J'étais enfant quand éclata la guerre des six jours. On écoutait la radio et on a cru que c'était la fin d'Israël et de tous les Juifs, à qui on allait arracher les ongles, etc.
A la fin de la guerre, mes parents n'ont pas voulu prendre le risque de revivre ce cauchemar, mon père a préféré la France à cause du français, ma mère a beaucoup pleuré. Lorsque l'on parlait d'Israël, par réflexe, elle nous faisait signe de nous taire.
Il ne faut pas oublier qu'il y avait aussi la peur...
J'étais enfant quand éclata la guerre des six jours. On écoutait la radio et on a cru que c'était la fin d'Israël et de tous les Juifs, à qui on allait arracher les ongles, etc.
A la fin de la guerre, mes parents n'ont pas voulu prendre le risque de revivre ce cauchemar, mon père a préféré la France à cause du français, ma mère a beaucoup pleuré. Lorsque l'on parlait d'Israël, par réflexe, elle nous faisait signe de nous taire.
Il ne faut pas oublier qu'il y avait aussi la peur...