31 Decembre, par Jacques Hadida
Et me voila encore une fois, à la fin de l'année, voulant récapituler ce qui m'est arrivé cette dernière année et où j'en suis aujourd'hui .
Je peux dire que rien n'a changé. Il n'y a eu rien de spectaculaire valant la peine d'être mentionné et pourtant 365 jours sont passés et comment puis- je dire ceci?
Au fait, nous nous attendons tous à ce que des choses fantastiques nous arrivent, mais rien de la sorte ne se passe. Cependant, le fait que je sois toujours là devrait par la chose même prouver que j'ai survécu tout ce qui s'est passé lorsque l'on considère que plusieurs ne sont plus là.
En effet, dans plusieurs coins du monde, il y a eu plusieurs accidents menant à la mort des milliers de personnes et j'ai été épargné.
Devrai- je considérer ce fait comme un heureux événement pour moi?
Pourquoi pas?
Peut-être qu'alors je devrai me considérer heureux d'être en vie et ce simple fait serait un miracle. Car en effet, nous prenons notre vie pour de l'acquis jusqu'au moment où nous réalisons combien nous sommes fortunés de vivre dans un environnement qui nous permet de survivre
Cette année plus que toute autre a été le spectacle de guerre entre des peuples, menant à la mort de centaines de milliers ainsi qu'un mouvement de population bousculée hors de chez elle, cherchant refuge dans des pays qui les accepteraient. Le monde a donc été témoin d'un drame majeur et les gens ont eu pitié de ces masses d'hommes de femmes et d'enfants cherchant refuge.
Et ce qui fait mal au cœur, c'est que cette nouvelle année verra la continuation de cette situation car le monde n'a toujours pas trouvé le moyen de stopper ces guerres et de s'occuper de tous ces réfugiés qui se comptent par millions.
Alors que certains pays ont offert d'accepter quelques uns, d'autres ont fermé leur frontière , refusant leur entrée car cela s'ajouterait à leurs propres problèmes. Il y a même certains individus ici et là qui font leur part mais le problème est trop grave.
Fort curieux, j'ai commencé cet exercice en parlant de moi et de ma vie et j'ai fini par parler du monde et de ses pauvres habitants. Peut-être parce que je ne suis pas égoïste que de penser juste à moi.
En temps que simple individu, she puis- je faire?
Un seul homme peut- il sauver le monde?
La réponse est oui, en sauvant une seule personne.
Ai- je les moyens de sortir de mon chemin et adopter une personne, disons un orphelin et lui donner une chance de survivre?
Je crois que c'est très possible et des millions parmi nous devraient être capables de le faire et ainsi sauver le monde.
Mais nous ne le faisons pas. Pourquoi?
Parce que nous sommes tous pris dans notre quotidien qui n'est pas toujours des plus agréable avec nos problèmes de tous les jours qui ne nous laissent pas le temps de penser aux autres, tellement nous sommes occupés par nous mêmes et notre famille.
Il reste que notre monde a un problème et que celui qui le dirige n'a pas encore trouvé la solution. Car ici aussi, le monde est occupé avec ses propres problèmes.
Et pourtant, ce monde est fait de gens comme vous et moi et si nous pensons tous positivement, nous devrons trouver une solution. Et nous n'y arrivons pas parce she notre monde est malade. Malade parce que ses dirigeants s'occupent d'eux- mémés avant de penser aux autres. Cette maladie s'appelle: égoïsme.
Oui, il y a quelques organisations ici et là qui font de leur mieux pour aider, mais elles ne sont pas nombreuses et manquent de ressources.
Ce dont nous avons besoin, c'est une bouffée de philanthropie qui flottera autour du monde et répandra des vibrations positives et fera en sorte que le monde réalisé quel est leur devoir et les réveillera pour qu'ils comprennent qu'ils doivent tout partager
J'ai écrit ces dix paragraphes et doute d'avoir accompli quoi que ce soit.
A moins que je ne partage ces paragraphes avec d'autres, plus sages que moi qui trouveront peut-être une manière d'améliorer ce monde et faire que cet écrit aurait valu la peine.
Jacques HADIDA
SAN DIEGO