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03/02/03


03/02/03

ENVOYER VOS CONDOLEANCES A LA FAMILLE RAMON


Vous pouvez envoyer vos condoleances ou tout autre message a l'adresse ci-dessous.

ilanfamily@mail.idf.il

Les messages seront transmis a la famille Ramon


03/02/03

  • Les noms juifs marocains

Mon nom est Benklifa, je suis nee a Casablanca. Je n'etais pas la seule Benklifa ou Benkalifa au Maroc. Pourriez vous me faire connaitre la souche de mon nom. Mes grands parents, mes oncles et cousins portent mon nom.

Luzzamar@aol.com 


03/02/03

SAGES DU MAROC MANQUANTS:

*RABBI PIHASS HACOHEN DE MARRAKECH
*RABBI DAVID BEN BAROUKH DE TLATA DI IGOUDAR
GRAND PERE DE RABBI DAVID BEN BAROUKH DE TARROUDANT SUR VOTRE SITE.
*RABBI BAROUKH BEN DAVID L KBIR DE MINTAGA
*BABA LAZIZ BEN DAVID A CASABLANCA FILS DE RABBI DAVID BEN BAROUKH DE TARROUDANT.

ZIHOURNO LIVRAHA A LA MEMOIRE DE MES GRANDS PARENTS BARUK COHEN FRANCE.
MERCI D AVANCE POUR CES AJOUTS DE TALMIDS HAHAMIMS.


03/02/03

Merci de m'adresser les coordonnées des responsables de la communauté juive d'origine marocaine à NYC & à New Jersey (centre communautaire et Synagogue)

Encore merci par avance avec mon shalom cordial

Arrik Delouya

arrik.delouya@wanadoo.fr 


03/02/03

Les plus anciens de la liste (!) ont participé, il y a deux ans, à la pétition demandant la pose d'une dalle en Judéo-espagnol à Auschwitz.
J'ai le plaisir de vous annoncer que l'autorisation demandée a bien été accordée et que la dalle sera inaugurée très prochainement.

Je profite de l'occasion pour demander si quelqu'un de la liste a gardé les messages diffusés à l'époque. Dans ce cas je lui remercie de prendre contact avec moi.

<contact@sepharadshoah.org>  


03/02/03


Mamère Noël est une ordure ! 


Quand le jeune boutonneux arpenteur du Larzac devient le vieux beau moutonneux fréquentant les plateaux de télévision, il se croit en même temps autorisé d’y proférer les insanités devenues coutumières du côté des Verts. Quelques heures après la dérive éthylico-verbale de son compagnon de route, Patrick Farbiaz, éructant «Vive le Hamas, le Hamas vaincra!», voilà notre célèbre moustachu, j’ai nommé l’inénarrable histrion Noël Mamère, qui qualifie l’horreur du 11 septembre 2001 de «divine surprise» pour l’Amérique*. Entendez par là que ces sales yankees n’attendaient que ça pour mettre en route leur programme de colonisation de la planète. Imaginez donc les décideurs et dirigeants américains se congratuler et sablant le champagne en assistant, en direct, à l’effondrement des Twin Towers.


C’est un peu comme l’aubaine et le bonheur que représente le terrorisme pour Israël, avec ses centaines de morts, ses milliers de blessés et de familles brisées, lui permettant de s’en donner à cœur joie, et de développer sa politique génocidaire sur le peuple palestinien.


L’arbitre de l’émission, Guillaume Durand, a failli en avaler son sifflet, et il faut lui reconnaître une réaction indignée et immédiate, que certains animateurs du samedi soir évitent de manifester dans ce genre de situation pour mieux laisser aller le fil de la provocation.


La grille de lecture qui permet de telles analyses relève finalement de cette fameuse culture de la haine et de la mort exportée sciemment par cette nébuleuse d’organisations terroristes et qui l’instille dans la tête de quelques occidentaux dont la structure de pensée politique n’attend que ça pour combler le vide que représente la disparition du communisme et de son terreau, le prolétariat. Et ce sont ces ferments empoisonnés qui aboutissent au genre d’âneries émises par Mamère ce soir là. Âneries rejoignant largement les thèses négationnistes d’un Thierry Meyssan qui fraternise ouvertement avec Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, l’organisation-pas-terroriste-du-tout-vu-qu’elle-a-une-branche-sociale. Thierry Meyssan appartenant comme chacun sait au Réseau Voltaire, tout comme Patrick Farbiaz, co-auteur du dernier bouquin de Mamère….Ca y est ? Vous reconstituez le puzzle ?


En tout cas, si le candidat écologiste à la dernière élection présidentielle est un tel adepte de cette culture de la mort et de la haine, voilà qui nous donne une bonne idée de cadeau pour le prochain Noël de Noël: un joli petit kamikaze, en vrai, avec sa belle ceinture d’explosifs à la taille, quelque boules brillantes et un chapeau pointu sur la tête pour faire joli, avec plein de vis et de boulons dedans, à la place des cotillons et confettis. Quand ça fera «boum» dans le salon transformé en hachis Parmentier, les voisins diront : «Quelle chance ils ont les Mamère! En plus, un soir de Noël! C’est ce qu’on peut appeler une divine surprise!»


Jean-Pierre Chemla


03/02/03

Bonjour,

Je viens de découvrir votre site et sa partie recettes m'allèche
d'avance.
Très bonne idée. J'espère découvrir ces plats au fur et à mesure de leur
mise en ligne et je vais guetter.
Beau site, bonne continuation.

Danièle Jumet


03/02/03

Cher Monsieur ou madame,

Je tiens, tout d'abord, à vous féliciter pour votre site destiné pas seulement aux juifs du Maroc mais à tout le monde. Tous mes compliments.
Etant aussi musulman Marocain, intéressé par votre site, je voudrais vous suggérer certains points concernant votre site et surtout la rubrique " FORUM" .
Car je trouve que sur la page FORUM, on trouve un peu de tout mais surtout mélangé.
Donc ce que je propose, pour la rubrique Forum qu'il y ait des sujets qui rassembleraient les idées des gens, et que ces derniers pourraient s'exprimer à leur guise sans prendre de position. Car nous , marocains, on est connu par la cohabitation, l'entente, l'amitié et l'amour de l'autre.
Pourquoi ne pas commencer, par ex., par les sujets suivants
"Que pensez-vous d'un marché commun entre le Etats Arabes et Israël? ",
"Comment peut -on rassembler Palestiens et Israeliens?" 
"Le Maroc , un pays de tolerance et d'hospitalité"
Ceci n'est qu'une proposition?

Meilleures salutations

Abasoufian


03/02/03

ECLAIREURS ISRAELITES DU MAROC


Existe-t-il un site WEB consacre aux E.I.M. (Eclaireurs Israelites du Maroc) ou je puisee retrouver des gens, des archives, des photos etc...?

Joel LEVY-CORCOS (Pingouin Attentif)
baronjo@bezeqint.net 


03/02/03

I have recently purchased the contents from Maison Berber with an interest in preparing an exposition in the US on the Berber Jews.

I would like to identify people that would be interested in assisting in this important effort.

I have brought back in excess of 2,500 objects that are Jewish, many of them from Fez Morocco. If you have any suggestions, please do not hesitate to contact me.

Greg Paulay
Principal
Certified Environments Inc.
CEI Corporate Headquarters
11933 Tech Road
Silver Spring, MD 20904
https://www.ceiworld.com 


03/02/03


Au-delà d’Hans Blix ! (info # 013101/3)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Ilan Tsadik, encore convalescent de son récent voyage dans l’espace, a fait hier soir une brève – mais remarquée – irruption dans le parlement informel qui réunissait à Métula quelques-uns des analystes stratégiques les plus écoutés d’Israël. Faisant mine de récupérer un dossier qu’il aurait oublié sur sa table de travail, il lança subrepticement : "Vous les analystes, vous êtes comme les vaches !"



Les vaches ?



Requis de nous fournir des explications plus interprétables, Ilan affirma : "Comme les vaches, vous gardez la plupart du temps les quatre pieds parterre" et poursuivit "vous essayez de transformer les prairies, impropres à la digestions humaine, en lait, en fromage, en beurre et en crème !"



Sous nos rires, qui le laissèrent indifférent, il quitta indolemment notre espace de réunion, oubliant à nouveau le paquet de feuilles qu’il était venu chercher…



Nous restions "entre ruminants", considérant globalement comme un compliment l’appréciation de notre jeune collaborateur.



Les vaches, celles qui font bien leur travail, ont cela de particulier qu’elles sont insensibles aux tumultes politiques ainsi qu’aux intentions particulières des êtres humains et de leurs leaders. Plus encore, elles en font abstraction dans leur œuvre de digestion, pour ne retenir que les éléments indispensables au décryptage des événements à venir.



Aussi, est-ce en bovins – en quelque sorte – que nous avons interprété la situation actualisée prévalant dans la crise irakienne, évitant de donner aux impondérables passions préludant les conflits armés et autres interférences politicardes, plus d’importance qu’elles n’en ont vraiment. Et de constater tout d’abord, que l’objectif pour lequel les inspecteurs de l’ONU ont été envoyés en Irak n’a pas été atteint !



On n’a pas dépêché deux cents cinquante spécialistes en armement à Bagdad pour faire un rapport philosophique au conseil de sécurité. Allons ! Si les inspecteurs ratissent Babylone, c’est pour y trouver des entrepôts d’armes non conventionnelles, la documentation indispensable qui accompagne leur développement et leur utilisation, ainsi que l’infrastructure pesante qu’il faut pour les utiliser. Et si les inspecteurs ne parviennent pas à mettre la main sur ces éléments tangibles, ils sont parfaitement équipés pour en relever les traces.



Oui, parce que la fabrication et l’entreposage d’armes biologiques – à fortiori de moyens nucléaires – ont la particularité de laisser des traces difficilement délébiles dans le sol et sur toutes les infrastructures avec lesquelles ils ont été en contact. Lorsque l’on sait que les bâtiments susceptibles de servir à la fabrication et à l’entreposage de ce genre d’objets ont, dans leur quasi-totalité, été identifiés par les satellites américains et leurs avions espions, durant de longues années ; lorsqu’on sait que les plus suspects de ces bâtiments ont été visités, d’abord, de fonds en combles, par les inspecteurs et qu’ils n’y ont trouvé ni les matériels qu’ils cherchaient, ni les traces qu’ils auraient du laisser, en notre qualité d’analystes stratégiques ayant les quatre fers sur terre, cela nous amène à dresser un certain nombre de conclusions. Et ces conclusions ont l’avantage sur celles d’Hans Blix d’être définitives et partant, de faire l’économie de spéculations additionnelles.



L’Irak ne dispose pas de quantités massives d’armement non conventionnel, comme d’aucuns – y compris en Israël – en étaient persuadés avant l’envoi des inspecteurs. A ce sujet, il est encore nécessaire de comprendre, que l’emploi d’un armement de ce type implique l’existence d’une énorme logistique. Ladite logistique supposant le recours à une activité industrielle vivide, appelée à fournir les pièces indispensables à la construction de telles armes, à leur stockage, à les rendre opérationnelles, à leur transport et à leur entretien. A propos de l’entreposage et de l’entretien de moyens bactériologiques, chimiques, voire nucléaires, les experts en stratégie soulignent que les matériaux en question sont extrêmement délicats à traiter et que, faute d’un environnement adéquat, ils sont largement plus menaçants pour ceux qui les fourbissent que pour leurs éventuelles victimes. Lors, les éléments indispensables à ces fonctions sont volumineux, au point qu’ils requièrent la mise en œuvre de plans industriels à l’échelle d’un pays, et qu’ils ne sauraient avoir entièrement échappé à la vigilance des limiers de Hans Blix.



Les experts de ces types d’équipements – nombre d’entre eux lisent régulièrement la Ména en Israël, en France et aux Etats-Unis - se comptent par dizaines de milliers et ils savent exactement de quoi il en retourne. Il est impossible, inimaginable, de dissimuler l’infrastructure, les produits et le personnel nécessaire à la fabrication, à l’entretient et à l’opération de ces armes, dès lors qu’elles s’inscrivent dans une option utile conséquente dans un arsenal militaire.



Saddam Hussein ne dispose pas d’une telle option, et c’est là l’enseignement principal et définitif que nous déduisons de la mission de contrôle des spécialistes de l’ONU.



Est-ce à dire que l’Irak ne détient aucun moyen de destruction non conventionnel ? Certes non ! Mais cela signifie que le dictateur de Bagdad est devenu un bricoleur de la destruction massive, un artisan de la mort en gros, à l’inverse d’un industriel.



Les lacunes béantes dans la documentation qu’il a fournie à l’ONU, les vecteurs de charges chimiques vides, qui ont été trouvés en petit nombre par les inspecteurs, ainsi que les protocoles mis à jour au domicile de certains scientifiques de Saddam Hussein, suffisent à établir que l’Irak détient et entretient quelques cellules discrètes, quelques commandos pluridisciplinaires, capables de faire "un certain usage" de "certaines armes" de destruction massive dont il dispose en quantités restreintes. C’est également ce qui ressort du refus de la dictature irakienne de permettre l’interrogatoire de ses scientifiques en territoire neutre, hors de la présence de ses sbires. Ces interrogatoires, s’ils avaient lieu, permettraient assurément de connaître de l’état de l’arsenal non conventionnel restant à disposition de Saddam Hussein. De plus, si la connaissance de cet état est cruciale à la veille d’un conflit annoncé, la communauté internationale est fortement intéressée par le détail des projets antérieurs du régime de Bagdad. On est curieux de savoir jusqu’où l’Irak était-elle parvenue dans ses développements précédents, surtout en ce qui concerne ses projets nucléaires. On est plus que curieux de savoir quel emploi a été fait par les savants de Hussein de la technologie qui lui avait été fournie par la France, à la demande explicite de l’actuel président Jacques Chirac. Ces indications permettraient d’établir le degré de dangerosité – mesuré en termes d’années jusqu’à la réalisation de La bombe – qu’avaient atteint ces savants. Ces indications étant primordiales, tant il est vrai que le matériel humain et le savoir faire qu’il a acquis sont, de nos jours de grande prolifération de carburants atomiques, au moins aussi importants que l’aspect matériel des choses.



Au vu de ce qui précède, nous sommes en mesure d’affirmer que le régime irakien, sous divers prétextes, ne permettra pas l’interrogatoire des scientifiques ayant participé à ses projets de développement d’armements non conventionnels. En aucun cas !



C’est aussi le lieu de relever la qualité des services spéciaux et de la diplomatie irakiens. Dès le soir du 11 septembre 2001, nous annoncions que l’Irak avait activement participé aux attaques terroristes en Amérique. Depuis plusieurs mois, la CIA et le FBI sont parvenus à des conclusions semblables. Les centrales américaines ont atteint ces conclusions par le truchement de recoupements logiques (à l’instar des nôtres), par des bribes d’informations, accumulées au cours d’observations aériennes et par l’interrogatoire de soldats, de scientifiques et de hauts fonctionnaires ayant fait défection au régime de Saddam Hussein. Le bon fonctionnement des services secrets de Bagdad, son cloisonnement étanche surtout, ont empêché leurs homologues de Washington d’accumuler des preuves irréfutables quant à la participation de l’Irak aux attentats de New York et du Pentagone, tout autant que des indications utilisables, quant au nombre, à la sorte et à l’emplacement des moyens de destruction massive restant en Babylonie.



L’absence d’une profusion de moyens de destruction massive, en Irak, justifie-t-elle qu’on s’abstint de détruire le régime de Saddam Hussein ? La France, objet, hier, d’un cinglant désaveu public de sa politique d’opposition activiste au Président Bush, de la part des chefs de huit gouvernements européens, aurait-elle raison dans son obstination ?



Pour l’Administration U.S, de même que pour une majorité d’Etats européens, la réponse à cette question se fait par la négative et par les points de discernements suivants :



A. Les armes non conventionnelles ont ceci de particulier, qu’elles représentent une menace insupportable, indépendamment du nombre qui les constitue. Ainsi, des ogives remplies d’agents chimiques – du type découvert par les inspecteurs - pourraient coûter la vie à des milliers de soldats américains lors d’un conflit. Assemblées sur un missile balistique Scudd, elles peuvent tuer une multitude de civils à Tel Aviv, à moins que ce ne soit à Aman ou à Koweït City. Du point de vue des partisans de l’usage de la force contre Saddam Hussein, ces périls sont largement intolérables, et la considération de la portée tactique des armes à disposition du tyran est de moindre importance.

B. Le fait que Saddam Hussein continue à "ne pas collaborer" avec les représentants de l’ONU (même après les promesses faites à Hans Blix par les officiels irakiens) et qu’il tente de soustraire de leur attention des moyens militaires et des informations, constitue l’évidence de la dangerosité du personnage. Les pro interventionnistes sont ainsi persuadés, que si le dictateur n’est pas éloigné du pouvoir, il n’aura de cesse de réactiver ses programmes de dotation en armes non conventionnelles et ce, aussitôt que la pression internationale se sera un peu distendue. Pour les USA et leurs alliés, il est, aussi inconcevable de conserver indéfiniment une armada sur le pied de guerre, autant qu’il n’est pas envisageable de faire subir à la population irakienne les aléas d’un blocus, dû uniquement à la bellicosité de leur tourmenteur.

C. Le régime de Saddam Hussein est un incubateur instrumentalisé d’activités terroristes. Des camps – notamment celui de Park Salam, identifié par les coalisés – fournissent la main d’œuvre servant à la déstabilisation de la Jordanie, de Palestine, ainsi que des Etats de la péninsule arabique. Or les USA et leur président ont déclaré la guerre au terrorisme, qu’ils considèrent – après les évènements du 11 septembre – être la menace principale pesant sur leur pays.



D. A ces considérants de type sécuritaire direct s’ajoutent une interprétation de politique régionale : Aux yeux de Washington et de ses alliés, le Moyen Orient se trouve maintenu dans un cul de sac politique et le régime en place à Bagdad constitue un des piliers de cet immobilisme destructeur. Saddam Hussein fournit de l’argent aux organisations terroristes palestiniennes et surtout, un irremplaçable soutien logistique et idéologique, s’articulant sur la profession du jusqu’auboutisme. La théorie en vigueur, entre le Tigre et L’Euphrate, maintes fois répétée, c’est que la seule solution au conflit proche oriental passe par l’éradication physique de l’Etat d’Israël.



Pour George W. Bush et pour ses conseillers, le remplacement du dictateur par un régime démocratique-pro occidental permettra d’opposer un Axe du bien contre l’Axe du mal au Moyen Orient. De cette manière, les stratèges américains espèrent constituer une large barrière procédant de la Turquie, par l’Irak, la Jordanie et Israël, ceinture à laquelle seront associés les pays de la péninsule arabique, et, ultérieurement, le Liban. L’idée, sur les rives du Potomac, consiste à isoler les foyers d’extrémisme que sont l’Iran et la Syrie et à décourager les régimes qui seraient tentés par ce même extrémisme, qu’il soient d’obédience religieuse ou nationale, soit encore des deux à la fois.



Selon ces conseillers, après avoir fait une démonstration de force et de détermination en Irak, il suffira d’user d’arguments politiques, économiques et diplomatiques afin de ramener les Etats réfractaires à la raison. Washington entend ainsi amener la Syrie à une attitude constructive autour de la table de négociations avec Israël et à cesser l’occupation du Liban. Mais avant tout, la Maison Blanche entend donner suite au plan énoncé dans le déjà fameux discours du Président Bush, relativement à la solution du conflit israélo-palestinien. On admet, à Métula, que privés de bases arrières en Irak, poussés par l’Egypte à accepter un moratoire d’un an de leur Intifada, les Palestiniens n’auront plus que le choix de s’engager – très sérieusement cette fois – sur la voie de réformes fondamentales de leurs institutions, de leurs cadres et de leur fonctionnement. La voie existe, dans un Proche Orient débarrassé de Saddam Hussein, pour l’instauration d’une Pax Americana, basée sur l’acceptation du principe des "deux Etats pour deux nations" cher à Sari Nusseibeh à Abou Mazen et à Sami El-Soudi, vu que les électeurs israéliens ont – malgré le terrorisme perdurant – plébiscité à nouveau ce principe lors des élections de mardi dernier.



Hier, la Grande armée, aujourd’hui troupeau (de vaches), les analystes du parlement de Métula s’accordent pour penser, que le seul choix qui reste à Saddam Hussein, c’est celui de l’exil volontaire ou de la débâcle. C’est pour le lui faire comprendre, que les Etats arabes se sont lancés ce matin dans une nouvelle et intensive campagne de persuasion auprès de Saddam Hussein.



C’est, qu’à part la France, pour des motifs incompréhensibles et l’Allemagne, pour des raisons idéologique et historiques, la communauté des nations démocrates a compris, qu’avec Saddam Hussein, le monde évoluait à l’envers. A l’envers, vers plus de violence et de radicalisme national, para ethnique et religieux. Reste qu’en Allemagne, il existe quand même des médias intelligents qui mettent en doute le raisonnement de leur gouvernement…



Décidément, boudru d’bois, ça manque de vaches à Paris ! 


03/02/03

Plus du quart des Députés Européens demande une commission d'enquête parlementaire sur l'usage des fonds européens dans l'Autorité Palestinienne.


170 signataires:

Mardi 4 février au Parlement Européen à Bruxelles, après une conférence de presse à 11h00, Ilka Schroeder, François Zimeray, Willy De Clercq et d'autres députés de tous partis et de toutes nationalités déposeront à la Présidence du Parlement Européen une résolution signée par plus de 170 députés demandant la mise en place d'une commission d'enquête sur le financement par l'Union Européenne de l'Autorité Palestinienne.
Depuis plusieurs mois, les allégations de corruption au sein de l'Autorité palestinienne se sont faites plus précises. La preuve a été rapportée que l'enseignement financé par l'Union Européenne dispense une pédagogie de la haine et incite au martyre. L'utilisation d'une partie du budget de l'Autorité palestinienne pour la récompense des familles d'attentats suicides a été un élément déterminant pour engager les parlementaires à s'associer dans cette démarche. La commission d'enquête parlementaire a pour but de vérifier l'exactitude de ces informations et d'en tirer les conséquences.

Pour "un plan Marshall Européen" dans les territoires palestiniens :

"Nous ne sommes pas hostiles au principe du financement des palestiniens par l'Union Européenne, au contraire " déclare François Zimeray. "Je serais même prêt à augmenter massivement le soutien européen", à condition que cette aide aille vraiment à la population, qu'elle soit orientée dans le sens du développement, de l'éducation et du rapprochement entre les peuples. Ce n'est pas le cas.
Au mépris de ses propres valeurs, l'Europe a trop longtemps fermé les yeux sur la corruption, le détournement de l'aide éducative à des fins de propagande comme sur le terrorisme. L'indulgence aveugle de l'Union Européenne est directement responsable de la mort de civils dans les deux camps ; elle a infantilisé l'Autorité Palestinienne, radicalisé les positions et fait exploser le camp de la paix des deux côtés.

Un combat acharné sur la "scène politique la plus dure du monde pour Israël"*:

Depuis quatre mois, un petit groupe de députés conduit par Ilka Schröder et François Zimeray s'acharne à arracher une à une les signatures des députés malgré les interventions, les pressions et l'hostilité de certains appareils politiques. De façon choquante, le Commissaire Européen, M. Chris Patten, est personnellement intervenu pour entraver cette démarche pourtant conforme à la mission de contrôle du Parlement Européen sur la Commission exécutive. Ce succès est un désaveu cinglant pour le Commissaire qui déclarait "j'ai besoin de cette commission d'enquête comme d'un trou dans la tête".

Pour un vrai débat parlementaire:

Désormais, la Conférence des Présidents peut décider de mettre la résolution à l'ordre du jour. En théorie, elle pourrait refuser mais pour les signataires, il serait inconcevable d'écarter la volonté de 170 députés. Pour François Zimeray, "refuser d'en tenir compte, c'est non seulement refuser de regarder la vérité en face, mais aussi agir contre la paix, et consacrer l'abdication du Parlement Européen devant la Commission".

Les signataires tiendront une conférence de presse
au Parlement Européen à Bruxelles le mardi 4 février à 11h00.

Contacts

Coralie DECLERCQ
Assistante parlementaire
Tél : +.32.2.284.53.60.
Mobile : +32.498.31.36.52.

Shira ANSKY
Assistante parlementaire stagiaire
Tél : +.32.2.284.60.14.


* Yediot Aharonot


 

        

 

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Repas traditionel du chabbat, ce mets a base de ble, pois chiches et viande etait cuit toute la nuit dans un four ferme a basse temperature. Le mot vient de l'Arabe dafina/adafina qui veut dire "couvert, etouffe".

 

 


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