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ANOSOGNOSIE ou pertes temporaires de la mémoire après 50 ans... 

 

 

Intéressant et rassurant pour certaines personnes, comme moi !

Le terme d'anosognosie est issu du grec -nosos signifiant "maladie" et-gnosis qui porte la signification de "connaissance", "conscience". Le préfixe a- privatif donne à l'ensemble la signification d'absence de conscience de la maladie.

Depuis un certain temps...

1. J’oublie les noms de famille...

2. Je ne me souviens plus où j’ai rangé certaines choses...

3. En parlant, il m’arrive de m’arrêter et ne plus savoir de quoi je parlais...

Avant, je craignais qu’il s’agisse d’un début d’Alzheimer... mais aujourd’hui, à la lecture de cet article, je suis rassuré.

«Si quelqu’un a conscience de ses problèmes de mémoire, c’est qu’il n’a pas l’Alzeimer.»

Il s’agit de l’anosognosie ou l’oubli temporaire. La moitié des gens de 50 ans et plus présentent certains symptômes qui sont plutôt dus à l’âge qu’à la maladie.

Ça arrive souvent chez les personnes de 50 ans, elles se plaignent que la mémoire leur fait défaut.

Une amie décrit la situation ainsi : «les informations sont toujours dans le cerveau, c’est le "processeur" qui fait défaut.»

Les cas les plus répandus sont l’oubli du nom d’une personne, le fait de se rendre dans une pièce de la maison et ne plus se rappeler pourquoi on y allait, un blanc de mémoire pour un titre de film ou d’un acteur, d’une actrice, une perte de temps à chercher où on a laissé ses lunettes ou ses clés.

Après 50 ans, la plupart des gens présentent une telle difficulté, ce qui indique qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais plutôt que c’est une caractéristique due au passage des années.

Bien des gens sont préoccupés – même à l’excès – de ces oublis.  D’où l’importance de l’affirmation suivante :

«Ceux qui sont conscients de souffrir de ces oublis sont ceux qui n’ont pas de problèmes sérieux de la mémoire, alors que ceux qui souffrent d’une maladie de la mémoire – dont l’Alzheimer – ne se rendent pas compte de ce qui se passe.»??????????

Le professeur Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la Mémoire et de la Maladie d' Alzheimer (IMMA) à la Pitié-Salpêtrière, rassure la majorité des cas de personnes préoccupées par leurs oublis : «Plus on se plaint de pertes de mémoire, moins il y a de probabilité de souffrir d’une maladie de la mémoire.»

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