Le shofar (chofar) est l’instrument de musique à vent le plus vieux au monde.
Il servait à l’origine à avertir d’un danger et appeler à l’aide. (cf. la chanson de Rolland). Le son du shofar est donc associé au plus profond de l’humain avec le danger, la nécessité de s’éveiller, de se dresser, d’être en alerte. Il servit ensuite pour annoncer la venue d’un personnage important.
C’est ce lien avec le plus profond de l’humanité, l’homme préhistorique dont la mémoire reste enfouie en nous-même, qui fait la force extraordinaire de ce rituel apparemment simpliste.
C’est ainsi qu’il est fait pour nous fendre le cœur, nous débarrasser de nos klipot, de toute la sophistication qui nous empêche parfois de revenir à ce que nous devons vraiment être.
Il est fabriqué uniquement avec une corne de bélier ou d’un animal kasher .
Il est le symbole du bélier sacrifié par Abraham à la place de son fils Isaac.
Il a notamment été utilisé par les Hébreux contre les murailles de Jéricho lors de la conquête du pays de Canaan par Josué.
Il a quatre types de sons distincts :
* Tekia : son long.
* Shevarim : son court (3 téroua valent une tékia).
* Téroua : 9 sons saccadés.
* Tékia guédola : son majeur, long et continu.
Une façon originale de sonner du Shofar
Auteur : Yeshaya Dalsace
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