Les coutumes vestimentaires
À chaque croyance une tenue, signe d’appartenance à une communauté, à une histoire qui se perpétue au travers des siècles. Qui n’a pas été un jour intrigué par la barbe, les papillotes, le chapeau ou encore le manteau noir porté par certains juifs.
De la tradition à la modernité
Nous avons vu, dans un article précèdent que le Talit, le châle de prière, est un élément essentiel de la vie du croyant, tout comme le sont les Tsitsit, ces franges accrochées aux quatre extrémités du Talit. Cela constitue avec les Téfilins ou phylactères la base commune de la tenue de prière nécessaire à tous les pratiquants du judaïsme. Un lien entre Dieu et l’homme qui reste le même quel que soit le pays où la terre montrant aussi l’appartenance à un peuple unique.
Les Hassidim juifs originaires en majorité d’Europe de l’Est, vivant essentiellement en Israël et aux États-Unis ont conservé ces longs manteaux noirs, les grandes chaussettes montantes et le fameux Shtraïmel, ce chapeau noir dont les larges bords sont ornés de fourrure. Le pantalon et la veste noirs portés sur une chemise blanche seront la tenue de tous les jours pour d’autres croyants qui couvriront aussi leur tête d’un chapeau toujours noir du style Borsalino.
Si aujourd’hui les tenues courantes ont pris le pas sur certaines traditions il n’en demeure pas moins que le vêtement reste un signe d’appartenance visible pour tous. Seule une loi reste en observance pour la majorité des juifs celle de ne pas porter un habit confectionné de quelque manière que ce soit en laine et en lin mélangé(le Chaatnez). Mais il est possible de porter une chemise en lin sous un pull en laine, car ce n’est que le mélange des deux textiles qui est interdit. Signe de reconnaissance vestimentaire qui perdure dans le temps et est commun à tous les croyants du judaïsme : la Kipa. Ce petit chapeau que l’on porte avant d’entrer à la synagogue, que l’on soit juif ou pas, symbole de l’humilité de l’homme devant Dieu.
Barbe et papillotes.
On trouve l’origine du port de la barbe et des papillotes (Peot en Hébreu, Peys en Yiddish) dans une interdiction cité dans la Bible qui dit que l’on ne peut se servir d’outils tranchants et coupants à destination du visage.
Le sens spirituel de cette interdiction est qu’ainsi l’homme ne doit pas porter atteinte à son humanité en touchant à son visage. En cours chez les plus orthodoxes cette tradition ne s’impose pas à la plus large part des croyants qui ont adopté le rasage et la coupe de cheveux traditionnels.
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