Qui est tenu d’allumer les bougies de Chabbath ?
La mitsva d’allumer les bougies incombe tant aux hommes qu’aux femmes. C’est pourquoi, même un homme qui habite seul chez lui, doit allumer les bougies de Chabbath. Bien que cette mitsva concerne aussi les hommes, nos Sages ont enjoint la femme d’allumer. Car la femme est le pilier de la maison et elle s’occupe de tous les besoins du foyer, l’allumage étant une partie des préparatifs liés aux besoins de la maison. De plus, ‘Hava a donné à manger du fruit de l’arbre de la connaissance à Adam Harichone et cela a entraîné la mort pour toute l’humanité. C’est donc elle qui a éteint la lumière du monde qui était Adam Harichone. C’est pourquoi, la réparation qui consiste à allumer lui incombe.
Un jeune homme, qui dort dans un internat, qui est invité pour le repas du soir chez un de ses proches parents et qui retourne dormir à la yéchiva, doit allumer les bougies de Chabbath dans sa chambre avec la bénédiction. Il fera attention de mettre beaucoup d’huile pour qu’à son retour, les bougies soient allumées.
Un fils marié qui est invité avec son épouse chez ses parents le Chabbath et qui dorment chez eux, si on leur a préparé une chambre, la belle-fille doit allumer les bougies dans cette chambre à coucher ou dans une autre pièce [un endroit où la maîtresse de maison n’allume pas comme cela sera expliqué plus loin.] Mais, si, par manque de place, on ne peut pas leur réserver une chambre séparée, que le fils dorme dans une chambre avec ses frères et son épouse dans une autre avec ses soeurs, il est souhaitable que la belle-fille allume à côté de sa belle-mère mais sans la bénédiction. C’est le même cas lorsque le fils est invité chez son beau-père. Néanmoins, l’habitude chez les femmes achkénazes est d’allumer avec la bénédiction.
Où allumer les bougies de Chabbath ?
L’essence de la mitsva est d’allumer les bougies à proximité de la table sur laquelle la famille prend son repas de Chabbath puisque cela fait partie de la réjouissance de Chabbath de manger à la lumière des bougies. Mais, en été, s’il a chaud chez lui et qu’il veut manger sur son balcon, même s’il ne voit pas de là-bas les bougies, il peut s’y rendre. Les bougies sont là pour réjouir et non pas pour faire souffrir. Il est conseillé de prévoir une lumière électrique sur son balcon avant Chabbath pour qu’elle l’éclaire au moment où il mange.
À priori, il faut allumer les bougies à l’endroit où elles doivent être posées pendant Chabbath. Mais en cas de nécessité, si la femme est malade et alitée, il est permis de lui apporter les bougies pour qu’elle les allume et qu’elle fasse la bénédiction.
On les ramènera ensuite à leur place.
Dans les hôtels où ils ne permettent pas d’allumer des bougies dans les chambres à coucher, de peur qu’un incendie se propage, tout le monde allume dans le réfectoire. Il ne faut pas faire la bénédiction à l’exception de la première femme qui allume. Mais après qu’elle ait fait la bénédiction, aucune autre femme ne peut faire la bénédiction à cet endroit. (Choul’han ‘Aroukh chapitre 263, paragraphe 8). Elles peuvent de toute façon faire la bénédiction sur une lampe électrique dans leur chambre et l’allumer comme cela a été dit plus haut.
Les femmes achkénazes n’ont pas la même coutume. Elles peuvent faire la bénédiction même si ses amies qui l’ont devancée, ont fait la bénédiction et ont allumé au même endroit.
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