Il est vrai, naturellement, que Mme Le Pen déploie une grande énergie pour tenter de dédiaboliser son parti et faire croire qu’il a changé. Mais il est non moins vrai que ce « changement » n’est pas encore allé jusqu’à un désaveu clair, sans réserves ni nuances, des provocations antisémites (Durafour crématoire… les chambres à gaz, détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale…) qu’affectionnait son père.