VU CE JOUR DANS LE NOUVELOBS ONLINE ( jean daniel)

Jimmy Carter accuse Israël d'"apartheid"

| 10.12.2006 | 00:24



L'ancien président estime que ce terme se justifie par les barrières grillagées, les détecteurs électriques et les blocs de béton installés par Israël le long de la frontière avec la Cisjordanie.


L'ancien président américain Jimmy Carter, très critique de la politique israélienne dans son dernier ouvrage, a maintenu vendredi 8 décembre que l'Etat hébreu se rendait coupable à ses yeux d'"apartheid" à l'égard des Palestiniens.
Avec ce livre intitulé "Palestine: Peace Not Apartheid" (Palestine: la paix pas l'apartheid), le prix Nobel 2002 espère également percer le "mur impénétrable" qui empêche, selon lui, les Américains de prendre conscience du sort des populations palestiniennes.
La publication de cet ouvrage, qui se révèle un succès de librairie aux Etats-Unis, a provoqué une levée de boucliers des groupes pro-israéliens mais aussi la démission de Kenneth Stein, responsable du Carter Center et conseiller de longue date de l'ex-président.

Le processus de paix

Avec "Palestine", l'ancien chef de la Maison Blanche suit l'évolution du processus de paix israélo-palestinien depuis sa présidence (1977-1980) et l'accord de Camp David qu'il avait négocié entre Israël et l'Egypte. S'il impute l'impasse actuelle à l'ensemble des parties, il se montre particulièrement virulent vis-à-vis d'Israël.
Jimmy Carter a expliqué vendredi qu'il souhaitait susciter un débat sur la politique d'Israël inexistant ou étouffé dans les médias d'information américains qui "presque tous restent silencieux" sur ce problème.
"Le silence est quasi universel dès lors qu'il s'agit d'une possible critique des politiques que mène actuellement le gouvernement israélien", a-t-il observé devant la presse à Atlanta (Géorgie).
Les accusations de l'ancien président démocrate ont suscité la colère des organisations juives qui ont lancé des pétitions dénonçant l'usage du mot "apartheid" pour décrire le traitement réservé aux Palestiniens par Israël.

Les mesures de protection

Jimmy Carter affirme pourtant que ce terme se justifie par les barrières grillagées, les détecteurs électriques et les blocs de béton installés par Israël le long de la frontière avec la Cisjordanie.
"Je pense même que la situation est pire, dans bien des cas, que l'apartheid en Afrique du Sud", a-t-il fait valoir en allusion au régime de ségrégation raciale pratiqué dans ce pays africain jusqu'en 1990.
Pour le patron du Carter Center, qui a dirigé plusieurs missions d'observation de scrutins dans le monde, notamment dans les territoires palestiniens, une chape de plomb interdit tout débat sur Israël aux Etats-Unis. "Il y a dans ce pays une formidable intimidation qui réduit nos concitoyens au silence", a-t-il souligné, notant que ce silence est observé non seulement par "des individus ou des personnes candidates à des fonctions électives mais aussi par les médias d'information".

(AP)


PS : je suis étonné des contradictions de jimmy carter
qui semble tourner sa veste , comparativement à ses
propos et ses redos lors de son ivestiture !!!

Tiens voila le chevalier blanc Boukroun sorti de son ombre

Voilà un autre son de cloche ... sur Jimmy Carter .. Ses idées lui appartiennent

[www.topchretien.com]

"L'un de ses anciens collaborateurs, l'ancien directeur du Centre Carter, Kenneth Stein a rompu publiquement avec M. Carter, jugeant le livre bourré d'erreurs tandis que Dennis Ross, ancien envoyé spécial de Bill Clinton au Proche-Orient, a accusé l'ancien président Carter d'avoir copié des cartes qui ne lui appartenaient pas.

Un éminent juriste, Alan Dershowitz a qualifié le titre du livre d'«indécent» et plusieurs commentaires postés sur le site d'achat de livres en ligne Amazon.com qualifient M. Carter d'«antisémite».

Le Centre Simon Wisenthal, l'un des principaux groupes mondiaux de défense des intérêts juifs, a lancé une pétition contre le père des accords de Camp David, en septembre 1978, qui forgèrent la paix entre l'Égypte et Israël.

«Jimmy Carter est devenu l'un des critiques les plus féroces d'Israël», écrit le Centre Simon Wiesenthal. Avec son livre, M. Carter est devenu «un porte-parole virtuel de la cause palestinienne», poursuit le Centre basé à Los Angeles."

<font color=green>Croassez et multipliez</font color>
<a href="[www.hiboox.com&quot]; target="_blank"><img alt="Image hébérgée par hiboox.com" src="[images0.hiboox.com]; /></a>

Accuser Israel d'apartheid et de ségrégation raciale envers les palestiniens et comparer le gouvernement israélien au gouvernement de Prétoria à l'époque des bantoustans et du "développement séparé", je n'en crois pas un mot! A notre connaissance, les arabes israéliens ne sont pas cantonnés dans des bantoustans en Israel et il n'y a pas un lieu public avec un écriteau ou est écrit que les arabes sont indésirables comme en Afrique du Sud d'antan ou ce genre de chose existait(No Black).

Quand votre existence est menacée et qu'on vous tire dessus depuis l'autre rive et de temps en temps un type se fait exploser dans un bus ou un lieu public tuant au hasard, je ne vois d'autre solution que se barricader en attendant des jours meilleurs.

Tiens voila le chevalier blanc Boukroun sorti de son ombre

Voilà un autre son de cloche ... sur Jimmy Carter .. Ses idées lui appartiennent

[www.topchretien.com]

merci MARTEL de m'avoir décoré chevalier de la légion d'honneur dont

je serais fier , surtout , si ségolène royal qui me la mettra un jour.

AMITIES...

Haifa a écrit:
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> >
>
> Accuser Israel d'apartheid et de ségrégation
> raciale envers les palestiniens et comparer le
> gouvernement israélien au gouvernement de Prétoria
> à l'époque des bantoustans et du "développement
> séparé", je n'en crois pas un mot! A notre
> connaissance, les arabes israéliens ne sont pas
> cantonnés dans des bantoustans en Israel et il n'y
> a pas un lieu public avec un écriteau ou est écrit
> que les arabes sont indésirables comme en Afrique
> du Sud d'antan ou ce genre de chose existait(No
> Black).

Je pense que J Carter décrit plutot la vie des habitant de Cisjordanie. Ce qui est extrememnt précis. Donc en sont exclu :

-les Arabes ISraeliens - qui ont droit à l'ensemble des droits démocratiques sauf l'obligation militaire à l'exception des druzes

-Les habitants de Jérusalem est Arabes qui ont un statut hybride puisque s'ils quittent Jérusalem plus d'un certains nombres d'années, il perdent la possibilité d'y vivre par la suite - Si j'ai bien compris?

Pour les autres Palestiniens de Cisjordanie, il est très difficile de circuler, tout simplement, en Cisjordanie. Car, certes il y a de nombreux CHeckpoint et il y a le mur . Mais en plus, le réseau Routier est relativement limité aux voitures à plaques palestiniennes. PAr exemple, il me semble que toute la route qui longe la vallée du Jourdain n'est autorisée qu'au voiture ISralienne. COuper moi si je me trompe?
Je n'ai pas lu du tout ce livre mais c'est peut etre ça qu'il pointe du doigt.
Je pense que ces points la, qui ne font pas l'objet de litige particulier, à savoir la liberté de circulation à l'interieur d'un futur Etat Palestinien, personne ne l'empechera dès que la paix sera signée... Et je l'espère de notre vivant à TOUS!

Haifa, évidement, il n'y a pas d'endroit "interdit aux arabes" et d'endroit "interdit au juifs"... Mais malheuresement le divorce entre les deux communautés fait qu'un juif n'ira pas dans un quartier arabe et un arabe réciproquement.

Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai connu au Maroc le même scenario.
Nul n'a jamais pourtant taxé le Maroc d'apartheid.
Alors, de la décence SVP Rali.

Sulamith, bonsoir.

Quel scénario vous avez connu au Maroc Sulamith?

Bonsoir Haifa,

Ne pas fréquenter les mêmes quartiers.

En tant que juifs, on se limitait à certain quartiers, ceux fréquentés ou habités essentiellement par des juifs.

Il y avait les écoles juives et les écoles arabes, même si quelques marocains musulmans fréquentaient exceptionnellement nos écoles.

Rebonsoir Sulamith.

Je me souviens très bien de cette époque malgré que j'étais encore gamin. Heureusement que vous etes là, parce que si je le dis tout seul, certains me traiteront de menteur et de vouloir présenter à tout prix les musulmans comme antisémites... Ils le sont.

Sulamith a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai connu au
> Maroc le même scenario.
> Nul n'a jamais pourtant taxé le Maroc
> d'apartheid.
> Alors, de la décence SVP Rali.

Monsieur Sulamith, Je le déplore. C'est le type de chose que je dénonce justement et qui heuresement dans le Maroc moderne n'existe plus.

Le Maroc n'est pas non plus parfait dans sa gestion du Sahara.

Je ne donne pas de leçon mais accordons nous pour justement ne pas reproduire ce qui a pu se passer et qui est inacceptable, ailleurs.

Mon père nous racontait une histoire à propos d'un lieu (je ne me souviens pas du nom), il accompagnait des amis commerçants pres de RAbat, et ses amis sont allé dans un endroit où seulement les musulmans pouvaient entrer, au bout d'un moment, un Mochasni s'approche de la voiture et lui pose quelques questions; mon père savait qu'avec un mot, il aurait été découvert 'juif', alors sa présence d'esprit toujours extraordinaire, il a prétendu être sourd muet. Un bon moment passe, et les amis arrivent, et le Mochasni leur dit, je n'ai pas pu faire la conversation avec votre ami le sourd muet.

Un fou rire a suivi, et cette histoire surtout racontée en arabe, nous fait toujours autant rire.

Lison

je pense que mon père savait par instinct qu'il ne fallait pas aller dans certains endroits, moi, je dis, que nous avions peur quelque part.

De la peur mélée à de la fatalité.

La dhimmitude dans toute sa "splendeur".

On admettait qu'on pouvait être agressé. C'était notre faute, on n'avait qu'à rester "mkmchen f'ddar" !

Je me souviens, petite écolière, mon trajet croisait une école "arabe". Systématiquement on était poursuivies par des petits (ponctué de jifa delihoud) qui nous mettaient la main aux fesses. Alors, dès qu'on arrivait au niveau de l'école en question, le coeur se mettait à battre et pour éviter ce qui allait irrémédiablement se reproduire, on plaçait notre cartable sur les fesses en avançant sur notre chemin. On anticipait.

Ca, on ne l'oublie jamais ! Ca marque une mémoire de petite fille.

Martel

vous êtes juif marocain, vous me décevez !!! quel esprit macho, même en plaisanterie, je n'apprecie pas ce genre de remarque.

E

Non je suis juif né au Maroc ...
Si je vous décois ... c'est que vous manquez peut-être d'humour


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Robert Elbaz pour Martel.
Je suis decu Martel par votre remarque du post de Sulamith, ce n'est pas avoir le sens de l'humour que d'etre vulgaire, j'ose esperer que vous reviendrez sur votre remarque avec des excuses appropriees, ma deception est grande , je suis vos interventions pratiquement tous les jours et celles si me conforte de savoir que vous intervenez d'une facon posee et intelligente.

Martel et la provocation, ça fait qu'un et c'est pour ça qu'on l'aime bien. La c'était particulierement culoté ! lol

Bon, ça y est Martel ? T'as fait ta petite blague du jour ?

Ca va, je ne t'en tiens pas rigueur.

Mais que je ne t'y reprenne pas !

Sulamith a écrit:
-------------------------------------------------------
> >
> Bon, ça y est Martel ? T'as fait ta petite blague
> du jour ?
>
> Ca va, je ne t'en tiens pas rigueur.
>
> Mais que je ne t'y reprenne pas !



Sulamith tu es formidable! Pas grave! Martel alie le sérieux à l'humour. On aime beaucoup lire ses interventions surtout quand il va droit et vous sort le verset, la sourate ou le hadith que moi-meme je ne connais pas! Et il cloue le bec à certains! Là, je rigoles un bon moment.

C'est bon Sulamith, il a pas fait expres.

Ce genre d'humour, si on doit le faire, il faut le faire <b>de visu.</b>

Car par ecrit, il ne reussit presque jamais, car il y manque l'ingredient principal : <b>"LE BODY LANGUAGE"</b> c.a.d l'ensemble les gestes, le regard et le sourire qui accompagnent la plaisanterie.

Pour Sulamith,

Je venais te dire mes regrets que cette remarque ait déclenché une tempête dans un verre d'eau..

Dans mes souvenirs d'enfant de 7 à 8 ans, il y avait un jeu de garçons qui consistait à courir après les fillettes pour leur soulever la jupe ou leur mettre la main aux f...

Cela provoquait des gloussements des filles, qui se sauvaient, ou qui faisaient semblant de se sauver, car peu de temps après elles revenaient..

Il n'y avait là qu'un jeu entre les filles et les garçons, mais aucune idée de violeur à cet age... comme d'aucun veut le prétendre ici

Certains ont oublié qu'ils ont été enfants ou bien ont-ils tellement été malheureux de leur jeunesse qu'ils ont préféré occulter ces moments magiques ... Ils sont à plaindre

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