LES ANCIENS DU QUARTIER TOUR HASSAN - RUE D'AVIGNON

On s'enfonce aujourd'hui dans cette rue.
Suivez le guide...et la police y veille:

<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

Tant de souvenirs pour les habitants qui y vivaient.

<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

Au bout ,la rue Henri Popp où j'ai habité 12 ans et au fond plus loin l'école de PAU à la rue de PAU.

<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

Au bas des immeubles nombreux commerces.

<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

L'Association Stade Marocain est le 3ème club de judo fondé au Maroc et le premier à Rabat. Il fût "LE CLUB DE JUDO DE LA POLICE", créé en 1948. Il emménagea en Novembre 1950 à la rue EL BORG actuellement "rue TIHAMA", près de l'hôtel BALIMA, en face du Parlement et pris le nom de "JUDO CLUB DE RABAT", puis "STADE MAROCAIN".

La section judo du SM est une branche de la cellule mère, le Stade Marocain, une association omnisports comprenant un grand nombre de disciplines et ayant à son actif un palmarès des plus élogieux tant en football que la Boxe, le Karaté, le Handball, les sports nautiques etc...

En décembre 1966, le Stade Marocain Judo démenagea et se fixa au 35 Rue Capitaine Petit - Jean, actuellement Zankat Abdelmoumen, rue contigûe au célébre restaurant Jour et Nuit où il est toujours installé. Aujourd'hui, notre club a 57 ans d'existance. Son tapis occupe une superficie de 100 m² environ où de nombreuax judokas assidus et enthousiastes s'entrainent, détendus, avec ce qu'il faut de décontraction et de discipline, juste de bonne mesure.

roland benzaken

Plan de situation de la rue Capitaine Petit Jean et les autres rues voisines.quartier de la TOUR HASSAN.


<a href="[www.imagup.com] src="[ups.imagup.com]; /></a>

roland benzaken

Bonsoir,

Je vous fais partager l'extrait du plan de Rabat de ma collection que j'ai mis en ligne sur Dafina dans le sujet "Rabat...photo...suite 3" en page 34...mon plan original est de 1953...

Pour info sur ce plan original,tout en haut,est écrit "Place du Mellah"(cela a été coupé dans l'extrait)...
Pièces jointes:

Je suis Jean, né à Rabat le 9 Aôut 1945.
Mon père, Jean d'Assunçao y était le patron d'une ébénisterie située rue du Capitaine Petit Jean, et était le président du club Portugais de Rabat.
Ma mère, Marie, née Vidal, était couturière.
Comme je suis né à la clinique qui était en face de l'église Espagnole, c'est là que je fus baptisé.
J'ai commencé ma vie dans un appartement que mes parents avaient rue Dar-El Marzen, et, à 2 ans j'arrivais dans la maison du 5 rue d'OUEZZANE.
Cette petite rue commence par une allée devant le mausolée du Sultan Mohamed V et de ses deux fils, devant la mosquée de la tour Hassan.
Cette maison, séparée par un mur, de sa jumelle, habitée par la famille Chédaneaux, a un étage, et est précédée d'un jardin ou sont plantés orangers, néfliers, pruniers, citronier, et abricotier ( très important l'abricotier ! ).
Mon père y rajouta des bananiers, une tonnelle, un pigeonnier en forme de pagode Chinoise en haut d'un long mat, et un poulailler qui fut très vite occupé par une demie-douzaine de poules et un coq.
Entre le poulailler, les soirées Portugaises qu'elle préparait, la comtabilité de l'ébénisterie de mon père et la gestion de sa dizaine de " petites mains " qui cousaient les robes qui habillaient les plus belles femmes de Rabat, ma mère trouvait le temps d'éduquer ses deux filles et deux garçons.
Cette maison, et son jardin durant 8 ans, a été mon paradis.
Nous avions donc les Chédaneaux comme voisins de gauche, les Guillot comme voisins de droite, en face de l'autre coté de la rue les Vassalo et les Pinel, ainsi que l'ambassade de Suisse et des USA.
Donc des enfants de partout et je me souviens, quand mes parents voulaient se détendre, le nombre d'occupants que la C 4 de mon père ou la WV de ma mère emmenaient à Témara, avec, en plus, les chambres à air de camion qui aidaient à la baignade et les pastèques qui étaient achetées sur la route du bord de mer.
Tous les arbres du jardin m'ont servis à la construction de cabanes qui rivalisaient avec celles des voisins, quand nous ne dévalions pas le trottoire qui descendait vers l'avenue du Bou-Reggreg avec nos carrioles sponsorisées par les roulements à billes de la Sequaima, entreprise du quartier dont le patron, ami de mon père, refaisait les moteurs et autres mécaniques de camions.
Bien sûr, il fallait aller à l'école, maternelle de la rue de Sefrou, puis de la tour Hassan, ou, juste avant les grandes vacances, la course à l'engrangement des noyaux d'abricots, sous les préaux m'a laissé plus de souvenirs que ce qui se passait en classe.
Entre autres clientes, ma mère habillait les femmes et le harem du Sultan Mohamed V, avant qu'il parte pour Madagascar ( et à son retour aussi, d'ailleur ! ).
Je me rappelle les voitures qui accompagnaient, dans la rue d'Ouezzane, le kombi chargé détoffes brodées d'or et d'argent, avec des hommes armés qui repartaient en laissant cette fortune à la seule défense de notre portail qui n'a jamais connu la moindre clef.
Et à partir de ces livraisons, des dizaines de robes ne laissaient plus les " petites mains " lever le nez de toute la journée, jusqu'aux essaillages qui voyaient revenir kombi et hommes armés que j'ai eu la chance, une fois, d'accompagner avec ma mère, au palais, de faire la connaissance de Mohamed V qui assistait à tous les habillages et qui, aux dires de ma mère, était d'une patience et d'une rare qualité dans ses critiques, il avait plus de 40 dames qui, les unes après les autres, passaient leur robe et commentaient le travail de ma mère.
Les chutes de ces tissus ont longtemps habillées les poupées de mes soeurs comme de vrais sultanes.
A part l'épicier qui se situait à 300 m de la maison, nous avions tous les matins le laitier qui hurlait son arrivée dans la rue avec son bourricot qui tirait sa citerne, puis le boulanger et le glacier qui nous a débité ses barres de glace jusqu'à ce que nous ayons le Kelvinator qui remplaça la glacière vers 1954 !
Passaient aussi les carrioles de fruits, oranges, melons, dattes, pastèques et figues de barbarie que toute la rue goutait sans compter grâce au sens commercial très développé des paysans.
Et comme nous étions des enfants turbulants, il nous est arrivé aussi de guetter le vitrier, au hurlement annonciateur que j'ai encore dans les oreilles, raidi par son cadre porteur des carreaux de remplacement.
J'avais ma poule, une poule rousse qui était la seule à pouvoir déambuler dans toute la maison, jusqu'à l'étage et ma chambre et ce fut la seule qui fit toute sa vie sans passer à la casserole, ce qui a failli lui arriver car elle avait la sale habitude d'aller faire sa sieste à la buanderie, dans la lessiveuse étamée ou elle a été à deux doigts d'être ébouillantée par Aïcha qui aidait ma mère aux tâches domestiques.
En écrivant, je me rends compte de tous ces mots du quotidient de mon enfance que mes enfants n'ont jamais utilisés !
Je suis retourné 3 fois à Rabat, les 3 fois je suis allé dire bonjour à ma maison en pleurant.

Tres beau recit!
Tres beau texte Jean!

J'ai lu avec plaisir votre temoignage de notre jeunesse . Moi aussi j'ai eu de tres bons souvenirs de Casa , des moments memorables de ma petite enfance jusqu'a mes 17 ans lorsqu'on a emigre a Montreal il y a deja 45 ans. Quel bonheur d'avoir vecu ces moments la.

Je voudrais savoir, Fanfan 13 si vous êtes parente avec Anne-Marie Laforet, mon amie de Carnoux ?

COUCOU LES CHIBANIS
Comme tous les chibanis de la rue d'avignon et autres, je suis tous les jours sur la page zicmeup.com/artiste/iano pour encourager mon frère Sébastien, lui laisser un petit commentaire et voter pour lui, 1 point ça ne coûte rien, cela lui fait plaisir et de temps en temps un superboost +une étoile pour chaque chanson. Bien sûr cela demande 5 minutes mais quel plaisir de savoir que grâce à nos votes il monte, il monte.... et peut être pourra t-il ainsi se retrouver sur un podium. Quelle joie de savoir que grâce à ses suporters, il se retrouvera face à un public pour l'acclamer de son courage pour être arrivé jusque là. Peu importe la place qu'il aura, mais il saura qu'il y a eu derrière lui tout un petit monde qui l'a aidé et cela c'est énorme. Nous aurons l'occasion lors de notre rencontre du 29 Mai de lui faire payer tout cela. Peut être nous traitera t-il d'enfoirés, mais cela nous servira de savoir qu'il y a toujours espoir et que rien n'est jamais perdu.
A propos du 29 mai, qu'elles sont les dernières nouvelles ? Y a t'il des inscrits?
Bisous à tous.....Iolanda

Bonjour jeand'a ..... non je ne suis pas parente avec Anne-Marie mais c'est une amie et j'habite également Carnoux (pas loin de la maison d'Ignace H)......
j'ai beaucoup aimé ton récit ........ et c'est amusant car à Rabat nous habitions le même quartier ! si j'ai bien compris ta maison devait se trouver dans la rue de l'école St Gabriel ..... nous nous étions tout en bas de l'avenue du Père de Foucauld.
iolanda, malheureusement nous ne serons pas libres pour cette réunion à Antibes.
Amitiés.
Fanfan

Bonjour fanfan 13, Je te remercie pour ta réponse, je venais d'être renseigné par Magalie Santoni-Rague, par téléphone qui me faisait la même réponse.
Sais-tu que j'ai été parmis les premiers habitants de Carnoux, traversant entre les chantiers des villas sans clôtures ?
J'habitait juste au-dessus de Ignace H.
Anne-Marie te situera la villa des Quetelot.
Nous étions voisins.
Comme à Rabat.
J'ai fait ma communion à la petite chapelle avec l'abbé LOGIER si ma mémoire ne me joue pas des tours !
Si tu regarde le plan qui précède mon premier message, ma rue, la rue d'Ouezzane, est perpendiculaire au Bd. de la Tour Hassan, juste derrière le mausolée du Sultan.
Je suis rentré en 1959 à Nice.
Nous avions quitté la rue d'Ouezzane en 1955 pour la rue Richard d'Ivry, la première perpendiculaire à gauche en remontant l'Av. Mohamed V depuis le marché central vers la gare.
Et j'ai donc fait deux ans à l'école des Orangers puis deux ans au collège des Orangers, encore beaucoup d'autres beaux souvenirs.
Amitiées.
jeand'a

BONSOIR FANFAN13
NE CROIS SURTOUT PAS QUE JE VOUS AI OUBLIE TOI ET JACQUES
MAIS EN CE MOMENT JE SUIS UN PEU BOUSCULE CAR JE PREPARE
NOTRE GRAND TOURNOI DE FOOT ANNUEL POUR LE 13 MAI
DONT IL Y AURA 28 EQUIPES SENIORS ET 12 DE VETERANS
JE VOIS QUE TU ES EN PLEINE DISCUTION AVEC JEAND'A IL FAUT SURTOUT LUI DIRE
DE VENIR POUR LE 29 ET 30 MAI A ANTIBES ET LA TU POURRAS PAPOTER PENDANT
TOUT LE TEMPS QUE TU VOUDRAS ET DEPLUS ILS CONNAITRONT TOUS LES
SYMPHA CHIBANIS DE LA TOUR HASSAN .

GROS BISOUS....HANNAH SE JOINT A MOI ..........JUAN PEDRO ET ANNIE

Bonsoir,
jeand'a ... la villa Queutelot je la situe très bien, nous avons donc été voisins un certain temps à Carnoux ! (nous y sommes depuis 1960) et avons du nous croiser souvent !

Juan-Pedro, je sais bien que tu ne nous a pas oubliés, ne t'inquiète pas mais chacun est pris par ses occupations. J'ai mis plus haut que nous ne pouvions nous rendre à Antibes, pris par ailleurs et je le regrette sincèrement car si jeand'a participe à la réunion nous aurions eu beaucoup de choses à nous raconter, aussi bien au sujet de Rabat que de Carnoux !
Hannah si tu me lis ..... j'attends ton livre avec impatience !
Bises amicales à vous.
fanfan

A ROYROL..................dit ROLLAND

OU ES-TU QUE FAIS-TU .....TU ES DEVENUS MUET DEPUIS QUELQUES TEMPS
A MOINS QUE SE SOIT LE MAUVAIS TEMPS QUI T'A RENFERMER DANS TA TANIERE
OU TU ES PARTI ENCORE ET ENCORE AU SOLEIL DU MAGHREB , JE SAIS QUE TU NE PEUX PAS T'EN PASSER
DES QUE TU AURAS UN PETIT MOMENT TELEPHONE MOI AU 04.91.31.31.03 CELA ME FERAS
TRES PLAISIR DE T'ENTENDRE BON POUR L'INSTANT PASSE UN BON WEEK END
.................AMITIEES..........................JUAN PEDRO....................

Bonjour juan pedro,

Je te remercie pour ton invitation, et en même temps je suis désolé parce-qu'à cette date je serai en Allemagne.

Ca n'est que partie remise.

Je suis sûr que d'autres occasions vont se présenter.

Amitiées.

jeand'a