Asher
Knafo
Petit
lexique des fêtes de Tichrei
Eloul
– Dernier mois de l'année hébraïque. Le mois qui nous prépare aux
journées solennelles de Rosh Hachana et Yom Kippour. Durant tout ce
mois et jusqu' à la veille de Kippour, dans toutes les synagogues, à
partir de 4 heures du matin on lit les Selihot.
Le mot Eloul est composé
de quatre lettres dont l'acrostiche est Ani Lédodi
Védodi Li (J'appartiens à mon fiancé et mon fiancé
m'appartient) ce verset du Cantique des Cantiques symbolise le
pacte d'amour qui se noue entre Dieu et son peuple d'Israël.
Sélihot-
Textuellement:
pardons. Série de textes liturgiques qui se disent et se
chantent à la synagogue pendant le mois d'Eloul et les Yamim
Noraïm et dans lesquels chacun de nous reconnaît ses fautes et
demande à Dieu de lui pardonner et de pardonner au peuple d'Israël.
Yamim
Noraïm –
Textuellement: Les jours saints, graves et solennels. Roch Hachana
et Yom Kippour.
Asséret
Yémé Techouva -
Textuellement: les dix jours de Téchouva. Ce sont les dix premiers
jours de Tichrei premier mois de l'année hébraïque qui débutent par
Roch Hachana et se terminent par Yom Kippour. Pendant ces dix jours
nous devons faire tous nos efforts pour nous approcher de Dieu.
Roch
Hachana –
Textuellement: Tête (début) de l'année. Les deux premiers jours de
l'année. Pour la Torah, ce jours s'appelle Yom Hazikaron,
(textuellement: jour du souvenir) (à l'origine il n y avait qu'un
seul jour de Roch Hachana) c'est le jour où notre souvenir vient
jusqu'à Dieu. La Michna dit qu'en ce jour nous sommes comme des
moutons qui passent devant le berger et celui-ci décide du sort de
chacun d'eux. En effet en ces jours nous faisons Téchouva et nous
implorons Dieu de nous juger avec clémence.
La
Téchouva
-
La racine du mot contient l’idée
de retour. Il s’agit principalement d’un retour vers Dieu et vers
nos sources qui doit nous permettre de mieux nous situer par rapport
au rôle que nous avons à accomplir en tant que Juifs. Réévaluation
de nos relations avec Dieu, avec les autres et avec nous-mêmes.
Le Choffar
– La corne de bélier
dans laquelle nous soufflons à Roch Hachana à la Synagogue. Les sons
du Choffar s'appellent Tékiot. Ils sont en souvenir des
Tékiot que la Torah nous a dit d'émettre le jour de Roch Hachana. Le
Choffar rappelle Isaac qui accepta d'être sacrifié pour l'amour de
Dieu. A Roch Hachana nous demandons à Dieu de nous pardonner pour le
mérite de notre père Isaac.
Le repas
de la veille de Roch Hachana –
Un repas qui commence par
plusieurs actes symboliques: Nous mangeons une pomme trempée dans du
miel pour avoir une année douce. Nous mangeons des grenades pour
demander d'être aussi pleins de Mitsvot qu'une grenade est pleine de
graines. Nous mangeons certains fruits ou légumes dont le nom a une
consonance qui nous permet d'émettre certains vœux. Nous mangeons de
la viande de tête de mouton en souhaitant être la tête et non la
queue et pour nous rappeler du Choffar et du presque sacrifice
d'Isaac.
Chéhéhiyanou -
Textuellement: "qui nous a maintenus en vie". C'est le nom de la
bénédiction que nous disons quand nous mangeons un fruit pour la
première fois dans l'année ou que nous étrennons un habit neuf ou
que nous sommes dans une situation heureuse et nouvelle. A Roch
Hachana nous disons cette bénédiction plusieurs fois surtout aux
repas du soir. C'est pour cela que nous mettons à table des
primeurs.
Tachlikh
- Textuellement: Acte de jeter. Après Minha du premier jour de Roch
Hachana nous allons au bord de la mer (ou à un autre point d'eau)
pour y jeter symboliquement nos pêchés.
Tsom
Guédalia -
Textuellement: Jeûne de Guédalia. Ce jeûne se pratique le lendemain
de Roch Hachana, troisième jour de Tichrei en souvenir de Guédalia
Ben Ahikam qui fut assassiné en ce jour. Il était descendant de la
maison de David et était à la tête du peuple d'Israël, son
assassinat symbolise la fin de l'indépendance de la nation juive en
Israël.
Yom
Kippour – Le jour du
Grand pardon dénommé dans la Torah Chabbat-Chabaton
c'est-à-dire le Cahbbat des Chabbat. Et si à Roch Hachana nous avons
été jugés à Yom Kippour Dieu rend le verdict de chacun d'entre nous.
A Yom Kippour nous jeûnons et passons la journée à réfléchir et à
prier.
Nous demandons à Dieu de nous
pardonner nos fautes et nos péchés. La Michna dit qu'à Yom Kippour
Dieu pardonne aux péchés que nous avons commis envers lui, mais pour
être pardonnés de nos péchés envers nos prochains, c'est à eux qu'il
faut nous adresser.
Kol Nidré
– Textuellement: Tous nos engagements. Texte que nous disons à
l'entrée de Kippour pour demander à Dieu de nous dispenser de tous
les engagements que nous avons pris au courant de l'année.
Néïla
- Textuellement: clôture. C'est la prière qui clôt la journée de
Yom Kippour et à laquelle nous chantons avec enthousiasme la
chanson: El Nora Alilot – Dieu aux grands exploits.
Souccot
- Textuellement: Cabanes. C'est la première fête célébrée par les
juifs en souvenir des cabanes dans lesquelles le peuple d'Israël a
vécu à sa sortie d'Egypte. La coutume veut qu'on commence à bâtir
une Souccah dès la sortie de Yom Kippour pour dire que nous
commençons déjà à faire des Mitsvot. La fête dure sept jours.
Loulav
– Pendant les sept jours de Souccot nous prions avec un Loulav qui
est composé de quatre éléments. Une branche de palmier-Ets
Tamar, une branche de
saule –
Arava,
une branche de myrte -
Hadass
et un cédrat –
Etrog.
Ces quatre éléments doivent être serrés ensemble en
Agouda Ahat
pour symboliser l'union d'Israël.
Ouchpizin
- De l'araméen: invités. La tradition veut que nous ayons pour
invités d'honneur dans notre Souccah, les grandes figures de notre
nation. Le premier jour Avraham le deuxième jour Isaac puis dans
l'ordre Jacob, Moïse, Aaron, David, Salomon.
Hoshaana
- Textuellement: Sauve nous. Pendant Souccot, à la synagogue nous
tournons, Loulav en mains, autour de la Téva en louant Dieu
et en lui demandant d'accepter notre repentir car nous savons que le
verdict final - la signature,
la Hatima
se fera le septième jour de Souccot nommé
Hochaana
Rabba.
Chmini
Atsérét
Textuellement: "Le huitième jour est une assemblée".
C'est le lendemain de
Hochaana Rabba. Bien qu'il soit le huitième jour de Souccot, il est
une fête à part. En ce jour on lisait la Torah devant le peuple
assemblé. C'est pour cela que la fête est nommée aussi
Simhat Torah
- Textuellement: Fête de la Torah.
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