Je suis désolée de vous dire qu'il n'y a pas lieu de se réjouir de la place faite à pas minuscules de fourmis par les femmes juives au sein de leur religion.
La religion juive a évolué sur certains points, reléguant au passé la lapidation, le lévirat, etc. ; la polygamie fut interdite grâce à l'amendement de Rabbénou Gerchom Meor Ha-Golah, qui a vécu de 960 à 1028 de notre ère en France, alors que le Talmud était clos depuis plusieurs siècles auparavant.
Alors, dites-moi pourquoi n'y a-t-il plus d'amendements, dites Taqqannot ?
Comment se fait-il que les femmes, plus nombreuses que les hommes, subissent la ségrégation, des lois humiliantes, une condition d'êtres de seconde zone encore aujourd'hui ?
Des féministes, et certaines faisant partie de congrégations plus avancées ne se soucient guère de la souffrance de la majorité des femmes juives, même non-pratiquantes, lors du décès d'un proche par exemple, où les femmes n'ont que leurs yeux pour pleurer, muettes, à l'écart, sans un adieu, comme des étrangères, sans le droit d'élever leur voix dans une prière à Dieu. Pire, on dit que c'est de leur faute, qu'elles n'ont qu'à s'inscrire dans un mouvement plus moderne, les femmes toujours responsables de leur condition...
Dites-moi, pourquoi les femmes orthodoxes ne réclament-elles pas dans un premier temps, avant l'égalité devant Dieu, des synagogues pour femmes uniquement, comme il existe des synagogues réservées uniquement aux hommes en Israël.
En Israël, j'ai vu des grandes salles de prière occupées par quelques hommes, alors que les femmes se tenaient dehors, debout, par tous les temps, tendant l'oreille pour capter quelques bribes des paroles de l'officiant au loin.
La dernière fois que je me suis exprimée sur la Gazette de Dafina, un homme a été offusqué, estimant que cela n'avait pas sa place dans une revue où visiblement l'on ne doit parler que de traditions, et a fait supprimer mon commentaire !
Je suis désolée de vous dire qu'il n'y a pas lieu de se réjouir de la place faite à pas minuscules de fourmis par les femmes juives au sein de leur religion.
La religion juive a évolué sur certains points, reléguant au passé la lapidation, le lévirat, etc. ; la polygamie fut interdite grâce à l'amendement de Rabbénou Gerchom Meor Ha-Golah, qui a vécu de 960 à 1028 de notre ère en France, alors que le Talmud était clos depuis plusieurs siècles auparavant.
Alors, dites-moi pourquoi n'y a-t-il plus d'amendements, dites Taqqannot ?
Comment se fait-il que les femmes, plus nombreuses que les hommes, subissent la ségrégation, des lois humiliantes, une condition d'êtres de seconde zone encore aujourd'hui ?
Des féministes, et certaines faisant partie de congrégations plus avancées ne se soucient guère de la souffrance de la majorité des femmes juives, même non-pratiquantes, lors du décès d'un proche par exemple, où les femmes n'ont que leurs yeux pour pleurer, muettes, à l'écart, sans un adieu, comme des étrangères, sans le droit d'élever leur voix dans une prière à Dieu. Pire, on dit que c'est de leur faute, qu'elles n'ont qu'à s'inscrire dans un mouvement plus moderne, les femmes toujours responsables de leur condition...
Dites-moi, pourquoi les femmes orthodoxes ne réclament-elles pas dans un premier temps, avant l'égalité devant Dieu, des synagogues pour femmes uniquement, comme il existe des synagogues réservées uniquement aux hommes en Israël.
En Israël, j'ai vu des grandes salles de prière occupées par quelques hommes, alors que les femmes se tenaient dehors, debout, par tous les temps, tendant l'oreille pour capter quelques bribes des paroles de l'officiant au loin.
La dernière fois que je me suis exprimée sur la Gazette de Dafina, un homme a été offusqué, estimant que cela n'avait pas sa place dans une revue où visiblement l'on ne doit parler que de traditions, et a fait supprimer mon commentaire !