Dafina.net Le Net des Juifs du Maroc

  

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30/12/02

Bonjour à tous, j'ai découvert ce site par hasard... Je m'interesse enormément à la cohabitation juif-musulmans et toute l'hypocrisie qui en decoule.Je ne pense pas (et ça c'est mon point de vue..) qu'elle puisse exister,les differents éléments historiques nous l'on prouver à maintes reprises au cours du temps.C'est effrayant comment des etres humains peuvent se mépriser à un tel point et que toute la haine qui en decoule aboutisse à de terribles massacres alors que sachez qu'Il n'y a qu'un seul Dieu ..(eh oui) je ne polémiquerai pas la dessus ,je ne suis pas venu mettre le feu sur votre site,je suis qqun de tres tolérante et si vous voulez debattre plus amplement sur ce sujet voilà mon adresse mail : faattiimaa@yahoo.fr  mais attention je naime pas les insultes et sachez qu'en matière de debat je suis tres forte ;-) Paix à tous...


30/12/02

Signez la pétition contre la motion de Paris VI, au:
https://contreleboycott.free.fr/signer.php3 

Signez et faites suivre, svp


30/12/02

Je recherche des informations concernant l'itinéraire et la vie de mon père dont j'ai été séparée: Jacob Bohbot, musicien, né en 1905 à Casablanca au Maroc et probablement installé en Israël dès les années 60, à Haïfa.

Solange Israël


30/12/02

Bonjour,
Le portail MeknesNet vous annonce son apparition sur le Net!

https://www.meknesnet.ma/ 


30/12/02

  • Sujet: reponse a simone.suisse

en reponse a votre demande je vous demanderai de bien vouloir me poser des questions j y repondrai selon mes connaissances bonnes annee 2003 robert

rbittoun@hotmail.com 


30/12/02

  • Sujet: La démocratie est une construction continue

la démocratie marocaine est une construction continue comme l'a souligné S.M.Mohamed VI,alors Prince Héritier devant le Forum International de la Fondation Abderrahim Bouabid le 6 janvier 1997"Au terme de vos débats vous ne manquerez pas de conclure,j'en suis persuadé,que la démocratie est avant tout une construction continue,un édifice perfectible qui ne saurait demeurer longtemps figé sans s'affaisser .Ni immuable,ni transposable elle est par excellence,l'expression du génie d'un peuple décidé à vivre dans l'harmonie et la cohésion nationales...Le succès de la démocratie dans notre pays dépendra aussi et dans une large mesure de la détermination de sa jeunesse à s'investir dans la vie nationale et à apporter sa contribution dans l'animation de ses institutions aux échelles nationales,régionales et locales .En somme la démocratie est avant tout un comportement et une pratique .La pratique démocratique est un comportement qui doit tendre vers l'intérêt général,se prêter à l'adaptation pour être facilement applicable et générer le plus des bienfaits".La démocratie sociale est une constante de la démocratie mohamédienne et le bien être du citoyen est au centre des préoccupations de Sa Majesté le Roi. En fait la démocratie mohammadienne dans ses aspects politique,économique et social tient dans la préservation de la dignité du citoyen,car il ne s'agit pas seulement de donner à chacun les moyens de l'existence mais de lui assurer en même temps les raisons de l'existence pour lui permettre de vivre dans un régime de Monarchie constitutionnelle,démocratique,parlementaire sociale et libérale où les citoyens sont libres,égaux,dignes et responsables. Unis et solidaires, les Marocains et Marocaines resteront éternellement engagés par cette symbiose et ces liens sacrés. Pour le peuple marocain,la Fête du Trône constitue une occasion de réaffirmer son indéfectible attachement à Sa Majesté le Roi Mohamed VI,que Dieu l'assiste,Bâtisseur d'un état démocratique de droit et symbole de la souveraineté nationale. Je saisis par le biais de votre journal à rendre un grand hommage à la politique royale qui renforce l’ancrage de la monarchie marocaine dans la démocratie et le progrès .A savoir que S.M. Mohamed VI le Social-démocrate s’engage à poursuivre l’œuvre du père de la nation marocaine feu S.M. Hassan II, en s’attachant à la monarchie constitutionnelle, au multipartisme, au libéralisme économique ;à la politique de la régionalisation et de décentralisation ,à l’édification de l état de droit, à la sauvegarde des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectives et au maintien de la sécurité et de la stabilité pour le peuple marocain .Somme toute les priorités de la politique royale est axée sur la lutte contre la pauvreté, le chômage ,l’analphabétisme et le développement régional .Il est du devoir de tous les Marocains et Marocaines de participer à la construction de notre pays « Le Maroc moderne » qui exige l’amour du pays, l’unité ,la mobilisation, la volonté ;la droiture de toutes les forces spirituelles et matérielles car la citoyenneté est un devoir et une responsabilité. En conclusion la Fête du Trône est un événement qui nous offre l’occasion d’exprimer notre fierté d’appartenir au Maroc et d’être les fidèles sujets d’un Roi de la dimension de S.M. Mohamed VI qui a su maintenir le respect et l’affection de la population pour la monarchie dans le monde du 21 siècle .Son charisme, sa bonté et notamment sa modestie et le savoir écouter ,le savoir- faire, personnifient à merveille les valeurs islamiques et morales ,le sens du devoir, le courage et la détermination de réussir la pratique démocratique, de renforcer l’Etat de droit et de veiller au respect des droits de l’homme, ont donné à la Monarchie un socle moral et suscité le respect populaire .Le Maroc reste une nation profondément monarchiste et démocratique, connaît une révolution blanche sous le règne de S.M.Mohamed VI dont le fondement est basé sur le nouveau concept de l’autorité qui doit être au service du citoyen et qui repose sur le fait que l'administration soit au service du citoyen et vise à faire d'elle un outil de développement socio-économique. C'est une approche moderne qui considère tout être humain est une ressource, donc en terme économique un acteur qui présente un avantage comparatif .Une nouvelle culture des relations entre l'Etat et la Société civile s'est installé et qu'il faut développer. Gouverner, c'est rendre la cité vivable pour le citoyen, la citoyenneté elle même implique des devoirs; leur respect fait alors de chacun un citoyen actif dans une monarchie constitutionnelle fondée sur la souveraineté populaire. Nul ne peut confisquer ses pouvoirs au peuple:il faut revenir au débat public .Les hommes publics doivent assurer devant le peuple la responsabilité qu'ils tiennent du suffrage universel. Au coeur de l'émergence monarchique il y a enfin l'égalité et la conviction que chaque homme porte en lui d'immenses potentialités, l'égalité des chances est coeur du pacte monarchique. .Donc le citoyen devra jouir réellement de sa citoyenneté tout en laissant l'autorité publique appliquer un devoir de tutelle, afin de garantir l'émancipation de toute la collectivité. Elle consiste à faire en sorte que le citoyen réduise ses capacités de nuisance et développe ses capacités positives. Il faut alors éradiquer le climat de méfiance pour installer un autre de confiance,c'est uniquement dans ces conditions que tout citoyen peut faire éclore ses capacités positives sous tutelle d'une autorité productive,à savoir que les partisans du pessimisme ne nous apportent strictement rien si ce n'est le fardeau de la résignation,pour cela il faut mettre en lumière la contribution des élites à la construction d'une citoyenneté active,placer la responsabilité au coeur de l'action publique,la promouvoir à tous les niveaux. Chacun comprendra y compris le niveau le plus élevé que la mobilisation paie,pour se faire il faut une évolution des mentalités. Notre ambition doit être de fortifier l'aptitude des citoyens à réagir et à trouver leur mode d'épanouissement personnel qui vise à renforcer et à faciliter leurs participations à la vie locale en esquissant les contours d'un statut de l'élu de façon de recréer du lien social et de convaincre les citoyens abstentionnistes qu'ils appartiennent à une communauté est sans doute d'apporter des réponses à leurs satisfactions."L'éducation est la voie idoine pour la consolidation d'une citoyenneté assumée et d'une démocratie agissante" comme l'a confirmé S.M. Mohamed VI que Dieu l'assiste dans certains de ses discours et notamment son appel lancée à la société politique sur ses objectifs,le souverain l'a invitée<<à mettre à niveau ses mécanismes à revoir ses structures,à changer ses méthodes de travail et à accorder le plus grand intérêt aux conditions de vie au quotidien des citoyens au lieu de courir derrière les intérêts égoïstes et personnels, verser dans l'invective,céder à des formes de populisme nuisibles à toutes les composantes de cette société politique,de laquelle nous attendrons a dit S.M. le Roi,qu'elle assume pleinement sa fonction constitutionnelle consistant à éduquer et à encadrer les citoyens.. Un Roi actif qui travaille avec un gouvernement démocratique, c'est bon pour la crédibilité des partis et la société civile qui contribue dans l'ombre à enrichir le patrimoine culturel et à faire vivre notre culture.S.M.Mohamed VI est en action:"la consécration de l'état de droit est la finalité de mon règne",sa stratégie se dessine,portée par des idées claires et un diagnostic intraitable et franc sur l'état de la nation .La méthodologie du changement devra suivre,le Roi du changement a besoin des hommes du changement,c'est désormais de cela qu'il s'agit. Le changement demande des efforts de la part de toutes les institutions et, dans les états modernes actuels et futurs, des administrations centrales, des régions, des villes et de la société civile. L'objectif est d'aller droit au but et de devancer l'événement,car aujourd'hui,il faut anticiper pour prendre les décisions stratégiques de demain .Au terme des tournées qu'a effectué S.M.Mohamed VI à travers plusieurs provinces et régions du Royaume un souffle d'espoir a rafraîchi l'état d'esprit des populations de ces régions l'intérêt que porte S.M .le roi au développement décentralisé à la promotion de la femme rurale,à l'amélioration des conditions de vie dans les villages et des localités éloignés,au désenclavement,du confort des étudiant,à l'intérêt particulier aux zaouïas marocaines lieux de prières et de dikhr et à l'encouragement de l'esprit associatif et au développement décentralisé marquera à jamais les régions visitées .Cette dynamique nouvelle,composante essentielle d'une expansion économique et sociale globales,donne son véritable sens au développement durable tant souhaité. Somme toute ces rencontres avec le peuple marocain a permis de mesurer la popularité du Roi qui au fil de ses trois années de règne semble être devenu l'ultime symbole d'une monarchie constitutionnelle populaire hérité de la splendeur,stable,prestigieuse et moderne,la monarchie entre dans une ère nouvelle. Le peuple marocain a trouvé en Sa Majesté l'homme et le Roi citoyen qui a toujours lutté contre la pauvreté, soutenu les nécessiteux et les démunis,Sa Majesté témoigne de la tendresse au simple citoyen .Gloire et longue vie au Souverain S.M.Mohamed VI, digne continuateur de l'Auguste lignée Alaouite et garant de l'unité nationale .L'amour sans limite que porte le peuple marocain à son Roi assure à la nation le maximum de paix, de prospérité et de dignité. Cette symbiose sacrée qui existe entre le peuple marocain reconnaissant et notre Bien-aimé Roi nous permettra de vaincre tous les défis .Nation aux traditions séculaires et modernisme frayant en symbiose. Cette symbiose profonde entre le peuple et son Souverain ont toujours fait la force du Maroc et lui ont permis de sauvegarder à travers les siècles, sa souveraineté, son unité et son intégrité territoriale. De même qu'elles lui ont permis de préserver sa personnalité, son authenticité et son identité. Le Maroc fort de sa marche verte est demeuré fidèle à cet esprit d'union et de mobilisation,s'est engagé d'autres marches collectives pour son développement économique,social et culturel grâce à la conduite éclairé de S.M.Mohamed VI que Dieu l'assiste,grâce aux potentialités de notre pays et grâce aux ressources de notre histoire .Le Maroc vit actuellement sous le régime de la Monarchie constitutionnelle démocratique et sociale,un système politique qui recueille une adhésion unanime ce qui lui confère en plus des garanties qu'il offre en matière d'unité,de stabilité et de paix sociale et milite en faveur de la réalisation au profit des citoyens de la justice,de la liberté,de la dignité et de la prospérité. L'esprit de dynamisme et d'efficacité qui ne cesse d'animer la vie politique et la démocratie dans notre pays doit s'étendre en champ culturel dans ses multiples aspects afin d'assumer davantage de moyens et d'opportunités permettant à nos citoyens dans différentes régions,de vivre dans un climat culturel riche et authentique,climat qui serait à même d'affiner les goûts d'encourager la quête de connaissance et de permettre la sauvegarde de tout ce qui relève de notre patrimoine civilisationnel contribuant ainsi à sa promotion et son évolution afin de le transmettre aux générations futures,nourri de notre authenticité et de notre génie renouvelé. Chaque région de notre Royaume se doit de préserver ses valeurs et les particularités de son patrimoine afin de lui assurer une existence culturelle spécifique contribuant ainsi à l'enrichissement de la culture nationale et à la pérennité du patrimoine civilisationnel marocain. *Ispecteur Divisionnaire au Ministère des Finances

Abdelmajid Elhassouni*


30/12/02

Bonjour,

Depuis le Mexique ou , je suis prof de francais , j'aimerais connaitre l'origine du nom de famille de ma grand-mere maternelle qui etait HOSTEIN tous disait qu'il etait d'origine juive , j'en seais tres fier , mais quand et-il vraiment!!

MERCI POUR VOTRE AIDE.

enriquejairo@hotmail.com 


30/12/02

Des causes et des effets ! (info # 012712/2)

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Lorsqu’un journaliste ou un intellectuel entend s’exprimer au sujet d’un conflit de manière professionnelle, il se doit, entre autres questions fondamentales, d’établir une distinction sans failles entre les événements causals d’une confrontation armée et ceux qui leur sont subséquents.



Dans certains cas, apparaissant surtout lors des guerres conventionnelles, on assiste à de véritables engrenages de violence, durant lesquels les opérations punitives succèdent aux initiatives offensives et il devient alors impossible d’établir avec certitude les responsabilités des protagonistes. Dans ces conditions de conflits ouverts, il n’est plus possible de déterminer le camp qui est à l’origine des violences et celui qui s’en défend. Le reporter s’attellera alors à faire le récit équilibré des faits d’armes ainsi que des tentatives diplomatiques visant à y mettre un terme.



Dans l’observation du conflit israélo-palestinien cependant, tel qu’il se poursuit en cette fin d’année 2002, ceux qui auront fait l’effort méritoire de rechercher l’origine de la violence, se seront aperçus qu’elle émanait systématiquement du même protagoniste. Si, dans un premier temps et pour clarifier les choses, on veut bien se limiter à n’envisager que l’aspect militaire de ce différend, force est alors de constater que toute l’activité armée s’articule autour d’un seul axe. Avec, d’un côté des organisations palestiniennes armées, qui toutes se livrent systématiquement à l’assassinat de civils israéliens et de l’autre, l’armée israélienne, qui agit uniquement dans le dessein de détruire l’arsenal à disposition de ces organisations et d’appréhender, voire d’éliminer, les commandants de ces groupes.



Afin de ne pas déroger à la nécessité de prouver ce que nous avançons, je vous soumets ci-après le tableau des activités des organisations palestiniennes en question pour le mois de décembre, arrêté à la journée d’hier :



<https://www.menapress.com/photos/012712a.gif>



Ce tableau, que nous avons obtenu de l’armée israélienne et que nous avons dûment vérifié au cas par cas avant de le publier, nous apprend que les activités conjuguées du Hamas, du Jihad islamique, des organisations palestiniennes non islamistes et des branches armées du Fatah, ont procédé, en décembre, à 145 initiatives d’assassinats collectifs, dont une seule a abouti. D’autre part, toutes ces tentatives sauf 3 – qui étaient dirigées contre des soldats et d’autres objectifs militaires et qui, sémiologiquement, méritent ainsi le qualificatif d’actes de guérilla ou d’opérations militaires – avaient pour objectif l’éradication physique de personnes civiles en raison uniquement de leur appartenance nationale. Et, parce qu’aucun de ces actes n’était spontané – perpétré sans préparation -, tous valent, selon les principes de la loi internationales, judicieusement relevés à ce propos par Amnesty International, les qualifications de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.



Nous notons encore, bien que l’attaque de civils demeurant dans des implantations, légales ou illégales, ne déroge aucunement de ces mêmes principes, que seules 21 agressions étaient dirigées contre des objectifs situés dans des territoires disputés et que les 124 autres visaient des civils évoluant sur territoire israélien.



L’armée israélienne a par ailleurs réussi à déjouer – c’est-à-dire à empêcher la mise en place de - 10 de ces tentatives, soit par l’arrestation des terroristes, soit par leur neutralisation avant la mise en chantier de leurs actes. Dans 134 cas, l’opération était déjà engagée lorsque les forces israéliennes sont parvenues à l’interrompre avant qu’elle ne puisse être menée à terme.



Nous assistons ces jours à une vaste opération militaire menée par l’armée israélienne. Cette opération a pour but de décapiter les organisations armées palestiniennes se livrant à ces crimes de guerre, en procédant à l’arrestation de leurs commandants ou à leur élimination. Tout journaliste et tout intellectuel soucieux de leurs fonctions publiques s’attacheront à relever la consécution de l’action de l’armée israélienne ainsi que le fait remarquable, que celle-ci ne s’en prend qu’à des hommes et à des structures directement impliqués dans la perpétration de ces crimes de guerre.



Comme dans tout acte de guerre, il advient que des innocents soient atteints durant les opérations israéliennes mais ces cas sont rares, relativement à l’ampleur des opérations en cours et, contrairement à ce que laissent entendre maladroitement nombre de nos confrères, les civils palestiniens ne sont jamais pris volontairement pour cibles par les soldats de l’Etat hébreu.



Si on entend procéder à une analyse raisonnable des éléments sécuritaires de ce conflit, on procédera à six conclusions partielles prépondérantes, issues de l’observation de ce conflit :



a. Les actes armés de toutes les organisations palestiniennes ne participent pas d’une guerre territoriale et ne peuvent conséquemment être considérées comme étant de nature à faire prévaloir un argument territorial.

b. Toutes lesdites organisations prônent dans leurs statuts l’éradication de l’Etat d’Israël et de ses habitants et inscrivent leurs actions armées dans le cadre de cette finalité.

c. En observant la nature du déploiement de l’armée israélienne, ses cibles, ainsi que le caractère provisoire de ses relations aux autorités municipales des territoires palestiniens qu’elle réoccupe, on accède forcément à la conclusion qu’elle prend part à une lutte contre les terroristes et qu’elle ne vise en aucune manière la reconquête permanente desdits territoires.

d. La lutte sans concessions contre toute organisation perpétrant et prônant des crimes de guerre contre des civils pacifiques entre dans le cadre des obligations de la force armée d’un Etat démocratique.

e. La non intervention de Tsahal contre ces organisations aurait résulté, en décembre 2002 uniquement, en la réalisation d’au moins 145 assassinats collectifs de civils israéliens, provoquant le décès estimé de 1500 personnes innocentes et la blessure et l'infirmité d’au moins 8000 autres.

f. La détermination des organisations palestiniennes armées à perpétrer des crimes de guerre contre les civils israéliens est indépendante de toute évolution dans le domaine politique, puisqu’elles faisaient déjà appel au terrorisme avant et durant le processus d’Oslo. Qui plus est, selon les chartes du Jihad et du Hamas, toute solution négociée du conflit israélo-arabe est mutans mutandis irrecevable.



A l’axiome qui dit qu’aucune solution militaire ne peut remplacer de solution politique, il faut bien, si on ne veut pas perdre le contact de la réalité, ajouter aujourd’hui la vérité supplémentaire qui prétend que l’attente d’une nouvelle fenêtre d’opportunité politique, après celle gâchée de Camp David, ne peut être considérée sans le pan d’un combat acharné contre les organisations qui procèdent à l’assassinat collectif de civils israéliens.



D’ailleurs, force est aussi de constater, en consultant le tableau qui suit, que cette offensive – dont personne de sensé n’a jamais prétendu qu’elle pourrait remplacer une solution consensuelle – anti-terroriste de Tsahal est efficace et qu’elle est en passe de déstabiliser les organisations palestiniennes armées :



<https://www.menapress.com/photos/012712b.gif>

C’est en considération de ces statistiques qu’il faut intégrer les tentatives faites par Amr Moussa en Egypte afin d’aboutir à une hunda (trêve) respectée par toutes les organisations palestiniennes armées ET AUSSI par l’Etat d’Israël. Moussa, fervent adversaire de l’Etat hébreu, ayant bien saisi, qu’au rythme où vont les choses, ces organisations pourraient cesser d’être opérationnelles dans les semaines à venir.



Mêmes considérations, derrière le nouveau discours d’Abou Mazen, déclarant l’échec de l’Intifada et la nécessité d’y mettre un terme, étant bien entendu, que si la courbe des attentats palestiniens continue de chuter, Yasser Arafat, qui est l’architecte de l’Intifada, aurait tout perdu. Perdus les avantages d’une paix de consensus, que lui proposait Clinton à Camp David avec un Etat indépendant à la clé et perdu l’arme de chantage du terrorisme, pour lequel il avait opté.



On constate que l’accès de Realpolitik des dirigeants de l’Autorité est probablement dicté par les nécessités de terrain et par les succès des commandos de mistaravim, ces unités d’élite habillées en vêtements arabes, qui viennent, nuit après nuit, faire leurs comptes avec les assassins de civils israéliens et priver les membres du Jihad, du Hamas et des Brigades d’Al Aksa de leurs cerveaux.



On distinguera de ce revirement machiavélique la poignée de Palestiniens lucides et courageux, tels le professeur Nusseibeh et notre ami El-Soudi, qui n’ont pas attendu l’essoufflement du terrorisme, pour affirmer la nécessité d’une solution négociée entre nos deux peuple, solution basée sur le principe des deux Etats indépendants pour deux peuples différents !



Au plan politique, ceux qui entendent justifier, quand même et à rebours des évidences, l’usage de la terreur par les souffrances du peuple palestinien, prendront le risque d’un terrible amalgame : Celui qui permettrait l’usage de toutes les violences, y compris le meurtre raciste de civils, comme solution d’un différend politique. Surtout qu’avec les témoignages d’Ehud Barak et de Bill Clinton, nous disposons de raisons en acier trempé pour affirmer que tous les aspects du conflit israélo-palestinien avaient été résolus à Camp David et que le déclenchement de l’Intifada n’était plus qu’un prétexte creux pour enterrer la paix. 


30/12/02

nom qui manque

sandroussi (de marrakech)


ilan cohen" <benyoussouf@hotmail.com


 

        

 

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