Le Likoud et les partis orthodoxes en campagne contre Avigdor Lieberman
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Il y a quelques mois encore, les sondages ne prévoyaient même pas qu’il franchisse le seuil d’éligibilité pour siéger au Parlement. Aujourd’hui, hommes politiques, médias et citoyens israéliens ne parlent plus que de lui : Avigdor Lieberman. Celui qui, jusqu’au bout, aura campé sur ses positions, tenu tête à Benyamin Netanyahou, et d’une certaine façon mené à la tenue de futures élections, moins de deux mois après le dernier scrutin législatif.
"Lors des prochaines élections, Lieberman ne franchira pas le seuil d’éligibilité, le peuple ne pardonnera pas (son comportement)" lors des discussions pour former une coalition, a estimé le président du conseil d’administration du parti ultra-orthodoxe ashkénaze Degel HaTora, Moshe Gafni.
"Lieberman a obtenu tout ce qu’il demandait, mais il voulait de nouvelles élections", a indiqué le député Likoud Yoav Kish. "Il n’y a aucun lien avec l’enrôlement (des religieux) à l’armée, il voulait tout simplement faire tomber Netanyahou", a-t-il poursuivi.
"Israël ne peut pas se permettre d’avoir des leaders irresponsables, mesquins et cyniques comme Lieberman. Les électeurs doivent lui montrer la porte de sortie", a de son côté estimé Danny Ayalon, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, jeudi sur Twitter.
Selon Yariv Levin, en charge des négociations pour le Likoud, "Lieberman a demandé des responsabilités au sein de cinq ministères et le poste de ministre pour trois d’entre eux".
"Levin doit entrer dans le Guinness des records comme menteur ultime de l’histoire des négociations de coalition en Israël", lui a répondu Avigdor Lieberman.
Selon plusieurs médias israéliens, Benyamin Netanyahou travaillerait actuellement avec ses collaborateurs dans le but d’annoncer s’engager à ne pas siéger avec le chef du parti Israel Beitenou lors du prochain gouvernement.
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