’anticorps que ceux créés naturellement chez les individus ayant contracté la Covid-19. Stephen Hoge, président : « Plus basse sera la dose, plus nombreux seront les gens que nous nous attendons à pouvoir protéger » - Les essais de phase III, qui impliqueront plusieurs milliers de personnes, seront lancés au mois de juillet. Dr Tal Zaks : « Vers la fin de l’année ou le début de l’année prochaine, il existe une probabilité raisonnable de voir le vaccin « mRNA-1273 » sur le marché, au moins sur le marché américain ».
Les résultats suivant la première phase de l'essai de Moderna sont encourageants. Ils révèlent que le vaccin expérimental a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants, au nombre de 45.
Déterminante, la phase 3 de l'essai, qui sera lancée et fera appel à 30.000 personnes aux Etats-Unis : la moitié d'entre elles recevront une dose de 100 microgrammes, les autres un placebo. Les chercheurs les suivront ensuite pendant deux ans pour déterminer si elles sont protégées contre une infection par le SARS-CoV-2. Ou, si elles sont malgré tout infectées, si le vaccin peut prévenir la progression vers des symptômes.
- La société britannique AstraZeneca a déclaré qu'elle s'était associée à l'Université d'Oxford dans un projet de vaccin. Pascal Soriot, directeur : ”L'espoir de beaucoup de gens est que nous aurons un vaccin, si possible plusieurs, d'ici la fin de l'année”
- L’Université de Pittsburg aurait un vaccin prometteur. Le problème est « l’oukase » des fonctionnaires des divers instituts d’homologation qui doivent suivre un processus préétabli et souvent très long avant d’accorder leur visa. Mais la situation d’urgence nécessite l’emploi de moyens court-circuitant ces fonctionnaires, au moins pour les patients en situation critique. Avec un peu de chance et en occultant « les oukases » administratifs, on pourrait avoir un vaccin efficace dans 2 mois…
- Financé par la Fondation Bill et Melinda Gate, Inovio Pharmaceuticals a développé le vaccin ADN INO-4800 et a commencé à injecter à 40 volontaires une première dose la 2ème dose sera administrée dans 4 semaines. La 1ere phase des essais vise à déterminer l’innocuité et « l’immuno-génicité » du vaccin. La seconde sera constituée d’essais cliniques, qui testeront l’efficacité du vaccin dans le traitement du Covid-19.
- La porte d’entrée du virus dans la membrane cellulaire, contient une zone très petite d'environ 50 acides aminés, appelée « motif de liaison du récepteur » ou RBM - Receptor Binding Motif, qui est l’endroit exact de la membrane du virus qui identifie le récepteur sur la cellule humaine et se lie à lui pour la pénétrer et l’infecter. Le RBM est donc le point faible du virus, sans lequel la contamination ne se produit pas, et donc le virus fait tous les efforts possibles pour le dissimuler au système immunitaire humain. La meilleure façon de gagner cette guerre contre le virus est donc de développer un vaccin qui cible spécifiquement le RBM.
Le Prof. Jonathan Gershoni de l'École de biologie cellulaire moléculaire et de biotechnologie de la Faculté des sciences de la vie de l'Université de Tel-Aviv a développé un vaccin innovant, capable de cibler la réponse immunitaire sur la zone la plus sensible et la plus vulnérable du virus: « Le principe d'action des vaccins est, en règle générale, de faire en sorte que le système immunitaire développe des anticorps qui détectent le virus ou une partie de celui-ci et se lient à lui. De cette manière, l'anticorps bloque le virus et l'empêche de se fixer aux cellules et de les infecter…. Le développement d'un tel vaccin devrait se faire en quelque mois, mais avec les différents essais cliniques, il pourrait être prêt à l'emploi d'ici un an à un an et demi »
- Albert Bourla, directeur de Pfizer (Suisse): “Notre société est actuellement en phase d'essai clinique, élaborant son vaccin en collaboration avec la société allemande BioNtech. Si les choses se passent bien, et que les étoiles sont alignées, nous aurons suffisamment de preuves de la sécurité et de l'efficacité pour que nous puissions... avoir un vaccin vers la fin octobre” - Pfizer vise à fabriquer 10 à 20 millions de doses du vaccin contre le coronavirus d'ici la fin 2020, pour une utilisation d'urgence.
- Une équipe de chercheurs israéliens de l'université Bar-Ilan a identifié de courtes séquences d'acides aminés - souvent appelées les "éléments constitutifs de la vie" - qui pourraient aider à développer un vaccin contre le nouveau coronavirus et qui, selon eux, pourraient arrêter la prochaine épidémie.
"Notre étude a identifié un ensemble d'épitopes immunodominants potentiels du protéome du SRAS-CoV-2, de sorte que ces épitopes sont capables de générer à la fois des anticorps et des réponses immunitaires à médiation cellulaire… . La détection de réponses immunitaires basées sur des épitopes immunodominants spécifiques permet de générer une immunité contre un certain agent pathogène à la fois par l'intermédiaire d'anticorps et de cellules. Cela peut faciliter l'élimination rapide et efficace de l'agent pathogène ", a expliqué le Dr Milana Frenkel-Morgenstern, chef du laboratoire de génomique du cancer et de bioinformatique des maladies complexes à la faculté de médecine Azrieli de l'université Bar-Ilan. Ce vaccin passif est capable d'activer les réponses immunitaires cellulaires et humorales chez l'homme.
- Le vaccin dévelopé par l'Institut Israélien de Recherche Biologique (IIRB) à Nes Siona, dans le centre d'Israël utilise un virus VSV, qui ne provoque pas la maladie chez l'homme. Le virus VSV utilise des protéines génétiquement modifiées qui constituent la couronne du coronavirus, et lorsque l'organisme identifie le faux coronavirus, il commence à fabriquer des anticorps COVID-19. Le vaccin pourrait être prêt d'ici la fin de l'hiver, 2021 si des essais sur l'homme sont rapidement autorisés
- Sanofi espère obtenir l'approbation d’un vaccin COVID-19 qu'il développe avec le britannique GlaxoSmithKline Plc d'ici le premier semestre de l'année prochaine. Sanofi, dont la division des vaccins Pasteur a une réputation établie dans le domaine de la grippe, travaille actuellement sur deux projets de vaccins.
L'un d'eux utilise un adjuvant fabriqué par GSK pour renforcer son efficacité potentielle. L'autre, développé avec la société américaine Translate Bio Inc, repose sur une technologie différente, l'ARNm, similaire à l'approche Moderna.
- La société de biotechnologie CureVac est le 2ème développeur de vaccins contre le coronavirus en Allemagne qui commence des essais sur l'homme d'une immunisation expérimentale après avoir été approuvé par , l'Institut Paul Ehrlich.
Selon l'Organisation mondiale de la santé 11 vaccins expérimentaux contre le virus sont actuellement testés sur l'homme.
Ventilateur-Respirateur
- Microsoft Israël a développé avec Tsahal et d’autres intervenants, à « Garage Innovation Lab », un appareil non breveté et libre de fabrication, « AmboVent », qui utilise un ballon respiratoire manuel fonctionnant de manière autonome, et qui contrôle la fréquence respiratoire, le volume et la pression de pointe maximale. Les composants peuvent être facilement fabriqués avec des imprimantes 3D et des pièces automobiles, d’où un prix modique de 500/800 $, au lieu de 6000/30 000 $ - Contact Dr Ethan Eliram à dreliram@gmail.com
- Israel Aerospace Industries, spécialisée dans les avions sans pilote et les missiles, lance avec la société médicale Inovytec la fabrication d’appareils de ventilation pulmonaire artificielle, afin de pallier à la pénurie et sauver des vies humaines.
- Medical LifeCan Ltd a développé une méthode de fabrication rapide d’appareils d’assistance respiratoires qui sont en cours de production sur 3 sites d’Elbit Systems Ltd avec l’aide du département de Recherche et Développement au ministère de la Défense
- De nombreuses initiatives dans le monde pour fabriquer des pièces de ventilateurs et respirateurs médicaux avec des imprimantes 3D.
- Une équipe de la Faculté d’ingénierie de l'Université de Tel-Aviv a développé un respirateur mécanique alternatif à usage unique efficace et bon marché, appelé Manshema et destiné à pallier la pénurie mondiale actuelle de respirateurs artificiels pour sauver la vie des patients atteints de complications respiratoires graves liées au coronavirus. Quand le patient présente des troubles de la respiration comme les pneumonies ou le syndrome de détresse respiratoire aigue (SDRA) lors duquel les poumons n’arrivent plus à fonctionner suffisamment pour approvisionner le corps en oxygène. Un respirateur artificiel l’aide à respirer et protège ses poumon. L'équipe a réalisé un prototype en état de fonctionnement et évolue vers des essais cliniques, et la mise en place d'une ligne de production.
- - Des fabricants israéliens ont converti une usine de missiles en usine de fabrication de respirateurs pour faire face à la pénurie de machines dans le contexte de la pandémie. La nouvelle chaîne de production créée « en quelques jours » a livré 30 respirateurs pour faire face à la pénurie due à la pandémie de coronavirus Le projet est une collaboration entre le ministère, la société médicale Inovytec de Raanana et l’entreprise publique Israel Aerospace Industries, la plus grande entreprise aérospatiale et de défense du pays.
Les respirateurs sont de la gamme Ventway Sparrow des machines conçues par Inovytec, qui, sont une version portable, compacte et durable pour le traitement d’urgence des enfants et des adultes dans et hors des hôpitaux.
Masque
- Basé à Brno en République Tchèque, Respilon a mis au point un masque qui capture et tue le virus. Il est constitué d’un tissage en nanofibres, pour empêcher l’entrée des agents pathogènes, et couvert d’une couche de nanoparticules d’oxyde de cuivre qui tuent activement les virus, y compris le coronavirus, lorsqu’il entre en contact avec eux.
Certifiés pour durer jusqu’à 24 heures d’utilisation, 2 types de masque sont fabriqués, le « ReSpimask Virus Killer » et le « RespiPro Virus Killer », qui comprend un respirateur FFP2. Commande sur le site web de Respilon.
- Nobio (Israël) va développer la fabrication d’équipements de protection individuelle (EPI) et de revêtements de surface à longue durée d’action, intégrant sa technologie antimicrobienne, pour obtenir des masques antiviraux et des tissus non tissés pour les vêtements de protection. La technologie de Nobio est à la pointe de la recherche antimicrobienne. Elle utilise des nanoparticules brevetées qui transforment les matériaux courants en antimicrobiens à longue durée d’action.
- Le Technion de Haifa a développé un patch autocollant « Maya » imprimé en 3D, contenant des nano-fibres recouvertes de désinfectants, afin de neutraliser efficacement le virus lorsqu’il touche le masque.
- Afin de protéger le personnel médical le Western Galilee Medical Center teste un patch autocollant pour masques chirurgicaux qui pourrait neutraliser le coronavirus.Le patch autocollant « Maya » imprimé en 3D a été développé au Technion par une équipe d’ingénieurs en mécanique, dirigée par le Professeur Eyal Zussman.
Il s’attache aux masques chirurgicaux, ajoutant une couche supplémentaire de protection. Le patch autocollant, est composé de fibres nanométriques recouvertes de désinfectants.
« Il s’agit d’une solution rapide et disponible, utilisant des technologies avancées. Nous sommes ravis de lancer un pilote au centre médical pour tester l’adaptation de l’autocollant par le personnel médical ».
- Tortech Nano Fibers, fondée en 2010 et basée à Maalot Tarshiha(Israël) a développé un filtre à base de carbone qui peut capturer et détruire une souche de coronavirus animal SRAS-CoV-2. Appelé TorStran, le mince tapis de nanotubes de carbone possède les propriétés de filtration et de perméabilité à l'air qui lui permettent de capturer les molécules des gouttelettes en suspension dans l'air.
- L’Université Ben Gourion du Néguev a développé une technologie de filtres à air auto-stérilisants. S’inspirant de la filtration de l’eau, les chercheurs appliquent leur technologie aux systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation ainsi qu’aux masques faciaux. Leur nanotechnologie est dérivée des filtres à eau en graphène induit par laser (LIG) qui éliminent les virus et les bactéries dans l’eau.
Leur nanotechnologie est dérivée de filtres à eau en graphène induit par laser (LIG) qui éliminent les virus et les bactéries dans l’eau. « LIG » est une mousse de graphène microporeuse qui peut être générée sur de nombreux types de matériaux. « LIG » est résistant aux bactéries et tue les microbes et les virus en utilisant un courant électrique de faible niveau provenant d’une source d’alimentation. Il peut fournir une protection active avec élimination et désinfection simultanées de la contamination.
Dr Chris Arnusch « Résistant aux bactéries, la surface en graphène protège contre les micro-organismes afin qu’ils ne puissent pas se multiplier, tandis que les microbes piégés dans le filtre sont éliminés par le courant électrique »
- Yair Ein-Eli (Israël) a mis au point une technologie qui rend les masques auto-nettoyants, en utilisant l’énergie d’un chargeur de téléphone. En rendant les masques jetables réutilisables, il résout la pénurie, augmente le niveau d'hygiène et protége l'environnement. Le mécanisme de nettoyage coûte 3 shekels de plus par masque. Les masques autonettoyants ont l’apparence d’un masque ordinaire, à l’exception d’une entrée pour un câble USB. Celui-ci servira à alimenter l’élément chauffant en fibre de carbone présent à l’intérieur du masque, qui atteindra 60/70° pendant 15/30 min pour tuer les germes.
- Sonovia (Israël) a développé une technologie de finition de tissus par ultrasons, qui imprègne mécaniquement des nanoparticules d'oxyde de zinc sur les textiles. Ce qui permet de fabriquer les « Sonomask » avec ce tissu anti-pathogène. Les tests de filtration - inhalation et expiration - ont donné un taux de réussite de 98 % pour arrêter les aérosols de moins de cinq microns de diamètre, la taille des gouttelettes qui transmettent la contagion du virus. Sonovia a obtenu l'approbation de la FDA américaine.
La start-up israélienne Sonovia de Tel Aviv s'attend à ce que son tissu antimicrobien amélioré soit capable de neutraliser 99 % du coronavirus auquel elle est exposée. Le revêtement en zinc breveté a été optimisé.
Le SonoMask est réutilisable et a été testé pour être efficace même après avoir été lavé 90 fois. Le masque à double couche filtre également 98 % des particules jusqu'à cinq microns. Ce SonoMask a été approuvé par la FDA pour un usage non médical et est en cours de test par la FDA en tant que nouvelle catégorie d'équipement de protection pour les travailleurs de la santé.
La technologie de l'entreprise est basée sur un procédé sono-chimique à l'échelle du laboratoire qui a été développé à l'université Bar-Ilan.
« La technologie est basée sur un phénomène physique appelé cavitation… Les ondes sonores sont utilisées pour infuser physiquement les produits chimiques désirés dans la zone de structure des matériaux, en les dotant de propriétés antivirales et antibactériennes cliniquement prouvées », a déclaré le Dr Jason Migdal, chercheur chez Sonovia
Désinfectant
- Une technologie qui transforme l’eau du robinet ordinaire en une solution anti-virus a été développée et brevetée par l’Université Bar-Ilan. Elle repose sur un réseau d’électrodes nanométriques aux propriétés de surface uniques. La rencontre entre l’eau et les électrodes crée un matériau de nettoyage dans un environnement aquatique. Cette combinaison offre une capacité antibactérienne efficace pour les micro-organismes (bactéries, virus et spores), sans danger pour les macro-organismes (comme les cellules de la peau). Cet antiseptique est 100 fois plus efficace que l’eau de Javel et de faibles concentrations (50 à 200 mg) de matières actives par litre suffisent pour désinfecter (contrairement à l’eau de Javel qui nécessite entre 5000 et 20000 mg par litre). La capacité de produire des électrodes dans une variété de formes et de textures rend la technologie adaptée à presque toutes les applications : un filtre dans un climatiseur, un récipient pour laver le poisson et la viande, la désinfection et l’élimination des pesticides des légumes et des fruits, en spray portable, un appareil pour la fabrication de chiffons antibactériens jetables et de nombreuses autres applications, même des masques et des gants.
Pr Sarid: « Nous avons examiné la capacité de ces matériaux à bloquer l’infection par le virus de l’herpès simplex de type 1 et le coronavirus humain OC43. Les deux virus ont été complètement éliminés lorsqu’ils ont été exposés aux désinfectants pendant différentes périodes. Les caractéristiques structurelles de l’OC43 sont similaires à celles du récent SRAS- Le CoV-2 suggère que ce virus sera également facilement éliminé avec ce désinfectant »
- L’Université des sciences et de technologies de Hong Kong a mis 10 ans pour mettre au point le revêtement MAP-1 antimicrobien et antiviral qui continue de libérer du désinfectant, même lorsqu’il a séché, neutralisant les virus, les bactéries et les spores.
Le revêtement MAP-1 permet de pulvériser une couche protectrice sur les objets. Constituée de millions de nanocapsules de désinfectant, cette couche reste parfaitement efficace pendant 90 jours. Ceci permet d’éviter de devoir nettoyer les surfaces particulièrement sollicitées dans les espaces publics, notamment les boutons d’ascenseur ou les poignées de porte. Après une année de tests cliniques, le produit va être commercialisé.
- Un désinfectant développé par l'Institut israélien de recherche biologique et distribué par Tera Novel tue 100 % des bactéries, virus, moisissures et certains champignons, y compris le nouveau coronavirus. Karen Cohen Khazon, présidente de Tera Novel : "Nous utilisons de l'hypochlorite à une concentration très élevée et nous ajoutons quelques ingrédients supplémentaires de sorte que partout où le désinfectant est pulvérisé, il se transforme en un film de gel très blanc qui maintient le matériau sur la surface pendant un certain temps.
Pour le nettoyer il suffit de le rincer à l'eau ou de le nettoyer avec une serviette ou un essuie-tout….” Ce désinfectant a été développé pour l’armée et la défense nationale. Il aidera aussi les civils à retourner à une vie normale. Il es actuellement utilisé dans les “miqweh” ou bains rituels de Bnei Brak.
- Israel Aerospace Industries a mis au point un prototype de machine qui utilise la lumière ultraviolette (UV) pour tuer les virus et les bactéries sur les surfaces en milieu hospitalier.
Ce dispositif permettra aux centres médicaux d’accélérer le processus de stérilisation de leurs salles et de les préparer au traitement de nouveaux patients. Aujourd’hui, cette stérilisation se fait à l’aide de produits chimiques, comme le chlore ou l’alcool.
- Dr Tsvi Sheleg a également conçu une boîte spéciale en PVC transparent qui protège mieux les anesthésiologistes lorsqu’ils intubent des patients COVID-19 : « Nous avons un prototype et nous en construisons 100. Dans le cas d’un usage médical, nous le conseillerons à d’autres hôpitaux car nous pensons que c’est une application cruciale de faible technologie qui peut aider les médecins. »
Robot
Pr. Gil Yudilevitch du Technion, responsable programme de robotique Reali, qui a permis de réaliser une plateforme robotique, appelée "CoRobot", qui peut acheminer les fournitures vers le service dédié au traitement du Coronavirus, afin de minimiser la nécessité pour le personnel médical d'y entrer : « Pour la prochaine étape, le robot intégrera un système de communication qui comprendra un écran, une caméra, un microphone et un haut-parleur, et pourra se déplacer d'un patient à l'autre et ainsi transmettre des informations au personnel médical en temps réel. J'espère qu'à l'avenir, nous ajouterons des fonctionnalités qui aideront au traitement, telles que des capteurs qui vérifieront le pouls des patients et les niveaux d'oxygène dans le sang »
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