Infos du Maroc ...akhbar al maghrib ...

Bonjour,

Pour Souiri et Benzaour,

Je suis étonné que Qu'une l'expression : " Mes meilleurs amis sont juifs" citée par Benzour ait échapée à la veille analytique du GRAND SPECIALISTE DU TEXTE SOUIRI.

lARBI

moi cela ne m'etonne pas Larbi car quand on fait connaissance d'un juif marocain à l'etranger et que ce dernier sent la confiance et le désir sincère d'amitié, il vous étonne par sa reaction extremement positive, on dirait que vous devenez quelqu'un de sa famille (c'est vrai aussi pour certains musulmans) c'est la nostalgie du Maroc qui fait ça. Cela m'est arrivé comme c'est arrivé à un marocain musulman en France ou le juif qui devait lui vendre un terrain lui a fait un rabais de DIX MILLES EUROS !!!!de son propre chef quand il a su que c'est marocain et qu'il a gagné sa confiance.

c'est beau tout ca mais est ce que ca peut continuer ?! parce que je vois que les générations nouvelles n'ont pas le meme patrimoine commun que les anciennes.

Les générations nouvelles ne vont peut être pas partager la même culture, ni le même patrimoine, marocains, bien de chez nous, à part pour quelques très rares restés au Maroc. Mais elles partageront, j'espère, de nobles valeurs, comme la paix et la fraternité. Puissent les aînés y contribuer !

La logique ne s'attendrit pas. [V. Hugo]

" Les générations nouvelles ne vont peut être pas partager la même culture, ni le même patrimoine, marocains "

Souiri a raison les musulmans et juifs marocains on atteint un carrefour
ou chaqu'un doit prendre seul sa route ...

Dafina c'est les embrassades avant la separation ...

chers amis ou plutot chers freres
je suis confient pour l'avenir moi je n'ai que 43 ans j'ai connu une petite epoque de la vie juive dans maville natale (je suis né pas loin d'esejen lieu ou est enterré le saint rabbi amran ben diwan) mon pére m'a appris et m'a transmit un patrimoine que malheueusement j'ai pas pu etudier à l'école puisque'aucun manuel scolaire ne parlais d'une histoire assez longue et riche " la présence juive au maroc" et en immigrant en france j'ai eu l'occasion d'enrichire en frequentant des compatriotes de relijion juive et ce qui m' a donner une envie de me rapprocher d'eux en premier leur amour et attachement extraordinaire pour le maroc en plus de ça on se partage plusieures cotumes et traditions c'est vrai que chacun de nous a pris une distination personnelle mais on doit apprendre et trasmettre a nos enfants tout ce qu'on a vécu ensembles ; un jour la paix regnera personnellement je le fais avec mes enfants et si tout le monde le fait cette belle culture judéo musulmane contunue a exister ,j'espére que vous avez pasez un joueux Pessah ,bessaha le pessah o aidkoum mabrouk

Slimane, personnellement, je ne préfère pas. Et surtout par rapport aux sefarades. C'est comme demander au Maroc de faire fi de tout un pan de sa culture. Je reviens donc sûr mon précédent post en espérant que les parents enseignent ce passé partagé à leurs enfants. Qu'on se souvienne qu'il y a eu du bon, du mauvais mais qu'il y a eu quelque chose au moins. Chacun en fera ce qu'il voudra (en espérant que la paix en fasse partie).

Je sais, je sais que ça fait nunuche tout ça, mais c'est sincère

La logique ne s'attendrit pas. [V. Hugo]

c'est bien dit Fox.

Lison

Merci Lison

La logique ne s'attendrit pas. [V. Hugo]

pourquoi ca sera un carrefour d'embrassades avant séparation
pourquoi ne sera pas un ronds point pour se rencontrer sur plusieurs formes (associations maroco-israélienne,organisations....) pour mettre en relief toute cette culture et patrimoine, l'internationaliser, l'approcher à ces nouvelles générations
certe les livres marocains n'en parle pas mais c'est pas une raison, il y a des musée, des associations, des soirées,internet,....
moi même n'ayant pas assisté à cette époque de cohabitation mais ces témoignages,vidéo,photos ... m'imprégne ttes ces valeurs de fraternité,d'amitié de paix,de solidarité....
par exemple les nouvelle générations de juifs n'ont pas besoin de revivre le Hollocust pour se rendre compte de sa cryauté et ce que leurs ancêtre ont survecu de terreurs....

Slimane, personnellement, je ne préfère pas ...

moi non plus ! mais qui peut arreter la roue de l'histoire ....

ou sont les juifs marocains de vingt ans comme toi ?

Vonneuman, slimane, Fox, tous ces jeunes nés en 63 et apres, qui ne connaissez pas le Maroc peuplé de plus de 300.000 familles juives,

vos questions et réponses me touchent tres fort !

comme dit Slimane, aujourd'hui nos enfants, ceux de votre âge nés en Israel, aux Etats Unis, en France et n'importe où dans le monde, vont-ils se rattacher à ce que leur parents leur ont raconté du Maroc, de leur jeunesse, aujourd'hui, ils sont tout sauf marocains.
déjà de mon côté mes enfants se reconnaissent de mère juive-marocaine de par la manière dont je les ai élevée, nourrit, ils le revendiquent, mais...........l'amitié, la générosité, l'hospitalité est chez chacun d'eux, le rire, la plaisanterie et l'ouverture à tous les peuples, je n'ai pas la prétention de leur avoir transmis toutes ces qualités, ils les ont.

Bonne semaine
Lison

Bon semaine a vous aussi chere Lison.

-Voici une interview très significative au sujet du futur de la vie juive au Maroc:






Le judaïsme au Maroc est en voie de disparition, rappelle le cinéaste Simon Benchimol dans son remarquable et très émouvant documentaire Les derniers témoins.
Les Juifs au Maroc.

Canadian Jewish News : Qu’est-ce qui vous a motivé à réaliser ce documentaire sur les derniers Juifs vivant encore au Maroc ?

Simon Benchimol : L’idée même de ce documentaire est partie d’un constat effectué lors de plusieurs voyages dans le Royaume chérifien. En effet, il m’était
difficile de rester insensible à l’observation de cette vie juive marocaine et de ne pas être fasciné par la symbiose culturelle que les Marocains, Juifs
et Arabes, ont vécue. Mais, en même temps, j’avais acquis la quasi-certitude que cette osmose vivait ses derniers moments, que les vicissitudes de l’Histoire
allaient entraîner le départ de cette Communauté.

C.J.N. : Donc, vous vouliez évoquer une époque jadis révolue ?

S. Benchimol : J’éprouvais le désir d’immortaliser des instants de vie susceptibles, tôt ou tard, de disparaître à jamais. Mais, avant de mettre en branle
ce projet de film, je voulais mieux connaître les Juifs du Maroc, leur Histoire, plusieurs fois millénaire, leurs traditions et leur parcours fort singulier.
Je me suis alors documenté sur le sujet en lisant un grand nombre d’ouvrages, de documents glanés sur Internet et, surtout, en interrogeant et interviewant
certaines personnes que je considérais comme des témoins de ce vécu. Je tiens à rendre un hommage posthume à Haïm Zafrani, éminent historien du judaïsme
marocain, qui, grâce à ses livres imposants, m’a fait découvrir toute la subtilité de la vie juive marocaine, son Histoire ainsi que ses modes de fonctionnement.

Mes parents ont aussi beaucoup contribué à éveiller mon intérêt pour le judaïsme marocain. À travers les récits qu’ils me faisaient, ils m’ont fait aimer
cette vie juive marocaine. Toute mon enfance a été bercée par ce mode de vie, à travers les traditions, la culture, la musique, la cuisine...

J’ai donc décidé de réaliser un documentaire susceptible de figer un instant cette Communauté, dont le nombre n’a cessé de diminuer d’année en année. Ce
fut le départ d’une grande aventure qui a duré trois ans, de 2000 à 2003.

C.J.N. : Vous êtes assez pessimiste en ce qui a trait aux perspectives d’avenir des Juifs du Maroc ?

S. Benchimol : En intitulant ce documentaire Les derniers témoins, je posais dès le départ le problème. Par contre, à la fin du film, j’ai posé à trois
de mes interlocuteurs juifs marocains la question suivante : “Comment voyez-vous l’avenir des Juifs du Maroc ?” Deux points de vue sont assez optimistes
et un point de vue fort pessimiste. Il y a quand même une touche d’optimisme que, personnellement, je trouve peu réaliste.

Je considère sincèrement, compte tenu de l’évolution de l’actualité et de ce que j’ai pu observer au Maroc au cours de mes nombreux séjours, que, dans dix
ans, il ne restera plus que quelques irréductibles dans la Communauté juive de ce pays. Tout sera alors derrière nous. J’en suis pratiquement convaincu.
Aujourd’hui, il ne reste plus que quelque 2500 Juifs dans tout le Maroc. Majoritairement des personnes âgées. À Casablanca, il y a encore quelques jeunes
qui sont dans les Affaires, mais qui ont leurs attaches en France. Le judaïsme au Maroc est en voie de disparition.

C.J.N. : Vous n’avez pas recueilli uniquement les témoignages de Juifs, mais aussi d’Arabes. Pourquoi ?

S. Benchimol : À Essaouira, le seul témoignage que j’ai pu recueillir est celui d’un Arabe. Il ne reste plus que trois ou quatre Juifs dans cette ville.
Ils ont refusé de me recevoir. Pourquoi ? Peut-être parce qu’ils sont déconnectés du judaïsme, parce qu’ils avaient peur de nous livrer leurs témoignages,
parce qu’ils sont devenus un peu schizophréniques, parce que le sujet de mon documentaire ne les intéressait pas ? Je ne saurais vous répondre. Nous avons
rencontré cet Arabe qui parle de Rabbi Yitzhak, de Rabbi Yaacov et qui nous a dit avec amertume : “C’est trop tard, tous les Juifs sont partis !” Il y
a tout le poids du regret, de la nostalgie, dans ses propos.

C.J.N. : Le Maroc d’aujourd’hui s’est-il considérablement islamisé ?

S. Benchimol : Absolument. On le sent dès qu’on met les pieds dans le pays. Par exemple, à Tanger, jadis ville internationale citée en exemple pour son
cosmopolitisme et son mélange de nombreuses cultures, j’ai vu dix fois plus de femmes voilées que dans le reste du Maroc. À Tanger, la majorité des chauffeurs
de taxi arborent une très grande barbe. C’est impressionnant ! On sent que les Tangérois n’ont même plus la volonté d’accueillir les touristes.

En lisant la presse marocaine, on se rend vite compte qu’il y a aujourd’hui beaucoup moins de compréhension à l’égard des Juifs. Il n’y a plus de retenue.
On ne s’affiche plus avec les Juifs. Beaucoup de Marocains musulmans prennent leur distance de peur d’être pointés du doigt comme projuifs. Dans le film,
une femme déplore qu’aujourd’hui la majorité des jeunes marocains n’aient jamais vu un seul Juif. Il n’y a plus de Juifs dans les petites bourgades.

C.J.N. : La société marocaine, fortement influencée par l’islamisme, est-elle plus antisémite ?

S. Benchimol : Est-ce de l’antisémitisme pur ou est-ce le vecteur de l’antisionisme et des problèmes sulfureux du Moyen-Orient ? Est-ce le rejet véhément
de l’État d’Israël qui fait que par amalgames les journalistes, les leaders d’opinion, les intellectuels et les universitaires marocains deviennent antisémites
? L’antisémitisme est-il aujourd’hui fortement enraciné dans la culture populaire marocaine ? Je ne le pense pas. Je crois que c’est plutôt une réaction
viscérale par rapport aux problèmes récurrents du Moyen-Orient et au sempiternel conflit israélo-palestinien. Il ne faut pas oublier, bien sûr, que l’antisionisme
est désormais le nouvel habit de l’antisémitisme.

Quand je suis allé visiter le cimetière juif de Fès, deux Arabes assis près de la porte d’entrée ne voulaient pas me laisser entrer. C’était très symptomatique
et significatif. Ils ne voulaient pas enlever leurs jambes pour que je puisse passer. Je leur ai adressé un regard rigoureux. Surpris et dépités, ils m’ont
alors laissé entrer au cimetière. À travers ce geste acrimonieux, c’était leur façon à eux de rejeter le Juif. Des petits signes hostiles aux Juifs comme
celui-ci, on en retrouve quotidiennement dans la société marocaine.

C.J.N. : Comment qualifieriez-vous l’expérience que vous avez vécue lors du tournage de ce documentaire ?

S. Benchimol : J’en tire une grande et fructueuse expérience. J’ai été agréablement surpris par l’accueil chaleureux que m’ont réservé les Communautés juives
marocaines que j’ai visitées. Elles m’ont convié à partager avec elles leur Shabbat et leurs fêtes juives. J’ai été très touché par cet accueil.

Je retire de cette belle aventure une très grande satisfaction. J’ai essayé, à ma façon, de contribuer à un travail de Mémoire, à mes yeux vital et impératif.

- Pour vous procurer le film Les derniers témoins. les Juifs au Maroc, contacter Simon Benchimol à l’adresse courriel : sbenchimol@wanadoo.fr

Ce film, disponible en version “toutes zones”, peut être visionné au Canada.

Filmmaker Simon Benchimol talks about his documentary on the decline of the Jewish community of Morocco.







www.simonbenchimol.com

J'ai un peu de mal avec son approche du Maroc.

Ce coté nostalgico-déclinologue a systématiquement le don de m'énerver.

Des jugements de valeurs péremptoires qui sont bien complexes que ça.

malheureusement, la montée de el Qayda et du terrorisme + le conflit isrélien palestinien qui fait tomber chaque jour des morts des deux cotés ne peuvent passer inappercus et sans influencer les convictions des jeunes arabes et israéliens qui ignorent l'existense d'un tel patrimoine judéo-marocain ...
espérant que les choses changeront...

L'article m'a énervé aussi.
On croirait qu'il a visité la Jordanie ...
Pffff ...

La logique ne s'attendrit pas. [V. Hugo]

vonneumann a écrit:
-------------------------------------------------------
> malheureusement, la montée de el Qayda et du
> terrorisme + le conflit isrélien palestinien qui
> fait tomber chaque jour des morts des deux cotés
> ne peuvent passer inappercus et sans influencer
> les convictions des jeunes arabes et israéliens
> qui ignorent l'existense d'un tel patrimoine
> judéo-marocain ...
> espérant que les choses changeront...

Non mais j'ai presque l'impression qu'on va culpabiliser des jeunes marocains de quartiers populaires de n'avoir jamais vu de juifs?

La seule manière qu'ils voient des juifs, c'est des juifs aillent les voir!
Moi, j'ai eu la chance d'aller en Israel et de rencontrer des juifs marocains...mais combien de marocains en ont les moyens?

-Je ne comprends pas...
Le Bonhomme a passé 3 ans d’investigations et de recherches pour réaliser son documentaire preuves à l’appuie
et emporté par un dégoût de la situation, en 2 mots, on ose contredire..... !
L’espérance est une chose mais malheureusement les faits sont une autre !

rali a écrit:
-------------------------------------------------------
> vonneumann a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > malheureusement, la montée de el Qayda et du
> > terrorisme + le conflit isrélien palestinien
> qui
> > fait tomber chaque jour des morts des deux
> cotés
> > ne peuvent passer inappercus et sans influencer
> > les convictions des jeunes arabes et
> israéliens
> > qui ignorent l'existense d'un tel patrimoine
> > judéo-marocain ...
> > espérant que les choses changeront...
>
> Non mais j'ai presque l'impression qu'on va
> culpabiliser des jeunes marocains de quartiers
> populaires de n'avoir jamais vu de juifs?
>
> La seule manière qu'ils voient des juifs, c'est
> des juifs aillent les voir!
> Moi, j'ai eu la chance d'aller en Israel et de
> rencontrer des juifs marocains...mais combien de
> marocains en ont les moyens?

d'accord avec toi mais
C'est justement que les jeunes des deux cotés ne puissent se rencontrer et partager les idées, que chacun a une image floue sur l'autre que les médias dessinent ...