1ERE EMISSION DE TV AU MAROC

BONJOUR A TOUS LES MAROCAINS DU MONDE. J AI UN TROU De MEMOIRE.
QUAND A DEBUTE AU MAROC LA PREMIERE PREMIERE EMISSION DE TV NOIR RT BLAN AU MAROC???????
amities
albert e.

entre 1953 et 1954!!mon trou de memoire est plus profond que le tien!!

ben , le protectorat français a installé la premiere station de telévison en d'hors de la france au Maroc entre 1953 a 1957 mais çà été casablanca et rabat seulement , mais le 3 mars 1962 le roi a didié l'RTM ( radio tele maroacin ) et la premiere chose que les marocains ont vu ( noir et blanc) c'était le discoure royal de la fete du Trône.

Yassar



Yassar Ben-Soly

REPONSE A ALBERT ABITBOL

MON CHER ALBERT C EST JUSTE, C ETAIT EN 1953 ET EN NOIR ET BLANC. ( TELMA )
je CONNAISSAIS LA DATE MAIS JE VOULAIS QUE TOUT LE MONDE Y PARTICIPE.
MES SINCERES AMITIES
ALBERT E.

j'ai gagne?? envoi moi mon cadeau!!!

la premiere emission a ete presente en 1953 et la premiere diffusion etait un match de foot entre l usm et le wac de casablanca
je crois que c est bien cela .........si quelcun se rapelle d autre chose qu il me contacte je serai tres content d en parler .........a propos la tele a cette epoque etait une affaire prive ,elle a ferme au bout de 6 mois
a bientot robert

SALUT A TOUS!

meme si mon francais ne sera pas si bien, j'essayerai de me faire comprendre. ce n'est que cette semaine que j'ai revele ce magnifique site. je trouve TOUT ce qui me manquait. la nostalgie, les souvenirs, etc... c'est formidable.

JE SUIS NOUVEAU ICI MAIS J'AI TANT A PARTAGER AVEC VOUS MEME SI J'AI QUITTE CASA EN 68. CE QUE JE ME RAPELLE DES EMISSIONS DE LA TELE VERS CES ANNEES C'ETAIT "LE FUGITIF", "LES INVASIBLES", "DOCTEUR WHO" ET UNE EMISSION AVEC JULIETTE GRECO. CA FAIT DU BIEN DE SE RAPELER. J'AI VU PRESQUE TOUS LES SUJETS, CE QUI MANQUE (PEUT ETRE QUE JE NE ME SUIS PAS APPRECIE, C'EST UN SUJET SPECIALEMENT POUR LES BOUQUINS ET TOUS LES ILLUSTRES QUI FAISAIT PART DE NOTRE VIE, PAR EXEMPLE: BLEK LE ROC, ZEMBLA, KIWI ET... A LA PREMIERE OCCASION JE DEPOSERAIS DES PHOTOS DE CE SUJET.

Pièces jointes:

Bonjour Albert,
la premiére émission de TV eut lieu en 1953 et le premier film diffusé par la Telma fut 'les Derniers jours de Pompei" Ce film repassa au moins cinq ou 6 fois de suite avec toujours autant de succés, nous étions littérallement scootché devant la Télé, ébahis devant cette image qui venait on ne sait d'où, Une vraie magie. Ce qui est commun aujourd'hui, attirait beaucoup de monde, notamment devant les magasins qui mettaient une Télé dans leur vitrine. La mire démarrait vers 14 heures et les émissions verx 20 heures, ça ne faisait rien, il y en avait qui restait à regarder cette mire pendant des heures en écoutant la musique de fond. La mire, c'était la photo de l'émetteur avec son antenne et des éclairs stylisés et rien d'autre.Les émissions étaient présentées par Jacqueline Joubert et Georges de Caunes, les spéctacles avec Georges Brassens par exemple, de qualité dans une atmosphére bon enfant, avec des films, trés appréciés eux aussi.
Malheureusement, les pannes étaient fréquentes et le prix des Teles excessifs.
amitiés
Sylvain

chers amis du forum,salut à tous je suis tout nouveau sur ce sympathique site ,et le sujet d'autant plus interressant ,que bien que n'ayant que 4ans à l'époque j'ai quand meme de merveilleux souvenirs de cette époque(pour les nostalgiques,je suis né en 49,AU QUARTIER RACINE tout prés des arènes de casa -les amis ,je suis sur que quelque uns parmi vous doivent avoir les larmes aux yeuxJE ME NOMME JEAN JACQUES;bien sur ,grande partie de ce que je sais de cette époque,vient des discutions que j'ai eu avec mes parents;Mais croyez -moi les amis je me rappelle de bcp de choses de cette époque:ma chère mère poussait la grande table de la s?à manger et nous tous ,les gosses du quartier dévorions l'écran:bon,alors cela se passait en 1953,et l'émission n'a duré que 3mois;Elle a fait faillite car en ce temps-là,les marocains faisaient de la propagante antifrançaise et donc antitéléfrançaise!De là la faillite!une autre précision,les programmes étaient aussi et je dirais surtout fait de:programmes de cirque et de clowns!et plus loin dans ma mémoire,les marcel fort(quitte ou double);et autreszappy max etc.et ,la cerise sur le gâteau,et j'ai meme fait un paris (symbolique)avec mes parents:JE LEUR AVAIS CERTIFIE,QUE LA MUSIQUE QUI DEMARRAIT LE PROGRAMME DE LA TELMA ETAIT UNE CHANSON DU MAESTRO,DU GRAND MOHAMED ABDELWAHABET CHANTE PAR LE NON MOINS GRAND, IMMENSE FARID EL ATRACHQuelle émotion,le's amis quand de longues années plus tard j'ai entendu ce morceau de musique!!!!une anecdote:j'avais 17/18 anset je sortais de l'entr'acte au maârif(au ciné MONDIAL)et donc j'entendis ce morceau sur la petite radio du gardien de moto en face du cinéma,et si vous aviez vu leur surprise quand j'ai laissé mes copains de l'époque pour demander au gardien -de manière fébrile qu'il mît plus fort la radio ;et de me mettre à fredonner ce morceau magique et chargé de tant d'émotion ,à la perfectionet tous les marocains se regardaient étonnés(et je suis sur que leur pensée à l'époque à dû etre "tu as vu le nsrani(européen ,chétien)il connait bien notre musique!!!)moi je dis que quand quelque chose est valable,peut importe d'oûcela vient ,n'est-ce-pas??tchao les anciens de casa et du maroc

Dans ces années-là, Zappy Max, Quitte ou double, ou la famille Duraton, je ne les entendais qu'à Radio-Maroc. Le Souissi où il travaillait, auréolait papa d'un savoir de prophète quand il parlait avec le cousin Lemanceau ou son pote Maurice Salmon, de l'émetteur de la tour Eiffel i tutti quanti.
Nous, ça nous passait au-dessus des oreilles. La tour Eiffel était pointue, qui pouvait se planter là haut pour filmer ?… fallait pas nous prendre, enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages… les actualités c’était toujours du ciné, à Balzac 0001 Jean Mineur ne ratait jamais la mire. « Vois, là, tout ». Quand même, des fois, je plantais ma chaise devant mon poste radio, et vu la taille de celui-ci, j'attendais, façon Lewis Caroll, de voir sortir au travers de la toile de jute bien tendue les minuscules lilliputiens qui parlaient dedans. (Hé, pas folle, allez.. ! je me doutais bien qu'ils’ étaient pas grands !) j'avais beau fixer le tissu obstinément, avec conviction, régler la belle mire verte au plus fin, regarder l'ampoule qui aurait pu claquer... Pas fait de miracle, moi ! ni en autosuggestion, ni en apparitions, ni rien !...manque de fluide... faute du poste...Question d'antenne sans doute.. Savoir ?!!!... j'ai laissé tomber la foi.
En France et seulement en 1958, mon père qui pistait l'installation d'une antenne-relai dans notre région a installé chez nous un mastodonte de téléviseur Grandin. Une chaîne, deux heures d'émission : feuilleton, journal, film ou un documentaire,et la mire muette,en noir et blanc jusqu'au lendemain.
[/color

La TELMA... j'avais complètement oublié le nom, ça fait plaisir de le retrouver. Quelle déception quand ça a fait faillite. En dehors du mystère qui demeurait malgré les explications mon père, tant que je n'avais pas vu l'objet, LA TELEVISION, je ne comprenais pas comment on pouvait voir quelqu'un dans un poste de radio.
La publicité existait dès le début. La speakerine quand elle avait terminé son annonce disait : "je porte une robe l'EMPEREUR" et puis quand elle donnait l'heure, elle précisait, "il est (telle) heure à mon montre LIP". Nous avions aussi les émissions pour les enfants le jeudi après-midi. Il y avait des jeux et des concours en particulier celui sponsorisé par les shampoings DOP. Les équipes étaient composées d'un garçon et d'une fille. Le mieux était d'avoir une fille avec de long cheveux abondants. La fille penchait la tête sur une bassine, le garçon lui arrosait les cheveux à l'aide d'un broc d'eau (rire à voir les maladroits) et il versait un berlingot de shampoing. Le gagnant était celui qui avait fait le plus de mousse !

Il y avait aussi le côté "people". Une équipe attendait (je ne sais pas si c'était tous les jours) l'avion en provenance de France à l'aéroport de Casablanca (et peut-être de Salé aussi) et nous voyions arriver les artistes, les personnalités et tout ce petit monde était interviewé.

Je me souviens d'un feuilleton, "le mystère de la chambre jaune". Je n'avais pas le droit de le voir car c'était le soir, mais en faisant des acrobaties, je jetais un oeil sans être vue (pas toujours).

Tout le monde n'avait pas la télévision, si bien que les voisins de palier nous enviaient. Aussi, les samedis soir mes parents faisaient sonner le réveil-matin (drelin, drelin, drelin....comme au cinéma quand on pouvait rentrer dans la salle) et nos voisins et amis venaient voir la télévision. Inutile de vous dire qu'à la première sonnerie, ils étaient sur le palier. On dit que la télévision occulte les rapports humains, et bien pas à l'époque car grâce à la télévision nous avons eu des relations plus intimes avec nos voisins et quand la faillite est arrivée, nos parents ont remplacé la télé par les parties de cartes ou autre distractions.

Questions subsidiaire : est-ce que quelqu'un pourrait me dire quand la verrière en fer forgé de la rue des Consuls a été construite.

Merci de votre réponse et à bientôt de vous lire
Solange

Je crois que la première émission TV qu'ont vu les marocains,c'était en mars 1963 et non 62. Effectivement c'était le "discours du Trône",puis après les marocains ont vu en direct les débats du "parlement".

Si mes souvenirs sont bons,la Telma a tenu le coup plus que 6 mois..Et ses émissions atteignaient entre autres Meknes..Beaucoup se souviennent d'avoir regardé la télé dans la vitrine du magasin "Baeza"situé avenue Mezergues..Mon père avait l'un des premiers acquereurs d'un poste télé,lequel,"rapatrié"en France en 1956,n'a pas voulu marcher avec la télé "française"..

J'ai vu des machines à laver fonctionner au gaz, des réfrigérateurs au pétrole, mais des téléviseurs fussent-ils : Bang Olufsen ou lambda, sans antenne relais... ça jamais !

Je vous invite à lire plus autorisé que moi, sur la Télévision Marocaine "TelMa" : - [maghress.com] -

L'ancien directeur de la télévision marocaine, Abdellah Chakroun, vient de publier un nouvel ouvrage. A travers «Réflexions sur l'audiovisuel et le théâtre », l'auteur parle de l'évolution de la télévision au Maroc et de la mission éducative de ce média de masse. ALM : Dans l'ouvrage «réflexions sur l'audiovisuel au Maroc» vous avez consacré un chapitre important à la création de la télévision au Maroc. Pensez- vous que durant les années cinquante, le climat était propice au développement de ce média ?

Abdellah Chakroun : La télévision a été créée au Maroc pendant la présence française. C'est suite à une idée du colonisateur et de quelques particuliers marocains que la Société de radiodiffusion et de télévision Telma est née et a commencé, en février 1954, à émettre ses programmes à partir des studios d'Ain Chock.
Pourquoi la télévision a-t-elle été installée à Casablanca ?
Cela est dû à une raison simple. Casablanca a toujours été la capitale économique du Maroc. Les Français considéraient que c'était une ville adéquate pour nouer des relations sur le plan financier et pour attirer davantage de bailleurs de fonds. Une télévision a besoin d'argent et les responsables de cette chaîne en étaient conscients.
La Telma était une société privée, quels étaient ses principaux actionnaires ?
L'actionnariat de la Telma était composé en majorité de fonds français et hollandais. Une compagnie d'électricité de France faisait partie des bailleurs de fonds. Mais les Français n'étaient pas les seuls à financer cette entreprise. Comme je l'ai déjà cité, des Marocains étaient également de la partie. Cependant, leur implication n'était pas rendue publique. Ils ne voulaient pas qu'on les connaisse pour ne pas avoir des ennuis. Ils allaient être considérés comme des collaborateurs de la France ou des traîtres.
Comment se profilaient les programmes diffusés sur la Telma à l'époque ?
Le cahier de charge de la Telma était clair. La chaîne capitalisait sur des têtes d'affiches françaises. Elle faisait appel à des artistes et à des animateurs qu'elle payait le double du prix qu'ils pouvaient avoir chez eux. L'offre était alléchante. Les techniciens venaient directement de France et étaient bien choyés. Ils avaient des avantages et la Telma mettait même des logements à leur disposition.
La Telma a été achetée par l'Etat en 1960, comment s'est déroulé ce passage d'une télévision privée vers une télévision publique ?
Après un an d'existence et après avoir couvert le retour du Roi Mohammed V de l'exil en 1955, la Telma s'est éteinte à cause de problèmes financiers. Les promoteurs de cette télévision espéraient encore pouvoir reprendre leurs activités, mais sans résultats. Durant les premières années de l'indépendance, le gouvernement marocain voulait disposer d'une télévision nationale. C'est ainsi que l'Etat a racheté la Telma au prix symbolique de 100 millions de francs. Il a également signé un contrat avec la radio-télévision italienne RAI. Les Italiens ont ainsi assuré la formation des cadres et mis à notre disposition une expertise technique ainsi que du matériel.
Pourquoi la télévision s'est-elle déplacée de Casablanca vers Rabat ?
C'est simple, l'Etat voulait avoir le contrôle de l'information. Il fallait avoir l'œil sur tout ce qui se passait à la télévision. Au début, le siège de la radio et télévision a été installé au quatrième étage du théâtre Mohammed V, là où se trouve actuellement l'Institut des arts dramatiques.
C'était une période difficile, il n'y avait pas d'ascenseurs, il fallait escalader les 93 marches du bâtiment. Ce n'est que quelques années plus tard qu'il y a eu la création de Dar Brihi. Le personnel de la radio-télévision travaillait en direct. Il n'enregistrait rien. Les comédiens apprenaient leurs textes par cœur,…
Dans cet ouvrage, vous traitez du rôle éducatif de la télévision marocaine. Pensez-vous que cette mission a été bien assurée ?
En 1964, une chaîne éducative a été créée au sein même de la télévision. Elle a été fondée sous l'initiative d'un groupe d'instituteurs et de cadres éducatifs. Les gens qui y travaillaient assuraient cette mission avec doigté.
On avait confectionné une salle pour une troupe d'enfants. Dans ce local, certains fabriquaient des marionnettes destinées à être filmées et à faire l'objet d'une émission TV. Un jour, le directeur général a vu ce qui se faisait. Résultat : il a mis fin aux activités de cette cellule éducative.

Article paru dans Aujourd’hui le Maroc le 17 octobre 2006