Les jeux d'argent sont-ils permis par la Torah?
Une réponse claire et concise signée Rav Shimon Gobert.
La Michna nous enseigne que les joueurs – qui misent leur argent dans des jeux de hasard – sont « Passoul La’édoute » (inaptes à témoigner) (1). La raison de ce « Psoule » (de cette inaptitude) est discutée dans la Guémara (2), et deux explications lui sont données :
a) prendre possession de l’argent gagné au jeu n’est pas licite, car le perdant n’est disposé à s’en défaire que de mauvais gré, contraint par les règles du jeu et son accord préalable à y prendre part. Mais cet accord reste douteux, il est l’équivalent d’une « Asmakhta » – un engagement non formel. Il confère ainsi à cette « transaction » le caractère d’une exaction, qui peut être assimilée à du vol (3). C’est donc la raison pour laquelle le joueur est rendu « Passoul La’édoute » (inapte à témoigner). Voici la première explication donnée par la Guémara.
b) Selon la seconde, le joueur est rendu « Passoul La’édoute » du fait qu’il n’est pas investit dans une occupation « bénéfique aux affaires de la société » (Éno ‘Ossèk Béychouvo Chel ‘Olam).
Commentaires
Publier un nouveau commentaire