Hommage a Antoine Sfeir, le passeur d'histoire
«Antoine Sfeir était un passeur entre deux mondes, l'Orient et l'Occident, il avait de l'islam une connaissance profonde et chaleureuse», a réagi son ami François Bayrou, le président du Modem, qui l'avait invité à l'Université d'été de son mouvement. Et il fallait le voir, déjà atteint par la maladie, se tenir debout sur la scène, marchant tel un comédien, avide de transmettre ses convictions au public.
Né à Beyrouth, maronite de confession, Antoine Sfeir avait commencé sa carrière comme journaliste au quotidien francophone L'Orient-le-Jour. Après avoir été enlevé en 1976 en pleine guerre du Liban par des milices palestiniennes qui l'avaient torturé pendant une semaine, il arrive en France où il travaille à partir du milieu des années 1980 au journal La Croix, puis à l'hebdomadaire Le Pèlerin. Mais de son Liban natal, Antoine avait gardé le goût de l'initiative: il crée à Paris la revue trimestrielle Les Cahiers de l'Orient, dont sa fille Marie-Joëlle a pris la relève.
"La France au Moyen-Orient", avec Antoine Sfeir, Frédéric Encel, Hakim El Karoui et Roger Cukierman
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