Donald Trump signe la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan
Dans une ambiance solennelle, le président américain Donald Trump a signé l’acte officiel de reconnaissance américaine de souveraineté israélienne sur le Golan.
Cette signature clôturait la conférence de presse donnée par Donald Trump et Binyamin Netanyahou avant leur entretien en tête-à-tête. Le président américain avait voulu donner à cette rencontre une importance particulière en y associant le vice-président Mike Pence, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, le conseiller à la sécurité nationale John Bolton et les deux ambassadeurs David Friedman et Ron Dermer.
Le président américain a entamé son intervention en adressant des mots particulièrement chaleureux au Premier ministre israélien, le qualifiant de « grand homme qui fait du très bon travail ». Il a ensuite condamné avec fermeté le tir de missile sur le centre d’Israël et répété le soutien total des Etats-Unis au droit d’Israël à se défendre. Il a défini les différentes menaces dont fait l’objet l’Etat d’Israël comme autant de marques d’antisémitisme. Le président américain a notamment rappelé le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem et dressé l’éloge de l’ambassadeur David Friedman. Il a ensuite justifié la reconnaissance américaine de la souveraineté israélienne sur le Golan.
Après lui, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, a lui-aussi abordé la situation sécuritaire, lançant un nouvel avertissement aux ennemis d’Israël: « Ils doivent savoir qu’Israël répliquera avec fermeté à chaque agression ». Binyamin Netanyahou a longuement et chaleureusement remercié le président américain pour son amitié et son soutien sans faille, concrétisés dans les faits, citant les différentes promesses faites puis honorées concernant l’Etat d’Israël. Binyamin Netanyahou a insisté sur le fait qu’Israël n’a jamais eu d’ami aussi proche à la Maison-Blanche que Donald Trump.
Sur la question du Golan, le Premier ministre a expliqué l’importance stratégique et historique de la souveraineté israélienne sur ce territoire.
Avant de quitter la salle, le Premier ministre a adressé une pointe d’humour en lançant aux journalistes présents (israéliens aussi) qu’il avait amené en cadeau au président américain une caisse de vin du Golan, espérant « qu’il n’y aurait pas d’ouverture d’enquête contre le président américain à cause de cela ».
Toute cette cérémonie était empreinte d’une grande chaleur et d’une grande complicité entre Donald Trump et le Premier ministre israélien, signe de l’excellence des relations et de l’identité de vues totale entre les deux gouvernements et leurs dirigeants.
Et pour ceux qui auront entendu la manière dont Binyamin Netanyahou s’exprime en anglais face à ses interlocteurs, celle de Benny Gantz lors de son intervention à l’Aipac se passe de tout commentaire.
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