23/12/02
Chers
collegues,
Je suis un chercheur americain qui fait des recherches sur les relations
musulmans-juifs pendant la deuxieme guerre mondiale. J’ecris pour
demander votre assistance avec mes recherches – et je m’excuse pour
mes fautes linguistiques!
Une question specifique m’interesse: est-ce qu’il y’avait des
sauveteurs arabes, des arabes qui ont sauve les Juifs de l’oppression de
nazisme/fascisme/vichy? Selon les institutions officielles commes Yad
Vashem en Israel, il etait quelques dizaines des sauveteurs musulmans --
de la Turquie, de l’Albanie, et de Bulgarie -- mais aucun des arabes.
De toute facon, je crois qu’il y’avait aussi les sauveteurs arabes;
les opportunites pour le sauvetage etaient si nombreaux, surtout dans la
Tunisie, a cause de l’occupation des allemands et les camps de travaux
forces qu’ils ont etablis. En passant, j’ai trouve quelques petites
references des arabes individuels qui ont assistes les juifs individuels
dans la litterature secondaire de cette periode, mais les histoires ne
sont pas specifiques ou definitives. Cependant, je serais tres heureux si
quelgu'un peut me proposer les autres sources de recherches ou les
personnes que je peux contacter sur ce sujet.
SVP, contactez-moi par email a l'addresse suivante:
robs@washingtoninstitute.org.
23/12/02
Le fils de Mogador est un nouveau livre de souvenirs. Les détails peuventr être trouvés sur le site
www.melca.org
Côté religion, il y a aussi l'ouvrage du site www.ycs.net/dulys
Merci
23/12/02
La France et le Hezbollah
Monsieur Haïm Abraham est le malheureux père d’un des trois soldats israéliens, enlevé à la frontière libanaise par le Hezbollah le 7 octobre 2000 avec la complicité totale du Liban (et sous les yeux… de la Finul). Dans un entretien avec Jacques Huntziger, ambassadeur de France en Israël le 6 novembre 2002, M. Abraham lui a déclaré: «... la France, vous avez de nouveaux amis à Beyrouth».
Nous devons rectifier; non, il ne s’agit pas de nouveaux amis. L’ambassadeur français au Liban, Philippe Lecourtier vient de déclarer «Pour la France, le Hezbollah fait partie du paysage libanais». Quelle nouvelle ! Et quelle révélation que ce pays, si choyé par Jacques Chirac (et ses prédécesseurs), héberge et soutient des terroristes.
Nul doute que la déclaration de l’ambassadeur à Beyrouth fera plaisir au petit noyau d‘honnêtes gens qui se rappellent le massacre de 88 soldats français dans le bâtiment "Le Drakkar" ou de l’assassinat de l’ancien ambassadeur de France au Liban, Louis Delamare.
Il faut dire que la France n’a jamais osé déplaire au ‘Hezbollah ni à son commettant: Téhéran. On se rappellera l’expulsion scandaleuse de France de Gordji, assassin de l’ancien Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar.
L’art de la litote de certain diplomate traduirait leur tête de linotte si malheureusement il ne s’agissait pas, comme dans la présente affaire, de s’allier à des criminels.
Michel Grinberg
Pour "Etoile-liante"
23/12/02
Bonjour,
Je fais un site web de généalogie et je remarque que toute ma famille est née au Maroc dont une à Mazagan, pouvez vous me donner le code postal de cette ville et dans quel département du pays elle se situe, je suis moi même né à Mecknès.
Bonne journée
Bernard Regimbeau
bernard@formatrix.ca
https://pages.infinit.net/bregimbe/
23/12/02
Bonjour,
Le thème du crâne fracassé des Juifs, comme sésame pour l'entrée au paradis est récurrent chez les Palestiniens, semble-t-il. (Voir ci-dessous )
Vous avez déjà publié un dessin et texte du même style.
Hélène Keller-Lind
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Bulletin de Palestinian Media Watch
2 décembre, 2002
PALESTINIAN MEDIA WATCH
téléphone: 972- 2- 625-4140 fax: 972-2- 624-2803
visitez notre site, en cliquant ici : https://www.pmw.org.il
Pour de plus amples renseignements, contactez le Directeur de PMW, Itamar Marcus
On peut utiliser ce matériel, en en citant la source : PMW
Pour s'abonner gratuitement aux rapports de PMW, voir plus bas.
"Nous frapperons à la porte du paradis avec les crânes des Juifs "- Hamas
Par Itamar Marcus
Selon les Palestiniens, des rencontres récentes entre l'Autorité palestinienne et le Hamas ont abouti à un renforcement de leur coopération. D'ailleurs de nombreux attentats terroristes ont été perpétrés conjointement par des groupes terroristes du Hamas et de l'Autorité palestinienne. Compte tenu de la coopération plus marquée de l'Autorité palestinienne, les messages politiques du Hamas revêtent une signification encore plus importante. On trouve actuellement ce qui suit sur le site du Hamas. Le meurtre de Juifs y est décrit comme conduisant au paradis islamique.
Un dessin sur la "page artistique" porte ce titre : "Nous frapperons à la porte du paradis avec les crânes des Juifs."
Au-dessous de ces mots on voit une hache. Elle fracasse le mot "les Juifs". Sur la hache on peut lire : “Al-Kassam," qui est le nom de l'unité terroriste du Hamas. Le visage est celui du terroriste Immad Akkel, qui a mis sur pied et exécuté plus de treize attentats terroristes.
23/12/02
Salut!
Je cherche des choses sur la musique marocaine.Sur la musique berbere,le raï et aussi la musique moderne. J'écris une documentation et j'ai la peine à trouver quelque chose. Merci beaucoup!-bisous
simone, Suisse
23/12/02
La guerre aux juifs ! (info # 011812/2)
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Peut-on critiquer le droit d’Israël à l’existence et son droit à défendre ses citoyens contre les assassinats collectifs, en invoquant les principes du droit international, sans passer pour un antisémite ? C’est en utilisant ces termes et par cette paraphrase du texte de Dominique Vidal (il écrit "Peut-on critiquer la politique palestinienne du gouvernement israélien…"), dans le Monde Diplomatique de décembre, qu’on devrait – si on veut saisir l’étendue de la déraison qui a pris la plupart des élites françaises – resituer le vrai questionnement.
Le texte de Vidal a ceci de symptomatique, qu’il s’écarte définitivement de la démarche journalistique pour s’engouffrer dans les couloirs de la propagande partisane. Par cette simple substitution, son papier, autrement réservé aux déchiffreurs de l’ésotérisme, devient tout à coup lisible et ses enjeux compréhensibles.
Mais plus encore, parce que la démarche singulière de laquelle il procède est aussi systématique des médias français, on doit se demander – même si la question semble au demeurant surnaturelle – si la presse tricolore n’a pas tout simplement déclaré la guerre aux juifs ?
Vidal est l’auteur d’un amalgame extraordinaire – qui seul peut justifier sa propagande – selon lequel les intellectuels juifs, issus de l’extrême droite et de la gauche se sont commis en une alliance étrange recourant à tous les moyens – y compris les procès – pour disqualifier, voire écarter, les journalistes qui s’efforcent de rendre compte honnêtement du conflit israélo-palestinien. Pour Vidal encore, nous serions tous des inconditionnels d’Ariel Sharon, lancés depuis des mois dans une campagne de harcèlement des médias.
Selon le Monde Diplomatique, le site – il s’agit d’une distorsion caractéristique, que l’on retrouve, comme par hasard, sur des courriers de Charles Enderlin, du Monde et d’autres représentants des médias français. Ces détracteurs de la Ména s’efforcent de véhiculer, par la diffusion d’une désinformation manifestement coordonnée, l’idée que nous serions un "site" plutôt qu’une agence de presse. Etrange modus operandi, étrange tentative de corruption des esprits, comme si la négation de notre statut pouvait remplacer la nécessité de se mesurer aux objets de nos analyses ? – de la Mena excelle dans la dénonciation des journalistes.
On touche ainsi au cœur de l’imposture contre la diversité de l’information. Entendez que la Mena, aux côtés d’organismes et de personnalités de droite et d’extrême droite, fomenterait des campagnes contre des journalistes honnêtes afin de les empêcher de produire leur constatation de la vérité au sujet du conflit israélo-palestinien. Si on suit Vidal, nous jouerions un rôle instrumental (d’où "site" à la place d’agence de presse) visant à priver d’expression les témoins des turpitudes de la politique palestinienne du gouvernement israélien. En fait, nous saurions bien que la politique israélienne est inique et partant, condamnable, aussi la Ména ainsi que les intellectuels juifs s’emploieraient à discréditer les courageux journalistes français afin de dissimuler la politique méprisable de notre gouvernement.
Voilà de l’accusation lancée par Vidal, elle procède d’une résurgence périodique de l’affirmation du complot juif organisé. Elle retrouve ici ses caractéristiques traditionnelles, à savoir le ralliement des juifs à l’intérêt supérieur commun, gommant toutes leurs différences de sensibilité, dans le seul but de faire prévaloir leurs trafics d’influence malhonnêtes.
Outre le fait, qu’en passant, le rédacteur du Monde Diplomatique procède à une caricature simplificatrice à l’extrême de notre travail et qu’il lui applique, aux seules fins de ses nécessités propagandistes, une finalité qui ne nous a jamais effleuré l’esprit, le lecteur avisé aura observé dans la thèse de Vidal, une hypothèse fondamentalement raciste. Il faut nécessairement être raciste, en effet, pour imaginer et affirmer que des personnes venues d’horizons et mues par des sensibilités antinomiques, pourraient ainsi se retrouver autour d’un complot malhonnête, par le seul fait de leur confession commune. L’affirmation de cette énormité n’est pas sans rappeler des ouvrages tirés de l’anthologie antisémite.
Beuuurk !
La Ména dénonce, Pierre-André Taguieff accuse, Jacques Tarnero brode, Jacques Kupfer qualifie et Alain Finkielkraut lâche, voilà pour la terminologie en vogue au Monde Diplomatique afin d’illustrer l’expression publique de l’alliance des juifs en campagne, tous bords confondus. Nous de ne retenir que la substance du lâché de Finkielkraut, qui me semble résumer à lui tout seul l’étendue et l’acrimonie du phénomène de corruption anti-juive dans les médias français :
"Aujourd’hui, de Télérama au Monde Diplomatique, on dirait : Tout juif sioniste est un chien, tout juif non antisioniste est un chien, ce qui revient à dire : Tout juif est un chien, sauf Rony Brauman".
Il n’y a bien entendu pas plus de "campagne de harcèlement des intellectuels juifs contre les médias", que de station Alfred Dreyfus dans le réseau du Métro. Par contre, cette accusation peut être le pare-feu d’une vraie campagne de désinformation, je parle de celle cristallisée autour des pétitions anti-israéliennes des boycotteurs de la CAPJPO lorsqu’elles portent les signatures conjointes des barons de la presse tricolore, que l’on retrouve largement, sur la pétition dite "pour le droit à critiquer la politique d’Ariel Sharon". On remarque une fois encore la très étendue coordination des thèmes, de Télérama au Monde Diplomatique, autour de la même imposture.
Comme si quelqu’un avait jamais empêché Edwy Plenel de critiquer la politique d’Ariel Sharon ? Comme si le Monde et les autres médias et politiciens français, décidément oublieux du passé, même lorsqu’il est très récent, avaient soutenu Ehud Barak et le processus de Camp David, alors que Sharon n’était que le numéro deux de l’opposition israélienne !
Journalisme honnête, dit-il ?
Le patron d’un grand quotidien parisien, après avoir visionné notre documentaire sur l’affaire A-Dura, nous a dit en aparté qu’il s’agissait "d’une nouvelle affaire Dreyfus". Son commentaire amène des questions : comment se fait-il, que dans un paysage médiatique aussi dense que celui de France, aucun organe de presse n’ait consacré la moindre enquête relativement à nos révélations ? Comment expliquer l’absence de toute curiosité ?
C’est pour répondre une fois pour toutes à ces questions, qu’il convient d’aller au bout de notre démarche dans l’affaire A-Dura. Il faut déconstruire, d’une part, les mécanismes qui permettent à France 2 de répandre un mensonge de cette dimension mais aussi les engrenages qui tuent le débat, l’enquête et la curiosité.
Parce que Dominique Vidal soutient que nos conclusions procèdent d’une "invention", parce que Vidal, ne sachant pas non plus, à ce propos, de quoi il parle, avant même d’avoir lu le livre d’Huber et sans avoir visionné le film de la Ména, se permet d’affirmer que nous serions incapables de prouver que le feu dirigé contre Jamal A-Dura et l’enfant célèbre, acteur figurant de l’une des centaines de scénettes d’horreur produites par l’Autorité palestinienne, provenait des positions palestiniennes.
Parce qu’Enderlin, soutenu aveuglément et sans raison apparente, par tous les médias nationaux français, ment effrontément lorsqu’il prétend que nous ne supporterions pas qu’un journaliste franco-israélien fasse son travail honnêtement et parce que c’est au contraire diamétral que nous aspirons.
Parce qu’il faut maintenant mettre à jour les réflexes de ceux qui s’empêchent, en France, de penser comme des intellectuels ou des professionnels libres, parce qu’ils se sont laissés corrompre par la seule vraie campagne organisée, celle des tenants de la Parenthèse, emmenée par les barons de la presse et de la diplomatie hexagonales.
Parce que, enfin, ces apprentis sorciers ne saisissent pas le degré de gravité raciste qui prévaut déjà, lorsque Morin, juif, peut prétendre publiquement que les Israéliens prennent du plaisir à humilier les Palestiniens et que Cypel, juif, peut inventer de toutes pièces la plus grande affaire d’espionnage anti-américaine de l’ère moderne – et Vidal de défendre encore Cypel, en feignant d’ignorer que le FBI a officiellement nié l’existence d’un tel complot -, dans le seul but de fustiger Israël et les Israéliens.
Ces raccourcis et ces mensonges, s’ils n’ont rien à voir, bien sûr, avec le droit de critiquer la politique du gouvernement israélien, n’en constituent pas moins le ferment, l’outil, l’alibi et le prétexte de la résurgence périodique et maladive de l’arlésienne du complot juif global.
Je fus déjà le seul à remarquer l’imposture de Sara Daniel, bien qu’elle accusait les soldats israéliens du viol systématique des jeunes palestiniennes en pleine page de l’Obs, alors peut m’importe que la Ména soit temporairement seule à témoigner de ce que le reportage de France2 recèle d’une imposture bien plus grande encore.
Non, pour répondre à Vidal et à ses acolytes de façon claire, on ne peut pas mettre en cause le droit d’Israël à l’existence, ni son droit à défendre ses citoyens contre les assassinats collectifs sans être antisémite, car le refus de ces deux droits fondamentaux, s’appliquant à tous les peuples et à tous les êtres de la terre, procède d’une dénégation qui ne peut être basée que sur la ségrégation entre les hommes et les peuples, inspirée par des considérants raciaux.
Alors, parce qu’ils citent au quotidien l’éradication par les soldats juifs de miliciens (ils disent militants) du Hamas – ces mêmes soldats qui violent les Palestiniennes et qui visent, de sang froid et durant 45 minutes, un petit garçon avant de parvenir à l’abattre – et s’ils entendent faire de l’information, les médias français ont l’obligation déontologique de publier la photographie dont j’illustre cet article. Elle montre un poster officiel du Hamas et dévoile les objectifs que poursuivent les miliciens de cette organisation : "la construction d’un pont jusqu’au paradis avec les crânes des juifs".
Si on entend réellement rendre compte honnêtement du conflit israélo-palestinien, le manquement à reproduire les objectifs librement déclarés d’un belligérant majeur constituerait un déni d’information. Parce que si quelqu’un choisit d’occulter cet élément d’information, par exemple, ce sera qu’il entend appliquer au Hamas, de façon manipulatoire et au mépris des réalités, les principes post-émancipatoires et qu’il veut présenter le comportement national arabe, comme s’il s’agissait d’un processus similaire aux nationalismes européens. Comme s’il était loisible de détacher simplement le concept religieux et hégémonique du concept national palestinien !
Omettre de présenter ces objectifs, ce serait, pour un média, être malhonnête au point de manipuler le public de façon à ce qu’il persiste à croire que le but de 90% des Palestiniens consiste à accéder à la paix avec leurs voisins, sur la base du partage de territoires litigieux.
Et de lui faire croire aussi que 90% des Israéliens refuseraient le partage desdits territoires, dans le but d’éradiquer l’existence du peuple palestinien.
Mentir de la sorte, ce serait… faire aussi la guerre aux juifs !