Nicolas Bedos et son humour douteux
Soutien total à Bernard Abouaf et à radio shalom vs. Nicolas Bedos. L’humour ne permet, ni n’excuse tout.
Nicolas Bedos a tweeté :
« Certains soirs, quand tu n’aimes pas le foot, tu comprends mieux ce que ressent un Palestinien en week-end à Deauville. »
Cette comparaisons vaseuse, hors contexte et déplacée véhicule un tissu d’amalgames et de préjugés contre les Juifs, les Israéliens et les Palestiniens, se doit d'être relevée et condamnée. C'est ce qu'a fait Bernard Abouaf sur la page de radio Shalom.
Nicolas Bedos s'en est alors pris directement à lui, sans renier ou s'excuser de son trait "d'humour" totalement déplacé. Il l'a au contraire défendu en insistant puis en menaçant Bernard, il est sorti du champ de l’humour pour tomber dans celui de ceux dont il veut se distancer.
MISE AU POINT : le tweet de Nicolas Bedos publié et dénoncé hier par Radio Shalom n'est pas un fake. Nicolas Bedos m'a joint personnellement, 2 ou 3 heures après notre publication, en utilisant la messagerie privée de son compte officiel sur un autre réseau social. Il m'a insulté, m'a menacé, a fait pression sur moi pour que je retire ma critique mais il ne renie rien de ce qu'il présente comme une vanne sortie de son contexte.
1- il est évident que je n'ai rien sorti de son contexte puisqu'un tweet est un tweet avec un début et une fin : ce n'est pas une phrase au milieu d'un sketch.
2- il me rappelle, à juste titre, son extraordinaire chronique contre Dieudonné qui nous a tous scotchés et qui, dit-il, lui a valu des menaces de mort pendant 1 an.
3- je l'ai invité à Radio Shalom pour qu'il vienne en parler et il a refusé en m'abreuvant de nouveau d'injures.
4- Je répète que je suis contre toute censure des humoristes. Je ne l'ai pas traité, lui, en tant qu'homme, d'antisémite. J'ai expliqué que son tweet évoquait immanquablement l'antisémitisme. C'est peut être une vanne ratée, par exemple, ou maladroite mais le résultat rappelle clairement l'antisémitisme le plus crasse et le plus bête.
Pour ma part, j'ai exercé mon droit de citoyen libre et mon métier de journaliste.
Bernard Abouaf
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