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La Vérité si je mens !, toujours champions du monde

La Vérité si je mens !, toujours champions du monde

Arthur reçoit l'équipe du film de Thomas Gilou dans Les enfants de la télé

Bien plus qu'un film, un phénomène de société. En 1997, Thomas Gilou est le premier réalisateur à tourner une comédie avec pour héroïne la communauté juive du Sentier, à Paris. À l'occasion de la sortie, le 1er février, du troisième volet de La Vérité si je mens !, retour sur un incroyable succès.

Pari gagné pour Thomas Gilou. Il y a quinze ans, avec cinq millions d'entrées, les aventures de Richard Anconina, alias Eddie, au cœur de l'industrie textile du Sentier à Paris, ont séduit le public. Mais, avant de devenir le film de toute une génération, La Vérité si je mens ! a bien failli ne jamais voir le jour : « Nous allions de déconvenue en déconvenue, car le scénario intéressait, mais personne n'osait se lancer. Et puis, un jour, j'ai rencontré le producteur Aïssa Djabri. L'idée lui a plu et il a tout de suite trouvé que ce script, que nous pensions marginal, pouvait donner lieu à un film grand public », raconte Michel Munz, l'un des scénaristes.

Encore étonné du succès, Thomas Gilou se souvient : « Il était risqué d'aborder un aspect communautaire dont personne n'avait parlé jusqu'ici. Mais l'histoire originale a attisé la curiosité des spectateurs. En effet, le long métrage prend certains clichés à rebours avec un personnage principal, Eddie, qui tente de dissimuler son identité non juive. » Les acteurs ont vu leur cote de popularité monter en flèche.

Entre Bruno Solo, Vincent Elbaz, José Garcia et Gilbert Melki, l'entente est parfaite : « Ceux qui se sont mis autour d'une table voilà quinze ans et qui nous ont réunis ont eu un sacré flair », soulignait récemment Richard Anconina lors de l'avant-première du troisième volet de la saga à Toulouse. « Même des gamins qui n'étaient pas nés au moment de la sortie du premier film nous connaissent. Ils répètent les répliques et nous appellent par le nom de nos personnages, c'est fou ! ».

Face à l'engouement du public, Thomas Gilou réalise, en 2000, La Vérité si je mens ! 2. Il aura donc attendu douze ans pour livrer un troisième opus, dans les salles obscures le 1er février. Avec une équipe inchangée, et quelques invités de marque. Après Enrico Macias, c'est au tour de Dany Brillant, Max Boublil, Cyril Hanouna et Michel Cymes d'y mettre leur grain de sel. Yallah !

À savoir
Le deuxième volet de La Vérité si je mens ! a frappé plus fort que son prédécesseur avec huit millions d'entrées. La trame de l'histoire, plus centrée sur le personnage de Serge (José Garcia), a conquis le public malgré un petit changement du côté casting. En effet, Gad Elmaleh reprenait, le temps d'un film, le rôle de Dov, incarné à l'origine par Vincent Elbaz.

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