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05/08/02

Chers amis et confrères, voici le commentaire que mon éditeur PUBLIBOOK a bien voulu faire au sujet de mon livre "Du mellah aux rives du Jourdain" dont vous annoncez avec tant d'exprit confaternel la publication dans votre web-site.

Mon voeu etant que ce livre soit lu par le plus grand nombre d'Israelien possible, d'origine du Maroc et par d'aures jufis d'autres horizons, ( pas par esprit de lucre mais pour faire connaitre cette histoire qu'on finira par oublier,) je vous envoie ci-dessous le commentaire de mon éditeur en espérant que vous pourrez lui accorder un place.

L'Information Juive" de Paris lui a consacré le mois dernier un très bon article.5N°218 - Mai 2002)
D'avance je vous en rermecie , très amicalement.

Cordialement à vous

TEXTE DE PUBLIBOOK

"Du Mellah aux rives du Jourdain"
La génération du désert
par Bertrand C. Bellaigue

Notre avis : Ce livre est un puissant hommage rendu à ces pionniers juifs marocains des années cinquante, arrivés en Terre Promise gonflés d'espoir, et se retrouvant bientôt parmi les plus démunis et les moins aimés. La traversée d'un pays en construction fournit matière à une réflexion inestimable sur les difficultés d'installation et d'intégration d'une population juive aux origines et aux modes de vie éclatés. De rêves en déceptions, d'épreuves en prodiges accomplis, leur mot clé reste : " Courage et persévérance ".


Résumé : 1952 : Envoyé spécial sur la couverture de l'inauguration de la nouvelle liaison aérienne Casablanca-Tel-Aviv- via Paris, un journaliste se prend de passion pour l'Etat d'Israël, s'attachant tout particulièrement au parcours des immigrants juifs du Maroc. Depuis 1948, 300 000 juifs sont arrivés sur la nouvelle terre. Le jeune Etat est un pays pauvre, les conditions d'existence souvent précaires. Et le regret du Maroc et d'une vie confortable troublent parfois les esprits les plus courageux…


140 pages
Genre : Histoire/Politique


Bertrand C. Bellaigue

Visitez mes sites à partir du portail suivant
www.geocities.com/bertrandcbellaigue/REPORTER-WORDS.html
Ma bibliographie: 
https://www.planetexpo.fr/sa/livres.php3?l=bcbellaigue 


05/08/02

bonjour!
félicitations pour votre site sur lequel je suis tombée par hasard, en cherchant la recette de la confiture de pamplemousse de mon enfance!
hélas ! impossible d'avoir la recette , on ne peut cliquer dessus,
est-ce normal ?
merci à vous.

sylvie.partouche@chi-andre-gregoire.fr 


05/08/02

Mont Scopus

Un lieu de savoir, d'étude. Un lieu que l'on aurait pu croire protégé. Un havre de la pensée sur une colline biblique. Un lieu de rencontre car étudiants et enseignants y sont aussi bien juifs que musulmans, chrétiens, agnostiques ou athées.

C'est la cible qu'a choisie aujourd'hui le terrorisme palestinien. Son but : continuer à semer la terreur, comme les autorités palestiniennes ont choisi de le faire, au détriment de leur peuple même, depuis près de deux ans.

Pour ne pas avoir à accepter ce qu'ont proposé Ehoud Barak et Bill Clinton à Camp David puis Taba. Car ce qu'elles veulent, et elles n'en font pas vraiment mystère, pour qui n'est pas frappé de cécité, c'est reprendre purement et simplement le territoire qu'est aujourd'hui Israël.

Pour preuve : les déclarations d'Ehoud Barak et celles de Bill Clinton.
Pour preuve : les irréfutables documents d'archives, avec les déclarations fracassantes de dirigeants palestiniens, que l'on peut voir dans Contre-Champs II "Le cheval de Troie," par exemple.

Pour preuve : le calendrier des étudiantes de l'université d'Al Quods, présidée par Sari Nusseibei, qui passe pour modéré. On y voit la carte d'un Israël renommé Palestine, entouré du croissant arabe et les mots d'ordre sont des incitations à la Jihad contre toute hérésie. (à paraître sur le site www.pmw.org.il )

Certains excuseront, expliqueront : "les enfants de Gaza". Mensonges. Depuis près de deux ans les terroristes palestiniens n'ont eu nul besoin de pseudo-raisons pour tuer délibérément des civils innocents.

Cet acte infâme s'inscrit dans une succession sanglante et terrible d'actes semblables. Quasi quotidiens. Et qui serait bien pire si ce n'était la vigilance des autorités israéliennes et les coups portés à l'infrastructure terroriste. Quel qu'en soit le prix. Et aussi triste cela puisse être. Personne, en effet, n'est jamais parvenu à faire la guerre en dentelles. Et que peut-on demander de plus à Israël que de respecter la Quatrième Convention de Genève que bafoue sans vergogne ceux qui l'attaquent.

La différence sera qu'Israël continuera à tenter de combattre ce fléau en tentant de ne viser que les responsables tandis que les Palestiniens continueront à s'en prendre délibérément à des innocents. Avec l'aval honteux de certains.

Hélène Keller-Lind


05/08/02

deux noms à ajouter aux 'celebrites':

Bien sur, mr. andré azoulay, le conseiller du roi Mohammed VI
et
rené dahan, executive vice president de l' Exxon Mobil Coorporation

ILan Cohen


05/08/02

AZEROUAL: signifie en berbere celui qui a les yeux bleu.La rèpartition géographique de cette famille comprend le grand atlas le souss et la région d'oran. Ait azeroual famille sépharade d'origine purement berbere acontribué dans plusieurs èvenement de l'histoire du Maroc. Peu de gens des AZEROUAL ont immigré Israel citons par exemple l'ècrivain wif azeroual; les autre ont choisi le canada et la france comme destination. Mais il faut pas oublié qu'une grande partie de cette famille a converti à l'islam.


05/08/02

  • Sujet: demande de renseignements

félicitations! C'est un site splendide.je vous saurais gré de bien vouloir m'aider-en guise de complément-à charger une documentation scientifique au sujet des juifs ayant vécu à la ville de settat(70 kms de casablanca).tous les documents(photos, manuscrits, témoignages, etc)me seront d'une aide vitale et précieuse afin de doter mon approche de la vie intellectuelle des juifs settatis d'un complément documentaire adéquat.Merci pour l'aide.. lekrar@yahoo.com  tel:0021261544574 dr.lekrari b.p(1196)settat maroc.


05/08/02

MON PAYS

Je viens d'un pays où le vent

où le vent chante danse et respire

danse et respire avec des oliviers sur les flancs

sur les flans des collines où le soleil s'étire

je viens d'un pays où le soleil s'étire

le soleil s'étire et lance ses rayons

ses rayons épines brûlent le cuir

le cuir que la pluie absente inonde de frissons

 

je viens d'un pays où la pluie absente

où la pluie absente abreuve la sécheresse et la terre

la terre meurtrie abrite dans ses fentes

dans ses fentes des scorpions et des vipères

mc roude


05/08/02

shalom s.v.p. je cherche des web site en format mp3 de chanssons marocains juifs im looking for morrocan songs of jewwis singer. please help

lqb@netvision.net.il 


05/08/02

  • Maroc terre des grands rabbins(suite)

RABBI HAÏM BENATTAR:

Rabbi Haïm Ben ATTAR est né à Salé au Maroc, dans une famille riche originaire d’Espagne. La famille s’était alors séparée, une partie s’établit en Hollande et l’autre au Maroc ( à Salé et à Fez ).

Il fit ses premiers pas dans l’étude auprès de son grand père, et lorsqu’il eut 9 ans, sa famille se fixa à Meknès pour faire du commerce, puis la famille revint à Salé où le grand oncle Rabbi Moshé était le Naguid de la communauté et aussi le conseiller du sultan Moulay Ismaël.

Rabbi Haïm épousa la fille de Rabbi Moshé, et libéré des tracas de la parnassa, il put se consacrer à l’étude de la Thora et à son enseignement. Il resserra les liens avec des amis d’enfance : Rabbi Moshé et Rabbi Yéhouda Berdugo.

En1724, alors qu’il avait 28 ans, son beau père décéda et une partie de l’héritage lui revint de droit ; mais comme c’est souvent le cas, un grand conflit s’installa au sujet de la succession entre les héritiers ; vint s’ajouter à ce problème son incapacité à gérer ces biens. De plus un impôt spécial fut prélevé sur le reste de la fortune. Déçu par son entourage et par tous ces tracas, il retourne à Salé avec sa famille auprès de son père. Il se consacre alors à la méditation et à la rédaction de ses ouvrages.

Il rédige alors *% 6 5 ( où il développe des hidouchim sur les michnayot Brahot, Chabbat, Houlin, Horayot. Un autre traité 9 ! & ; * 9 5 sur le Choulhan Aroukh et . * * ( % 9 & ! compilation de hidouchim sur la Thora, associant d’une manière agréable et précise l’explication du texte à différents niveaux de compréhension.

En 1738, il y eut une grande famine au Maroc ; toutes ces souffrances endurées, toutes ces déceptions lui firent germer à l’esprit et lui donnèrent la force de quitter le Maroc pour monter à JERUSALEM.

Remarque : Suivant le Gaon de Vilna, l’année 1740 du 6° millénaire correspond à l’aube de la Guéoula. Rabbi Haïm disait à ce sujet que la Guéoula devait être précédée par une IMMIGRATION MASSIVE vers Israel. Il arrive en 1739 à Alger où il est reçu avec de grands honneurs par R. Itshak Chouraqui et R. Yéhouda Ayache. Ses livres firent alors une excellente impression sur les deux éminents rabbins. Il arriva la même année à Livourne en Italie où il fut reçu avec de grands honneurs et il y publie son livre " OR HAHAÏM ". Les rabbins de Modène furent enthousiasmes par cette œuvre " cette fois, le soleil (R. HAÏM ) du couchant (Magreb) a brillé sur la terre " dirent-ils. Rabbi Haïm recueille des fonds pour créer en Israel une yéchiva " Knesset Israel " ; il forma une un groupe potentiel d’immigrants pour Israel.

Le 1° du mois de AV 1741 , avec un groupe de 30 personnes , accompagné de Rabbi Moshé Franco, il quitte l’Italie pour Israel. Ils arrivent à Acco le 24 de Elloul et passent Kippour dans la grotte de d’Elie sur le Carmel.

Au mois de Adar, ils quittèrent Acco pour Safed où on mit à sa disposition une maison qui servit à R. Yossef Karo et où séjourna Rabbi Itshak Louria. Au mois de Adar 2 , il se rendit avec un de ses élèves à Tibériade rendre visite à R. H. Aboulafia qui essaya de le convaincre de s’installer à Tibériade. Mais il préféra s’installer à Jerusalem où il arrive en 1742 et où il crée sa yéchiva " Knesset Israel " .

Il forma plusieurs élèves dont le HIDA qui raconte qu’à la sortie du Chabbat ils étudiaient jusqu’à l’aube. Rabbi Haïm divisait la nuit en quatre temps dans lesquels ils étudiaient Michna, Guemara, Zohar, Halakha.

Son livre " RICHON LETSION "publié à Jerusalem fut accueilli très favorablement par les rabbins de Jerusalem :

" Cet homme venu du Magreb possède sagesse, sciences et crainte de D’, il a l’apparence d’un mortel mais c’est un ange de l’armée céleste "

Rabbi Haïm décéda le 15 Tammouz à l’âge de 47 ans. Ses élèves l’enterrèrent sur le mont des Oliviers auprès de ses deux épouses.

Le Baal Chem Tov ( Le BECHT ) aurait voulu rencontrer Rabbi Haïm ; il voyagea jusqu’à Istemboul mais une violente tempête l’en empêcha. Le prophète Elie apparut au Becht et lui dit : " Si deux hommes de votre valeur se rencontrent dans la même génération, ils peuvent provoquer la Guéoula et l’heure n’est pas encore venue ".

Le jour de la mort de Rabbi Haïm, le Becht assis entre ses disciples pour le repas chabbatique leur dit : " La lumière (Or HAHAÏM) du couchant ( Magreb ) vient de s’éteindre " D’où le savait-il ? " Car une grande kavana, m’a été révélée (sur l’ablution des mains) ; celle-ci ne peut être révélée qu’à une seule personne par génération répondit le Becht. J’ai compris que Rabbi Haïm n’était plus de ce monde. De même, le jour où Rabbi Haïm entra à Jerusalem, le Becht dit à ses élèves : " Le Machiah vient de rentrer à Jerusalem ".

Après sa mort, sa synagogue " Knesset Israel " fonctionna grâce à un comité formé par de riches livournais. Au 19° siècle la synagogue fut prise en charge par la famille Rosenthal, jusqu’à ce que la ville tomba au moment de la guerre d’indépendance.

Après la guerre de 1967 la synagogue " OR HAHAÏM " fut classée parmi les monuments historiques.

RABBI HAÏM PINTO:

Le ARIZAL ( Rabbi Itshak Louria ), le maître incontesté de la kabale disait qu’il était monté en Israel pour transmettre son savoir à Rabbi Haïm Vital. C’est RH. Vital qui va avec son fils Chemouel mettre par écrit l’enseignement du maître, en particulier dans son énorme volume " Chemona Chearim ".

Rabbi Haïm Vital retourna à la fin de sa vie à Damas d’où il était originaire.

Nous sommes alors à la fin du 15° siècle et beaucoup de juifs fuyant l’inquisition se fixent à Damas.

Rabbi Yossef Pinto, fuyant le Portugal vint s’installer à Damas. Son particularisme : Connaissance en Thora, richesse et tsédaka. Son neveu, Rabbi Yochiya Pinto devint le beau-fils de Rabbi Haïm Vital. Rabbi Yochiya écrivit un commentaire sur le " Aïn Yaakov ". Mais c’est surtout sur une mission spécifique que lui indique R.H. Vital que se centralise sa vie : Ton devoir, lui dit Rabbi Haïm Vital sera de combattre l’idôlatrie, de la déraciner afin de proclamer le règne de D’ sur terre.

R.H. Vital lui demanda de l’enterrer à Damas, et le vieillard lui expliqua qu’une fois qu’il serait mort, il sera en mesure de lutter contre cette avoda zara. Jusqu’à la carboniser.

A Constantinople, vivait un juif pauvre qui tirait ses revenus du commerce de la friperie. Devenu subitement riche, ce dernier se mit à faire beaucoup de tsédaka. De passage à Constantinople, R.Y. Pinto fut reçu par ce juif avec beaucoup d’égards. Le Kabaliste découvrit que son bienfaiteur avait été très pauvre auparavant et qu’il s’était enrichi sans peine. Comment as-tu fait pour t’enrichir si vite lui demanda le rabbin ? L’ancien fripier lui raconta alors son histoire : J’avais fait l’acquisition d’un tas de ferraille démodé ; au cours du tri, j’ai mis la main sur un objet en cuivre dont il sous-estima la valeur et le rejeta dans le lot de ferraille. Je fus alors surpris d’entendre une voix me dire :

" Pourquoi m’as-tu abandonné ? " Déconcerté par cet appel, je me suis retourné et scrutai cet amas de fer. Une deuxième fois, une voix m’interpella : " Si tu te donnes la peine de me considérer, tu seras récompensé " . Le fripier localisa l’endroit et mit la main sur le métal. Et effectivement ; la situation financière du fripier s’améliora beaucoup et il devint riche. Voilà comment j’ai ramassé une richesse colossale " . R.Y. Pinto lui expliqua qu’il devint idolâtre malgré lui. " Va chercher cet objet qui n’est rien d’autre qu’une idôle. Le kabaliste la réduisit en débris qu’il jeta à la mer. Il arriva même à convaincre le fripier de détruire de ses propres mains tous les bénéfices tirés de cette idole. Le fripier fut tout le reste de sa vie, respecté et admiré pour cet acte par les gens de sa ville.

Rabbi Y. Pinto comprit qu’il ne pourrait détruire toute l’idolâtrie du monde. Il décida alors d’écrire un Sefer Thora avec des kavanot kabalistiques, qui serait un élément de combat contre l’idolâtrie. Rabbi Y . Pinto pût écrire les 4/5 du Séfer Thora ; sa rédaction commencée donc il y a 400 ans par R. Yochiya, fut terminée il y a 150 ans par Rabbi Haïm Pinto de Mogador.

L’ère messianique approchant l’autorisation fut donnée pour que l’on présente ce Séfer Thora aux juifs du monde entier.

Après la galout de Damas, la famille se dispersa ;

*En Hollande R.Abraham Pinto *A New York R Itshak Pinto (1721) *Au Maroc Rabbi Chelomo Pinto.

Rabbi Haïm Pinto : Grand Tsadik et érudit en Thora ; Il est né à Agadir au Maroc en 1749. Fils de R. Chelomo, il devint orphelin à l’âge de 10 ans ; il se plongea alors dans l’étude de la Thora et devint un maître incontesté au Maroc.

Du monde entier, on lui envoyait des dons et des nédarim.

On raconte que Rabbi H. Pinto rencontra un jour sur son chemin un juif à qui il demanda une grande somme d’argent. Celui-ci au début refusa, mais il finit par accepter connaissant la force du tsadik. Il donna ce qu’il possédait sur lui à Rabbi Haïm ; quelques minutes après des bandits l’attaquèrent et ne purent lui voler son argent qui n’était plus en sa possession .

Rabbi Haïm enseignait dans son Beth-Hamidrach au sujet de la force du mérite de la TSEDAKA. Un jour, il arrêta son cours et sortit dans la rue avoisinante ; il s’adressa à un juif pour lui demander de faire la mitsva de la tsedaka. Celui-ci refusa et Rabbi Haïm insista plusieurs fois pour le faire fléchir, mais en vain ; Rabbi Haïm dit alors à l’un de ses élèves de courir après le juif et qu’il lui lise le " Chéma Israel " au moment de sa mort. Après ce triste incident, il expliqua à ses élèves qu’il avait essayé par le mérite de la tsédaka " LA TSEDAKA SAUVE DE LA MORT " de sauver la vie de ce juif, mais ce dernier ne voulut pas participer.

Rabbi Haïm Pinto fut depuis l’âge de 18 ans et ce, durant toute sa vie Av Beth-Din à Mogador. Il quitta ce monde le 26 Elloul 5600 (1845). Une Hilloula est organisée chaque année à cette date à Mogador.

Rabbi Haïm Pinto avait fait le compte de la fin des temps et il avait vu que le 25 Elloul (qui est le jour de la création du monde) de l’année 5600, était apte à la délivrance complète. Ce même jour, il s’était préparé d’une façon profonde et il termina le saint Séfer Thora de Rabbi Yochiya Pinto. Il était sûr que le 25 Elloul, jour dans lequel le monde fût créé, serait le jour de la venue du Machiah. Ce jour là, il dit à ses fils et disciples que si le Machiah ne se dévoilerait pas ce 25 de Elloul, cela prendra alors beaucoup de temps.

Si le Machiah ne vient pas aujourd’hui, endeuillez vous et pleurez pour le Machiah qui a été empêché de venir en ce jour qui était apte.

Il est connu que Rabbi Haïm Pinto l’ancien est née le 15 du mois de Tamouz, jour du décès du maître Rabbi Haïm ben Attar ; les justes de la génération avaient dit : " Le soleil s’est couché, le soleil s’est levé, la lampe occidentale (ner maaravi) s’est éteinte. Avec la naissance de Rabbi Haïm Pinto, la lumière occidentale s’est de nouveau rallumée.

Les miracles dans cette communauté de Mogador étaient fréquents du fait du grand mérite des tsadikim qui se trouvaient dans cette communauté. Il est par exemple connu que la mer est particulièrement houleuse sur la côte de Mogador. Le cimetière où reposent les sages de la famille Pinto ainsi que le grand tsadik Rabbi Haïm Pinto , se situe en bordure de mer et n’est protégé des vagues que par un petit mur, aujourd’hui à demi affaissé. Malgré la violence des tempêtes, la mer n’a jamais débordé, aucune vague n’a jamais effleuré une seule des sépulcres.

Aujourd’hui, les descendants de la famille Pinto continuent de par le monde (Israel, Etats Unis, France) le Travail en créant des Yéchivot et en diffusant la Thora.

RABBI RAPHAEL BAROUKH TOLEDANO :

C’est au début de ce siècle que le judaïsme marocain s’est le plus affaibli : Les cœurs se fermèrent la foi s’éteignit ; l’ouverture du " méllah " permit aux juifs d’aller vers les grandes villes ; les enfants ne cherchant plus qu ‘à se détacher des parents ; c’est dans cette génération appauvrie que naissent des tsadikim qui descendent sur terre faire leur travail.

Rabbi B. TOLEDANO est issu d’une lignée d’éminents rabbins qui durant 45 générations, se consacrèrent au service divin. Fils de Rabbi Yakov Tolédano, il naquit en 5650 (1890). Très jeune, il se distingua par une vive intelligence, une mémoire développée, et surtout par une profonde sensibilité et son intense recherche de la vérité. Il fut Av Beth-Din de la ville de Meknès. Les juifs de Meknès respectaient ce jeune homme, qu’ils considéraient comme un saint.

L’un de ses amis, Rav Messas, raconte : " A l’âge de 10 ans, Rabbi Baroukh fut atteint d’une grave maladie, terriblement douloureuse. Venu lui rendre visite, je le trouvais en train de hurler de douleur. Son père, Rabbi Yakov, nous rejoignit dans la chambre et durant tout le temps où son père fut présent Rabbi Baroukh ne se plaignit pas ; puis dès que son père sortit il recommença à crier. Etonné, il me répondit : " Je me suis retenu car je ne voulais pas causer de la peine à mon père ".

Ses études, il les fit avec Rabbi H. Berdugo, directeur spirituel de la yéchiva de Meknès ; Rabbi H. Messas exerça sur lui une profonde influence ; de même Rabbi Y. Elkouby qui l’initia au " Nistar " (kabale). C’est de son père qu’il tient l’essentiel de sa formation. Il publia à la fin de ses jours un " Kitsour Choulhan Aroukh " dans lequel il exposa toutes les coutumes particulières aux juifs marocains. Tout entier attaché à son créateur, il Le servait avec ferveur qui émouvait les cœurs les plus endurcis. Après son mariage avec Rachel, fille de Rabbi Chalom Amar, éminent rabbin de Meknès. Grâce à son enseignement touchant les masses et à son travail intense, il parvint à établir l’observance de la Thora dans la plupart des foyers. Ainsi chaque vendredi, en fin d’après midi, il se rendait lui-même dans tous les magasins juifs et il exigeait la fermeture avant l’entrée de Chabbat. Il enseignait chaque jour dans son Beth-Hamidrach devant 150 auditeurs, et il se rendait le soir à la yéchiva qu’il avait lui-même fondée et dont il était le principal responsable, afin de donner un cours de moussar. A l’époque, il existait dans la ville, une autre yéchiva plus ancienne réservée aux gens de Meknès et qui ne recevait pas les plus défavorisés. Rabbi Baroukh accueillit tous ceux dont le seul but et la seule ambition était d’étudier la Thora ; il apporta à ses élèves un soutien tant spirituel que matériel. Certains n’avaient pas de quoi se vêtir, il leur fournit des habits et fit des dons à ceux qui n’avaient pas de quoi vivre. A l’ouverture des écoles de l’Alliance Israélite Universelle, Rabbi Baroukh y vit curieusement comme d’autres rabbins dans d’autres galouyiot, un danger pour le judaïsme. Il se rendait chaque jour aux portes de ces institutions pour parler aux enfants et leur proposer de venir étudier la Thora chez lui. Quand on pense que l’A.I.U sauve aujourd’hui des enfants juifs de l’assimilation c’est à n’y rien comprendre (on fait semblant). Pendant la seconde guerre mondiale, alors que régnait sur la terre le désordre, il apprit qu’à Oujda aucun enseignement religieux n’était assuré aux enfants ; malgré sa maladie et la faiblesse qui l’affectait à cette époque, il décida de s’y rendre. Après de longues heures dans un train bondé, où des arabes lui crachaient à la figure, il arriva à Oujda harassé, mais il désira rencontrer au plus vite les responsables de la communauté afin de les persuader d’ouvrir au plus vite un Talmud-Thora pour les enfants. Il leur expliqua la situation dramatique, mais personne ne voulut l’écouter ; Rabbi Baroukh se mit à pleurer ; " c’est sur moi que je pleure, nos sages ont enseigné que les paroles de celui qui craint D’ sont entendues ". Si aucune attention n’est accordée à mes propos . . .la responsabilité n’en incombe qu’à moi. . .Profondément émus par ces propos le comité se plia à sa volonté et le jour même on ouvrit un Talmud Thora. Rabbi Baroukh avait l’habitude de se lever au milieu de la nuit pour réciter le Tikoun Hatsot et pleurer à même le sol, la destruction du Temple ; au lever du jour, il se rendait à la synagogue où il ouvrait lui même les portes ; il consacrait une grande partie de la matinée à siéger au Beth-Din s’appliquant à faire régner la justice divine au milieu des hommes. Il avait à cœur de vivre dans la plus grande simplicité. Le strict nécessaire pour lui était sa devise. Un de ses enfants ayant formé un projet de faire construire une maison, afin d’y faire vivre toute la famille, Rabbi Baroukh lui objecta : " Ne sais-tu pas que nous sommes de Yonadav fils de Rehav qui défendit à sa descendance de bâtir des maisons et qui lui ordonna de vivre sous la tente. Sa maison était pareille à son cœur ; ouverte à tous, elle attirait tous ceux qui étaient en quête de chaleur. Outre les invités qui y affluaient, elle était également le foyer de nombreux orphelins que Rabbi Baroukh avait accueillis chez lui et qu’il élevait comme ses propres enfants.

Après avoir inlassablement œuvré, plus de 50 ans durant, pour le maintient du Judaïsme marocain, il se rendit en ISRAEL, où il vécut à Bné Brak. Il rendait visite aux communautés d’afrique du nord pour les exhorter les juifs à respecter les commandements. Il développa une yéchiva " Ohel Moshé " qui venait d’être créée à Bné Brak et qui accueillait des juifs d’origine sépharade. Il est décédé le 18 Hechvan, au moment même où 10 personnes étaient réunies autour de lui et récitaient le " Chéma ". Ce sont aujourd’hui ses descendants qui propagent son enseignement.

azeroual70@hotmail.com


 

        

 

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Repas traditionel du chabbat, ce mets a base de ble, pois chiches et viande etait cuit toute la nuit dans un four ferme a basse temperature. Le mot vient de l'Arabe dafina/adafina qui veut dire "couvert, etouffe".

 

 


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