Barack Obama l'a encore répété cette semaine, pendant son voyage en Amérique latine. Il n'était pas décidé à s'engager, même dans des frappes aériennes limitées, en Libye. Ouvrir un troisième front dans un pays arabe, alors qu'il s'emploie depuis qu'il est à la Maison-Blanche à délier au plus vite l'Amérique de son implication en Irak et même en Afghanistan, lui semblait déraisonnable sur le plan militaire, peu populaire pour ses électeurs et contre-productif pour peu qu'il essaie de faire bouger les lignes entre Israël et les Palestiniens.