1907/1934 RESISTANCES BERBERES

le general d'AMADE entre à MAZAGAN
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le general d'AMADE , apres la mort du chef de bataillon PROVOST , officier de la LEGION (1er RE) ,va appliquer ce qu'il appellera dans son rapport de campagne en chaouia "la poursuite à outrance"...ça va durer jusqu'à son départ du MAROC le 22fevrier 1909.
Il va etre impitoyable avec les oulad-SAID et surtout les M'DAKRA qui vont subir de terribles repressions en mars et mai 1908...ce qui lui vaudra de serieuses critiques de jean JAURES au parlement (JAURES parle de massacres).
Entre aout 1907 et mai 1908 les français totalisent , rien que pour ce conflit en CHAOUIA 97 tués(11 officiers) et 394 blessés.
Parmi les officiers tués les dénommés BOULHAUT et BOUCHERON (ça vous parle n'est ce pas les camps BOULHAUT et BOUCHERON...).
Comme d'habitude aucun chiffre sur les victimes des forces suppletives et les guerriers de la resistance!!!tres franchement je crains le pire...


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D'AMADE à BERRECHID
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D'AMADE reçoit la soumission dechefs de tribus à BERRECHID
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apres le debarquement des troupes photo de famille au consulat de FRANCE
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Le batiment du consulat à CASA.
Les personnels français du chemin de fer tués sur le port de CASA lors de l'insurrection et l'occupation de la ville par les combattants de la CHAOUIA ont été , provisoirement , enterrés dans les jardins du consulat dans la nuit du 30 juillet 1907.
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Des noms de generaux ont été donnéS à des rues et des avenues .
Ce fut le cas de d'AMADE dont les methodes ont fait l'objet , en France,de debats houleux au parlement , en particulier le 27 mars 1908 lors de l'interpellation du gouvernement CLEMENCEAU par Jean JAURES
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L'avenue d'AMADE sous un autre angle.
On reconnait les fameux rails "Decauville" , voie etroite de 60 cm de largeur.
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d'autres officiers , morts au combat, ont également ce privilége post mortem.
C'est le cas du commandant PROVOST dont on a précédemment parlé.
L'un des forts de CASA portait egalement son nom.
Rappelons que ce commandant de la Legion (DRUDE était auussi de la Legion) est mort le 3 septembre 1907.
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Le capitaine IHLER du 1er Chasseurs d'Afrique tué au combat le 19 octobre 1907 a egalement eu cet honneur (fort +rue)
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des noms d'officiers morts au combat ont été donné à des camps militaires ; ce fut le cas du lieutenant BOULHAUT du 4éme Tirailleurs Algeriens décédé le 16 fevrier 1908 (la photo a déja été mise dans cette rubrique).
Et du lieutenant DU BOUCHERON du 1er Spahi mort le 29 mars 1908.Photo du camp ci aprés (allée du drapeau)


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certaines morts sont plus lentes...ainsi lors de la prise de SETTAT (CLEMENCEAU semblait y etre opposé) le lieutenant CROTEL du 3éme Chasseurs d'Afrique est blessé le 15 janvier 1908...il ne mourra qu'en avril 1908...
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Toujours pas de nouvelles des victimes qui combattent l'occupation de la troupe coloniale...
Parfois on trouve des images furtives de ces combattants résistants...
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Apres avoir evoqué les protestations de JAURES liées aux combats en CHAOUIA et plus precisement la destruction d'un douar le 15 mars 1908 …il est temps de souligner que les combats de la grande et longue guerre du MAROC ont été acharnés et souvent sans pitié…Pas question de s'attarder …Juste une approche à travers quelques exemples …
En juin 1913 d'intenses combats ont lieu à KSIBA (colonne du colonel MANGIN) …àpres l'attaque des resistants berbéres les fantassins coloniaux poursuivent " baillonnette au canon" un groupe tuant une trentaine d'entr'eux (pas de prisonnier) ; les corps de 27 soldats (7 français et 20 senegalais) dont la mort a été confirmée …ne sont pas retrouvés…15 soldats sont portés "disparus"…8 corps sont retrouvés et identifiés.
Selon les renseignements des REKKAS les "rebelles" n'ont fait ancun prisonnier .
Le 15 octobre 1917 une section de la 5éme compagnie du 2éme Bataillon d'Infanterie Legere d'Afrique (BILA) bivouaque sur la hauteur de Taboukir (Ghorm el Alem)…à 4 heures du matin des resistants marocains les surprennent,au cours du "corps à corps" le sous lieutenant Berger est tué ainsi que ses hommes ; certains sont précipités du haut des rochers.

Le "coup du fer à cheval" : un groupe de resistants attaque et se fait poursuivre vers un cul de sac…on se doute de la suite …le 31 aout 1930 un groupe de 40 legionnaires et goumiers est anéanti dans un cul de sac à ARDA.

Par la methode de "verrouillage" des zones de resistance , surtout le moyen atlas et le haut atlas …Certains militaires pratiquent la politique de la terre brulée affamant les populations
Le colonel GARNIER –DUPLESSIS qui dégagera KHENIFRA en 1914 , jouit de cette reputation…" sur la route de BOUJAD il brule les recoltes , empeche les labours , affame les douars".
Cette methode est utilisée à BOU GAFFER et au djebel BADDOU en 1933 ; les resistants retranchés sur les hauteurs et dans des grottes avec leurs familles (femmes et enfants) sont encerclés , affamés , et bombardés jour et nuit …Apres des semaines de combats heroiques les chefs , dont OUSKOUNTI , se rendent forçant "l'admiration" mais aussi "l'incomprehension"des troupes d'occupation.
Un dernier exemple : dans le TAFILALET le 15/01/1932 attaque à minuit du camp de BELGACEM N' GADI à TAGUERROUNT …la troupe tire "à l'aveugle" …dans le camp il ne restait que les femmes et les enfants…

Le 14 novembre 1914 devant la casbah de KHENIFRA on enterre provisoirement quelques uns des 600 soldats tués la veille par les guerriers de MOHA ou Hammou es zayani...
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Morts marocains à Ifret ET Tir en 1925 dans le RIF
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Soldat français enterré à ZIREG le 1 /05/1911
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identification de cadavres de guerriers "rebelles"
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convois de blessés de sidi abdel kerim;
sur la carte il est écrit :"toujours le meme calme"...Original...
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INTERROGATOIRE DE PRISONNIERS
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