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PHOTOS RARES DOCUMENTS TRAG?DIES HISTOIRES INCIDENTS ET ANECDOTES DES ANCIENS DE TANGER LARACHE ET ALCAZARQUIR

Parmi mes photos, j'ai trouvé des photos rares, de ma famille et amis à Tanger, Larache et Alcazarquivir, qui ont entre 50 jusqu'a 100 ans, peut-être vous trouverez votre cousin, votre papa, votre maman, les voisins, votre quartier.

La carte d'invitation du mariage a ma cousine





Photo unique, on voit mon cousin à gauche Levy Cohen, le jour ou le roi Mohamed V est arrive au Maroc Apres l'exil, les juifs, musulmans et chrétiens ont mis leurs plus beaux habits et des brassards blancs, regardez.
Ici c'est la place Moulay El Meedi, a Alcazarquivir, les 3 magasins d'en face sont a droite, le magasin Ultramarinos de Jose Cabello il vendait du vin de la bière et autre, le magasin du milieu appartenait, a David Krispine, céréales en gros, a gauche le magasin établissement Moises Emergui, mari a la cousine a maman, pièces de rechanges pour les autos






Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/2010 01:16 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.
réunion des commerçants et artisans des entreprises d'Alcazarquivir le 8 fevrier 1954.

sur la photo de droite a gauche:
1-x
2-x
3- Ruben Cohen
4- Jacob Benchimol
5- David Medina de la fereteria.
6- Mochito El Ancri del cafe de Mochito
7- Isaque Benchimol de los transportes
8-Youdah Haim Melloul
9- Haim Benchimol
10- Moshito Elbaz
11-x
12-Elias Melloul
13-Jacob Medina
14- Mose Benchimol
15- mon cousin Levy Cohen proprietaire du cimena d'ete a Alcazarquivir, son pere tio Samuel Cohen etait le proprietaire de la rahba.
16- Semtov Cohen
17-Isaque Amsellem le mari a Celia Abitbol.
les personnes assises sont des chretiens et musulmans eux aussi commercants.




Larache ville magique ou sont nés mes parents, grands-parents, arrières grands-parents.



8-9-1911. Don Alfonso Gallego, comme courrier du Tsar novelesco, informe au "Monsieur de la montagne" “señor de la montaña” el Cherif Raisuni, l'entrée des forces espagnoles à Larache sur le bateau “Cataluña”.

17-11-20. le Haut Commandement de l'Armée considère comme finies les opérations militaires dans la Région de Larache, pour assister aux fêtes organisées pour cet événement le général Don José Valera Églises;se déplace et arrive à Larache.

15-10-21. premier vol commercial espagnol, Sevilla-Larache. Le billet de l'aventure coûtait environ 125 Ptas depuis Auámara.


24.1-1926.Arrivée à Larache de l'infante Dª Luisa d'Orléans, laquelle est reçue avec de grands honneurs militaires.


1931. Don Emilio Zapico Zarraluqui, fait de grands travaux à Larache.

1-1-1943. après un silence de quatre années de presse locale dans notre ville, Abate Bussoni est autorisé à éditer “ElAvisador de Larache”, qui avait pour nom el“Diario Larache”et, une autre revue “Bisemanrio LARACHE”.

1947. On chantait “La casita de papel”, quand on a fondé l'U.D.Las Navas qui a tant influencé sur la popularité du quartier. En 1951 on l'a proclamé Champion du Maroc et "exemplaire pour le sport" il lui a été accordé la Médaille d'Honneur de la Fédération Hispano-Marroquí de Football. Alors, un alignement habituel du Larache, C.F.ete formé par Serra ; Facundo-Lama-Abderrahman ; Castillo-Macías ; Et Vázquez-Emilín-Torres-Casas et Marronniers.
Mes grands-parents Maternels Moise et Sol Amsellem ainsi que ma maman Mimi Amsellem (la rubia) quittent définitivement Larache et s'installent à Casablanca.

1948 Mon papa Jacoby Anidjar quitte Larache est vient s'installer à Casablanca pour épouser maman:

10-4-56. Visite officielle de S.M. Mohamed V à Larache.

1957. Le Cinéma Coliseo Maria Cristina ouvre ses portes et on peut voir “Y Dios creó à la mujer”, de Brigitte Bardot.

1960. La Municipalité, a pour maire Sid Abdelkrim Ahmed l'Uazir, il achète le premier camion pour le ramassage d'ordures, un Hotchkins moderne. Dans les roches du Balcon, Don Germán Nuñez, pêche un mérou de 25 kilos.

1961 .26 février Mort de S.M. Mohamed V. Le 21 avril mort de la Sra. Duquesa de Guisa, cette charmante Duchesse qui a tant fait pour Larache pendant 50 ans. Le 15 juillet est nomme Président de la sel ,et pharmacien Don José Cordero Reviriego.Le 31 juillet mort du journaliste Abate Bussoni,

Je l'ai visité, plusieurs fois pendant mon enfance, les frères à Mama Sol ma grand-mère maternelle nous recevaient à bras ouvert chaque fois que j'arrivais avec mes parents par la C.T.M.
Très belle petite ville tranquille, Larache était un lieu où il faisait bon vivre. Cette ville ou les quelques touristes qui arrivaient chaque années étaient des anciens de Larache, qui habitaient Casa, Rabat, ou Port Lyautey.
Larache était la ville étape entre les grandes villes. Atmosphère relaxante, jamais de bousculade touristique, les habitants, (ma famille) toujours disponibles pour nous héberger, à bras ouvert, les habitants ne se réveillaient jamais avant 9 h.
Marquée par tant d'invasions successives, Larache possède une architecture qui diffère d'un quartier à l'autre : la ville ancienne est de style oriental, la ville moderne de style andalou, ces couleurs turquoise et blanc, la Fuente Antigua, el Castillo, construit par les portugais pour enfermer les prisonniers de la bataille des trois rois.
Larache fut fondée en l'an 800 et occupée par les portugais durant le XVIe Siècle avant de devenir un refuge pour les corsaires.
Elle fut espagnole en 1610 et reprise par le Sultan en 1689, puis à nouveau espagnole de 1912 (traité de Fès) à 1956.


Deux forteresses dominaient le Nord et le Sud. L'ancien fort Kebibat devenu hôpital et le fort de la Cigogne face à la mer.
situé à 70km au sud de Tanger, dans le nord du Maroc, en (zone espagnole) à l'embouchure du Loukos, fleuve aux nombreux méandres délimitant des marais salants et formant un bras de mer, à Larache on parlait 4 langues: l'arabe dialectal arabo-espagnol, l'espagnol, le haketia et le français; ceux qui était à l'École de l'alliance israélite, étudiaient le français et l'espagnol, mes parents ont étudiés à l'École Youdah Alevy, l'école était a la marine près de la douane a Larache (l'école s'appelait Escuela hispano hebrea avant d'être l'École Youdah Alevy), les études étaient également en français, maman a étudié à l'École maternelle des sœurs avant d'aller à l'École Youdah Alevy.
A Larache juifs, gitans, musulmans et chrétiens, ont cohabites, en partageant tout, les joies les tristesses, leur marmite de soupe de hrira avec les musulmans le ramadan, las terrîtes (moufletas) avec les juifs la mimona, et la dinde de noche vieja le 24 décembre. Les fêtes juives étaient célébrées, dans une atmosphère de judaïsme, de joie et gaieté, sauf bien sur le ticha be av.
A pourim, la joie, les chansons les et les gâteaux, les jeux de carte au casino.
Larache, ou ont habités tant de juifs ainsi que la famille à papa et la famille à maman, les synagogues, calle duquessa De Guisa, le pont sur le Fleuve Lukus, las comparsas, le jardin des hespéridés, (le jardin des D., d'après la Mythologie Grecque, la légende dit que les arbres donnaient des pommes d'or, censées rendre celui qui en mangeaient immortels)
Le port de Larache et son fameux thon, pour rires les gens de Larache avaient inventés une chanson, qui disaient, (se sont les enfants de mes arrières petits enfants, que dans ce port vont travaillés).
Ca vaut la peine de faire un détour et de visiter la vieille médina, et accéder à elle, par la calle Mohamed V, à l'extrémité de cette rue, se trouve le siège de la libération, centre de la ville, où se joignent la médina et la ville coloniale. La vieille ville en forme triangulaire, se prolonge entre le château de Kelibach, de la cigüeña et du port, aujourd'hui très peuplée et mal conservée, ayant besoin de restauration.
À droite de l'Alcaicería se trouve la porte de la Alcazaba du XV éme siècle, avec sa source, continuant vers l'est, on passe par la petite place et la mosquée de Anwar à côté d'elle la maison d'Abd el Krim De Bacuri; on quitte la médina, par la plazza Del Makhzen, vieux patio d'arme situé à côté du palais Alcazar, une vue splendide on voit l'estuaire la colline du rio Loukous.
En entrant par la porte de la libération on croise la jolie porte de Bab El Barra et de la Médina, accédant à une très jolie place, l'Alcaicera, ou au zoco chico, au-dessus de la grande mosquée, vers la gauche l'école du zoco Chico à côté de la rue de l'hôpital, qui nous porte au château de San Antonio, construit au XVI ème siècle.
Les immeubles "coloniales" de la plazza de la Libération et l'avenida Mohamed V, avec la iglesia Del Pilar y el mercado de style néo arabe, le fameux balcon Del Atlantico, qui domine l'Océan,
l'ancienne comandancia , la Torre Del reloj, el Castillo de la Cigüeña, el jardín Publico de las Hespérides; la petite tour juive du XV eme siècle, le cimetière de Lalla Menana, patronne de Larache, la calle real, ou a grandi ma mère, las navas ou a grandi mon père, les chatitos de anis del mono et de anis machaquito, les tapas qui n'en finissent pas dans tous les bars et cafés, pour une bière ou un cognac on vous amène une dizaine d'assiette de tapas, les autobus de La Valenciana, La C.T.M., La Escanuela, La Ouaoua (on l'appelait Ouaoua a cause du klaxon qui faisait ouaoua). La avenida de las Palmeras, la maison Del Raisuni, la escuela francesa, la Alianza Israelita, los almacenes de "pulido",le bar La Marquesina, La Zamorana, la rue chinguiti, le tailleur sastreria del Chato, le magasin la tienda de Pesetia, tonton Amran Levy (cordonnier) Zapatero remendon, Pepe el Indio, le bar de Perico, le bar Central, le bar Canaletas, le bar Matias, le bar tropical, un bar qui s'appelait "el Pozzo "tenue par une belle espagnole, la pharmacie des Amsellem, cousins à papa Moise Amsellem mon grand-père maternel; le journal de Larache "El Chivato", Abate Busoni, la place d' Espagne avec ses Arcades et ses magasins, ou tonton Léon Benquessus le frère à Mama Sol (ma grand-mère maternelle avait son magasin, El Younque), le mercado de abastos, la ghrissa, le club Union espagnole, le théâtre espagnol , le cinéma Avenida, le cinéma Idéal qui appartenait à Salomon Amar (Amarito) le cousin germain à Mama Sol ma grand-mère, les équipes de foot, la otra banda qu'on traversait sur une petite barque, les larachenses étaient orgueilleux de leur Larache, de leur football, ou papa était le masseur d'une des équipes, a la fin des années 40. Les américains qui travaillaient dans la base américaine de Port-Lyautey venaient passer les dimanches à Larache début années 50, A Larache il y a un fort construit par les portugais pour enfermer les prisonniers de la bataille des trois rois. Larache fut fondée en 800 et occupée par les portugais durant le XVIe Siècle avant de devenir un refuge pour les corsaires. Elle fut espagnole en 1610 et reprise par le Sultan en 1689, puis à nouveau espagnole de 1912 (traité de Fès) à 1956. Deux forteresses dominaient le Nord et le Sud. L'ancien fort Kebibat devenu hôpital et le fort de la Cigogne face à la mer. De Tanger à Larache, la route côtière est très belle. La route traverse des vallées agricoles très humides et une grande forêt d’eucalyptus qui embaument surtout lorsqu’il fait chaud. À l'entrée de Larache, vente de fossiles et de pierres. Larache est un petit port de pêche au bord de l'océan Atlantique, situé à 70km au sud de Tanger, dans le nord du Maroc, à l'embouchure du Loukos, fleuve aux nombreux méandres délimitant des marais salants et formant un bras de mer. Moi la petite fille de Casablanca qui parlait le français, je me mettais tout de suite à parler l'espagnol, notre espagnol, le haketia.
En entrant par la porte de la libération on croise la jolie porte de Bab El Barra et de la Medina, accédant à une tres jolie place, la Alcaicera, ou au zoco,chico , au-dessus de la grande mosquee , vers la gauche l'ecole du zoco chico à côté de la rue de l'hôpital ,qui nous porte au château de San Antonio, construit au XVI eme siecle.
les immeubles "coloniales" de la plaza de la Liberación et l'avenida Mohamed V, avec la iglesia del Pilar y el mercado de style neo árabe, le fameux balcón Del Atlantico, qui domine l'Ocean, l'ancienne comandancia , la torre del reloj, el castillo de la Cigüeña, el jardín Publico de las Hespérides; la petite tour juive du XV eme siecle,le cimetiere de Lalla Menana, patrone de Larache, la calle real,ou a grandi ma mere,las navas ou a grandi mon pere,les chatitos de anis del mono et de anis machaquito.les autobus de La Valenciana,La C.T.M.,La Escanuela,La Ouaoua,on l'appelait Ouaoua a cause du clakson qui faisait ouaoua.
La duchesse de guise,
l'institutrice de toutes les générations: dona Camila Chocron-Elkharat,que j'ai eu le plaisir d'aller visiter chez elle a Haifa sur le mont Carmel,le 18 juillet 2005.
Ulzurrun :le grand photographe ,
le général Meziane,selomito el electricista,selomito ragones,les directeurs d'ecole : Miguel Matamala, et monsieur ferreres, le consul almand : Rechawsen,
la plaza de espana,avec ses Arcades et ses magasins, ou tito Leon Benquessus avait son magasin, El yunque, el mercado de abastos, la ghrissa, la union espanola, el teatro espanol, el cine Avenida, el cine Ideal, la union espanola, les equipes de foot, la otra banda qu'on traversait sur une petite barque, les larachenses, étaient orgueilleux de leur Larache, de leur football, ou papa était le massagiste fin des années 40. Moi la petite fille de Casablanca qui parlait le français, je me mettais tout de suite à parler l'espagnol, notre espagnol, le haketia.
Mon arrière grand-père Ruben Benquessus, le papa a mama Sol ma grand-mère maternelle, 6 ème génération de cohanim, (qui ont péchés donc dechu), un cohen, qui se marie avec une divorcée, ou une femme mariée, doit changer son nom de famille, je sais que les Benquessous, et les Abecassis, sont des Cohen répudiés
Papa Ruben Benquessous est ne a Larache en 1864, et il est décédé en 1939 a l'âge de 75 ans a Larache il était très riche,
il a épouse mama Simha Matitia née en 1886 a larache et décédée en 1942 a Larache a l'âge de 56 ans,d'une grave maladie de l'estomac, en laissant 2 enfants adulte et célibataire, Fortuna, et Messod, sous la tutelle de ma grand-mère mama Sol leur grande soeur.




voici mon arriere grand-pere papa Reuben Benquessous





Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/2010 08:05 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.
100ans d'histoire à Larache:

8-9-1911. Don Alfonso Gallego, comme courrier du Tsar novelesco, informe au "Monsieur de la montagne" “señor de la montaña” el Cherif Raisuni, l'entrée des forces espagnoles à Larache sur le bateau “Cataluña”.

17-11-20. le Haut Commandement de l'Armée considère comme finies les opérations militaires dans la Région de Larache, pour assister aux fêtes organisées pour cet événement le général Don José Valera Églises; se déplace et arrive à Larache.

15-10-21. premier vol commercial espagnol, Sevilla-Larache. Le billet de l'aventure coûtait environ 125 Ptas depuis Auámara.


24.1-1926. Arrivée à Larache de l'infante Dª Luisa d'Orléans, laquelle est reçue avec de grands honneurs militaires.


1931. Don Emilio Zapico Zarraluqui, fait de grands travaux à Larache.

1-1-1943. après un silence de quatre années de presse locale à Larache, Abate Bussoni est autorisé à éditer “El Avisador de Larache”, qui avait pour nom el “Diario Larache" et, une autre revue “Bisemanario LARACHE”.

1947. On chantait “La casita de papel”, quand on a fondé l'U.D. Football de Las Navas qui a tant influencé sur la popularité du quartier. En 1951 on l'a proclamé Champion du Maroc et "exemplaire pour le sport" il lui a été accordé la Médaille d'Honneur de la Fédération Hispano-Marroquí de Football. Alors, un alignement habituel du Larache, C.F. été formé par Serra ; Facundo-Lama-Abderrahmane ; Castillo-Macías ; Et Vázquez-Emilín-Torres-Casas et Marronniers.
Mes grands-parents Maternels Moise et Sol Amsellem ainsi que ma maman Mimi Amsellem (la rubia) quittent définitivement Larache et s'installent à Casablanca.

1948 Mon papa Jacoby Anidjar quitte Larache est vient s'installer à Casablanca pour épouser maman.

10-4-56. Visite officielle de S.M. Mohamed V à Larache.

1957. Le Cinéma Coliseo Mª Cristina ouvre ses portes et on peut voir “Y Dios creó à la mujer”, de Brigitte Bardot.

1960. La Municipalité, a pour maire Sid Abdelkrim Ahmed l'Uazir, il achète le premier camion pour le ramassage d'ordures, un Hotchkins moderne. Dans les roches du Balcon de l'atlantico, Don Germán Nuñez, pêche un mérou de 25 kilos.

1961 .26 février Mort de S.M. Mohamed V. Le 21 avril mort de la Sra. Duquesa de Guisa, cette charmante Duchesse qui a tant fait pour Larache pendant 50 ans. Le 15 juillet est nomme Président de la sel, et pharmacien Don José Cordero Reviriego.Le 31 juillet mort du journaliste Abate Bussoni……


Quelques noms de familles à Larache:
Benquessous, Roffe, Amsellem, Maldonado (ferreteria el Martillo), Balaguer, Ferres, Lozano, Montalvo, Anidjar, Gabbay, Serfati, Salama, Oziel, Matitia, Amar, Mouryoussef, Benchluch, Moyal, Bensicsu, Eljarrat, Zrien, Lugassy, Benarosh, Benasouli, Assebag, Assayag, Barcessat, Castiel, Benezra, Bouzaglo, Benmerguy, Belilty, Benoudiz, Kadosh,


A Larache il ne reste qu'un juif.
Les habitants se sont des Larachense, en arabe ont dit des laarachis.
Tous les ans le 6 janvier au soir il y avait une feria sur la plazza España, les espagnols habillés en rois mages contournaient le rond point sur des charrettes bien décorées et distribuaient des jouets aux enfants juifs, musulmans et chrétiens.
La légende dit qu' a Larache au jardin des Hespérides de la mythologie grecque, des nymphes gardaient le jardin.
Larache se trouve sur l océan atlantique son port est a l embouchure du fleuve Loukous. 20km au nord de Larache, sur la commune de Sidi El Yamani, se dresse un grand tertre funéraire du néolithique (2000 ans avant JC) encerclé par 167 monolithes
(genre de dolmens). Ce site permet aussi d'admirer la campagne vallonnée du rif et un village typique aux chemins bordés de cactus. Il y a deux plages délimitées par une jetée : l'une avec vagues (pour les bodyboarders!) qui s'étend très loin, et l'autre, plus proche du bras de mer, plus calme, parfaite pour nager. Une pinède est à 500m de la place centrale et s'étend sur des kms le long de l'océan. D'autres forêts de pins, eucalyptus ou chênes liège sont à proximité de Larache, On peut le visiter et assister aux criées : celle du soir pour les poissons blancs (merlans,...) et celle du matin pour les poissons bleus (sardines,...). Les petits chalutiers et les filets offrent un spectacle très coloré. Vous pourrez visiter les ruines de l'ancienne cité romaine Lixus, située à 4km en direction de la plage. Lixus est construite sur une colline qui domine toute la vallée et offre une vue superbe sur les méandres du fleuve et les marais salants. Avis aux amateurs d'archéologie qui y trouveront un théâtre, une acropole, des temples, un amphithéâtre, des thermes avec une mosaïque et sur le bas de la colline, une centaine de bassins qui servaient d'usine de salaisons et montre l'importance de ce site... à visiter au coucher du soleil.
Rabby Youssef Hagalili le tsadick de Larache est enterre au socco Chico,


Ma grand-mère maternelle, Sol Benquessus est la fille aînée de Papa Ruben Benquessous ne a Larache en 1864, et il est décédé en 1939 a l'âge de 75 ans a Larache , Ruben Benquessus, est un des plus riche commerçant de Larache, il a un quartier (las casas del hébréo) qui est tout à lui en plus, il est juge, et il est le proprietaire d' un grand magasin d'épices ou il vend en gros.

Ruben Benquessus mon arrière grand-père, est le fils de Simha Wahnich, tout Larache la connaissait du nom de (Yma Quessous) née à Larache, fille de Youdah Benquessous né à Larache, (aux environs de 1848).
Simha Wahnich et Youdah Benquessus ont eu 8 enfants:
Elias, Messoda, Salomon, Ruben (mon arrière grand-père) Freha, Miriam, Esther et Yacob.
Simha Wahnich était très jeune, et voit partir toute la famille dans un bateau à vapeur (el bapor) qui part vers un pays très lointain qui a pour nom "Argentina" elle est la seule qui reste à Larache chez une parente, elle ne peut pas voyager sur ce bateau car elle a une maladie enfantine la rougeole ou la varicelle; des maladies aujourd'hui sans risques; mais en 1850 graves surtout par ses complications et surtout par la contagion, et puis se sont des maladies qu'on ne peut cacher à cause des boutons.
(C'est à la mode en 1850, les juifs de Larache et d'Alcazarquivir vont en Argentine, les juifs de Tétouan vont vers le Venezuela et les juifs de Tanger vers l'Amazonie au Brésil)
Donc Simha Wahnich (Yma Quessus) va rester à Larache, le bateau avec son papa sa maman tous ses frères et sœurs, va couler en pleine mer, elle reste seule au monde, (sa maladie enfantine l'a sauvée, c'est la main de D. bien sur qui l'a protégé). A 7 ans Simha Wahnich (Yma Quessous) tombe d'une mule sur sa main droite, sa main va se casser, un tendon va se déchirer, elle voyageait de Larache à Alcazarquivir, c'était le seule moyen de locomotion, cette main, faute de bons soins restera atrophiée, déformée et paralysée pour toujours, avec cette main elle va cuisiner et élever ses 8 enfants, elle s'aidait avec les dents, elle nouait les langes avec ses dents et sa main gauche, le nom Yma Quessus a était donne par ses petits enfants, D. bénisse elle a eu plusieur generation de petits enfants (dont je suis une) qui vivent un peu partout dans le monde, elle est décédée le 31 décembre 1938 à l'âge de 90 ans.

Mon arrière grand-père maternel Ruben Benquessous se marie en 1902 à Larache avec Simha Rofe-Matitia née à Larache (sa maman de famille Rofe est née à Tétouan) ils auront 8 enfants.
1-Sol Benquessous , ma grand-mère née a Larache le 15 décembre 1904 (le nom Sol est sur Sol Hatchouel une jeune juive marocaine de Tanger, exécutée à Fès en 1834) nommée sur ma grand-mère, moi aussi je porte ce nom, ma grand-mere décède a Ashdod en 1976 a 71 ans et demi, elle vivait a Nahariya.
2-Youdah Benquessous , né à Larache en décembre 1905, il décède à Nahariya ou il vivait en 1968 à l'âge de 63 ans.
3-Luna Benquessous , née à Larache en 1907, elle décède à Nahariya ou elle vivait en 1994 à l'âge de 87 ans.
4-Salomon Benquessous né à Larache en décembre 1911, décède au Mochav Barak ou elle vivait, prés d'Afoula en 1977 à l'âge de 65 ans.
5- Perla Benquessous , née a Larache en avril 1914, elle décède a Jérusalem ou elle vivait en pleine guerre du Golfe en 1990 a l'âge de 76 ans.
6-Esther Benquessous , née a Larache le 16 mars 1916, elle décède a Ashdod ou elle vivait depuis 1994, elle a vécu a Dimona 30 ans, lorsque son mari Amran Levy est décédé elle est venue a Ashdod prés de la famille, elle est décédée en 2001, a l'âge de 85.
7-Fortuna Benquessous , née à Larache en juin 1920, elle est décédée à Ashdod en mars 2003, a 83 ans.
8- Messod (Félix) Benquessous , né le 20 mars 1923 le jour de l'inauguration du train à Larache, Vit a Madrid depuis 1965 et fait parti des membres de la communauté juive de Madrid.
Papa Ruben Benquessus mon arrière grand-père était un géant (presque deux mètres), il était un aristocrate respecté de tous, il avait une belle moustache qu'il roulait sur les bords, il portait une redingote, un chapeau haut-de-forme et une canne.
Propriétaire à Larache du quartier Del Soldado Seguera, appelé "el Bario del hébréo" (le quartier du juif), il était constructeur de maisons, il avait des dizaines d'ouvriers, maçons, peintres, plombiers, électriciens, charpentiers, juifs musulmans et chrétiens qui travaillaient pour lui, ainsi que des ingénieurs et architectes Chrétiens espagnols qui lui dessinaient tous les plans.
A part la construction il était commerçant d'épices et de the, il recevait le the de la Chine par bateau et les épices du Sénégal et de l'Inde, j'ai encore une boite de son magasin elle vient de l'Inde elle doit avoir plus de 100 ans.[

Soly Anidjar/b]


Youdah Benquessous le frere a ma grand-mere maternelle et son epouse Lea Bengio a Larache en 1929.


L'arriere grand-mere et l'arriere grand-pere de mes nieces les filles a ma soeur Anita, c'etait en 1900 a Tanger famille Benitah.



L'époque de mes grands-parents (aux alentours des années 1924), un jeune homme apercevant une jeune fille qui lui plaisait, sans même l'aborder ni lui adresser la parole, envoyait quelqu'un voir les parents de cette jeune fille afin de lui demander sa main.

Si les parents acceptaient, le jeune homme se présentait alors et commençait à fréquenter la jeune fille. Il avait la possibilité de lui parler, mais toujours en compagnie d'une personne et toujours chez les parents de la fille. Même lors des sorties, ils étaient accompagnés : jamais on ne les laissait seuls.

Parfois les parents refusaient de donner leur fille en mariage au jeune homme en prétextant que le garçon n'était pas assez bien pour leur fille .

Si tout allait bien, on arrivait aux fiançailles. Une grande fête était organisée avec les parents des 2 familles,où la fiancée recevait sa bague de fiançailles. Dès lors, ils pouvaient se tenir par la main, s'embrasser à peine, sortir ensemble, mais toujours en compagnie du père ou de la mère, ou encore d'un autre parent.

Les fiançailles pouvaient durer très longtemps (parfois jusqu'à cinq ans) car tant que le garçon n'avait de logement pour créer son foyer, il ne pouvait se marier. Pour l'aménagement du logis, c'était le jeune homme aussi qui devait tout acheter: table, chaises, buffet, ... La jeune fille apportait la chambre à coucher que ses parents lui offraient.et un grand trousseau.

Il arrivait que durant cette longue période, le garçon ou la fille (voire même les parents) change d'avis. Les fiançailles étaient alors rompues.mais si la ketouba etait deja preparee, il falait lui payer la ketouba a la fille.

Le mariage

Une fois les fiancés prêts, on fixait une date pour le mariage et les préparatifs commençaient
les filles d'honneurs ,la robe de mariee,la corbeille,le bouquet de fleurs de lys,le costume du hatan, la synagogue, la houpa,les dragees.........

Les témoins, eux aussi, aussi étaient choisis avec soin.
la robe était longue, blanche avec un long voile. Elle portait à la main un bouquet de fleurs blanches et, pour celle qui le désirait, une couronne de fleurs blanches sur la tête. La demoiselle d'honneur devait forcément être en blanc
On ne louait pas de salle pour la réception. Elle se faisait chez les parents, apres le 7 berakhot a la synagogue.

il y avait des faire-part et des cartons d'invitation. Chez les gens plus modestes, les parents des futurs mariés ou les fiancés eux-mêmes se rendaient personnellement aux domiciles des personnes pour les inviter à la noce.ou ils louaient un aarad.

Après la cérémonie, on recevait parents et amis. Il y avait le déjeuner de noces avec le plat americain:
2pastelitos frits,litria,une grande cuisse de poulet, 2 tranches de saucissonet un bout de mhamar.

les maries , rentraient chez eux ,et le matin a'lasbah la maman du marie venait avec les sfenjs, et les you you you you,les jeunes maries etaient invites pendant 7 jours,chez tous les parents.

Avec le temps, ces choses ont quelques peu évolué. A l'époque de mes parents (en 1949), le garçon et la fille se fréquentaient en cachette, sans que les parents soient au courant jusqu'au jour où la fille demande au garçon de se rendre chez ses parents afin de faire leur connaissance. Si le garçon avait de bonnes intentions, il se présentait alors chez les parents de la fille et leur demandait sa main.
Pour mes parents c'etait different, maman connaissait papa car ils etaient voisins.

La jeune fille restait tout de même sous la surveillance des parents.

Soly Anidjar


L'histoire des Juifs du Maroc espagnol, a été profondément liée à l'histoire d'Espagne, même malheurs et même guerres.
En 1492, sont arrivés au Maroc, les Juifs espagnols expulsés par les Rois Catholiques et par la suite ceux qui fuyaient le Portugal. Ils ont été nommés les Megorashim, dans cet exil forcé certains ont subi des grandes pénalités, la mort par faim, par vol, d'autres ont été vendus comme esclaves ou assassinés atrocement et cruellement. Plusieurs sont retournés vivre en Espagne pour ne pas a avoir à supporter ces souffrances et se sont convertis au christianisme, appelés les "Marranos" ( qui veut dire porcs lui-même dérivé de l'arabe muharram signifiant « rituellement interdit) ou maranâ' thâ qui signifie le seigneur est venu en l'araméen (l'araméen est la langue de la torah) , ils continuèrent à pratiquer leur religion en secret. Au Portugal, ils ont été traditionnellement désignés sous le nom de nouveaux chrétiens ou crypto-juifs. les autres sont partis en revanche en Italie, en Turquie ou Israël et en Hollande. La population native juive qui se trouvait au nord du Maroc appelée les Toshavim, n'ont pas aimes ces Juifs de Castille de Tolede,de Cordoba... les Toshavim ont ressentis la présence des Megorashim comme une concurrence, les lois des un avec les coutumes des autres, les Megorashim se trouvaient a Tanger, Tétouan, Larache, Arcila, Alcazarquivir et Meknès, ma famille est arrivée de la ville d'Andujar province de Jaén directement à Meknès ou elle a vécu pendant un siècle ensuite tous les Anidjar se sont installe a Arcila une petite ville portuaire entre Larache et Tanger, ensuite ils sont partis vers Tanger, Tétouan et Larache.



Soly Anidjar


MA CHERE SOLY .JE NE TE PARDONNE PAS .. TU A OUBLIE" ARCILA "UNE VILLE QUI ETAIT ET QUE SERA TOUJOURS LIEE AUX TROIS VILLES QUE TU A MENTIONEES ET QUE TU A OUBLIER DE L'ECRIRE.ET POURTANT ILS ALLAIENT PAR PAIRE POUR LES QUERELLES ( Tanger contre Larache et Arcila contre Alcazar el Quivir
MAIS ON VA PAS SE FACHER POUR PEUT TU SAIS BIEN COMBIEN MA FEMME ET MOI ON T'AIME ??SI TU PEUT RECTIFIER TU LE FAIT AUTREMENT LAISSE TOMBER . C'ETAIT POUR TE RAPPELLER QUE MEME ARCILA A PARTICIPEE A TOUS CES EVENEMENTS HISTORIQUES DE CETTE EPOQUE QUI ETAIT LA MEILLEUR MIEUX QUE CELLE D'AUJOURD'HUI JE PEUT TE LE CONFIRMER.
A BIENTOT SOLY ET JE TE REPPETTE JE NE ME FACHERAI JAMAIS AVEC TOI ( NAYAMAL)

BISOUS D'ESTHER ET SAMY
Ouf grace a D. you you you, enfin un membre qui vient repondre, meme si c'est pour me tirer les oreilles, oui ca ne donne pas du courrage lorsque vous avez des cartons entiers de photos rares et histoires anciennes a placer et que personne ne s'interresse, ca decourage completement.
d'abord cher Samuel, je n'ai pas mentionne 2 villes car je n'ai pas beaucoup de photos de Arcila et de Tetouan.
Mais je te promet que si quelqu'un s'interresse a cette rubrique je continuerai.


SOLY ,A MOI IL NE ME RESTE PLUS QU'A M'ACROCHER A VOUS PUISQUE J'AI FAIT UN APPEL POUR REVEILLER LES ZAILACHIS MAIS PERSSONNE M'A REPONDU ILS SONT TOUS ENTAIN DE DORMIR.
SOLY Y A PAS QU'ICI QUE J'AI REPONDU JE ME SUIS INTRODUIT CHEZ LES GARBAOUIS ,CHEZ LES VIEUX DE LA TOUR HASSAN ,CHEZ ELIE COHEN ET D'AUTRES .
DONC JE TE RENDRAIS TON YOU YOU YOU POUR LA JOIE DE TES ENFANTS ET PETITS ENFANTS SI DIEU VEUT A BIENTOT ,LES BONJOURS A TOI ET A TA MERE
Samy comme tu es mon ami de coeur voici specialent pour toi des photos des personnes que tu connais bien
voici tonton Ayouch Soussana (assis au milieu) le mari a ma tante Sultana Anidjar soeur a papa et la maman a ma cousine Simita
Arcila 1955, photo tres rare puisqu'on voit un agent de la guardia civil espagnol musulman (los regulares)a gauche et un policier marocain musulman a droite






Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/10/2010 11:23 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.
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cette photo c'est tia Ano Anidjar-Anidjar a Arcila en 1930, epouse du frere a mon grand-pere Ruben Anidjar le president de la communaute de Arcila, et maman a Pepe (Yossef) Anidjar le docteur, directeur de la session de gynécologie de l'hopital de Beer-Sheva





Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/10/2010 11:07 par LA HIJA DEL MAR Y DEL SOL.
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11.jpg
Arcila 1932, ma tante Sultana Anidjar vient d'epouser Ayouch Soussana, elle a 16 ans,en 1956 elle son mari et sa fille, vont habiter Tanger, en 1960 ils viennent habiter a Casablanca, en 1964, le papa est deja mort Simita et sa maman Sultana quittent Casablanca et s'installent a Ashdod en Israel.


Pièces jointes:
anidjar sultana.jpg
je m'apelle michelle BENGIO et je suis l,ariere petite fille du RABIN MORDEHAI BENGIO il ete le grand rabin de TANGER pendant 62 ans
il avait une rue en son nom ainsi que las sinagogue qui s'apelle RABI MORDEHAI BENGIO .
La sinagogue a ete demontee et envoye en ISRAEL ?
Pouvez vous m'aider a avoir des information ? je vous en remercie d'avance
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