03/02/03

03/02/03
ENVOYER VOS
CONDOLEANCES A LA FAMILLE RAMON
Vous pouvez envoyer vos condoleances ou tout autre message a l'adresse
ci-dessous.
ilanfamily@mail.idf.il
Les messages seront transmis a la famille Ramon
03/02/03
Mon nom est Benklifa, je suis nee a Casablanca.
Je n'etais pas la seule Benklifa ou Benkalifa au Maroc. Pourriez vous me faire connaitre la souche
de mon nom. Mes grands parents, mes oncles et cousins portent mon nom.
Luzzamar@aol.com
03/02/03
SAGES DU MAROC MANQUANTS:
*RABBI PIHASS HACOHEN DE MARRAKECH
*RABBI DAVID BEN BAROUKH DE TLATA DI IGOUDAR
GRAND PERE DE RABBI DAVID BEN BAROUKH DE TARROUDANT SUR VOTRE SITE.
*RABBI BAROUKH BEN DAVID L KBIR DE MINTAGA
*BABA LAZIZ BEN DAVID A CASABLANCA FILS DE RABBI DAVID BEN BAROUKH DE TARROUDANT.
ZIHOURNO LIVRAHA A LA MEMOIRE DE MES GRANDS PARENTS BARUK COHEN FRANCE.
MERCI D AVANCE POUR CES AJOUTS DE TALMIDS HAHAMIMS.
03/02/03
Merci de m'adresser les coordonnées des responsables de la communauté juive d'origine marocaine à NYC & à New Jersey (centre communautaire et Synagogue)
Encore merci par avance avec mon shalom cordial
Arrik Delouya
arrik.delouya@wanadoo.fr
03/02/03
Les plus anciens de la liste (!) ont participé, il y a deux ans, à la pétition demandant la pose d'une dalle en Judéo-espagnol à Auschwitz.
J'ai le plaisir de vous annoncer que l'autorisation demandée a bien été accordée et que la dalle sera inaugurée très prochainement.
Je profite de l'occasion pour demander si quelqu'un de la liste a gardé les messages diffusés à l'époque. Dans ce cas je lui remercie de prendre contact avec moi.
<contact@sepharadshoah.org>
03/02/03
Mamère Noël est une ordure !
Quand le jeune boutonneux arpenteur du Larzac devient le vieux beau moutonneux fréquentant les plateaux de télévision, il se croit en même temps autorisé d’y proférer les insanités devenues coutumières du côté des Verts. Quelques heures après la dérive éthylico-verbale de son compagnon de route, Patrick Farbiaz, éructant «Vive le Hamas, le Hamas vaincra!», voilà notre célèbre moustachu, j’ai nommé l’inénarrable histrion Noël Mamère, qui qualifie l’horreur du 11 septembre 2001 de «divine surprise» pour l’Amérique*. Entendez par là que ces sales yankees n’attendaient que ça pour mettre en route leur programme de colonisation de la planète. Imaginez donc les décideurs et dirigeants américains se congratuler et sablant le champagne en assistant, en direct, à l’effondrement des Twin Towers.
C’est un peu comme l’aubaine et le bonheur que représente le terrorisme pour Israël, avec ses centaines de morts, ses milliers de blessés et de familles brisées, lui permettant de s’en donner à cœur joie, et de développer sa politique génocidaire sur le peuple palestinien.
L’arbitre de l’émission, Guillaume Durand, a failli en avaler son sifflet, et il faut lui reconnaître une réaction indignée et immédiate, que certains animateurs du samedi soir évitent de manifester dans ce genre de situation pour mieux laisser aller le fil de la provocation.
La grille de lecture qui permet de telles analyses relève finalement de cette fameuse culture de la haine et de la mort exportée sciemment par cette nébuleuse d’organisations terroristes et qui l’instille dans la tête de quelques occidentaux dont la structure de pensée politique n’attend que ça pour combler le vide que représente la disparition du communisme et de son terreau, le prolétariat. Et ce sont ces ferments empoisonnés qui aboutissent au genre d’âneries émises par Mamère ce soir là. Âneries rejoignant largement les thèses négationnistes d’un Thierry Meyssan qui fraternise ouvertement avec Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, l’organisation-pas-terroriste-du-tout-vu-qu’elle-a-une-branche-sociale. Thierry Meyssan appartenant comme chacun sait au Réseau Voltaire, tout comme Patrick Farbiaz, co-auteur du dernier bouquin de Mamère….Ca y est ? Vous reconstituez le puzzle ?
En tout cas, si le candidat écologiste à la dernière élection présidentielle est un tel adepte de cette culture de la mort et de la haine, voilà qui nous donne une bonne idée de cadeau pour le prochain Noël de Noël: un joli petit kamikaze, en vrai, avec sa belle ceinture d’explosifs à la taille, quelque boules brillantes et un chapeau pointu sur la tête pour faire joli, avec plein de vis et de boulons dedans, à la place des cotillons et confettis. Quand ça fera «boum» dans le salon transformé en hachis Parmentier, les voisins diront : «Quelle chance ils ont les Mamère! En plus, un soir de Noël! C’est ce qu’on peut appeler une divine surprise!»
Jean-Pierre Chemla
03/02/03
Bonjour,
Je viens de découvrir votre site et sa partie recettes m'allèche
d'avance.
Très bonne idée. J'espère découvrir ces plats au fur et à mesure de leur
mise en ligne et je vais guetter.
Beau site, bonne continuation.
Danièle Jumet
03/02/03
Cher Monsieur ou madame,
Je tiens, tout d'abord, à vous féliciter pour votre site destiné pas seulement aux juifs du Maroc mais à tout le monde. Tous mes compliments.
Etant aussi musulman Marocain, intéressé par votre site, je voudrais vous suggérer certains points concernant votre site et surtout la rubrique " FORUM" .
Car je trouve que sur la page FORUM, on trouve un peu de tout mais surtout mélangé.
Donc ce que je propose, pour la rubrique Forum qu'il y ait des sujets qui rassembleraient les idées des gens, et que ces derniers pourraient s'exprimer à leur guise sans prendre de position. Car nous , marocains, on est connu par la cohabitation, l'entente, l'amitié et l'amour de l'autre.
Pourquoi ne pas commencer, par ex., par les sujets suivants
"Que pensez-vous d'un marché commun entre le Etats Arabes et Israël? ",
"Comment peut -on rassembler Palestiens et Israeliens?"
"Le Maroc , un pays de tolerance et d'hospitalité"
Ceci n'est qu'une proposition?
Meilleures salutations
Abasoufian
03/02/03
ECLAIREURS
ISRAELITES DU MAROC
Existe-t-il un site WEB consacre aux E.I.M. (Eclaireurs Israelites du Maroc) ou je puisee retrouver des gens, des archives, des photos etc...?
Joel LEVY-CORCOS (Pingouin Attentif)
baronjo@bezeqint.net
03/02/03
I have recently purchased the contents from Maison Berber with
an interest in preparing an exposition in the US on the Berber Jews.
I would like to identify people that would be interested in assisting in this important effort.
I have brought back in excess of 2,500 objects that are Jewish, many of them
from Fez Morocco. If you have any suggestions, please do not hesitate to contact me.
Greg Paulay
Principal
Certified Environments Inc.
CEI Corporate Headquarters
11933 Tech Road
Silver Spring, MD 20904
https://www.ceiworld.com
03/02/03
Au-delà d’Hans Blix ! (info # 013101/3)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Ilan Tsadik, encore convalescent de son récent voyage dans l’espace, a
fait hier soir une brève – mais remarquée – irruption dans le
parlement informel qui réunissait à Métula quelques-uns des analystes
stratégiques les plus écoutés d’Israël. Faisant mine de récupérer
un dossier qu’il aurait oublié sur sa table de travail, il lança
subrepticement : "Vous les analystes, vous êtes comme les vaches
!"
Les vaches ?
Requis de nous fournir des explications plus interprétables, Ilan affirma
: "Comme les vaches, vous gardez la plupart du temps les quatre pieds
parterre" et poursuivit "vous essayez de transformer les
prairies, impropres à la digestions humaine, en lait, en fromage, en
beurre et en crème !"
Sous nos rires, qui le laissèrent indifférent, il quitta indolemment
notre espace de réunion, oubliant à nouveau le paquet de feuilles
qu’il était venu chercher…
Nous restions "entre ruminants", considérant globalement comme
un compliment l’appréciation de notre jeune collaborateur.
Les vaches, celles qui font bien leur travail, ont cela de particulier
qu’elles sont insensibles aux tumultes politiques ainsi qu’aux
intentions particulières des êtres humains et de leurs leaders. Plus
encore, elles en font abstraction dans leur œuvre de digestion, pour ne
retenir que les éléments indispensables au décryptage des événements
à venir.
Aussi, est-ce en bovins – en quelque sorte – que nous avons interprété
la situation actualisée prévalant dans la crise irakienne, évitant de
donner aux impondérables passions préludant les conflits armés et
autres interférences politicardes, plus d’importance qu’elles n’en
ont vraiment. Et de constater tout d’abord, que l’objectif pour lequel
les inspecteurs de l’ONU ont été envoyés en Irak n’a pas été
atteint !
On n’a pas dépêché deux cents cinquante spécialistes en armement à
Bagdad pour faire un rapport philosophique au conseil de sécurité.
Allons ! Si les inspecteurs ratissent Babylone, c’est pour y trouver des
entrepôts d’armes non conventionnelles, la documentation indispensable
qui accompagne leur développement et leur utilisation, ainsi que
l’infrastructure pesante qu’il faut pour les utiliser. Et si les
inspecteurs ne parviennent pas à mettre la main sur ces éléments
tangibles, ils sont parfaitement équipés pour en relever les traces.
Oui, parce que la fabrication et l’entreposage d’armes biologiques –
à fortiori de moyens nucléaires – ont la particularité de laisser des
traces difficilement délébiles dans le sol et sur toutes les
infrastructures avec lesquelles ils ont été en contact. Lorsque l’on
sait que les bâtiments susceptibles de servir à la fabrication et à
l’entreposage de ce genre d’objets ont, dans leur quasi-totalité, été
identifiés par les satellites américains et leurs avions espions, durant
de longues années ; lorsqu’on sait que les plus suspects de ces bâtiments
ont été visités, d’abord, de fonds en combles, par les inspecteurs et
qu’ils n’y ont trouvé ni les matériels qu’ils cherchaient, ni les
traces qu’ils auraient du laisser, en notre qualité d’analystes stratégiques
ayant les quatre fers sur terre, cela nous amène à dresser un certain
nombre de conclusions. Et ces conclusions ont l’avantage sur celles
d’Hans Blix d’être définitives et partant, de faire l’économie de
spéculations additionnelles.
L’Irak ne dispose pas de quantités massives d’armement non
conventionnel, comme d’aucuns – y compris en Israël – en étaient
persuadés avant l’envoi des inspecteurs. A ce sujet, il est encore nécessaire
de comprendre, que l’emploi d’un armement de ce type implique
l’existence d’une énorme logistique. Ladite logistique supposant le
recours à une activité industrielle vivide, appelée à fournir les pièces
indispensables à la construction de telles armes, à leur stockage, à
les rendre opérationnelles, à leur transport et à leur entretien. A
propos de l’entreposage et de l’entretien de moyens bactériologiques,
chimiques, voire nucléaires, les experts en stratégie soulignent que les
matériaux en question sont extrêmement délicats à traiter et que,
faute d’un environnement adéquat, ils sont largement plus menaçants
pour ceux qui les fourbissent que pour leurs éventuelles victimes. Lors,
les éléments indispensables à ces fonctions sont volumineux, au point
qu’ils requièrent la mise en œuvre de plans industriels à l’échelle
d’un pays, et qu’ils ne sauraient avoir entièrement échappé à la
vigilance des limiers de Hans Blix.
Les experts de ces types d’équipements – nombre d’entre eux lisent
régulièrement la Ména en Israël, en France et aux Etats-Unis - se
comptent par dizaines de milliers et ils savent exactement de quoi il en
retourne. Il est impossible, inimaginable, de dissimuler
l’infrastructure, les produits et le personnel nécessaire à la
fabrication, à l’entretient et à l’opération de ces armes, dès
lors qu’elles s’inscrivent dans une option utile conséquente dans un
arsenal militaire.
Saddam Hussein ne dispose pas d’une telle option, et c’est là
l’enseignement principal et définitif que nous déduisons de la mission
de contrôle des spécialistes de l’ONU.
Est-ce à dire que l’Irak ne détient aucun moyen de destruction non
conventionnel ? Certes non ! Mais cela signifie que le dictateur de Bagdad
est devenu un bricoleur de la destruction massive, un artisan de la mort
en gros, à l’inverse d’un industriel.
Les lacunes béantes dans la documentation qu’il a fournie à l’ONU,
les vecteurs de charges chimiques vides, qui ont été trouvés en petit
nombre par les inspecteurs, ainsi que les protocoles mis à jour au
domicile de certains scientifiques de Saddam Hussein, suffisent à établir
que l’Irak détient et entretient quelques cellules discrètes, quelques
commandos pluridisciplinaires, capables de faire "un certain
usage" de "certaines armes" de destruction massive dont il
dispose en quantités restreintes. C’est également ce qui ressort du
refus de la dictature irakienne de permettre l’interrogatoire de ses
scientifiques en territoire neutre, hors de la présence de ses sbires.
Ces interrogatoires, s’ils avaient lieu, permettraient assurément de
connaître de l’état de l’arsenal non conventionnel restant à
disposition de Saddam Hussein. De plus, si la connaissance de cet état
est cruciale à la veille d’un conflit annoncé, la communauté
internationale est fortement intéressée par le détail des projets antérieurs
du régime de Bagdad. On est curieux de savoir jusqu’où l’Irak était-elle
parvenue dans ses développements précédents, surtout en ce qui concerne
ses projets nucléaires. On est plus que curieux de savoir quel emploi a
été fait par les savants de Hussein de la technologie qui lui avait été
fournie par la France, à la demande explicite de l’actuel président
Jacques Chirac. Ces indications permettraient d’établir le degré de
dangerosité – mesuré en termes d’années jusqu’à la réalisation
de La bombe – qu’avaient atteint ces savants. Ces indications étant
primordiales, tant il est vrai que le matériel humain et le savoir faire
qu’il a acquis sont, de nos jours de grande prolifération de carburants
atomiques, au moins aussi importants que l’aspect matériel des choses.
Au vu de ce qui précède, nous sommes en mesure d’affirmer que le régime
irakien, sous divers prétextes, ne permettra pas l’interrogatoire des
scientifiques ayant participé à ses projets de développement
d’armements non conventionnels. En aucun cas !
C’est aussi le lieu de relever la qualité des services spéciaux et de
la diplomatie irakiens. Dès le soir du 11 septembre 2001, nous annoncions
que l’Irak avait activement participé aux attaques terroristes en Amérique.
Depuis plusieurs mois, la CIA et le FBI sont parvenus à des conclusions
semblables. Les centrales américaines ont atteint ces conclusions par le
truchement de recoupements logiques (à l’instar des nôtres), par des
bribes d’informations, accumulées au cours d’observations aériennes
et par l’interrogatoire de soldats, de scientifiques et de hauts
fonctionnaires ayant fait défection au régime de Saddam Hussein. Le bon
fonctionnement des services secrets de Bagdad, son cloisonnement étanche
surtout, ont empêché leurs homologues de Washington d’accumuler des
preuves irréfutables quant à la participation de l’Irak aux attentats
de New York et du Pentagone, tout autant que des indications utilisables,
quant au nombre, à la sorte et à l’emplacement des moyens de
destruction massive restant en Babylonie.
L’absence d’une profusion de moyens de destruction massive, en Irak,
justifie-t-elle qu’on s’abstint de détruire le régime de Saddam
Hussein ? La France, objet, hier, d’un cinglant désaveu public de sa
politique d’opposition activiste au Président Bush, de la part des
chefs de huit gouvernements européens, aurait-elle raison dans son
obstination ?
Pour l’Administration U.S, de même que pour une majorité d’Etats
européens, la réponse à cette question se fait par la négative et par
les points de discernements suivants :
A. Les armes non conventionnelles ont ceci de particulier, qu’elles représentent
une menace insupportable, indépendamment du nombre qui les constitue.
Ainsi, des ogives remplies d’agents chimiques – du type découvert par
les inspecteurs - pourraient coûter la vie à des milliers de soldats américains
lors d’un conflit. Assemblées sur un missile balistique Scudd, elles
peuvent tuer une multitude de civils à Tel Aviv, à moins que ce ne soit
à Aman ou à Koweït City. Du point de vue des partisans de l’usage de
la force contre Saddam Hussein, ces périls sont largement intolérables,
et la considération de la portée tactique des armes à disposition du
tyran est de moindre importance.
B. Le fait que Saddam Hussein continue à "ne pas collaborer"
avec les représentants de l’ONU (même après les promesses faites à
Hans Blix par les officiels irakiens) et qu’il tente de soustraire de
leur attention des moyens militaires et des informations, constitue l’évidence
de la dangerosité du personnage. Les pro interventionnistes sont ainsi
persuadés, que si le dictateur n’est pas éloigné du pouvoir, il
n’aura de cesse de réactiver ses programmes de dotation en armes non
conventionnelles et ce, aussitôt que la pression internationale se sera
un peu distendue. Pour les USA et leurs alliés, il est, aussi
inconcevable de conserver indéfiniment une armada sur le pied de guerre,
autant qu’il n’est pas envisageable de faire subir à la population
irakienne les aléas d’un blocus, dû uniquement à la bellicosité de
leur tourmenteur.
C. Le régime de Saddam Hussein est un incubateur instrumentalisé
d’activités terroristes. Des camps – notamment celui de Park Salam,
identifié par les coalisés – fournissent la main d’œuvre servant à
la déstabilisation de la Jordanie, de Palestine, ainsi que des Etats de
la péninsule arabique. Or les USA et leur président ont déclaré la
guerre au terrorisme, qu’ils considèrent – après les évènements du
11 septembre – être la menace principale pesant sur leur pays.
D. A ces considérants de type sécuritaire direct s’ajoutent une
interprétation de politique régionale : Aux yeux de Washington et de ses
alliés, le Moyen Orient se trouve maintenu dans un cul de sac politique
et le régime en place à Bagdad constitue un des piliers de cet
immobilisme destructeur. Saddam Hussein fournit de l’argent aux
organisations terroristes palestiniennes et surtout, un irremplaçable
soutien logistique et idéologique, s’articulant sur la profession du
jusqu’auboutisme. La théorie en vigueur, entre le Tigre et
L’Euphrate, maintes fois répétée, c’est que la seule solution au
conflit proche oriental passe par l’éradication physique de l’Etat
d’Israël.
Pour George W. Bush et pour ses conseillers, le remplacement du dictateur
par un régime démocratique-pro occidental permettra d’opposer un Axe
du bien contre l’Axe du mal au Moyen Orient. De cette manière, les
stratèges américains espèrent constituer une large barrière procédant
de la Turquie, par l’Irak, la Jordanie et Israël, ceinture à laquelle
seront associés les pays de la péninsule arabique, et, ultérieurement,
le Liban. L’idée, sur les rives du Potomac, consiste à isoler les
foyers d’extrémisme que sont l’Iran et la Syrie et à décourager les
régimes qui seraient tentés par ce même extrémisme, qu’il soient
d’obédience religieuse ou nationale, soit encore des deux à la fois.
Selon ces conseillers, après avoir fait une démonstration de force et de
détermination en Irak, il suffira d’user d’arguments politiques, économiques
et diplomatiques afin de ramener les Etats réfractaires à la raison.
Washington entend ainsi amener la Syrie à une attitude constructive
autour de la table de négociations avec Israël et à cesser
l’occupation du Liban. Mais avant tout, la Maison Blanche entend donner
suite au plan énoncé dans le déjà fameux discours du Président Bush,
relativement à la solution du conflit israélo-palestinien. On admet, à
Métula, que privés de bases arrières en Irak, poussés par l’Egypte
à accepter un moratoire d’un an de leur Intifada, les Palestiniens
n’auront plus que le choix de s’engager – très sérieusement cette
fois – sur la voie de réformes fondamentales de leurs institutions, de
leurs cadres et de leur fonctionnement. La voie existe, dans un Proche
Orient débarrassé de Saddam Hussein, pour l’instauration d’une Pax
Americana, basée sur l’acceptation du principe des "deux Etats
pour deux nations" cher à Sari Nusseibeh à Abou Mazen et à Sami
El-Soudi, vu que les électeurs israéliens ont – malgré le terrorisme
perdurant – plébiscité à nouveau ce principe lors des élections de
mardi dernier.
Hier, la Grande armée, aujourd’hui troupeau (de vaches), les analystes
du parlement de Métula s’accordent pour penser, que le seul choix qui
reste à Saddam Hussein, c’est celui de l’exil volontaire ou de la débâcle.
C’est pour le lui faire comprendre, que les Etats arabes se sont lancés
ce matin dans une nouvelle et intensive campagne de persuasion auprès de
Saddam Hussein.
C’est, qu’à part la France, pour des motifs incompréhensibles et
l’Allemagne, pour des raisons idéologique et historiques, la communauté
des nations démocrates a compris, qu’avec Saddam Hussein, le monde évoluait
à l’envers. A l’envers, vers plus de violence et de radicalisme
national, para ethnique et religieux. Reste qu’en Allemagne, il existe
quand même des médias intelligents qui mettent en doute le raisonnement
de leur gouvernement…
Décidément, boudru d’bois, ça manque de vaches à Paris !
03/02/03
Plus du
quart des Députés Européens demande une commission d'enquête
parlementaire sur l'usage des fonds européens dans l'Autorité
Palestinienne.
170 signataires:
Mardi 4 février au Parlement Européen à Bruxelles, après une conférence
de presse à 11h00, Ilka Schroeder, François Zimeray, Willy De Clercq et
d'autres députés de tous partis et de toutes nationalités déposeront
à la Présidence du Parlement Européen une résolution signée par plus
de 170 députés demandant la mise en place d'une commission d'enquête
sur le financement par l'Union Européenne de l'Autorité Palestinienne.
Depuis plusieurs mois, les allégations de corruption au sein de l'Autorité
palestinienne se sont faites plus précises. La preuve a été rapportée
que l'enseignement financé par l'Union Européenne dispense une pédagogie
de la haine et incite au martyre. L'utilisation d'une partie du budget de
l'Autorité palestinienne pour la récompense des familles d'attentats
suicides a été un élément déterminant pour engager les parlementaires
à s'associer dans cette démarche. La commission d'enquête parlementaire
a pour but de vérifier l'exactitude de ces informations et d'en tirer les
conséquences.
Pour "un plan Marshall Européen" dans les territoires
palestiniens :
"Nous ne sommes pas hostiles au principe du financement des
palestiniens par l'Union Européenne, au contraire " déclare François
Zimeray. "Je serais même prêt à augmenter massivement le soutien
européen", à condition que cette aide aille vraiment à la
population, qu'elle soit orientée dans le sens du développement, de l'éducation
et du rapprochement entre les peuples. Ce n'est pas le cas.
Au mépris de ses propres valeurs, l'Europe a trop longtemps fermé les
yeux sur la corruption, le détournement de l'aide éducative à des fins
de propagande comme sur le terrorisme. L'indulgence aveugle de l'Union
Européenne est directement responsable de la mort de civils dans les deux
camps ; elle a infantilisé l'Autorité Palestinienne, radicalisé les
positions et fait exploser le camp de la paix des deux côtés.
Un combat acharné sur la "scène politique la plus dure du monde
pour Israël"*:
Depuis quatre mois, un petit groupe de députés conduit par Ilka Schröder
et François Zimeray s'acharne à arracher une à une les signatures des députés
malgré les interventions, les pressions et l'hostilité de certains
appareils politiques. De façon choquante, le Commissaire Européen, M.
Chris Patten, est personnellement intervenu pour entraver cette démarche
pourtant conforme à la mission de contrôle du Parlement Européen sur la
Commission exécutive. Ce succès est un désaveu cinglant pour le
Commissaire qui déclarait "j'ai besoin de cette commission d'enquête
comme d'un trou dans la tête".
Pour un vrai débat parlementaire:
Désormais, la Conférence des Présidents peut décider de mettre la résolution
à l'ordre du jour. En théorie, elle pourrait refuser mais pour les
signataires, il serait inconcevable d'écarter la volonté de 170 députés.
Pour François Zimeray, "refuser d'en tenir compte, c'est non
seulement refuser de regarder la vérité en face, mais aussi agir contre
la paix, et consacrer l'abdication du Parlement Européen devant la
Commission".
Les signataires tiendront une conférence de presse
au Parlement Européen à Bruxelles le mardi 4 février à 11h00.
Contacts
Coralie DECLERCQ
Assistante parlementaire
Tél : +.32.2.284.53.60.
Mobile : +32.498.31.36.52.
Shira ANSKY
Assistante parlementaire stagiaire
Tél : +.32.2.284.60.14.
* Yediot Aharonot