Maxime annonce son mariage lors d’une soirée artistique
L’artiste marocain d’origine juive, Maxime Karoutchi, a enfin annoncé son mariage, alors qu’il était l’invité de l’émission « lila sahratna » sur la deuxième chaîne. Ladite émission est élaborée par le musicien Abdeslam Khaloufi et présentée par Ibtissam Koutaibi. Maxime a ajouté qu’il n’a pas organisé un grand mariage et n’a pas pu fêter cette cérémonie à cause de la propagation du coronavirus et la prohibition des regroupements dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire imposé au Maroc.
Karoutchi a considéré que le décor de l’émission, qui propose différents segments aux spectateurs, et dont l’un est de présenter les traditions des mariages marocains, convient à l’atmosphère de l’heureux événement qu’il fête ces jours-ci, soulignant qu’il a l’impression qu’il célèbre la cérémonie que le corona lui a privé.
D’autres artistes marocains ont aussi participé à cette émission sur 2M, aux côtés de Karoutchi, dont la star de « The Voice » Najat Rajoui, ainsi que Loubna Jaouhari et Walid Rahmani.
Karoutchi est le dernier chanteur juif populaire au Maroc, il tient à préserver l’héritage artistique « chgouri ». Il est né à Casablanca en 1965, dans une famille d’artistes par excellence, originaire d’Essaouira où elle s’est installée depuis son arrivée de l’Andalousie. Son grand père était le patron des musiciens, tandis que son père, connu sous le nom de Karoutchi le marocain, dirigeait un orchestre célèbre dans la capitale économique, qui animait les cérémonies de mariage des anciennes familles casablancaises juives et musulmanes dans les années 70. Son frère Mike fait de la musique aussi.
Karoutchi a effectué des études de musique dans le conservatoire municipal de Casablanca, où il a appris les bases du solfège et de l’orgue qu’il adorait. Il a beaucoup apprit de son père, et la première opportunité de jouer dans son orchestre se présenta lorsque l’un des musiciens s’était absenté. Maxime le remplaça, sur insistance de sa mère qui est parvenue à convaincre son père de son talent. Cela marqua le début de sa carrière qui reste brillante jusqu’aujourd’hui.
La famille de Maxime est arrivée à Casablanca au début des années 50, en provenance d’Essaouira. Elle s’installa dans la médina de la capitale économique, et plus exactement à la ruelle des Anglais, où notre artiste a vu le jour et a vécu une grande partie de son enfance.