Le Pape François soutient le terrorisme islamique tueur de Juifs (info # 013112/17) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Je ne suis pas catholique. Je l’ai été dans ma jeunesse, parce qu’en France, le catholicisme est la religion dominante. Je me souviens, ayant fréquenté l’école primaire en Lorraine où j’étais astreint aux cours d’éducation religieuse catholique, que les Juifs étaient définis dans mon livre de catéchisme comme un peuple déicide.
Depuis le concile Vatican II, en 1973, ces mots ont disparu des livres de catéchisme, mais je suis certain qu’ils restent imprimés dans les mémoires de nombres de gens de ma génération. Le souvenir de ces mots m’a éloigné du catholicisme.
Parce que j’ai douté par la suite, je préfère désormais me définir comme agnostique.
Si je perdais mes doutes et que je retrouvais des certitudes, je pourrais me convertir au judaïsme ou devenir chrétien évangélique (encore que j’aie du mal à voir en Jésus le fils de Dieu et non un prêcheur juif crucifié par les Romains), mais je ne pourrais redevenir catholique. Je ne pourrais reconnaitre l’autorité spirituelle d’un pape et l’appeler “Saint Père”.
Je le pourrais bien moins encore avec le pape actuel, que je considère comme un chrétien très étrange, plus proche à mes yeux du marxisme que des valeurs chrétiennes.
J’ai déjà eu l’occasion de critiquer ses propos. Je dois le faire à nouveau, et je dois les mettre en perspective.
Ce que le Pape François a déclaré le 25 décembre en comparant le voyage de deux Juifs donnant naissance à un enfant juif à Bethlehem à celui d’immigrants musulmans (et souvent imprégnés d’antisémitisme) tentant de s’installer dans le monde occidental était absolument inapproprié et très douteux. Ses affirmations, un peu plus tard, sur la nécessité de voir se créer un Etat “palestinien” étaient une prise de position militante relevant de la basse politique, doublée d’un appel renouvelé pour une cause nauséabonde et criminelle qu’il a déjà soutenue dans le passé.
Lors de son voyage en Israël (pays jamais nommé dans le programme officiel du voyage, il y est uniquement question de “Terre sainte”), il a entériné l’équation “Bethlehem = Auschwitz”. Il s’est arrêté devant un fragment de la barrière de sécurité portant cette comparaison ignoble en levant délibérément les yeux au ciel devant les photographes. Il a également accordé un accueil chaleureux au terroriste islamique antisémite Mahmoud Abbas au Vatican, à l’occasion de l’ouverture d’une ambassade de l’ “Etat palestinien” auprès du Saint Siège.
Le Pape François n’est pas le premier pape que je soupçonne d’être antisémite. Comme nombre d’antisémites, il s’entoure de quelques “bons Juifs” à qui il pardonne d’être juifs, mais cela ne change rien à l’affaire.
Il n’est pas le premier pape à manifester son mépris, voire son hostilité à l’encontre d’Israël. Le Saint Siège n’a reconnu l’existence d’Israël qu’en 1993, et avec de grandes réticences.
Il n’est pas non plus le premier pape à avoir refusé la reconnaissance de Jérusalem, ville juive et capitale d’Israël.
Il est toutefois le premier pape à s’être ingéré avec autant d’arrogante ostentation dans les affaires d’Israël et aussi, de fait, dans celles des Etats-Unis, en manifestant son refus public de la reconnaissance de Jérusalem, ville juive et capitale d’Israël par le Président Donald Trump.
Il est aussi le premier pape à avoir accueilli chaleureusement un terroriste islamique antisémite au Vatican et à afficher, de fait, un soutien au terrorisme islamique qui tue des Juifs en terre d’Israël. Par effet d’émulation, cela conduit à l’assassinat de Juifs ailleurs sur Terre, en Europe en particulier. L’abject Mohamed Merah a ainsi assassiné des enfants juifs à Toulouse en invoquant la souffrance des “Palestiniens”.
Le terroriste islamique antisémite Mahmoud Abbas a “fêté Noël” en compagnie de Rafat Jawabra, un dirigeant des Brigades des Martyrs d’al Aqsa qui organisa des attentats suicides antijuifs, et qui vient de passer quinze ans dans une prison israélienne.
Le terroriste islamique antisémite Mahmoud Abbas a tenu un discours non pas anti-israélien mais clairement antisémite aux accents génocidaires, à Istanbul, lors du sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique organisé récemment par Recep Tayyip Erdogan. Le seul discours plus antisémite que celui d’Abbas a été à cette occasion celui de l’antisémite Hassan Rohani, le “Président” iranien, évoluant dans l’ombre du maléfique Ali Khamenei.
Le Pape François a accueilli Hassan Rohani au Vatican, chaleureusement là encore.
Quant au courageux journaliste italien Giulio Meotti, il se demandait pourquoi l’Eglise catholique ne condamnait pas la “profanation de la fête de Noël” qu’est la célébration de celle-ci par un terroriste islamique antisémite congratulant un autre terroriste islamique antisémite.
Sous le Pape François, la fête de Noël est souvent profanée. L’accueil d’islamistes antisémites au Vatican devient une pratique courante. Le soutien au terrorisme islamique, tueur de Juifs, devient une autre pratique courante.
Le souhait de voir se créer un Etat palestinien, donc un Etat terroriste islamique antisémite au flanc d’Israël, devient une pratique courante supplémentaire.
La définition des Juifs comme peuple déicide a certes disparu du catéchisme catholique en 1973. Il m’arrive de penser qu’elle reste toutefois imprimée dans nombre de mémoires et qu’elle est bien présente dans celle du Pape François.