Juifs-marocains dans les iles des Acores

Le mercredi 2 fevrier a 19 heures sera donnee une conference sous l'egide de l'association d'amitie israelo-portugaise au centre ZOA (Zionist Organisation of America) de Tel-Aviv. Le theme de cette conference sera:

"Les juifs-marocains dans les iles des Acores au 19 eme siecle"

Rappelons que ces iles (territoires portugais) se trouvent dans l'ocean Atlantique, a mi-chemin entre l'Afrique et les Ameriques. Il semblerait que quelques dizines de juifs-marocains entreprenants aient tente l'aventure de s'installer dans ces iles du bout du monde pour y vivre de commerce.

Je me promets d'aller assister a cette conference, et d'en rendre compte a mes amis dafouineurs.

Puisque nous parlons d'histoire-geographie, je fais appel a toutes les bonnes volontes pour nous eclairer au sujet des juifs-marocains qui ont emigre vers les Ameriques au 19 eme sicle (ou avant?)

MON CHER SOURI, PENDANT 6 MOIS J'AI ETUDIE CETTE EMIGRATION, DE TRES PRES,J'AI DES MEMBRES DE MA FAMILLE QUI ONT FAIT PARTIS AU DEBUT DU 19 EME SIECLE,LIS,TU VERRAS.

Emigration d une communaute eclatee et dispersee.
Depuis le debut du 19 eme siecle, les facteurs determinants, a cause de la misere croissante etle desespoir devant des lendemains sans horizon,se sentir des sujets de seconde categorie dans un empire cherifien connu pour son fanatisme et son instabilite politique, qui variait a chaque instant.
Les tetouanais, vers 1810 allerent vers,Larache,Tanger,et Alcazarquivir.
La premiere etape hors du Maroc,fut vers Gibraltar, vers les annees, 1810-1820,a Gibraltar, la colonie juive, britanique, etait tres importante ,le tiers de la population etait juive, c est a Gibraltar qu est nee Simha Serfaty la mere a mon grand pere materne Moises Amsellem.Les nouveaux venus furent accueilli tres bien, le commerce etait tres florissant sur le Rocher depuis le traite d Utrecht en 1713.
En 1865, les juifs du nord du maroc , ou la langue etait l espagnol se dirigerent vers les pays d Amerique Latine et le Bresil, Tanger etant la premiere ville ou les juifs partirent vers d autres horizons, ensuite imitee par Larache,les habitants de Larache partirent en 1870 vers l Amerique -Latine et l Australie et partout ailleurs, la moitie des eleves de l Alliance Israelite avaient quittes le Maroc, ils parlaient le francais,l espagnol,un peu d arabe marocain et le haketia ( le haketia, est une langue que parlent les juifs du nord du maroc,c est de
l hebreu,de l espagnol de l arabe marocain et le portugais).

SOLY ANIDJAR

Le cheminement emprunte par le juif du maroc espagnol.

Voici quelques villes d Amerique, qu ils appelaient le Nouveau Monde, que nos ancetres judeo-espagnoles ont empruntes pour faire fortune et avoir une vie plus decente:

Le bresil.

Apres rio de Janeiro, les juifs ont tentes leur chance a Manaos,Belen,Bahia,Rio grande Do Sul,Sao Paolo, il falait reussir,nombreux furent les juifs marocains qui se sont disperses et malheueusement assimiles parmis les bresiliens.Il existe encore deux communautes de juifs du maroc espagnol a Belen et a Manaos.A Belen ou on parle encore le haketia,il y a deux synagogues,deux clubs,et une ecole juive,et maintiennent vivantes toutes nos aadotes, et nos traditions. A Manaos la communaute juive du maroc espagnol ,plus prospere, mais plus eloignee des aadotes et traditions.

L argentine.

Buenos-Aires, regroupait les juifs du maroc espagnol.
Aujourd hui 500 familles originaires du Maroc espagnol habitent en Argentine.
A buenos-Aires, trois synagogues leur ont ete consacrees,une ecole secondaire et une maison communautaire.Les originaires de Tanger et de Tetouan atteignent plus de 40.000 ames dans une population totale juive de 300.000 personnes,LES ANIDJAR DE SAN LUIS SONT EN CONTACT AVEC MOI.

Le perou.

Apres avoir sejourne au bresil, a Manaos ,les juifs du maroc espagnol se rendaient au perou des la fin du 19 eme siecle et debut du 20 eme siecle a Iquitos, sur l Amazonie,Entre les annees 1862 et 1869 Iquitos connu une tres belle periode de developpement, les premiers a s' y installer furent les hermanos Pinto de Tanger, qui quitterent le bresil , pour Iquitos.La communaute comptait 150 personnes environ(une centaine de tangerois, et une cinquantaine de tetouanais, de Rabat et de Casablanca) et le Tangerois Israel Victor fut nomme Maire de la colonie de Iquitos.Et depuis 1909 les juifs de Iquitos creerent:
LA SOCIEDAD DE BENEFICIENCIA DE IQUITOS.

Voici quelques noms des familles ayant vecu a Iquitos:


ABENSOUR-AZERAF-BENZAQUEN-BOHBOT-BENDAYAN-BENMERGUI-BENASSAYAG-CORIAT-DAHAN-DELMAR-EDERY-ELALOUF-TOLEDANO-PINTO-SERFATY-TAPIERO.
MA COUSINE MIMI BENQUESUS S'EST MARIE A UN TAPIERO, DU PEROU.

Les debuts sont terribles, mais les juifs ont beaucoup de
Courage et beaucoup d ambition,ils font du commerce sur le fleuve,
ils s alimentent que de bananes et de riz ils vivent des mois dans leurs canoes.Ils sont des exportateurs de caoutchouc,ils vivent avec des femmes indigenes, qui leurs donnent de tres beaux enfants, qu ils elevent dans la religion juive.En 1895 les juifs ont recu une partie du cimetiere municipal, et aujourd hui on peut trouver des tombes portant des noms du nord du maroc.Vers 1950, plus de 60% des juifs retournent au maroc ( et parmi eux leon-jayme tapiero et sa famille) Leon-Jayme s est marie en 1950 avec la cousine germaine a ma mere, qui s appele, mimi benquessus.La trace de cette presence juive existe encore.la Pharmacie de Iquitos porte le nom de FARMACIA COHEN E HIJOS, elle appartient a des Peruviens -Indiens le pere,Mair cohen qui est decede en 1956 etait un juif marocain.
Aujourd hui dans l ancien royaume inca , a la limite de l amazonie et de la foret tropicale,a Trujillo,sur la cote du Perou,au nord de Lima, il existe un groupe d indiens ,d anciens chretiens, qui ont spontanement adhere a la foi de MOISE ( Moshe rabbenou).

Le venezuela.

Les u.s.a.

Le canada.

L angleterre.

Gibraltar.

La suisse.

L espagne

La france

Israel

LE PEROU

L'ARGENTINE

SONT DES ENDROITS OU LES JUIFS MAROCAINS,HABITENT JUSQU'A AUJOURD'HUI.

SOLY

Bonsoir Souiri,
ta question m'intéresse, comme tout ce qui concerne le Portugal...

Je suis très étonnée que des juifs marocains se soient arrêtés aux Açores ! se seraient-ils arrêtés en partance pour les Amériques ?
ou bien ont-ils vraiment choisi les Açores ?
Là où l'anticyclone se trouve rarement ? dans ces îles volcaniques, perdues au milieu de l'Atlantique ?
J'attends avec impatience ta réponse après la conférence.

Chez toi c'est déjà le 31 janvier (ici ausssi d'ailleurs) donc bonne journée

Marie José

Bref compte-rendu de la conference donnee le 2 fevrier 2005 dans les locaux de la ZOA a Tel-Aviv par Mr Igniacio Steinhardt sur le sujet:

La communaute juive-marocaine dans les iles des Acores

On sait que l'Inquisition a interdit la presence de juifs (et surtout de Marranes, ces juifs convertis qui pratiquaient secretement la foi de leurs ancetres) sur le sol portugais depuis l'annee 1497. L'Inquisition a existe officiellement jusqu'en 1828, mais des les annees 1800, des petits groupes de juifs-marocains se sont installes dans les Iles des Acores, y apportant une certaine prosperite: ils furent planteurs et negociants de tabac, ils exportaient des agrumes, ils importaient toutes sortes de marchandises necessaires a la vie dans ce territoire du bout du monde. Une estimation affirme qu'ils furent pres de 250 familles a vivre a l'Ile San Miguel vers 1850. Plusieurs synagogues y furent baties, dans le style marocain, et des livres de la Torah (sepher torah) furent specialement importes de Mogador, via Lisbonne. Une vie communautaire organisee se developpa, avec "shohet" (ou egorgeur rituel), cimetiere, clubs de loisirs a l'anglaise, etc..
La famille la plus prospere fut celle des Ben Saud, precedemment nommee Atziboni (ou Siboni).Ils furent entrepreneurs, banquiers, et s'octroyerent le monopole du commerce du tabac. Jusqu'a ce jour les Ben Saud sont implantes au portugal, et le president actuel de la republique portugaise affirme meme qu'il est un de leurs descendants...mais de la branche "pauvre".
Une autre famille se distinga, celle de Mimoun Abouhbout, ne vers 1800 a Mogador, qui obtint la nationalite portugaise, de maria a Londres avec une sepharade, et eu 7 enfants.

En 1997, deux jeunes ecoliers decouvrent dans une grotte de l'ile San Miguel un sepher torah qui a ete ecrit a Mogador, et qui avait appartenu a ce Mimoun Abouhbout.
Jusqu'a ce jour, on ne sait pas comment ce rouleau de parchemin a atterri dans cette grotte.

Aujourd'hui, il ne reste plus un seul juif "officiel" aux Acores. Mais de nombreux habitants se disent juifs, car ils sont surement le fruit d'amours illegales entre nos vaillants juifs-marocains et les habitantes autochtones des iles des Acores. Le conferencier pretend qu'effectivement, lers traits physiques de certains pecheurs et paysans des Acores peuvent evoquer cette parente marocaine.

Pour renseignements complementaires, voici le courriel de Iniacio Steinhardt, qui est hebraiphone et lusitophone:
amizade@post.com

merci Souiri,
c'est vraiment sympa et intéressant!

je peux t'affirmer qu'au Portugal, il y a encore des "marranes" surtout dans le nord-est, région assez pauvre mais surtout relativement isolée. Et ces marranes peuvent aujourd'hui pratiquer la religion de leur choix, et depuis l'inquisition , ils ont mélangé les deux religions, juive et catholique, et ont donc des rituels particuliers, bien à eux. J'avais vu un reportage à la télévision française, mais je ne me souviens d'aucune référence, dommage.

Quant aux Açores, le sujet.... Je n'ai aucune information.
Je connais des jeunes portugais qui ont vécu 2 ans aux Açores, peut-être pourront-ils me dire quelque chose. En tous les cas, c'est très intéressant ce que tu nous rapportes.

Bien entendu, je ne remets aucunement en question les résultats des recherches de M. Iniacio Steinhardt, je n'ai aucune connaissance en la matière.

Marie José

merci beaucoup,souiri,ton recit est tres beau,et tres interessant,dernierement mon camarade bobby azoulay de paris,qui est expert en livre ancien,m'a scanne un livre entier,avec des dizaines de photos, il s'appele "marrannes",le jour qu'on se reverra, je vais te le montrer,incroyable,comment des familles entiere au portugal, apres 500 ans pratiquent le judaisme dans le plus grand secret,et en cachette............et personne ne sait et personne ne soupsonne.

soly anidjar

Soly,
ils ne sont plus obligés de se cacher aujourdhui !

les portugais ont fait la Révolution des Oeillets en avril 1974, et toutes les religions sont admises, c'est un Etat laïc, le Portugal, comme la France.
Amitiés
Marie José

Soly,
une petite précision : les "marranes" pratiquent leur rituel bien spécifique , souvent chez eux, mais par tradition, et non pas pour se cacher.
Il n'y a peut-être pas de lieu de culte pour eux, alors ils continuent à la maison comme depuis 500 ans mais ils ne se cachent plus, puisque j'ai vu un reportage à la télévision.

Cette précision me semblait importante et rejoint tout à fait ton propos. Sauf qu'ils ont aujourd'hui toute liberté.
Amitiés
Marie José

moi aussi j'ai vue un raportage sur la tele israelienne sur les marranesdu portugal
beaucoup de morranes du portugal du meme village ont fait leur alya apre que un rabin marocain d'israel qui vie a jaffa le nom du rabin et du village ne me revien pas a la memoir

Bonjour à tous,

Les juifs marocains se sont réinstallés au Portugal et dans ses îles après l'abolition de l'Inquisition.

Mon arrière-grand-mère Reina Elazar, était née à Lisbonne. Ses parents y sont eterrés. Ses frères se sont installés non pas aux Açores mais à Madère, y faisant souche avec des femmes du pays.


Il y a aussi dans la ville de Faro, en Algarve, une petite communauté juive, un cimetière juif et un musée du nom d'Isaac Bitton, juif marocain venu se réinstaller au Portugal. J'ai eu la surprise d'apprendre cela en faisant un bref séjour en Algarve il y a deux semaines, mais je n'ai pas pu visiter ce musée, ouvert que certains jours et le matin seulement.

Marie-José à raison. Le Portugal est un pays où la liberté de culte est garantie par la Constitution. Les descendants de Marranes peuvent parfaitement redevenir juifs s'ils le souhaitent. Il y a quelques années, une partie des habitants du village de Belmonte, marrane, s'est "reconvertie" en bonne et due forme et a inauguré sa synagogue.

A l'époque de la dictature de Salazar, les juifs étaient cependant tolérés, il y avait déjà deux synagogues à Lisbonne, dont une pour la communauté ashkénaze, composée de réfugiés allemands auxquels le gouvernement pourtugais avait donné des visas. Salazar avait un régime extrêmement dur mais sans politique raciale et il faut souligner l'action d'Aristide Mendès, un "Juste", consul du Portugal à Bordeaux, qui a sauvé de très nombreux juifs européens en leur donnant des visas pour le Portugal. Rappelons aussi que le régime de Salazar avait reconnu l'Etat d'Israel (contrairement à celui de Franco).

Aujourd'hui la communauté portugaise est d'environ 1.500 personnes réparties essentiellement entre Lisbonne et Porto.

Amitiés.

Claudine

Pour Claudina:
Si tu peux avoir d'autres renseignements sur ce musee de Faro, je suis sur que cela interressera beaucoup de Dafiniens.As-tu au moins une adresse ou commander des prospectus?

Souiri,

Le musée de Faro est près du cimetière juif de cette ville. La prospectus qu'on m'a donné à ma résidence de vacances n'indiquait que les jours de visite et malheureusement, je ne l'ai pas gardé.

Toutefois, il y a des guides touristiques édités en français et en anglais à l'intention des voyageurs qui mangent cacher de par le monde. Dans chaque pays, il y a un descriptifs des lieux d'intérêt culturel juif. J'i eu l'occasion d'en parcourir un et je peux te dire que Ce musée figure à la rubrique Portugal. Je n'ai plus le nom de l'éditeur ni le titre du guide que l'on trouve en France mais je vais me renseigner.

Salut.

Claudina

bonjourchers amis dafineurs, je viens de tomber sur cette rubrique.Il y a une dizaine d'années j'ai rencontré le rabbin de belmonte qui était justement marocain marié à une libyienne, qui parle trés bien notre judéo arabe, il m'avait fait visiser la syna, l'école et le mikvé dont ci-après 2 photos. il m'avait raconté que beaucoup avaient fait la milah dont un de 90 ans eh oui la foi...

c'était la veille de roch hachanah, il m'avait invité à me rendre avec lui à tanger pour ramener des cédrats pour les loulabs, je lui avais offert des coings que l'on trouve par milliers sur les routes, alors que lui n'en trouvait pas au marché.


pour les musée je vous adresse un texte et des photos d'une trés ancienne synagogue de tomar, ville où il ne restait que 3 ou 4 familles.

Et puisque que nous parlons du portugal, je vous invite lors de votre prochain voyage, de visiter le village miniature de cuembra dont voici 2 photos

Et pour finir, je voudrais demander si quelqu'un a visité la fameuse "capella de los osos" trés curieux, c'est une chappelle dont les murs sont faits d'ossements humains de l'inquisition. ça fait froid au dos, on n'a pas le droit de prendre des photos, cette chappelle se trouve dans le sud, à edvora, vers faro.

à bientôt

tita
Pièces jointes:

Photo du Mikvé de Belmonte au Portugal



tita
Pièces jointes:

Voici un texte explicatif des photos ci jointes de la Synagogue Musée de Tomar au Portugal.



tita
Pièces jointes:

Photo de l'intérieur de cette synagogue musée.


Pièces jointes:

Une seconde photo.



tita
Pièces jointes:

Voici le texte explicatif des photos

SYNAGOGUE DE TOMAR

La Synagogue de Tomar est à ce jour le temple Hébreu le plus ancien du Portugal, à se trouver encore en bon état de conservation. Bien qu'il y eut une continuité juive à Tomar, au moins depuis les premières années du XIVéme siècle (conne le prouve l'inscription d'une pierre sépulcrale du Rabbi Joseph de Tomar, décédé à Faro en l'an de 1315), celle-ci ne viendrait à atteindre me réelle importance qu'au XVème siècle quand sa Synagogue fut construite (entre 1430 et 1460).

Elle ne fût utilisée comme lieu de culte et réunion des Hébreux que très peu de temps, en effet en décembre 1496 D. Manuel faisait publier (sa fiancée la princesse castillane D. Isabelle le lui ayant imposé) un délai où il donnait aux Juifs un délai, jusqu'à octobre 1497 pour se convertir au Christianisme ou alors sortir du Portugal.

Quelques uns acceptèrent de recevoir le baptême, d'autres furent obligés à accepter, devenant alors les « Nouveaux Chrétiens" mais il y en eut beaucoup qui bien que baptisés continuèrent en cachette à pratiquer la religion juive. Ceux-ci furent nommés les « marranos ».

Par l'édit de 1496 la synagogue de la communauté juive de Tomar était vide, une fois désaffectée du culte hébreu, elle fût rachetée par quelque particulier qui plus tard la vendit expressément pour y installer, vers 1516, la prison qui jusque là se trouvait dans le château de la ville.

Il est curieux de noter que les Nouveaux Chrétiens de Tomar par lettre de privilèges exceptionnels, donnée par D. Manuel en 1516, ne pouvait être emprisonnés, Ce qui s'explique peut-être par le fait que la prison publique était installée dans l'ancienne synagogue, ce qui aurait représenté, pour les anciens Juifs le dernier des affronts.

Pendant combien de temps la prison a-t-elle été installée dans cet édifice ?... probablement jusqu'à son installation définitive dans les bâtiments de la Mairie, entre 1542 et 1550.

Nous disposons d'un document datant du début du XVIIéme siècle, qui nous montre une nouvelle utilisation donnée à la vieille synagogue après qu'elle eut servi de prison. C'est là un bien curieux chapitre qui se trouve dans les registres paroissiaux de l'église S. Joao Batista (St. Jean-Baptiste), par lequel nous apprenons qu'il y eut dans la "Rua Nova" (Rue Nouvelle), une chapelle de Sao Bartolomeo (St. Barthélemy) où l'on célébra un mariage en 1613. Le 10 juin 1920 lors d'une visite d'études, à Tomar du colonel Garcez Teixeira et d'un groupe d'archéologues portugais. Le petit monument était alors, prosaïquement cellier et entrepôt d'une épicerie.

Par décret datant du 29 juillet 1921 l'édifice fût classé monument national.
Environ deux ans plus tard, le 5 mai 1923, l’éminent investigateur hébraïste, l'ingénieur Samuel Schwarz contractait l’engagement d’achat de l'édifice de la Synagogue, afin de le préserver d’un abandon total et de mutilation, il faisait procéder alors à de premiers travaux de nettoyage et de déblayage.
A partir de 1933, l'organisation locale de Tourisme a essayé d'obtenir l'achat et la cession, à titre gratuit, de l'édifice de la Synagogue par l'Etat, pour y installer un musée Luso hébraïque. Par manque de fonds, la transaction ne s'est pas effectuée, mais le problème s'est résolu quand son propriétaire fit don de l’édifice de la Synagogue à l'Etat portugais, le 29 mars 1939, avec la condition formelle qu'il y soit installé un musée Luso hébraïque.

La création officielle du musée a été homologuée par dépêche ministérielle du 27 juillet 1939. On a commencé alors, à étudier la possibilité d'y installer non seulement le musée épigraphique, mais également un musée historique représentatif des activités culturelles des vieux Juifs portugais, dignes de la reconnaissance de la nation.


Pièces jointes:

Détails architecturaux de cette synagogue musée.



tita
Pièces jointes: